Définitions Flashcards

1
Q

AUTOECOLOGIE (ou autécologie)

A

Science qui étudie l’effet des facteurs abiotiques et des interactions intraspécifiques sur une population (s’oppose à synécologie.)

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2
Q

ACCOMMODAT

A

Ensemble non héréditaire de caractères (morphologiques, physiologiques) qu’un organisme acquiert par accommodation au milieu ambiant. Ce terme peut être utilisé également pour désigner l’individu qui a acquis ce ou ces caractères.

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3
Q

ACCOMMODATION

A

Modification réversible des caractères physiologiques, morphologiques ou anatomiques d’un organisme, en réponse à des variations des facteurs du milieu
Cette modification entraîne généralement une meilleure adaptation aux nouvelles conditions du milieu.

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4
Q

ATMOSPHERE

A

Désigne l’enveloppe essentiellement gazeuse qui entoure le globe terrestre. C’est l’une des « enveloppes fluides » de notre planète.

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5
Q

BENTHOS

A

En écologie aquatique, désigne l’ensemble des organismes vivant au niveau du fond (posés sur ou enfouis dans les sédiments), contrairement au PELAGOS. A donné naissance à l’adjectif «Benthique ».

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6
Q

BIOCENOSE (ou BIOCOENOSE)

A

Communauté d’êtres vivants interdépendants occupant un même biotope. C’est donc la composante vivante d’un Ecosystème. Une communauté végétale est appelée Phytocénose ; une communauté animale est une Zoocénose.

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7
Q

BIOMASSE

A

Masse de matière vivante présente sur une unité de surface ( ou de volume) donnée.
Attention : les organismes morts ne font pas partie de la biomasse au sens strict, ce sont des détritus. Toutefois certains auteurs utilisent, à tort, le terme de biomasse avec un sens étendu à l’ensemble de la matière organique « macroscopique ».

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8
Q

BIOME

A

Macroécosystèmes continentaux correspondant aux grands ensembles de végétation (Toundra, Taïga, Forêt caducifoliée, Forêt méditerranéenne, Steppe graminéenne, Savane, Désert, Forêt tropicale sèche, Forêt tropicale humide) sous la dépendance étroite des conditions macroclimatiques.

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9
Q

BIOSPHERE

A

L’idée de Biosphère, ensemble des êtres vivants qui peuplent notre planète, remonte à J.-B. Lamarck. C’est la définition la plus stricte.
Mais attention : on trouve aussi, de plus en plus fréquemment, une utilisation différente du terme Biosphère, qui devient alors la partie de notre planète dans laquelle on rencontre les êtres vivants (c’est-à-dire, l’ ensemble des biotopes de la planète). Certains auteurs l’utilisent comme un synonyme d’Ecosphère.

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10
Q

BIOTOPE

A

Littéralement le mot Biotope signifie « lieu de vie ».
En écologie, ce terme désigne la composante non vivante d’un Ecosystème.
Certains auteurs restreignent la signification au simple lieu alors que d’autres prennent en compte les caractères physiques et chimiques du milieu.

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11
Q

CLIMAX

A

En général, un climax est un point de plus grande intensité d’une force dans une série ascendante ; c’est-à-dire un point culminant. Le terme “climax” a diverses connotations spécifiques et usages.
En écologie, le climax désigne l’état final d’une succession écologique et l’état le plus stable dans les conditions existantes.

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12
Q

COMMUNAUTE

A

En écologie, une communauté est un ensemble d’organismes appartenant à des populations d’espèces différentes constituant un réseau de relations.
Au sens strict, ce terme pourrait être synonyme de biocénose. Cependant, dans la pratique, il désigne des sous-ensembles de la biocénose au plan structural et/ou fonctionnel (par ex : les communautés des herbivores, ou du plancton autotrophe…).

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13
Q

CONVERGENCE MORPHOLOGIQUE (ou évolutive)

A

Le mécanisme évolutif expliquant les ressemblances morphologiques entre des espèces généralement éloignées du point de vue phylogénétique soumises aux mêmes contraintes environnementales.

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14
Q

ECOSPHERE

A

Désigne la partie de la planète qui renferme l’ensemble des êtres vivants et leur environnement (ensemble des biotopes).
C’est donc l’écosystème planétaire (biosphère + ensemble des biotopes).

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15
Q

ECOSYSTEME

A

Ensemble dynamique composé d’un milieu déterminé (le biotope) et de la totalité des êtres vivants qui l’occupent (la biocénose) en interagissant entre eux et avec le milieu ambiant.

