Def Flashcards

1
Q

Définition assèchement

A

Opération qui consiste à rendre un sol dans son état
initial en enlevant un liquide par un moyen manuel ou
mécanique.

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2
Q

Définition balisage

A

Ensemble des mesures prises pour marquer et repérer un itinéraire ou une zone.

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3
Q

Définition deblai

A

Opération qui consiste à déplacer les décombres et les objets qui pourraient cacher des foyers pour en achever l’extinction et écarter tout risque de reprise de feu.
Le déblai peut être mené conjointement à l’attaque pour faciliter l’extinction.

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4
Q

Définition degarnissage

A

Opération qui consiste à gratter les éléments de
construction, murs, poutres et planchers pour en retirer la couche de résidus de combustion afin de s’assurer de l’extinction au cœur du matériau et de prévenir une reprise de feu.

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5
Q

Définition épuisement

A

Opération qui consiste à évacuer par un moyen
mécanique une quantité importante de liquide répandue accidentellement ou pas.

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6
Q

Définition etaiement

A

Opération qui consiste à soutenir un bâtiment ou certains de ses éléments au moyen d’étais, pour empêcher son effondrement.

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7
Q

Définition fuite d’eau

A

Écoulement important d’eau envahissant plusieurs locaux ou étages, suite à une cause naturelle ou accidentelle.

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8
Q

Définition protection

A

Opération qui consiste à limiter le plus possible les dégâts occasionnés par les eaux d’extinction, la chaleur et les fumées lors d’un incendie puis à protéger les biens d’intempéries extérieures. Pour être efficace, la protection est mise en œuvre le plus tôt possible.

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9
Q

Définition releve

A

Remplacement d’un détachement engagé dans
l’accomplissement d’une mission depuis un certain temps par un autre détachement apte à poursuivre la même mission.

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10
Q

Définition ronde

A

Opération programmée qui consiste à poursuivre par intermittence le service de surveillance, à chaque fois que le COS le juge nécessaire, notamment à l’issue de grands feux, d’opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués.

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11
Q

Définition surveillance

A

Opération qui consiste à empêcher tout risque de reprise de feu par la mise en place d’un détachement de sapeurs-pompiers une fois le message « feu éteint » transmis.

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12
Q

Définition trouée

A

Ouverture pratiquée dans un mur ou un plancher au cours d’une intervention, destinée selon les cas à atteindre directement le foyer, à évacuer les fumées et les gaz chauds.

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13
Q

Les opérations de protection consistent généralement à :

A

► bâcher et recouvrir
► évacuer l’eau
► assécher les planchers et les boiseries
► déménager, dans certains cas exceptionnels
► aérer et ventiler les locaux
► étayer sommairement

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14
Q

Risques et inconvénients de l’eau :

A

► conductivité de l’électricité
► gel en cas de température négative
► risque de pollution, plus particulièrement par les écoulements
► dégâts supplémentaires et surcharge des structures des bâtiments
► réactions dangereuses avec certaines substances

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15
Q

L’eau dopée agit par refroidissement et étouffement.
Son action est 2 à 3 fois plus éfficace que l’eau seule avec pour conséquence :

A

► réduction du temps d’extinction
► réduction de consommation d’eau
► réduction du risque de pollution lié aux eaux d’écoulement
► retard de la ré-inflammation

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16
Q

Le jet diffusé d’attaque est composé de gouttelettes, il permet:

A

► d’absorber un maximum de chaleur sur une grande surface d’échange
► de lutter contre un phénomène thermique lors de la phase d’attaque
► d’agir sur les risques électriques (cf. BSP 350)
► de refroidir et protéger les matériaux et les structures

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17
Q

Le jet droit permet :

A

► d’atteindre des foyers éloignés en limitant l’exposition du binôme (rayonnement, effondrement)
► d’obtenir un effet mécanique sur des éléments de construction
► d’effectuer une attaque d’atténuation

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18
Q

Quatre points essentiels doivent-être respectés pour une attaque d’atténuation :

A

► la coordination intérieur/extérieur
► l’angle d’attaque (D)
► la qualité du jet de lance
► le temps d’application

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19
Q

La ventilation opérationnelle définition :

