Def Histoire Et Memoire Flashcards

1
Q

obligation morale de se souvenir d’un événement tragique.

A

«Devoir de mémoire»

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2
Q

les Français qui participent activement au régime de Vichy ou à l’administration française en zone Nord

A

Collaborateurs

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3
Q

néologisme créé par l’historien Azéma pour désigner les politiques, militaires et intellectuels qui prônent l’instauration d’un régime fasciste ou nazi en France, et qui sont favorables à la victoire de l’Allemagne

A

Collaborationniste

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4
Q

: rappel d’un évènement, d’un lieu, d’un acteur, d’une œuvre, etc., jugé digne d’être inscrit dans la
mémoire collective. Crime contre l’humanité : crime commis en exécution d’un plan concerté englobant les catégories suivantes : génocide; déportation, esclavage, ainsi qu’exécutions, enlèvements et tortures exécutés massivement et systématiquement ; crime contre l’humanité commis en temps de guerre sur des combattants. Il s’agit de crimes imprescriptibles.

A

Commémoration

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5
Q

débat opposant des groupes de personnes porteurs d’une mémoire spécifique (souvent douloureuse)
et cherchant une reconnaissance politique et sociale.

A

Conflits mémoriel

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6
Q

créée en 2002, c’est une juridiction universelle et permanente. Quatre types de crimes
relevent de sa compétence : le génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis après le 1er juillet 2002, ainsi que le crime d’agression (à compter du 17 juillet 2018). Il est constitué de 18 juges élus pour un mandat de 9 ans par l’Assemblée des 122 États parties. Contrairement à la Cour Internationale de Justice (ONU), qui vise des Etats, la CPI traite des poursuites contre des individus.

A

Code pénal international (CPI)

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7
Q

crime commis en exécution d’un plan concerté englobant les catégories suivantes : génocide ; déportation, esclavage, ainsi qu’exécutions, enlèvements et tortures lorsqu’ils sont exécutés massivement et systématiquement. Depuis 1964 en France, ces crimes planifiés et réalisés contre des populations civiles, sont imprescriptibles.

A

Crime contre l’humanité

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8
Q

assassinat, mauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des
populations civiles dans les territoires occupés, assassinat ou mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, exécution des otages, pillages de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation que ne justifient pas les exigences militaires.

A

Crime de guerre

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9
Q

concept forgé pour désigner la mise à mort massive de populations décidée par des organisations
gouvernementales ou liées à un État.

A

Crime de masse

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10
Q

processus d’éradication du nazisme décidé par les Alliés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale
et visant à la fois à punir et à rééduquer les Allemands.

A

Dénazification

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11
Q

expression qui désigne la nécessité pour une société de se souvenir d’un événement.

A

Devoir de mémoire

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12
Q

en 2006 une définition légale en a été donnée par l’ONU. Conçue pour servir la protection des droits
de l’homme, elle doit pouvoir être invoquée dès l’arrestation. Une victime peut donc réapparaître. Les historiens considèrent eux comme « disparues » les personnes dont la trace a été perdue à jamais. On entend par “disparition forcée” l’arrestation, la détention, l’enlèvement ou toute autre forme de privation de liberté par des agents de l’État ou par des personnes ou des groupes de personnes qui agissent avec l’autorisation, l’appui ou l’acquiescement de l’Etat, suivi du déni de la reconnaissance de la privation de liberté ou de la dissimulation du sort réservé à la personne disparue ou du lieu où elle se trouve, la soustrayant à la protection de la loi.” (Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée le 20 décembre 2006 par ‘ONU).

A

Disparition forcée

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13
Q

ensemble de règles qui, pour des raisons humanitaires, cherchent à limiter les effets
des conflits armés.

A

Droit international humanitaire

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14
Q

4 groupes d’interventions mobiles sont formés en juin 1941, qui opèrent derrière l’armée allemande
dans les territoires soviétiques envahis. Les 3 000 hommes qui composent ces unités spéciales sont tous des volontaires commandés par des officiers dont certains exerçaient une profession libérale ou une fonction intellectuelle avant-guerre. Leur mission est d’exterminer les « ennemis politiques » ou « raciaux
». Parmi leurs victimes, il y eut des Juifs, des Tsiganes, et des fonctionnaires de l’Etat soviétique. Jusqu’à la fin 1944, le nombre de leurs victimes est estimé à 1 500 000.

