Définitions Flashcards
Crédit-bail
Aussi nommé le “leasing”
- opération financière
entreprise donne en location des biens d’équipement, de l’outillage, une voiture automobile, ou des biens immobiliers, avec à l’échéance du contrat la possibilité de devenir le propriétaire du ou des biens. Le contrat contient donc de la part du bailleur, une promesse unilatérale de vente, donc la réalisation est subordonnée au paiement du prix fixé dans le contrat augmenté des intérêts et des frais.
En cas de cession, le cédant se porte garant du cessionnaire, qui reste garant de l’exécution du contrat.
Retraitement crédit-bail
C’est une décision d’investissement mixte, donc les biens font l’objet d’une crédit-bail ne sont pas inclus dans le bilan comptable, mais d’une part en immobilisation à l’acte, et dette financière au passif.
la valeur économique à prendre à l’actif est la valeur brute du bien diminué du prix résiduel prévu dans le contrat.
Cette valeur est alors imputée à l’amortissement qui aurait été pratiqué si le bien avait figuré au bilan. Au passif, représente la dette financière encore due envers l’organisme du crédit-bail.
Exemple
Valeur acquisition 10.000euros
Valeur résiduelle : 900 euros
Contrat de bail avec 7 loyers annuels de 1.900euros
- Méthode linéaire début de contrat :
10.000 - 900 euros = 9.100 réintégré en immobilisation et dettes durables, traitement du crédit-bail comme un emprunt à 100%
Valeur économique fin 2eme année: bien va entrer en amortissement, 9100/7 = 1.300 euros (amortissement annuel), et 9.100 - (2 x 1300) = 6.500 euros, en immo et aux dettes. - Méthode actuarielle (comme une dette), Actualisation des loyers à payer (hors bilan) et taux de charge de 9%, 4 loyers de 1900 x 1 - (1 - 0,95) - 5 = 7390euros
- Méthode 25/75 : 5 x 1900 (restant dû), fraction représentant l’amortissement : 75 % (5 x 1900) = 7125 euros
Les SIG
(Soldes intermédiaires de Gestion)
- MARGE COMMERCIALE : mesure l’excédent des ventes de marchandises sur le cout d’achat des marchandises vendues - indicateur du secteur d’activité, mesure la marge réalisée sur l’activité de vente. Souvent faible dans la grande distribution et élevée dans les secteurs spécifiques.
- PRODUCTION DE L’EXERCICE: Ressource procurée par l’activité industrielle
- VALEUR AJOUTEE : Accroissement de valeur apportée par l’entreprise aux biens et services achetés. Utilisé pour rémunérer:
- le personnel
- l’Etat
- l’entreprise.
- compenser les dépréciations d’actifs (mort et provision)
- apporteur de capitaux : organismes financiers (intérêt)
- Associés (intérêts et dividendes) - EBE (excédent brut d’exploitation) : Part de la VA qui revient à l’entreprise. Mesure le résultat de l’entreprise , exclu : amortissements pratiques, financements choisis, résultats exceptionnels. Si négatif, i.b.e.
- RESULTAT D’EXPLOITATION : ne tient pas compte de la politique financière de l’entreprise
- RESULTAT COURANT AVANT IMPOT : Performance de l’entreprise dans sa gestion courante, y compris politique financière
- RESULTAT EXCEPTIONNEL : Isoler les éléments extérieurs au fonctionnement normal de l’entreprise
- RESULTAT DE L’EXERCICE : Solde du compte de résultat. S’inscrit au bilan avec les KP.
Goodwill/Badwill
Différence entre l’actif du bilan d’une entreprise et la somme de son capital immatériel et matériel valorisée à la valeur du marché. C’est une écart d’acquisition correspondant à l’excédent du coût d’acquisition, lors d’une prise de participation ou d’une fusion, sur la quote-part de l’acquéreur dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables.
- Immo incorporelle
Vocation : représenter tout le capital immatériel dans le bilan, mais plus de rapprocher l’actif de sa valeur de marché.
Badwill : Investissement réalisé a moins de valeurs que son actif net calculé à partir de ses seuls actifs identifiables.
L’équilibre financier
fr(t) - bfr(t) = trésorerie nette (t)
- Fr représente le solde des capitaux “longs” disponibles pour financer le bas du bilan, et plus particulièrement le cycle d’exploitation de l’entreprise
- le BFR est une estimation d’un besoin de financement cyclique et renouvelé, donc permanent
Le solde, si positif = excédent de liquidité
négatif : demande de monnaie
en comptabilité, l’égalité FR/BFR/tréso toujours vérifiée.
CAF
La capacité d’autofinancement représente le flux potentiel de trésorerie dégagée par l’activité propre de l’entreprise au cours d’un exercice et destiné à son autofinancement. le PCG : c’est le solde des produits et des charges de gestion susceptible de se transformer immédiatement ou à terme, en mouvement de trésorerie.