A

est l’ensemble des techniques d’évacuation forcée des fumées et des gaz mis en place par les sapeurs-pompiers.
Cette technique opérationnelle facilite la réalisation d’actions spécifiques à certaines phases de la marche générale des opérations (MGO) :
Reconnaissance – Sauvetage :
► meilleure visibilité / protection de volume

Attaque :
► faciliter et sécuriser la progression du binôme :
• en améliorant la visibilité (veine claire, localisation plus rapide du foyer)
• en diminuant la température (protection du sapeur- pompier, expulsion des gaz chauds)

Déblai – Dégarnissage :
►suppression des poches de gaz toxiques et inflammables
► expulsion des poussières et des suies

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20
Q

La mise en œuvre de la ventilation opérationnelle doit prendre en compte :

A

► la compréhension du développement du feu
► la compréhension des volumes bâtimentaires
►la compréhension des facteurs météorologiques et des pertes de charge
► la compréhension des différentes pressions/vitesses qui s’exercent

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21
Q

La vo consiste à :

A

Afin de :
► favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations
► sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques.
►faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées
► favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu

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22
Q

On distingue les 2 principes de ventilation suivants :

A

► la ventilation naturelle
► la ventilation mécanique

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23
Q

La ventilation naturelle comprend:

A

► le désenfumage naturel
► la ventilation de circonstance

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24
Q

Obtenue grâce à la mise en œuvre de ventilateurs, la « ventilation mécanique » comprend :

A

► le désenfumage mécanique ► la ventilation opérationnelle

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25
Q

La ventilation opérationnelle peut être réalisée par de nombreux matériels spécifiques (cf. page 25).
Elle comprend :

A

► la ventilation par
surpression
► la ventilation par dépression
• l’aspiration
• l’extraction immersive

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26
Q

Règles d’emploi de la VO sur feu
Avant toute utilisation, le COS doit :

A

► comprendre le développement du feu et les distributions constructives de l’ouvrage
► définir une idée de manœuvre (entrant, sortant, etc.)
► faire établir les moyens hydrauliques adaptés
► ne pas retarder inutilement les reconnaissances d’attaque ou l’attaque du foyer
► ne pas contrarier le système de désenfumage propre à l’ouvrage
► coordonner la manœuvre avec les différents chefs d’agrès

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27
Q

Pendant l’utilisation, (la VO)le COS doit :

A

► associer la VO avec des moyens hydrauliques (phase d’attaque)
► limiter les pertes de charge VO
► s’assurer de l’efficacité de la VO (sortant adapté, proscrire les lances sur le sortant et si besoin, être en mesure de la faire arrêter à tout moment)
►maintenir les liaisons avec les sapeur-pompiers à l’attaque, notamment au travers de comptes-rendus réguliers du chef d’agrès sur les éléments perçus au travers de sa lecture du feu
► coordonner la manœuvre

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28
Q

Elle ne sera pas mise en œuvre dans les cas suivants :

A

présence de victime au niveau du ou des sortants
absence de sortant
risque de BACKDRAFT
feu de cage d’escalier (notamment en phase d’attaque)
compréhension batimentaire complexe
moyens de désenfumage fixe efficaces

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29
Q

La ventilation d’attaque, associée à l’eau, permet de :

A

► réduire le risque de FLASH OVER
► améliorer la visibilité
► réduire la chaleur ambiante
► créer un tirage favorable aux porte-lances, idéalement jusqu’au sortant

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30
Q

Différents types de ventilateurs

A

ventilateur maître (VM) : 50 000 m3/h
• ventilateur auxiliaire relais (VAR) : 30 000 m3/h
• ventilateur tempest : 43 000 m3/h
• ventilateur maître (VM) : 50 000 m3/h
• ventilateur grand débit (VGD) : 115 000 m3/h
• ventilateur extracteur antidéflagrant (VEAD) : 8 000 m3/h
• ventilateur soufflant antidéflagrant (VSAD) : 30 000 m3/h

ventilateur très grand débit (VTGD) : 220 000 m3/h
• ventilateur hydraulique anti- déflagrant (VHA ou VEA) : de 500 à 21 000 m3/h
• ventilateur éjecteur hydraulique ANETI : 6400 m3/h
• générateur TURBEX : 17 000 m3/h
• turbo ventilateur : 3400 m3/h

