Def Flashcards
Définition assèchement
Opération qui consiste à rendre un sol dans son état
initial en enlevant un liquide par un moyen manuel ou
mécanique.
Définition balisage
Ensemble des mesures prises pour marquer et repérer un itinéraire ou une zone.
Définition deblai
Opération qui consiste à déplacer les décombres et les objets qui pourraient cacher des foyers pour en achever l’extinction et écarter tout risque de reprise de feu.
Le déblai peut être mené conjointement à l’attaque pour faciliter l’extinction.
Définition degarnissage
Opération qui consiste à gratter les éléments de
construction, murs, poutres et planchers pour en retirer la couche de résidus de combustion afin de s’assurer de l’extinction au cœur du matériau et de prévenir une reprise de feu.
Définition épuisement
Opération qui consiste à évacuer par un moyen
mécanique une quantité importante de liquide répandue accidentellement ou pas.
Définition etaiement
Opération qui consiste à soutenir un bâtiment ou certains de ses éléments au moyen d’étais, pour empêcher son effondrement.
Définition fuite d’eau
Écoulement important d’eau envahissant plusieurs locaux ou étages, suite à une cause naturelle ou accidentelle.
Définition protection
Opération qui consiste à limiter le plus possible les dégâts occasionnés par les eaux d’extinction, la chaleur et les fumées lors d’un incendie puis à protéger les biens d’intempéries extérieures. Pour être efficace, la protection est mise en œuvre le plus tôt possible.
Définition releve
Remplacement d’un détachement engagé dans
l’accomplissement d’une mission depuis un certain temps par un autre détachement apte à poursuivre la même mission.
Définition ronde
Opération programmée qui consiste à poursuivre par intermittence le service de surveillance, à chaque fois que le COS le juge nécessaire, notamment à l’issue de grands feux, d’opérations délicates ou en présence de lieux complexes et imbriqués.
Définition surveillance
Opération qui consiste à empêcher tout risque de reprise de feu par la mise en place d’un détachement de sapeurs-pompiers une fois le message « feu éteint » transmis.
Définition trouée
Ouverture pratiquée dans un mur ou un plancher au cours d’une intervention, destinée selon les cas à atteindre directement le foyer, à évacuer les fumées et les gaz chauds.
Les opérations de protection consistent généralement à :
► bâcher et recouvrir
► évacuer l’eau
► assécher les planchers et les boiseries
► déménager, dans certains cas exceptionnels
► aérer et ventiler les locaux
► étayer sommairement
Risques et inconvénients de l’eau :
► conductivité de l’électricité
► gel en cas de température négative
► risque de pollution, plus particulièrement par les écoulements
► dégâts supplémentaires et surcharge des structures des bâtiments
► réactions dangereuses avec certaines substances
L’eau dopée agit par refroidissement et étouffement.
Son action est 2 à 3 fois plus éfficace que l’eau seule avec pour conséquence :
► réduction du temps d’extinction
► réduction de consommation d’eau
► réduction du risque de pollution lié aux eaux d’écoulement
► retard de la ré-inflammation
Le jet diffusé d’attaque est composé de gouttelettes, il permet:
► d’absorber un maximum de chaleur sur une grande surface d’échange
► de lutter contre un phénomène thermique lors de la phase d’attaque
► d’agir sur les risques électriques (cf. BSP 350)
► de refroidir et protéger les matériaux et les structures
Le jet droit permet :
► d’atteindre des foyers éloignés en limitant l’exposition du binôme (rayonnement, effondrement)
► d’obtenir un effet mécanique sur des éléments de construction
► d’effectuer une attaque d’atténuation
Quatre points essentiels doivent-être respectés pour une attaque d’atténuation :
► la coordination intérieur/extérieur
► l’angle d’attaque (D)
► la qualité du jet de lance
► le temps d’application
La ventilation opérationnelle définition :
est l’ensemble des techniques d’évacuation forcée des fumées et des gaz mis en place par les sapeurs-pompiers.
Cette technique opérationnelle facilite la réalisation d’actions spécifiques à certaines phases de la marche générale des opérations (MGO) :
Reconnaissance – Sauvetage :
► meilleure visibilité / protection de volume
Attaque :
► faciliter et sécuriser la progression du binôme :
• en améliorant la visibilité (veine claire, localisation plus rapide du foyer)
• en diminuant la température (protection du sapeur- pompier, expulsion des gaz chauds)
Déblai – Dégarnissage :
►suppression des poches de gaz toxiques et inflammables
► expulsion des poussières et des suies
La mise en œuvre de la ventilation opérationnelle doit prendre en compte :
► la compréhension du développement du feu
► la compréhension des volumes bâtimentaires
►la compréhension des facteurs météorologiques et des pertes de charge
► la compréhension des différentes pressions/vitesses qui s’exercent
La vo consiste à :
Afin de :
► favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations
► sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques.