A

Einsatzgruppen

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15
Q

: processus consistant, par des discours répétés, à faire en sorte qu’une large part de la population se
mette à penser d’une certaine façon.

A

Embrigadement

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16
Q

Mise à l’écart des collaborateurs du régime de Vichy et de l’Allemagne nazie en France. Organisée par les tribunaux, elle est légale. Spontanée et aux jugements expéditifs, elle est sauvage.

A

Épuration

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17
Q

force de protection des Nations unies déployée initialement en Croatie en juin 1992 et dont le mandat a
été étendu à la Bosnie en décembre 1992 puis à la Macédoine.

A

FORPRONU

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18
Q

parti politique créé en Ouganda en 1987 par les exilés tutsis.

A

FRP( front patriotique rwandais)

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19
Q

cours de justice villageoise mises en place entre 2002 et 2012 pour juger les acteurs
locaux du génocide de 1994 contre les Tutsis du Rwanda. Elles sont inspirées des assemblées traditionnelles au cours desquelles les sages du village réglaient des différends, assis en plein air (« gacaca » signifie « herbe douce » en langue kinyarwanda).

A

Gacaca

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20
Q

plan visant à détruire totalement ou partiellement un groupe arbitrairement déterminé, soit en portant atteinte
à la vie de ses membres, soit en portant gravement atteinte à leur intégrité physique ou psychique, soit en les soumettant à des conditions d’existence devant entraîner leur disparition, soit en entravant les naissances, soit, en enlevant les enfants pour les transférer à un autre groupe. Le génocide est un crime imprescriptible. Le mot « génocide » est un terme juridique et technique inventé de toute pièce en 1944 par un juriste américain d’origine juive polonaise. Il s’agit de Raphaël Lemkin (1901-1959), réfugié aux Etats-Unis après avoir perdu toute sa famille à Varsovie. « Génocide » est un néologisme fondé sur l’association du terme grec « genos » qui signifie « origine, espèce » et du suffixe « -cide », qui vient du latin « caedere » qui signifie « tuer, massacrer ». Il n’y avait alors pas de terme ni juridique ni neutre, mais des termes inventés soit par les nazis eux-mêmes (« Solution finale »), soit par les victimes (« Shoah » ou « holocauste »). Contrairement à une idée reçue, le « génocide », en tant que notion juridique, n’est pas retenu lors du procès de Nuremberg, même si le mot est employé dans l’acte d’accusation. Le crime de génocide a été créé plus tard, en 194,8 et défini dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de l’ONU. L’article Il de ce traité dispose qu’un génocide est caractérisé lorsque des actes sont commis “dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux”. Parmi ces actes figurent : le meurtre, le transfert forcé d’enfants ou la soumission à des conditions de vie menant à la disparition partielle, voire totale, d’une population.

A

Genocide

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21
Q

expression forgée par les historiens pour mettre en évidence l’implication d’une partie
importante de la population dans le processus génocidaire, les victimes étant souvent des connaissances des tueurs dans les campagnes.

A

Genocide de proximité

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22
Q

En 1962, désignant les supplétifs algériens de l’armée française, a pris un sens élargi. Il
englobe tous ceux qui étaient considérés comme des traîtres à la cause de l’indépendance. Entre représailles spontanées et actions organisées par les forces militaires algériennes, ALN puis ANP (Armée nationale populaire), les violences à leur égard ont largement débordé la césure de l’indépendance. Elles ont cependant pris d’autres formes que l’enlèvement individuel à vocation répressive et terrorisante. Les disparitions n’étaient pas recherchées en tant que telles. Aussi, même s’il est sûr que des familles ont perdu la trace des leurs au cours des lynchages, tortures, exécutions, emprisonnements et relégations subis par les harkis, les disparitions ne peuvent pas être évaluées au sein d’un bilan lui-même toujours indéterminé, entre deux extrêmes invraisemblables allant de 1 500 à 150 000 victimes. » (Source L’Histoire)

A

Harkis

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23
Q

processus de connaissance du passé, visant à « une compréhension, une interprétation du passé, fondé sur
l’analyse de traces de toutes sortes laissées par l’activité humaine. Elle s’écrit avec des points de vue, des angles d’observation, des questionnements pluriels et variés » (H. Rousso).