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31
Q

Placement des ventilateurs et hauteur mise en surpression :

A

le VM est placé entre 4 mètres et 6 mètres de l’entrant simple (r+4-5)
► deux VM sont placés en « V » à 3 mètres de manière à provoquer le croisement des flux dans l’encadrement de la porte
► deux VM sont placés en série (le premier à 2 mètres de l’entrant, le second à 6m de l’entrant). (R+12-13)
► pour un entrant large, les VM sont placés à 4 mètres de l’entrant, et en adaptant leur espacement en fonction de la largeur de celui-ci
Pour créer une SURPRESSION dans un volume :
► le VM est placé à 2 mètres et le rideau stop fumée est installé et lâché sur l’entrant. (R+7)
► les montages en série et en « V » peuvent être utilisés avec des résultats sensiblement similaires

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32
Q

Le Dn définition

A

Le DN est gabarisé pour répondre à un feu d’appartement de 70 m2 situé en étage, accessible aux moyens élévateurs aériens et restant dans son volume.

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33
Q

Les engins-pompe en service à la Brigade se distinguent par la composition de leurs équipages et leurs capacités hydrauliques. Ils sont conçus pour répondre à toutes les missions opérationnelles telles que :

A

► réaliser des sauvetages
► combattre les feux
► secourir les victimes
► effectuer des opérations diverses

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34
Q

Missions des mea

A

► réaliser les sauvetages et mises en sécurité
► faciliter les reconnaissances
► participer aux opérations de ventilation
► établir des lances
► effectuer des opérations diverses

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35
Q

Quand a lieu la vérification du matériel:

A

► tous les matins à la prise de garde à l’issue du rassemblement
► dans la journée à chaque changement de piquet d’incendie notamment pour vérifier l’état de l’ARI et de l’appareil de protection respiratoire filtrant (APRF).
► aprèsunephasederéarmementet/ouauretourd’une intervention importante. Il s’agit alors d’effectuer le remplacement, le recomplètement, la remise en condition et le nettoyage du matériel2

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36
Q

Le concept tactique d’engagement du départ normal sur feu prescrit au 1er engin-pompe de :

A

► dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention afin de :
• faciliter la mise en œuvre de ses moyens
• permettre l’engagement de(s) MEA(s) sur la
façade de l’immeuble
• se mettre à l’abri des effets du rayonnement ou
des risques d’explosion
• permettre à l’équipage de descendre et de se
préparer à couvert
► s’alimenter systématiquement sur l’hydrant le plus proche
► s’engager manœuvre conformément aux principes de la manœuvre

37
Q

À son arrivée sur intervention le chef d’agrès du 1er engin- pompe doit :

A

► transmettre un message de présentation (status et phonie)
► afficher un canal tactique sur sa radio
► analyser rapidement la situation
► donner un commandement initial
► rechercher des renseignements auprès du requérant, des témoins…

38
Q

Il prend ensuite les premières mesures conformément aux principes de la manœuvre et à la MGO3.
Généralement, il doit veiller : (1er EP)

A

► à faciliter l’accès des intervenants suivants4
► au barrage effectif des fluides
► au rappel et au blocage des ascenseurs au niveau d’accès pompier
► à la mise en œuvre des moyens de prévention (tirer- lâcher si nécessaire cf. BSP 200.14, RIA…)
► au « coup d’œil »5 sur les différentes faces du sinistre notamment sur la courette
► à l’établissement du ou des 1ers moyens hydrauliques conformément aux BSP 200.13 et 200.15
► préparer et faciliter l’engagement du chef de garde par un point de situation tel que : « il s’agit de… j’ai fait… je n’ai pas fait… »

39
Q

À son arrivée sur intervention le chef d’agrès du MEA doit :

A

► transmettre un message de présentation (status et phonie) et afficher un canal tactique
► faire développer son agrès sur ordre du COS ou à son initiative en cas de sauvetage imminent et/ou de mise en sécurité
► s’équiper de l’ARI et se munir de la cagoule d’évacuation
► positionner le ventilateur conformément au BSP 200.14
► rendre compte au COS

40
Q

Le concept tactique d’engagement du départ normal sur feu prescrit au 2e engin-pompe de :

A

► s’assurer de la présence effective du 1er engin-pompe à l’adresse de l’intervention
► transmettre un message de présentation (status et phonie) et afficher un canal tactique
► s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manœuvre
► veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels moyens de renforcement (MEA…)
► s’engager manœuvre conformément aux principes de la manœuvre.

