Définition Flashcards
(37 cards)
La productivité de la langue
nouveaux messages produits. 3 niveaux linguistiques :
- Phonologie à bcp de morphèmes ac peu de phonèmes : N=IL (N nb mots, L longueur de mot, I inventaire/nb phonèmes )
- Morphologie à inflexions (marque plusieurs) / dérivation (inter) / mots composés grâce à ces 3 critères on peut inventer des mots : néologismes
- Syntaxique à production d’énoncé. (p.ex. récursivité = je sais que tu sais…)
Les signes linguistiques
entrée lexicale dans le lexique mental (apprendre un mot). Propriétés :
- Dualité : forme (signifiant, mot) et sens (signifié, concept)
- Rapport arbitraire entre signifiant et signifié (pas de rapport motivé, pas de lien)
- Conventionalité : mot choisi repose sur accord collectif
Onomatopée
mot dont le signifiant et le signifié ont un rapport arbitraire (ex cris animaux)
Idéophones
association entre son et idée (sl = dégoutant)
Proto-langue
reconstruction probable d’une langue à l’origine d’un groupe de langues, d’une branche ou d’une famille ; basée sur les racines communes à chaque langue
[Phonétique]
description physique (acoustique, oscillomètre) et physiologique (articulatoire) des sons. 2 catégories : voyelles et consonnes :
- Traits articulatoires voyelles :
• Aperture [fermée, mi-fermée, mi-ouverte, ouverte]
• Lieu articulation [antérieur, postérieur]
• Arrondissement [étirée, arrondie]
• Nasalité [nasale, orale]
- Traits articulatoires consonnes :
• Voisement [sonore, sourde]
• Mode articulation [occlusive, constrictiveàfricative/latéral/vibrant
• Lieu articulation [bi-labial, labio-dental, apico-dental, dorso-palatale, dorso-vélaire, dorso-uvulaire]
• Nasalité [orale, nasale]
/Phonologie/
caractérisation des principes d’organisation (catégorisation et regroupement) des sons, basé sur propriétés phonétiques. Description binaire : + ou - nasale
Morphologique
caractérisation des règles qui permettent la création des mots
Syntaxe
caractérisation de la structure des phrases (arbre des phrases). Étude des principes et des règles régissant les relations et l’ordre entre les mots. 3 unités : mot/syntagme/phrase. [Voir plus bas dans les concepts…]
- Mot = unité d’analyse de syntaxe
- Syntagme = groupe de mot formant une unité de sens et une fonction ds la phrase [p.ex. SN=dét+N / SV=V / SP=prép+dét+N]
- Phrase =
Sémantique
étude des significations linguistiques. (voir concepts) Plusieurs niveaux :
- Sémantique lexicale = signification des mots
- Homophonie = même forme phonologique pas même orthographe[maire, mère]
- Homographie = même orthographe mais pas même prononciation [fils, fils]
- Synonymie = même sens (ortho et phono diff)
- Polysémie = plusieurs significations mais 1 seule manière de l’écrire et prononcer
- Catégories = animal à mammifère à chien à berger allemand
- Sémantique compositionnelle = signification des phrases
- Sens d’une phrase déterminé par signification des mots et par la structure (ordre des mots ds la phrase) [chien mort homme=non intéressant / homme mort chien = rare donc intéressant]
- Relations sémantiques entre phrase ds discours
- Hyponyme = dernier mot (précis) d’une catégorie [ex. berger allemand]
- Hyperonyme = 1er mot d’une catégorie, super ordonné [ex. animal]
Pragmatique
caractérisation des facteurs contextuels qui conditionnent ou modulent notre utilisation du langage dans des interactions sociales. [contexte]. Étude du langage ds son contexte. Rapport entre signe, usagers et contexte. Facteurs de nos choix de langage ac autrui aussi. 2 type de traitements proposés (pr langage figuratif) à pragmatique expérimentale :
- Opérations séquentielles : extraire signification littérale puis langage figuratif moyennant recalcul/correction [couteux pour acte indirect pq d’abord on entend que le collègue a froid, on se dit qu’il ne veut pas juste donner cette info (contexte) et donc qu’il faut fermer la fenetre, qu’il veut qu’on la ferme]
- Opérations parallèles : signification littérale et figuratif en même temps [l’accès est direct et il n’y a donc pas de couts, on comprend tout de suite que le collègue veut fermer la fenetre]
- Une expérience qui associe des images à des actes indirects penche pour la 1ère mais pas de réplication ac acte indirect marqué [ex peux-tu ranger ta chambre]. Par contre pour les métaphores on dirait que c’est le contraire car on ne met pas plus de temps à comprendre une expression métaphorique qu’une expression lexicale.
- Conclusion du cours : actes + métaphore tous traitement parallèles…
Métaphore
figure de style sémantiquement différente des phrases normales qui compare qqch avec qqch d’autre [p.ex. cette femme est une lionne à elle n’est pas vraiment une lionne mais elle se comporte comme un chasseuse, on comprend comme chasseuse d’homme donc pas vraiment lionne vu qu’elle chasse que l’antilope mais on comprend cette métaphore) analogie entre 2 entités conceptuelles rapprochées. On reconnait par déviance sémantique.