A

Histoire

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24
Q

discipline qui étudie les historiens, leur conception de l’histoire, leur méthode et leur production ainsi
que les usages de l’histoire.

A

Historiographie

25
Q

terme grec qui signifie « sacrifice ». Popularisé par la série américaine éponyme (1979), il est utilisé pour
désigner le génocide juif. Expression utilisée dans le monde anglo-saxon pour désigner le génocide des Juifs mais qui signifie au départ en hébreu moderne un sacrifice religieux par le feu. Les historiens européens lui préfèrent le terme de Shoah.

A

Holocaust

26
Q

terme qui, en droit, signifie qu’il n’y a pas de durée limite pour une action en justice et que toute
personne peut être poursuivie pour ces crimes jusqu’à sa mort. En France, depuis 1964, les crimes planifiés et réalisés contre des populations civiles sont imprescriptibles.

A

Imprescriptibilité

27
Q

principale milice hutue qui a participé au génocide des Tutsi. Ce nom signifie « ceux qui travaillent
ensemble ». Le terme de « travail » était employé pour désigner les massacres. On peut aussi traduire par « ceux qui se battent ensemble ». Ces milices ont été créées au Rwanda en 1992 par le parti du président hutu au pouvoir Juvénal Habyarimana.

A

Interahamwe

28
Q

« cancrelats », ou « cafards », mot de kinyarwanda, langue commune à la majorité hutue et à la minorité tutsi.
Ce mot en est venu à désigner les Tutsis dans les années menant au génocide de 1994 au Rwanda.

A

Inyenzi

29
Q

solution faisant autorité pour un problème de droit donné à la suite d’une ou plusieurs décisions
précédemment rendues par la justice.

A

Jurisprudence

30
Q

titre décerné par le mémorial Yad Vashem, au nom de l’État d’Israël, en l’honneur
de ceux qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs de la Shoah. C’est la plus haute distinction décernée par l’Etat d’Israël à des civils. « Et le leur donnerai dans ma maison et dans mes murs une place (yad) et un nom (vashem) qui ne seront pas effacés (/saïe 56.5)

A

Juste ou « Juste parmi les Nations »:

31
Q

groupe politique d’obédience communiste qui a voulu faire disparaître toute une partie de la population
pour imposer son idéologie au Cambodge (1975-1979).

A

Khmers rouges

32
Q

monument, lieu ou symbole, élément matériel ou abstrait, qui participe de la constitution de l’identité
collective. Certains renvoient à des événements marquants du passé dont la collectivité souhaite conserver la mémoire.

A

Lieu de mémoire

33
Q

loi qui permet de suspendre les sanctions et les poursuites.

A

Lois d’amnistie

34
Q

loi exprimant le point de vue officiel d’un Etat sur un événement dans le but de lutter contre la négation
de faits historiques

A

Loi mémorielle

35
Q

manière dont des sociétés, des groupes, des individus se souviennent et se représentent le passé. Présence
sélective des souvenirs du passé dans une société donnée. On distingue la mémoire individuelle (constituée des souvenirs d’une personne) et la mémoire collective (représentation sélective d’événements du passé qui participent à la définition de l’identité d’un groupe). La mémoire opère un tri parmi les souvenirs, en surinvestit certains et en occulte d’autres. Son étude constitue un champ de recherche historique récent. Son instrumentalisation politique est fréquente.

A

Mémoire

36
Q

lieu de mise en scène publique de la mémoire.

A

Mémorial

37
Q

mise en récit politique d’un évènement passé et son intégration à la mémoire collective.

A

Mémorialisation

38
Q

expression forgée par l’historien Henry Rousso en 1987 qui désigne le mythe développé dans l’après-guerre d’une France majoritairement et unanimement résistante entre 1939 et 1945.

A

Mythe résistancialiste

39
Q

idéologie politique qui défend la primauté de la nation (à ne pas confondre avec patriotisme)

A

Nationalisme

40
Q

négation de l’existence des camps d’extermination et, de là, du génocide des Juifs et des Tziganes,
ainsi que la volonté d’en minimiser les effets. Depuis la loi Gayssot (1990), exprimer une telle opinion est un délit.

A

Négationnisme

41
Q

pratique visant à créer des zones géographiques ethniquement homogènes, par le
déplacement forcé de populations. En droit international, le terme de “nettoyage ethnique” n’est pas reconnu. comme un crime et n’a pas de définition précise. L’expression est apparue dans les années 1990, lors du conflit en ex-Yougoslavie. Le terme n’est donc pas utilisé par les juristes pour faire reconnaître des actes devant la justice.