41
Q

1er commandant des opérations de secours, le chef de garde doit veiller à :

A

► se rendre physiquement à l’adresse puis transmettre un message de présentation (radio et phonie)
► s’assurer du bon engagement des premiers intervenants
► analyser rapidement la situation en :
• interrogeant le 1er chef d’agrès physiquement ou sur canal tactique
• interrogeant les requérants, témoins et victimes
• effectuant le « tour du feu »8
► demander si nécessaire les moyens en renfort dans
les meilleurs délais
► commander et coordonner les premières mesures relatives à son idée de manœuvre conformément aux principes de la manœuvre et à la MGO9
► compléter si nécessaire le dispositif hydraulique
► renseigner le commandement
► contrôler l’évolution de la situation et l’efficacité du dispositif commandé (barrage de fluides…)
► être en mesure de réagir face à un évènement nouveau

42
Q

Afin de limiter les risques d’une rupture d’attaque consécutive à une défaillance mécanique sur la pompe du premier engin, le chef de garde s’assure la conservation et la préservation des moyens hydrauliques déjà établis et/ou commandés en :

A

► interdisant le raccordement de plus de 1 LA sur la pompe du 1er engin
► répartissant judicieusement les établissements d’attaque en fonction des capacités hydrauliques de chaque engin-pompe
► répartissant judicieusement les hydrants aux engins- pompe supplémentaires en tenant compte des capacités hydrauliques du réseau d’eau

43
Q

En dehors du cadre de l’application d’un concept tactique où une ZDI est créée, le chef d’agrès du 3e engin-pompe, éventuellement demandé par le chef de garde, doit :

A

► se rendre à l’hydrant le plus approprié à son action sans gêner l’engagement d’autres moyens de renforcement
► remplir sa mission conformément aux ordres du chef de garde donnés de vive voix ou éventuellement par radio

44
Q

4 points clé sur le barrage de gaz

A

► la fermeture d’un barrage s’effectue généralement par 1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre
► ne pas forcer sur un barrage
► ne jamais revenir en arrière
► après fermeture d’un barrage sous trottoir, refermer le couvercle

45
Q

RÈGLES POUR L’ÉTABLISSEMENT DES TUYAUX

A

► faire une grande réserve en boucle au point d’attaque ou à la division pour les gros tuyaux et au point d’attaque pour les petits tuyaux
► dérouler le premier tuyau et successivement tous les autres en serrant le plus près possible la bordure du trottoir ou du mur
► éviter de couper les rues, si cela est indispensable, disposer les tuyaux perpendiculairement à l’axe de la chaussée. Cette opération doit se faire le plus près possible du point d’attaque
► employer le moins possible de tuyaux en leur faisant prendre le chemin le plus court et en évitant leur enchevêtrement
► éviter de leur faire subir des torsions, des plis ou des coudes brusques surtout aux angles des murs
► ne pas les laisser reposer sur des décombres brûlants
► les mettre à l’abri de la chute des matériaux

46
Q

Le dispositif de descente est constitué:

A

d’un dispositif d’amarrage auquel est ajouté un frein de descente. Il permet de laisser filer la corde de sécurité, de la freiner ou de la bloquer

47
Q

Quand a lieu La reconnaissance opérationnelle des bouches et poteaux d’incendie publics

A

1 fois par semestre

48
Q

La reconnaissance opérationnelle des bouches et poteaux d’incendie publics est effectuée une fois par semestre.
Elle consiste à vérifier sur le terrain :

A

► l’existence effective du PEI à la bonne adresse conformément à la cartographie opérationnelle
► l’accessibilité
► la signalisation et/ou l’identification
► la fonctionnalité (ouverture du couvercle, présence des bouchons)
► l’état général (propreté du coffre, peinture, fuites…)
► la naissance de la présence d’eau (ouverture de la BI
ou du PI jusqu’à l’apparition de l’eau puis fermeture)