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16
Q

ECOTYPE

A

La notion d’écotype se définit, au sein d’une espèce donnée, par l’apparition d’un ou plusieurs caractères phénotypiques ou physiologiques qui différencient les individus porteurs d’une mutation génétique (caractère transmissible à la descendance) sans remettre en cause l’appartenance à l’espèce (l’interfécondité est maintenue). Le processus de sélection naturelle peut, dans un milieu donné, favoriser le développement de ces individus, s’ils sont mieux adaptés que leurs congénères. La forme sélectionnée est alors définie comme un écotype de l’espèce donnée.

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17
Q

ECTOTHERME

A

Caractérise une espèce animale dont la température corporelle est le résultat de l’absorption de calories venant du milieu extérieur (animaux à sang froid).

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18
Q

EDAPHIQUE (ou EDAPHOLOGIQUE

A

En écologie, on qualifie d’édaphique ce qui a trait à un facteur écologique lié à la nature du sol (pH, humidité, etc.).

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19
Q

ENDOTHERME

A

Caractérise une espèce animale dont la température corporelle est le résultat d’une production calorique liée au métabolisme, soit une production interne (animaux à « sang chaud » ; vertébrés supérieurs uniquement).

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20
Q

ENDOFAUNE

A

S’applique aux animaux aquatiques qui vivent enfouis dans le sédiment.

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21
Q

EPIFAUNE

A

Désigne les organismes aquatiques qui vivent à la surface du sédiment.

22
Q

EQUITABILITE

A

L’équitabilité traduit le degrés de similarité des niveaux de densités d’un ensemble d’espèces : une forte équitabilité signifie que toutes les espèces d’une communauté sont représentées par un nombre d’individus équivalents. Une équitabilité faible traduit au contraire le fait que seule une minorité des espèces sont représentés par un grand nombre d’individus alors que l’ensemble des autres espèces est représenté par un très faible nombre d’individu.
C’est un indice qui complète l’indice de diversité spécifique de Shannon (H’).
L’équitabilité (E) se calcule en divisant H’ par le log2 du nombre d’espèces (S).
E= H’ / log2 S
E est l’image du rapport entre le diversité réelle et la diversité maximale théorique.
E est compris entre 0 (une seule espèce est présente) et 1 (toutes les espèces sont représentées avec la même proportion).

23
Q

ESPECE

A

La définition la plus communément admise est celle du concept biologique de l’espèce énoncé par Ernst Mayr (1942) : une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles.

24
Q

ETHOLOGIE

A

Etude du comportement animal.

25
Q

EUPHOTIQUE

A

En milieu aquatique, se dit de la couche d’eau superficielle au sein de laquelle l’intensité de lumière est suffisante pour permettre aux organismes photo-autotrophes de réaliser la photosynthèse (correspond généralement à 1% de lumière incidente).
On oppose à cette définition, le qualificatif de « Dysphotique », entre 1 et 0%, lorsque la photosynthèse n’est plus possible ; et « Aphotique » la zone totalement obscure.
On peut également remarquer la « profondeur de compensation » au dessus de laquelle les organismes photo-autotrophes ont un bilan photosynthétique positif (la quantité d’oxygène produite par la photosynthèse est supérieure, sur 24h, à la quantité consommée par la respiration).

26
Q

EURYHALINE

A

Adjectif caractérisant une espèce (animale ou végétale) qui tolère de grandes variations de la salinité (en milieu aquatique).

27
Q

EURYTHERME

A

Adjectif caractérisant une espèce (animale ou végétale) qui tolère de grandes variations de températures.

28
Q

FACTEUR ECOLOGIQUE

A

On appelle facteur écologique tout élément du milieu susceptible d’agir directement sur tous les êtres vivants au moins pendant une phase de leur développement. Selon la classification utilisée, on peut distinguer (1) les facteurs biotiques (liés aux composantes biologiques, interactions intraspécifiques et interspécifiques) et (2) les facteurs abiotiques, liés aux conditions physico-chimiques du milieu (climatiques et édaphiques).

29
Q

HOMEOTHERME

A

Se dit d’un animal dont la température interne est stable (généralement entre 30 et 40°C) régulée par des processus métaboliques.

30
Q

HYDROSPHERE

A

L’hydrosphère est, de façon générale, l’enveloppe externe d’une planète ou d’un satellite qui regroupe l’eau sous tous ces états liquide, solide ou gazeux. C’est l’une des « enveloppes fluides » de notre planète.
La lithosphère, enveloppe superficielle solide de la Terre, est entourée de plusieurs enveloppes fluides en équilibre : l’hydrosphère (liquide) recouvrant près de 60% de la surface du globe, et l’atmosphère (gazeuse) entourant la planète. On considère que la biosphère est la 4eme enveloppe (vivante).

31
Q

LITHOSPHERE

A

La lithosphère (littéralement, la « sphère de pierre ») est la partie superficielle et rigide du matériau dont sont faits les astres telluriques. La rigidité de cette enveloppe l’oppose à l’atmosphère et à l’hydrosphère (enveloppes fluides).

