Deck 1 Flashcards

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1
Q

Donner une définition récente de la douleur (IASP;Raja et al., 2020)

A

La douleur est définie comme une expérience
sensorielle et émotionnelle déplaisante associée ou ressemblant à une lésion tissulaire réelle ou potentielle.
La douleur est une expérience personnelle influencée, à divers degrés, par
des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.
* La douleur et la nociception sont des phénomènes différents. La douleur ne peut être inférée seulement à partir des neurones sensoriels.
* Les individus se familiarisent avec la douleur à travers leurs expériences de vie
* La douleur, telle que rapportée par l’individu lui-même, devrait toujours être respectée.
* Même si la douleur a un rôle adaptatif, elle peut avoir des effets négatifs sur le fonctionnement physique et social ainsi que sur le bien-être psychologique de la personne.
* La parole est l’une des nombreuses façons pour exprimer la douleur ; l’inhabilité (inaptitude ou incapacité légale) à communiquer verbalement n’exclut
pas la possibilité qu’un humain (p. ex., un nourrisson, une personne âgée souffrant de démence) ou un animal puisse faire l’expérience de la douleur.

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2
Q

Décrire le modèle bio-psychosocial de la douleur

A

La douleur chronique se décompose en trois dimensions :
1) biologique : blessure, infection, maladie etc.
2) psychologique : souffrance, peur, anxiété, dépression, adaptation
3) sociale : réaction de l’environnement (travail, famille, institutions)

Ces trois dimensions interagissent et influencent la qualité de vie associée à la santé. Cette qualité de vie renvoie au fonctionnement physique, mental, social et familial de l’individu.

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3
Q

Quel est l’objectif principal de la TCC par rapport aux douleurs chroniques?

A

Favoriser l’adaptation de l’individu à la douleur chronique

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4
Q

Quelle constat fait la TCC % maintient de la douleur chronique et de l’incapacité physique?

A

Apprentissage inadéquat qui résulte des interactions avec l’environnement (évitements).

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5
Q

Selon la première vague de TCC, les comportements douloureux contribuent au maintien de la douleur chronique par apprentissage opérant, expliquer.

A

Plaintes, gémissements permettent à la personne d’exprimer sa souffrance et obtient la prescription de médicament. Réduction temporaire de la douleur. L’évitement et l’inactivité permettent un renforcement négatif par retrait de quelque chose de douloureux et renforcent l’inaptitude physique.

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6
Q

Décrire la Kinésiophobie dans le cadre des tcc.

A

la peur excessive et irrationnelle de faire certains mouvements qui peuvent entraîner une
augmentation de la douleur ou provoquer l’apparition d’une nouvelle blessure (p. ex., « La douleur m’indique quand cesser mes activités physiques pour éviter
que je me blesse », « J’ai peur de me blesser si je fais de l’activité physique » ; Kori et al., 1990).
meilleur prédicteur de l’incapacité physique que les facteurs médicaux

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7
Q

Décrire l’apport de la deuxième vague de tcc dans la PEC de la douleur chronique

A

Les pensées dysfonctionnelles associées à la douleur sont des facteurs centraux à son maintien et à sa chronicisation

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8
Q

Quelles sont les trois composantes de la thérapie cognitive?

A

(1) l’activité cognitive influence le comportement ;
(2) l’activité cognitive peut être contrôlée (monitered) et modifiée ;
(3) les changements comportementaux souhaités peuvent être effectués par le biais de changements cognitifs.

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9
Q

Qu’est ce que le modèle peur-évitement dans la PEC TCC de la douleur chronique?

A

Il postule que l’incapacité engendrée par la douleur chronique résulte d’une tendance à la dramatisation de cette douleur (réaction amplifiée face à la
douleur) qui conduit à la peur de bouger (kinésiophobie), à de l’hypervigilance, à
des comportements d’évitement situationnel désagréables (p. ex., par un mode de vie sédentaire et l’inactivité) puis à la dépression.

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10
Q

Qu’est ce que la “pacing”?

A

maintenir un niveau d’activité équilibré, régulier et semblable de jour en jour.

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11
Q

Quelles sont les 4 dimensions étudiées dans la PEC TCC (2V) de la DC?

A

Kinésiophobie, Dramatisation de la douleur, Injustice perçue, le sentiment d’efficacité personnelle.

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12
Q

Que sont les pensées catastrophiques (dramatisation) dans la douleur?

A

La rumination : Je ne peux pas m’empêcher de penser à quel point j’ai mal
Amplification : Quelque chose de grave va se produire
Impuissance : C’est plus fort que moi

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13
Q

Décrire le sentiment d’injustice perçue que l’on retrouve dans la gestion de la douleur chronique

A

thèmes le blâme et l’amplification : “c’est la faute de quelqu’un d’autre si je souffre »,
« c’est injuste”
caractère irréversible de la perte associée à la douleur (p. ex., « j’ai peur de ne jamais pouvoir réaliser mes rêves » ; Sullivan et al., 2008)

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14
Q

Décrire le sentiment d’efficacité face à la douleur

A

SEP (Bandura) = croyances de soi % habilités particulières (habiletés au rétablissement?)