49
Q

La reconnaissance opérationnelle d’un PEI privé fait l’objet d’une autorisation du propriétaire.
Elle est effectuée

A

1 fois par an

50
Q

La reconnaissance opérationnelle des citernes incendie consiste à vérifier une fois par an : on vérifie

A

► l’accessibilité
► la signalisation
► le volume d’eau disponible
► l’état des raccords d’alimentation

51
Q

La reconnaissance opérationnelle des aires d’aspiration publiques et privées sans dispositif d’aspiration consiste à vérifier une fois par an : et consiste à

A

► l’accessibilité
► la signalisation
► la présence d’eau
► la hauteur d’aspiration

52
Q

Donnez les nomenclatures des echelle à coulisse petit modèle

A
53
Q

Donnez les nomenclatures ds échelles à coulisses grand modèle

A
54
Q

Donnez la nomenclature de l’échelle à coulisse 3 plans

A
55
Q

Binôme d’attaque

A

Équipe de 2 sapeurs-pompiers composée d’un chef et d’un servant ayant les fonctions de porte-lance et de double porte-lance.

56
Q

Porte lance

A

Premier élément du binôme d’attaque désigné pour manœuvrer la lance.

57
Q

Double porte lance

A

Second élément du binôme d’attaque désigné pour faciliter et aider le porte-lance à la manœuvre de la lance et à la progression de l’établissement.

58
Q

Eau dopée

A

L’eau dopée est de l’eau à laquelle a été ajouté du produit mouillant dans différentes concentrations.

59
Q

Émulseur

A

Additif qui, mélangé à l’eau, est capable de former un pré-mélange appelé aussi solution mouillante.

60
Q

Taux d.application

A

Exprimé en litre de solution moussante par mètre carré et par minute, ce taux correspond au débit minimum indispensable pour que le déversement de mousse sur les produits soit efficace.

61
Q

Taux de concentration

A

C’est un pourcentage qui exprime le volume d’émulseur par rapport au volume de solution moussante.
Les moyens de la brigade utilisent un émulseur a employer sous une concentration de :
► 3% pour les feux d’hydrocarbures;
►6% pour les feux de solvants, alcools et produits
polaires.

62
Q

Taux de foisonnement

A

Rapport du volume de mousse sur le volume de solution moussante.
On distingue 3 taux de foisonnement:
► bas foisonnement: inferieur à 20
► moyen foisonnement: de 20 à 200
► haut foisonnement: supérieur à 200

63
Q

FEU DE CONTENANTS

A

Feu de locaux (appartement, bureau, cave, magasin, parc de stationnement) ou d’éléments constitutifs de bâtiments (cage d’escalier, mur, gaine, terrasse).

64
Q

LECTURE DU FEU

A

Action d’observer le feu et son environnement afin d’adopter une attitude appropriée à la situation.
La lecture du feu s’effectue par l’appréciation de la Chaleur, de l’Environnement, des Fumées et des Flammes (CEFF).

65
Q

La lecture du feu s’effectue par l’observation ( point du CEFF)

A

Chaleur
• intensité
• augmentation brutale

Environnement
• position des ouvrants
• bruits
• structures
• planchers
• fluides
• vent de façade

Fumées
• couleur
• densité
• épaisseur du plafond de fumées
• vitesse

Flammes
• couleur
• intensité
• hauteur

66
Q

PHASE DE PROGRESSION

A

Phase durant laquelle un binôme progresse et agit sur les fumées afin d’atteindre le foyer.

67
Q

PHASE D’ATTAQUE

A

Phase permettant de diminuer l’intensité du feu et des fumées afin d’obtenir par la suite une extinction rapide.

68
Q

POINT D’ATTAQUE

A

Désigné initialement par le chef d’agrès, le point d’attaque est l’emplacement du porte lance à partir duquel il procède à l’attaque du sinistre. Le point d’attaque, qui peut varier au cours du sinistre, est choisi de manière à pouvoir attaquer le foyer principal et/ou couper les propagations.