- renouvellement des immo (amort)
- couverture des pertes et risques probables (provision)
- développement et croissance de l’entreprise (mise en réserve)
- rémunération des actionnaires (résultat distribué)
c’est :
- financement interne disponible pour investir et développer l’entreprise dans le sens de la stratégie qu’elle se donne
- Garantie du remboursement d’emprunts, et donc un élément puissant de la capacité de remboursement de l’entreprise
Méthode de calcul :
- descendante
EBE \+ autres produits - autres charges \+ produits financiers -charges financières \+ produits exceptionnels (sf cession d'immobilier et quotepart des sud d'it) - Charge exceptionnelles (sf cession d'immo) \+ transfert de ch - impôts sur les sté
- ascendante
Résultat exo \+ dotation exploit \+ dotation financière \+ dotation exception - reprise exploit - reprise financière - reprise exceptionnelle - produits de cession des elemt d'actif \+ VC des cessions d'éléments d'actifs - quote part de subv
Le point mort
Date à quelle le seuil de rentabilité est atteint. gains = pertes. C’est le moment ou le volume d’activité minimum permet de couvrir les frais fixes et de dégager un résultat d’exploitation positif.
Q* = CF / MCVU
360 x Seuil de rentabilité / CA = nb de jour qu’il faut pour atteinte le SR
Avantage :
- Rapport entre cout, volume et retours
- peut être élargi en comptant les rapport entre cout fixe et cout variable etc, comparaison
- Indique la quantité minimum d’activité économique nécessaire pour empêcher des pertes
Inconvénient :
- un seul produit à la fois
- difficile de classique un coût entre variable et fixe
- tendance à continuer alors que les coûts ne correspondent pas
EBE
Excédent brut d’exploitation :
- surplus créé par l’emploi de l’entre après rémunération du facteur de production travail et impôts liés à la production.
- Soldes ouvert aux parties prenantes de l’entr
- mesuré avant les décisions d’amortissement et charges financières (découlent choix financement)
- Solde produits encaissages et charges décaissantes d’exploit
- Mesure surplus monétaire éventuel
- Mesure efficacité industrielle et commerciale de l’entreprise
- capacité de l’entreprise à générer des ressources de tréso à partir de son exploit
- Solde d’exploit et mesure d’un flux de fonds brut
- si négatif : insuffisance brute d’exploitation = alarme
Comparaisons avec les ratios : EBE / VA et EBE/CA (en %)
EBE = VA \+ Subvention exploit - charges de personnel - impôts et taxes
le TRI
Taux de rentabilité interne
Taux d’actualisation qui annule la valeur actuelle nette d’une chronique de flux financier
[la formule]
Différence entre CAF et EBE
Ce sont des flux de fonds, mesurent surplus monétaires potentiels.
EBE, définit un excédent de trésorerie d’exploitation (ETE ou cash-flow d’exploitation)
CAF, l’excédent de trésorerie global (ETG ou cash-flow global)
ETE
Excédent de trésorerie d’exploitation
Mesure la trésorerie générée (ou consommée) au cour de l’exercice. C’est la mesure la plus approprié pour exprimer la ressource engendrée par les seules opérations d’exploitation
Calcul, ETE(encaisse/décaisse) = Vente encaissé -achats décaissés - autres charges d'exploitation décaissés - règlements de la TVA à décaisser
ETE (Compte de R et bilans d’ouverture et clôture)
Ventes HT
+ production immo
- achat HT
- autres charges d’exploitation (var de stocks exclus)
- variation créances d’exploit
+ variation dette d’exploit
EBE : ETE = EBE - Var BFRE
Intérêt de l’ETE
Evaluer, sur un plan dynamique, la capacité de l’entreprise à sécréter de la trésorerie dans le cadre de son exploitation. Il doit être positif.
- ETE > EBE signifie que le bas du bilan, il y a de la trésorerie
- ETE négatif signifie que l’exploit consomme de la trésorerie. Impossible de financer de nouveaux investissements, ni de rembourser ces emprunts. et donc disparition de l’entreprise.
ESO
Excédent sur opération
Indicateur de gestion pure de toute convention comptable car élimine les variations de stocks
ESO = Ventes HT \+Prod immo \+ subventions d'exploit - achats HT - autres charges d'exploit
ESO =
EBT
+ stock initial
- stock final
ETG
Excédent de trésorerie global
CAF corrigé des décalages introduits par les variations de créances et dettes liées aux flux du compte de R.
Cash-flow global est calculé après rémunération des prêteurs et après-impôt. Surplus monétaire net disponible au niveau de l’entreprise.Dépendant des flux décaissés en amont du résultat, notamment de l’impôt sur les bénéfices.
–> Expression de choix comptables en terme d’évaluation de stocks et de dotations aux amortissements
ETG = CAF - var de stock - var de créance/produits du compte de R \+ var de dettes/charges du compte de R (var du BFR)
VA
Valeur ajoutée
indique l’accroissement de valeur apportée par l’ent sur des biens et service achètes.
Rémunérer :
- personnel
- Etat
- Entreprise elle même
Ce qu’il lui revient sert à :
- Compenser les dépréciations d’actifs (dotations amort/provision)
- rémunérer les apporteurs de capitaux :
Organismes prêteurs avec intérêts (charges financières)
Associés, versement d’intérêts (SARL) et dividendes (SA)
VA =
marge brute d’exploit
- achats et charges d’exploit (hors sous-traitance de fabrication, loyer de loc - financemt et charges de personne extérieur)
+ subventions d’exploit reçues en complément de prix de vente