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15
Q

Quelles sont les critiques apportées au TCC 1 et 2V?

A

Processus de chgt inconnus, efficacité limitée car tous les patients ne répondent pas positivement.

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16
Q

En troisième vague on parle d’intervention pour des changements de “deuxième ordre”, expliquer.

A

Ainsi, plutôt que de cibler la modification du contenu de la pensée ou des schémas cognitifs dysfonctionnels, la troisième génération des TCC cherche à intervenir
sur la relation de l’individu à ses « symptômes » ou à modifier leur contexte d’apparition (Hayes et al., 2011).
On parle de changements contextuels.
la modification de la relation de l’individu à son expérience interne ou externe, tels que l’acceptation de la douleur, la distanciation d’avec les pensées
catastrophiques, la reconnaissance et l’exploration active des émotions difficiles (Heeren et Philippot, 2010), la compassion envers soi, l’engagement dans l’action (agir avec sa douleur, plutôt que tenter de diminuer la douleur et ensuite s’engager dans l’action), et le développement d’interventions contextuelles.

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17
Q

Comparer intervention de premier ordre et de deuxième ordre en TCC

A

Intervention de premier ordre en TCC :

Se concentre sur les symptômes ou les comportements problématiques spécifiques présentés par le client.
Vise à résoudre les symptômes ou les comportements problématiques à court terme.
Utilise des techniques spécifiques et des interventions ciblées pour traiter les symptômes ou les comportements problématiques.

Intervention de deuxième ordre en TCC

plutôt que de cibler la modification du contenu de la pensée ou des schémas cognitifs dysfonctionnels, la troisième génération des TCC cherche à intervenir sur la relation de l’individu à ses « symptômes » ou à modifier leur contexte d’apparition (Hayes et al., 2011).
On parle de changements contextuels.
La modification de la relation de l’individu à son expérience interne ou externe, tels que l’acceptation de la douleur, la distanciation d’avec les pensées catastrophiques, la reconnaissance et l’exploration active des émotions difficiles (Heeren et Philippot, 2010), la compassion envers soi, l’engagement dans l’action (agir avec sa douleur, plutôt que tenter de diminuer la douleur et ensuite s’engager dans l’action), et le développement d’interventions contextuelles.
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18
Q

Expliquer l’approche transdiagnostique dans l’ACT

A

Considérant les multiples chevauchements
entre les nombreux diagnostics du DSM, elles cherchent à identifier les éléments communs entre les différents troubles psychologiques plutôt que de se centrer sur leurs différences. Par exemple, l’évitement expérientiel (évitement de son expérience interne) est reconnu comme un processus commun à plusieurs troubles psychologiques

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19
Q

Dans la tradition bouddhiste, on compare la
douleur au fait d’être atteint par deux flèches (Hanson et Mendius, 2011).

A

La première correspond à la sensation douloureuse alors que la seconde représente la réaction psychologique ou la souffrance émotionnelle intriquée dans celle-ci.

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20
Q

Donner le nom de 2 programmes thérapeutiques de 3e vague essentiellement basés sur la pleine conscience.

A

MBSR : Mindfulness Based Stress Reduction
MBCT : Mindfulness Based Cognitive Therapy

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21
Q

Qui est à l’origine des thérapies sur la compassion?

A

Compassion focused therapy : CFT, Paul Gilbert

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22
Q

Qui a développé les programmes de Mindful self Compassion? Décrire la composition de l’atelier

A

Germer et Kristin Neff
huit à dix séances hebdomadaires de deux heures à
deux heures et demie enseignant des contenus pédagogiques et expérientiels.
Ce programme utilise la pleine conscience, mais il repose principalement sur le développement de l’autocompassion comme principal processus de changement

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23
Q

Que dire de l’ACT en matière d’appui empirique par rapport à la douleur chronique ?

A

L’ACT obtient un appui empirique considérable dans la gestion de la douleur chronique depuis les dernières années. Elle est considérée comme une approche hautement validée par l’Association américaine de Psychologie (APA).

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24
Q

En 1982, Zettle et Hayes proposent de reconceptualiser la 2ème vague de TCC, que font ils?

A

Ils proposent une reconceptualisation de l’approche cognitive à partir des principes du béhaviorisme radical de Skinner (1957) concernant les processus langagiers et cognitifs.

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25
Q

Expliquer brièvement le contextualisme fonctionnel

A

Les contextualistes, croient qu’il est impossible de connaître la réalité objective de façon définitive (la vérité avec un grand « V »), car la réalité
est indissociable de celui qui l’observe et, par le fait même, nécessairement empreinte de subjectivité. Selon cette conception, le psy, le chercheur ou le
client ne cherche pas à savoir si un comportement (ou une pensée) est vrai, mais plutôt s’il est efficace (workability) et utile pour atteindre les buts qu’il s’est
fixés. Une action est dite efficace si elle permet à l’individu de progresser vers ses valeurs personnelles afin d’améliorer sa qualité de vie, et cela, malgré la
présence de la douleur. Cette vision s’inscrit
dans une approche foncièrement pragmatique.

