Def Histoire Et Memoire Flashcards
obligation morale de se souvenir d’un événement tragique.
«Devoir de mémoire»
les Français qui participent activement au régime de Vichy ou à l’administration française en zone Nord
Collaborateurs
néologisme créé par l’historien Azéma pour désigner les politiques, militaires et intellectuels qui prônent l’instauration d’un régime fasciste ou nazi en France, et qui sont favorables à la victoire de l’Allemagne
Collaborationniste
: rappel d’un évènement, d’un lieu, d’un acteur, d’une œuvre, etc., jugé digne d’être inscrit dans la
mémoire collective. Crime contre l’humanité : crime commis en exécution d’un plan concerté englobant les catégories suivantes : génocide; déportation, esclavage, ainsi qu’exécutions, enlèvements et tortures exécutés massivement et systématiquement ; crime contre l’humanité commis en temps de guerre sur des combattants. Il s’agit de crimes imprescriptibles.
Commémoration
débat opposant des groupes de personnes porteurs d’une mémoire spécifique (souvent douloureuse)
et cherchant une reconnaissance politique et sociale.
Conflits mémoriel
créée en 2002, c’est une juridiction universelle et permanente. Quatre types de crimes
relevent de sa compétence : le génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis après le 1er juillet 2002, ainsi que le crime d’agression (à compter du 17 juillet 2018). Il est constitué de 18 juges élus pour un mandat de 9 ans par l’Assemblée des 122 États parties. Contrairement à la Cour Internationale de Justice (ONU), qui vise des Etats, la CPI traite des poursuites contre des individus.
Code pénal international (CPI)
crime commis en exécution d’un plan concerté englobant les catégories suivantes : génocide ; déportation, esclavage, ainsi qu’exécutions, enlèvements et tortures lorsqu’ils sont exécutés massivement et systématiquement. Depuis 1964 en France, ces crimes planifiés et réalisés contre des populations civiles, sont imprescriptibles.
Crime contre l’humanité
assassinat, mauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des
populations civiles dans les territoires occupés, assassinat ou mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, exécution des otages, pillages de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation que ne justifient pas les exigences militaires.
Crime de guerre
concept forgé pour désigner la mise à mort massive de populations décidée par des organisations
gouvernementales ou liées à un État.
Crime de masse
processus d’éradication du nazisme décidé par les Alliés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale
et visant à la fois à punir et à rééduquer les Allemands.
Dénazification
expression qui désigne la nécessité pour une société de se souvenir d’un événement.
Devoir de mémoire
en 2006 une définition légale en a été donnée par l’ONU. Conçue pour servir la protection des droits
de l’homme, elle doit pouvoir être invoquée dès l’arrestation. Une victime peut donc réapparaître. Les historiens considèrent eux comme « disparues » les personnes dont la trace a été perdue à jamais. On entend par “disparition forcée” l’arrestation, la détention, l’enlèvement ou toute autre forme de privation de liberté par des agents de l’État ou par des personnes ou des groupes de personnes qui agissent avec l’autorisation, l’appui ou l’acquiescement de l’Etat, suivi du déni de la reconnaissance de la privation de liberté ou de la dissimulation du sort réservé à la personne disparue ou du lieu où elle se trouve, la soustrayant à la protection de la loi.” (Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée le 20 décembre 2006 par ‘ONU).
Disparition forcée
ensemble de règles qui, pour des raisons humanitaires, cherchent à limiter les effets
des conflits armés.
Droit international humanitaire
4 groupes d’interventions mobiles sont formés en juin 1941, qui opèrent derrière l’armée allemande
dans les territoires soviétiques envahis. Les 3 000 hommes qui composent ces unités spéciales sont tous des volontaires commandés par des officiers dont certains exerçaient une profession libérale ou une fonction intellectuelle avant-guerre. Leur mission est d’exterminer les « ennemis politiques » ou « raciaux
». Parmi leurs victimes, il y eut des Juifs, des Tsiganes, et des fonctionnaires de l’Etat soviétique. Jusqu’à la fin 1944, le nombre de leurs victimes est estimé à 1 500 000.