32
Q

NYCTHEMERAL

A

Le nycthémère désigne en écologie l’alternance d’un jour et d’une nuit correspondant à un cycle biologique de 24 heures. Ce cycle inclut chez la plupart des espèces complexes une période de veille et une période de sommeil. On parle pour les espèces vivantes de rythme ou cycle nycthéméral régulés par les variations rythmiques et naturelles de luminosité (intensité, durée du jour).
Ces cycles ne doivent pas être confondus avec la notion de rythme circadien, d’approximativement 24h, qui est déterminé par des causes endogènes (horloges biologiques).

33
Q

OMBROPHILE

A

Se dit des espèces végétales qui ont besoin d’une grande quantité de précipitations durant toute l’année.

34
Q

P.A.R.

A

(de l’anglais « Photosynthetically Active Radiations ») est le « Rayonnement Photosynthétiquement Actif ». Il s’agit de la fraction du spectre lumineux dont les longueurs d’onde s’étendent de 400 à 700 nm, et qui correspond à celles utilisables
5
par les pigments des plantes pour la photosynthèse.

35
Q

PELAGOS

A

En écologie aquatique, désigne l’ensemble des organismes vivant en pleine eau. A donné naissance à l’adjectif « Pélagique ».

36
Q

PHOTOPERIODE

A

Indique la durée du jour ( période « éclairée ») sur un cycle de 24h. Parfois appelée «Photophase ».

37
Q

PHOTOPHILE

A

Caractérise les espèces qui sont bien adaptées aux forts éclairements (littéralement, qui aiment la lumière).

38
Q

PHOTOTAXIE

A

Réaction spontanée, génétiquement programmée, d’un organisme vivant face à une source lumineuse, qui se traduit par un déplacement (phototactisme) ou une simple orientation (phototropisme) par rapport à cette source.

39
Q

PHOTOTROPISME

A

Le phototropisme est la capacité des plantes à s’orienter par rapport à la lumière. L’intérêt fonctionnel du phototropisme est de permettre aux plantes d’accéder au meilleur ensoleillement possible pour assurer la photosynthèse.

40
Q

PLANCTON

A

Ensemble des organismes pélagiques (animaux et végétaux) dont l’aptitude aux déplacements (nage) est insuffisante pour s’opposer à la dynamique des masses d’eau. Cet ensemble est différent du NECTON (animaux nageurs) qui comprend tous les organismes capables de se déplacer à contre-courant.

41
Q

POÏKILOTHERME (on dit aussi HETEROTHERME)

A

Se dit d’un animal dont la température interne est variable, sous la dépendance des variations de la température du milieu extérieur.

42
Q

POPULATION

A

C’est un ensemble d’individus appartenant à la même espèce et qui ont la possibilité d’interagir au moment de la reproduction.
Le critère d’appartenance à la même espèce doit donc être complété par des critères d’ordre spatial (extension géographique du territoire, hétérogénéité du biotope).
En effet, la notion d’espèce rassemble tous les individus interfertiles, même si certains n’auront jamais la possibilité de se croiser. Une population est donc un sous-ensemble de l’espèce, chaque population ayant donc des caractéristiques génétiques propres.

43
Q

SCIAPHILE

A

Se dit d’une espèce qui ne supporte pas un trop fort éclairement, qui a donc tendance à fuir les zones illuminées au profit de zones obscures (ex : cavités).

44
Q

SESSILE

A

La faune sessile concerne les animaux caractérisés par leur immobilité (ex : organisme fixé sur un support) ou une mobilité extrêment réduite (par opposition à
6
faune vagile).

45
Q

STENOHALINE

A

Adjectif qui caractérise une espèce aquatique (animale ou végétale) très exigeante vis-à-vis de la salinité du milieu ; elle ne tolère que les très faibles variations autour de son optimum de salinité. (par opposition à euryhaline).

46
Q

STENOTHERME

A

Adjectif qui caractérise une espèce (animale ou végétale) très exigeante vis-à-vis des conditions de température; elle ne tolère que les très faibles variations autour de son optimum thermique. (par opposition à eurytherme).

47
Q

SYNECOLOGIE

A

Partie de l’écologie qui étudie l’effet des facteurs abiotiques, et des interactions intraspécifiques et interspécifiques à l’échelle des communautés.

48
Q

THERMOCLINE

A

Couche d’eau marine ou lacustre à fort gradient thermique vertical.

49
Q

VAGILE

A

La faune vagile concerne les animaux aquatiques qui ont la capacité de se déplacer (par opposition à faune sessile).

50
Q

XEROPHILE

A

Adjectif qui caractérise les végétaux adaptés aux climats secs (Xérophytes).