69
Q

INERTAGE

A

Action visant à rendre inoffensives les fumées et les gaz chauds présents dans un contenant.

70
Q

RELÈVE D’ATTAQUE

A

Phase au cours de laquelle un binôme est désigné pour relever, sur position, un binôme engagé en phase d’attaque afin de poursuivre la mission.

71
Q

PHASE D’EXTINCTION

A

Phase consistant à projeter un agent extincteur directement sur le foyer afin d’empêcher toute combustion.

72
Q

ATTAQUE D’EMBLÉE

A

Ce terme permet de lancer une attaque immédiate sur un foyer visible. En infrastructure, ce mode d’action permet de manœuvrer directement sur le foyer visible à l’œil nu ou à l’aide de la caméra thermique. Dans ce cas, la phase de reconnaissance d’attaque n’est pas réalisée.

73
Q

Le jet droit présente cependant les inconvénients suivants :

A

► l’absorption de chaleur par l’eau projetée par un jet droit est inférieure à celle réalisée par un jet diffusé
► compte tenu de sa puissance, le jet droit peut occasionner des dégâts aux objets et aux structures et propager
le feu par projection de matières en ignition
► l’eau en s’échappant en pression de la lance provoque un effet de recul, plus ou moins important en fonction du type de lance, pouvant déstabiliser le porte lance et rendre la manipulation difficile
3.2 Jet droit
► est conducteur de l’électricité

74
Q

Jet brisé

A

► la position jet droit lance partiellement ouverte (sans effet mécanique) appelé jet brisé, permet le refroidissement des matériaux et une augmentation de la résistance au feu de celui-ci. Ce jet est utilisé lors de la phase d’extinction
► ce type de jet produit des grosses gouttes offrant une meilleure pénétration dans la matière

75
Q

Avant tout engagement dans un local, le binôme doit:

A

► placer sa plaquette patronymique sur le TGR
► effectuer le contrôle croisé des EPI en dehors du cône d’expansion, le chef d’équipe doit avoir un regard sur la porte
► disposer d’un moyen hydraulique en eau
► régler et tester la lance (rôle du chef d’équipe)

76
Q

Le traitement préventif des fumées (TPF) sert à sécuriser sa progression. Pour cela:

A

► effectuer une à plusieurs projections d’eau brèves (lance réglée sur le débit minimum et la tête de diffusion dans le cran tactile prévu à cet effet)
► progresser rapidement et répéter régulièrement cette action (tous les 1 à 2 mètres)

77
Q

Durée de l’attaque d’atténuation :

A

Le porte lance poursuit son action en jet droit 10 secondes après la disparition des flammes.
Cette attaque peut être renouvelée dès lors que le feu reprend de l’intensité.

78
Q

Quand a lieu la vérification du matériel

A

Elle a lieu :
► tous les matins à la prise de garde à l’issue du rassemblement
► dans la journée à chaque changement de piquet d’incendie notamment pour vérifier l’état de l’ARI et de l’appareil de protection respiratoire filtrant (APRF).
► après une phase de réarmement et /ou au retour d’une intervention importante. Il s’agit alors d’effectuer le remplacement, le recomplètement, la remise en condition et le nettoyage du matériel

79
Q

Devoirs généraux de l’équipe

A

Binôme organique ou de circonstance l’équipe doit :
► réaliser les missions ordonnées par leur chef d’agrès
► rendre compte de l’exécution de leurs missions et/ou
des difficultés rencontrées
► prévoir un itinéraire de repli pour toutes missions entreprises
► se tenir obligatoirement, à la disposition de leur chef d’agrès, dans leurs engins d’affectation s’ils n’ont pas reçu de mission
► le2eservantrecueillelesrenseignementsnécessaires à l’établissement du rapport d’intervention

80
Q

Devoirs généraux du conducteur (11)

A

► stationner son engin de façon à gêner le moins possible les usagers et à assurer l’arrivée des engins de renforcement
► revêtir les EPI et le gilet haute visibilité (GHV)
► procéder au calage et au balisage de l’engin
► alimenter l’engin avant de mettre les établissements en pression (hors LDT et LA : maxi 10 impulsions)
► afficher la pression correspondante à la nature des établissements
► s’assurer du remplissage de la citerne