►faciliter l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées
► favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu
On distingue les 2 principes de ventilation suivants :
► la ventilation naturelle
► la ventilation mécanique
La ventilation naturelle comprend:
► le désenfumage naturel
► la ventilation de circonstance
Obtenue grâce à la mise en œuvre de ventilateurs, la « ventilation mécanique » comprend :
► le désenfumage mécanique ► la ventilation opérationnelle
La ventilation opérationnelle peut être réalisée par de nombreux matériels spécifiques (cf. page 25).
Elle comprend :
► la ventilation par
surpression
► la ventilation par dépression
• l’aspiration
• l’extraction immersive
Règles d’emploi de la VO sur feu
Avant toute utilisation, le COS doit :
► comprendre le développement du feu et les distributions constructives de l’ouvrage
► définir une idée de manœuvre (entrant, sortant, etc.)
► faire établir les moyens hydrauliques adaptés
► ne pas retarder inutilement les reconnaissances d’attaque ou l’attaque du foyer
► ne pas contrarier le système de désenfumage propre à l’ouvrage
► coordonner la manœuvre avec les différents chefs d’agrès
Pendant l’utilisation, (la VO)le COS doit :
► associer la VO avec des moyens hydrauliques (phase d’attaque)
► limiter les pertes de charge VO
► s’assurer de l’efficacité de la VO (sortant adapté, proscrire les lances sur le sortant et si besoin, être en mesure de la faire arrêter à tout moment)
►maintenir les liaisons avec les sapeur-pompiers à l’attaque, notamment au travers de comptes-rendus réguliers du chef d’agrès sur les éléments perçus au travers de sa lecture du feu
► coordonner la manœuvre
Elle ne sera pas mise en œuvre dans les cas suivants :
présence de victime au niveau du ou des sortants
absence de sortant
risque de BACKDRAFT
feu de cage d’escalier (notamment en phase d’attaque)
compréhension batimentaire complexe
moyens de désenfumage fixe efficaces
La ventilation d’attaque, associée à l’eau, permet de :
► réduire le risque de FLASH OVER
► améliorer la visibilité
► réduire la chaleur ambiante
► créer un tirage favorable aux porte-lances, idéalement jusqu’au sortant
Différents types de ventilateurs
ventilateur maître (VM) : 50 000 m3/h
• ventilateur auxiliaire relais (VAR) : 30 000 m3/h
• ventilateur tempest : 43 000 m3/h
• ventilateur maître (VM) : 50 000 m3/h
• ventilateur grand débit (VGD) : 115 000 m3/h
• ventilateur extracteur antidéflagrant (VEAD) : 8 000 m3/h
• ventilateur soufflant antidéflagrant (VSAD) : 30 000 m3/h
ventilateur très grand débit (VTGD) : 220 000 m3/h
• ventilateur hydraulique anti- déflagrant (VHA ou VEA) : de 500 à 21 000 m3/h
• ventilateur éjecteur hydraulique ANETI : 6400 m3/h
• générateur TURBEX : 17 000 m3/h
• turbo ventilateur : 3400 m3/h
Placement des ventilateurs et hauteur mise en surpression :
le VM est placé entre 4 mètres et 6 mètres de l’entrant simple (r+4-5)
► deux VM sont placés en « V » à 3 mètres de manière à provoquer le croisement des flux dans l’encadrement de la porte
► deux VM sont placés en série (le premier à 2 mètres de l’entrant, le second à 6m de l’entrant). (R+12-13)
► pour un entrant large, les VM sont placés à 4 mètres de l’entrant, et en adaptant leur espacement en fonction de la largeur de celui-ci
Pour créer une SURPRESSION dans un volume :
► le VM est placé à 2 mètres et le rideau stop fumée est installé et lâché sur l’entrant. (R+7)
► les montages en série et en « V » peuvent être utilisés avec des résultats sensiblement similaires
Le Dn définition
Le DN est gabarisé pour répondre à un feu d’appartement de 70 m2 situé en étage, accessible aux moyens élévateurs aériens et restant dans son volume.
Les engins-pompe en service à la Brigade se distinguent par la composition de leurs équipages et leurs capacités hydrauliques. Ils sont conçus pour répondre à toutes les missions opérationnelles telles que :
► réaliser des sauvetages
► combattre les feux
► secourir les victimes
► effectuer des opérations diverses
Missions des mea
► réaliser les sauvetages et mises en sécurité
► faciliter les reconnaissances
► participer aux opérations de ventilation
► établir des lances
► effectuer des opérations diverses
Quand a lieu la vérification du matériel:
► tous les matins à la prise de garde à l’issue du rassemblement
► dans la journée à chaque changement de piquet d’incendie notamment pour vérifier l’état de l’ARI et de l’appareil de protection respiratoire filtrant (APRF).
► aprèsunephasederéarmementet/ouauretourd’une intervention importante. Il s’agit alors d’effectuer le remplacement, le recomplètement, la remise en condition et le nettoyage du matériel2