Einsatzgruppen
: processus consistant, par des discours répétés, à faire en sorte qu’une large part de la population se
mette à penser d’une certaine façon.
Embrigadement
Mise à l’écart des collaborateurs du régime de Vichy et de l’Allemagne nazie en France. Organisée par les tribunaux, elle est légale. Spontanée et aux jugements expéditifs, elle est sauvage.
Épuration
force de protection des Nations unies déployée initialement en Croatie en juin 1992 et dont le mandat a
été étendu à la Bosnie en décembre 1992 puis à la Macédoine.
FORPRONU
parti politique créé en Ouganda en 1987 par les exilés tutsis.
FRP( front patriotique rwandais)
cours de justice villageoise mises en place entre 2002 et 2012 pour juger les acteurs
locaux du génocide de 1994 contre les Tutsis du Rwanda. Elles sont inspirées des assemblées traditionnelles au cours desquelles les sages du village réglaient des différends, assis en plein air (« gacaca » signifie « herbe douce » en langue kinyarwanda).
Gacaca
plan visant à détruire totalement ou partiellement un groupe arbitrairement déterminé, soit en portant atteinte
à la vie de ses membres, soit en portant gravement atteinte à leur intégrité physique ou psychique, soit en les soumettant à des conditions d’existence devant entraîner leur disparition, soit en entravant les naissances, soit, en enlevant les enfants pour les transférer à un autre groupe. Le génocide est un crime imprescriptible. Le mot « génocide » est un terme juridique et technique inventé de toute pièce en 1944 par un juriste américain d’origine juive polonaise. Il s’agit de Raphaël Lemkin (1901-1959), réfugié aux Etats-Unis après avoir perdu toute sa famille à Varsovie. « Génocide » est un néologisme fondé sur l’association du terme grec « genos » qui signifie « origine, espèce » et du suffixe « -cide », qui vient du latin « caedere » qui signifie « tuer, massacrer ». Il n’y avait alors pas de terme ni juridique ni neutre, mais des termes inventés soit par les nazis eux-mêmes (« Solution finale »), soit par les victimes (« Shoah » ou « holocauste »). Contrairement à une idée reçue, le « génocide », en tant que notion juridique, n’est pas retenu lors du procès de Nuremberg, même si le mot est employé dans l’acte d’accusation. Le crime de génocide a été créé plus tard, en 194,8 et défini dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de l’ONU. L’article Il de ce traité dispose qu’un génocide est caractérisé lorsque des actes sont commis “dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux”. Parmi ces actes figurent : le meurtre, le transfert forcé d’enfants ou la soumission à des conditions de vie menant à la disparition partielle, voire totale, d’une population.
Genocide
expression forgée par les historiens pour mettre en évidence l’implication d’une partie
importante de la population dans le processus génocidaire, les victimes étant souvent des connaissances des tueurs dans les campagnes.
Genocide de proximité
En 1962, désignant les supplétifs algériens de l’armée française, a pris un sens élargi. Il
englobe tous ceux qui étaient considérés comme des traîtres à la cause de l’indépendance. Entre représailles spontanées et actions organisées par les forces militaires algériennes, ALN puis ANP (Armée nationale populaire), les violences à leur égard ont largement débordé la césure de l’indépendance. Elles ont cependant pris d’autres formes que l’enlèvement individuel à vocation répressive et terrorisante. Les disparitions n’étaient pas recherchées en tant que telles. Aussi, même s’il est sûr que des familles ont perdu la trace des leurs au cours des lynchages, tortures, exécutions, emprisonnements et relégations subis par les harkis, les disparitions ne peuvent pas être évaluées au sein d’un bilan lui-même toujours indéterminé, entre deux extrêmes invraisemblables allant de 1 500 à 150 000 victimes. » (Source L’Histoire)
Harkis
processus de connaissance du passé, visant à « une compréhension, une interprétation du passé, fondé sur
l’analyse de traces de toutes sortes laissées par l’activité humaine. Elle s’écrit avec des points de vue, des angles d’observation, des questionnements pluriels et variés » (H. Rousso).
Histoire