► brancher en priorité les établissements sur le collecteur mouillant / moussant pour tous types de feu si le véhicule en est doté
► utiliser judicieusement le système Caméléon CTD
► surveiller le fonctionnement de la pompe
► recenser les matériels divers donnés aux équipages en cours d’intervention
► positionner les dispositifs de franchissement de tuyaux (DFT)

81
Q

Devoirs généraux de l’échelier (6)

A

► revêtir les EPI et le GHV
► stabiliser l’agrès une fois la mission donnée
► procéder au balisage de l’engin
► rejoindre le poste de commande principal afin d’être en mesure de développer l’agrès :
• à son initiative en cas de sauvetage imminent et/ ou de mise en sécurité
• sur ordre
► recenser les matériels divers donnés aux équipages au cours de l’intervention
► positionner les DFT

82
Q

Les inscriptions obligatoires pour les plaques d’identification d’hydrants

A

► bouche incendie/ poteaux incendie
► Ø de la conduite maîtresse
► numéro du PEI (avec notion de privé le cas échéant)
► distances latérale et en ordonnée si sur façade ou sur panneaux

83
Q

Depuis qu’elle année les CCR ne sont plus installés sur les bâtiments (élec)

A

Depuis 2004

84
Q

Qu’es ce que le Goldorak de la RATP

A

Utilisé uniquement par les agents de la RATP, cet appareil n’est pas un court-circuiteur mais un détecteur d’absence de tension.
Plus communément appelé « Goldorak », il permet de s’assurer de la coupure effective du courant sur le rail de traction avant toute manœuvre sur les voies.
La présence éventuelle de tension électrique sur le rail de traction est visualisée par des diodes rouges qui s’allument sur la tête de l’appareil

85
Q

6.11. PRÉCAUTIONS À OBSERVER POUR ÉVITER DE DÉTÉRIORER LES Tuyaux (9)

A

► faire reposer les tuyaux de manière à éviter un pli brusque s’ils risquent de porter sur une partie angulaire
► s’ils doivent être déplacés ou hissés, veiller à ce qu’ils ne puissent se détériorer près des coudes, notamment aux angles des murs
► ne pas marcher dessus, même pour les rouler
► ne pas les laisser franchir par des véhicules sans avoir placé au préalable des dispositifs de franchissement de tuyaux (DFT)
► les rouler et les mettre à l’abri dès qu’ils ne sont plus utilisés en évitant de les traîner à terre au cours de ces opérations
► ne pas heurter les demi-raccords sur des objets durs
► manœuvrer doucement les robinets des lances, des divisions et des retenues pour éviter les coups de bélier
► ne pas les plier ni les rouler quand ils sont gelés
► les protéger au cours du transport

86
Q

MANŒUVRE DE LA POSE DES DISPOSITIFS DE FRANCHISSEMENT DE TUYAUX (DFT) il faut

A

► disposer les tuyaux perpendiculairement à l’axe de la chaussée
► placer les éléments et régler leur écartement en fonction de la nature des véhicules

87
Q

Au cours d’une progression en hauteur, le sapeur- pompier doit :

A

► éprouver avec le pied la solidité de la toiture avant de s’engager
► observer la toiture et repérer les chassis vitrés qui peuvent avoir l’apparence du zincj
► se déplacer, autant que possible, à cheval sur le faîtage
► éviter de marcher sur les plaques de fibro-ciment. Si besoin, progresser sur les vis de fixation de ces plaques
► se méfier des dispositifs métalliques fixes placés à l’air libre1 dont les points d’attache peuvent être affaiblis par la corosion
► faire reposer le pied à cheval sur 2 tuiles ou 2 ardoises pour éviter les détériorations et leur chute
► amarrer les outils emportés en utilisant leur dragonne
► se déplacer avec un ARI ou une charge qui déséquilibre, qu’en cas d’absolue nécessité

88
Q

Le passage du vide entre la fenêtre, le balcon, la toiture et l’extrémité du MEA est une phase délicate. Pour réaliser cette manœuvre il faut combien de renvoie minimum sur le MEA

A

• au minimum 2 dispositifs de renvoi intermédiaires entre le dispositif de descente et le sommet du MEA