A

Nettoyage/épuration ethnique

42
Q

nostalgie de l’Algérie éprouvée par ceux qui l’ont quittée à la suite de l’indépendance en 1962.

A

Nostalgérie

43
Q

: une origine désigne le commencement d’un événement, alors qu’une cause désigne ce qui produit un
effet ou ce qui est relatif à un motif. « Purification ethnique » : expression désignant les déplacements forcés de populations par les autorités pour obtenir un peuplement culturellement « homogène ». Cette action s’effectue par la destruction des habitations et par l’exécution des réfractaires pour que le sentiment de terreur pousse les habitants à fuir deux-mêmes.

A

Origine/cause

44
Q

action de permettre un retour aux conditions de paix pour rendre la vie quotidienne de nouveau possible.

A

Pacification

45
Q

: néologisme créé par F. Hartog, évoquant l’émergence d’un rapport nouveau des sociétés à l’histoire. Selon
lui le passé connaît une instrumentalisation servant les emotions du present, rendant la science historique moins audible dans la sphère publique. Les mémoires sont sur le devant de la scène politique et sociale, mais deviennent aussi des objets d’études pour les historiens, à l’image des Lieux de mémoire, ouvrage réalisé sous la direction de P. Nora. Si l’histoire est la science du passé, la memoire est par nature subjective.

A

Présentisme

46
Q

possibilité pour un condamné de faire revoir son jugement par d’autres juges.

A

Procédure d’appel

47
Q

territoire de la Bosnie majoritairement peuplé de Serbes. Il fait sécession lorsque la Bosnie
prend son indépendance de la fédération de Yougoslavie et entre en guerre contre le gouvernement bosniaque en avril 1992.

A

République serbe de Bosnie

48
Q

néologisme formé par l’historien Henry Rousso en 1987 pour qualifier lidée, diffusée par les gaullistes
et les communistes, d’une France unanimement résistante.

A

Resistancialisme

49
Q

mot hébreu signifiant « catastrophe » et utilisé pour désigner le processus génocidaire à l’encontre des Juits
entre 1939 et 1945. Il s’est imposé après la parution du documentaire filmé de Claude Lanzmann en 1985

A

Shoah

50
Q

extermination des Juifs de ‘Est parles Einsatzgruppen avant la création des centres de mise à mort (mort par le gaz). C’est près d’un million et demi de Juifs d’Ukraine qui ont été assassinés lors de l’invasion de l’URSS par l’Allemagne nazie.

A

Shoah par balles

51
Q

territoire qui se déclare indépendant sans accord du pouvoir central.

A

Territoire sécessionniste

52
Q

instance judiciaire de l’Organisation des Nations unies
chargée de juger les auteurs de crimes de guerre commis pendant les conflits des années 1990 dans les Balkans. Le Tribunal s’est tenu de 1993 à 2017.

A

TPIY (Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie)

53
Q

possibilité pour un condamné d’effectuer une partie de sa peine sous la forme d’un travail
bénéficiant à la communauté (entretien des routes, des terres, etc.).

A

Travail d’intérêt général (TIG)

54
Q

tribunal créé pour juger certains crimes précisément définis par une loi spécifique.

A

Tribunal d’éxception

55
Q

au Rwanda, termes désignant des catégories socioéconomiques correspondant aux « éleveurs », aisés, et
aux « agriculteurs », plus modestes - que les colonisateurs belges ont déviés de leur sens premier en les chargeant d’une connotation ethnique, favorisant la minorité tutsie et créant une fracture au sein de la population.

A

Tutsi/Hutu

56
Q

déclaration par laquelle un État exige d’un autre État de donner satisfaction à un certain nombre d’exigences
dans un délai donné, faute de quoi les deux pays entreront en guerre.

A

Ultimatum

57
Q

Néologisme inventé par l’historien D. Peschanski pour qualifier ceux qui, d’abord attachés aux idées
de la Révolution nationale (Vichy), ont ensuite participé à la Résistance.

A

Vichysto-résistant

58
Q

langue utilisée par les communautés juives d’Europe centrale et orientale, mélange d’hébreu et d’allemand, et
dont l’usage a quasiment disparu avec la Shoah.

A

Yiddish