Phonème
+ petite unité de son à inventaire fini de sons possibles. Unité de description phonologique, non porteur de signification, commutation permet chgmt de sens du mot. traits distinctifs : + ou – voisé/continu/nasal/arrondi/antérieur/postérieur
Paires minimales
2 mots qui se distinguent par 1 seul phonème (moche/mouche, pas rit/riz)
Allophone
variante d’un même phonème (p.ex r et r roulé)
Commutation
opération qui consiste à substitué un phonème à un autre
Syllabe
phonologique : regroupe phonèmes selon structure [attaque C + rime[noyau V +coda C]] /phonétique : articulatoire [cycle mandibule ouvert/fermé] et acoustique [autour noyau vocalique]
Contraintes phonotactiques
définissent combinaison phonèmes autorisés ds mot/syllabe. Sont spécifiques à la langue.
Morphème
+ petite unité d’analyse grammaticale (à un sens et une forme). Exemples : morphèmes flexionnels (marque de genre, nombre, personne, temps), dérivationnel (construire nouveaux mots à peut changer le sens et la catégorie du mot à préfixes et suffixes, conversion (le travail/travailler) composition (mots composés)).
Allomorphes
différentes réalisations formelles d’un morphème (ex morphème aller : je vais, il ira)
Actes du langage (Austin)
la communication est réussie si l’intention de communication du locuteur = effet sur l’auditeur. Quand dire = faire à déclarations (je vous déclare mari et femme). 3 types :
- Actes illocutoires = prévenir [conseiller, interroger, ordonner, exprimer un souhait, suggérer, avertir, remercier, critiquer, affirmer, accuser, féliciter, supplier, menacer promettre,…] à actes que l’on peut commettre qu’en prononçant le mot
• Assertif = locuteur se prononce à diff niveaux [affirmer, conclure, infirmer]
• Déclaratif = change la réalité et crée situation [déclarer, condamner, démissionner]
• Commissif/Promissif = s’engage à [promettre, jurer, garantir]
• Directif = essaie de faire accomplir à qqun [ordonner, insister, demander]
• Expressif = exprime qqch [regretter, remercier, féliciter]
- Actes perlocutoires = provoquer un effet, empêcher, dissuader, retenir
- Actes locutoires = informer [dire qu’il n’a pas le droit]
- Langage direct vs indirect : direct = forme dit quel est l’acte [ranges ta chambre] (v. performatif + impératif) // indirect marqué = ne dit pas exactement l’acte peux-tu ranger ta chambre // indirect non marqué = rien n’indique ce qu’il doit comprendre [ta chambre est désordonnée] (compréhension parfaites des actes indirect vers 4-6 ans)
Observation scientifique
processus actif à nécessité d’un objectif (pas de contrôle systématique des variables, nécessite recueil important de données)
- Ex. Erreurs de production : représentatif du bon fonctionnement de prod langage
Méthode expérimentale
étude systématique des phénomènes langagiers (contrôle et manip var.)
- Hypothèse Théorique : prédiction d’un lien variable sur comportement
- Hypothèse opérationnelle : précise HT, met en relation VI et VD
- VI = manipulé par expérimentateur // VD=ce qui est mesuré // VP=susceptible perturber résultats
- Tâches primaires : lire, produire, comprendre, écrire // tâches secondaire (métalinguistique) : catégoriser, reproduire, détecter une cible, comparaison, produire par association
- Mesures comportementales : calcul du TR // mesures psycho ou neurophysiologiques (mvt oculaires, EEG, IRM,…) // statistiques lexicales (p.ex. compter nb syllabes stressées…)
Production langage
rapide (150-300mots/minute) et automatique (pas conscience processus) et précise (rares erreurs prod). Modèle : module conceptuel à encodage grammatical à encodage phonologique à module articulation.
- Modèle globale de production :
1. Conceptualisation (préparation conceptuelle) intention à message préverbal
1. Intention communicative=veut faire passer une info, atteindre objectif
2. Mess préverbal=structure conceptuelle qui contient info pr formulation
3. Formulation (les 2 encodages) encodage grammatical=lemma : message préverbalàstructure de surface// encodage phonologique =lexème : structure de surfaceàplan phonétique
1. Lemma = sélection lexicale (concept à lexique/lemma, on choisit un mot) concept tigre active lemma tigre + autres lemma (p.ex. lion) sélection du bon lemma dépend de son niveau d’activation (le + activé=tigre). Sémantiquement lié=même catégorie de concept // phonologiquement lié=mot ressemblant [sélection=mécanisme de compétition probabiliste basé sur nivo activation, candidats restreints à catégorie sémantique]
2. Lexème = accès représentation phonologiques
3. Encodage grammatical=formation syntaxique et sémantique de phrases
4. Encodage phonologique = création phonologique de mots
5. Articulation (syst articulatoire) plan phonétique à parole produite. = chaine de commandes motrices envoyée aux articulateurs (syst respiratoire/laryngé/supraglottal)
1. Pauses : vides=silence // remplies=interjections (euhhhh, informatives du tps de de pause). + fréquentes aux frontières syntaxiques (p.ex. entre SN et SV) à production spontanée. Permet de respirer, planifier la suite, laisser le tps à l’autre de comprendre, passer parole
6. Auto-contrôle : contrôle s’effectue sur diff niveaux traitement
1. Pré-articulatoire à parole interne
2. Post-articulatoire à parole produite