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26
Q

A quoi s’interessent les contextualistes ?

A

Ils étudient la fonction des comportements par une analyse fonctionnelle qui s’intéresse principalement aux conséquences du comportements.

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27
Q

Dans l’ACT que dire des pensées et émotions ?

A

Dans l’ACT, les pensées et les émotions ne sont plus des symptômes considérés irrationnels, inadéquats ou nuisibles dont il faut modifier la forme pour pouvoir vivre heureux, mais plutôt des expériences normales qui ne peuvent être séparées de leur contexte d’apparition.

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28
Q

Expliquer en quoi l’évitement expérientiel permet d’expliquer le maintien de troubles dans le temps?

A

Dans le cas où les comportements amènent la disparition ou la diminution des émotions et sensations douloureuses, il y a fort à parier que ces comportements seront répétés. En d’autres mots, il y a de fortes probabilités que le client reproduise
les actions qui lui permettent d’échapper à une conséquence désagréable par renforcement négatif. C’est ainsi que l’évitement des pensées et ressentis
émotionnels désagréables, inconfortables ou douloureux risque de devenir un mode d’action prédominant, que nous appellerons « évitement expérientiel ». Par conséquent, les sources
de renforcement positif se font de plus en plus rares, ce qui a pour effet de détériorer sa qualité de vie en raison d’une restriction graduelle du répertoire
comportemental.

29
Q

En pratique comment adopter une posture de contextualiste en thérapie?

A

1) Considérer les pensées comme des comportements au sens large et qu’ils n’ont pas de lien direct avec le problème du patient
2) Les interventions comportementales ont préséance sur les changements cognitifs car les patients auront plus de contrôle sur les comportements ouverts (overt) que sur les comportements privés (covert, e.g. pensées).
3) S’intéresser à la fonction du comportement dans son contexte : Sert il à éviter la douleur (-S-) ou à s’approcher des choses importantes (+S+)?

30
Q

Définir brièvement la théorie des cadres relationnels

A

La TCR soutient que le langage a la capacité de mettre en relation des événements physiques et psychologiques et créant de vaste réseaux cognitifs. Par relation d’équivalence, un mot ou une pensée peut
engendrer la même émotion que l’événement auquel il réfère.

31
Q

Selon la TCR pourquoi le langage rend impossible l’évitement des événements psychologiques?

A

L’élaboration verbale ou le langage propre à l’être humain rend presque impossible l’évitement d’événements psychologiques, comme les sensations douloureuses, puisque ces stimuli peuvent être mis en relation à l’infini, de façon totalement arbitraire et hors de notre contrôle (une pensée en amène une autre
et ainsi de suite, comme dans les processus de rumination et de dramatisation).

32
Q

Que permet le langage vis à vis des stimulis exterieurs?

A

Le langage met en lien des stimuli de façon à changer leurs fonctions.

33
Q

Quel est la conséquence de règles langagières trop rigides et arbitraires?

A

Elles ont souvent pour effet de réduire le répertoire comportemental de l’individu.

34
Q

Que sont la rumination et la dramatisation du point de vue de la théorie des cadres relationnels?

A

Ce sont des processus de dérivation arbitraire qui limitent le répertoire comportemental par la généralisation des comportements d’évitement.

35
Q

Pourquoi les humains surestiment ils le caractère véridiques de leurs pensées?

A

Car le langage est omniprésent et qu’il permet de résoudre de nombreux problèmes.

36
Q

Expliquer comment le langage peut augmenter la souffrance en lien avec la douleur.

A

Le langage permet de dériver des relations entre événements (bouger=douleur), créer des liens entre événements dans un réseau relationnel plus vaste (les autres n’ont pas de douleurs, j’ai mal, c’est injuste), transférer les fonctions entre les événements reliés (hopital -> rumination + douleurs + peur)

36
Q

Expliquer comment le langage peut augmenter la souffrance en lien avec la douleur.

A

Le langage permet de dériver des relations entre événements (bouger=douleur), créer des liens entre événements dans un réseau relationnel plus vaste (les autres n’ont pas de douleurs, j’ai mal, c’est injuste), transférer les fonctions entre les événements reliés (hopital -> rumination + douleurs + peur)

37
Q

Comment utiliser la TCR en séance?

A

Etre attentif aux regles rigidifiantes

38
Q

Selon l’ACT à quoi est du la majorité des troubles psychologiques?

A

Une perte de variabilité comportementale et psychologique

39
Q

Que permet le développement de la flexibilité psychologique pour le patient?

A

Elle lui permet de mieux composer avec les expériences psychologiques douloureuses en passant par le renforcement positif des valeurs plutot que par le renforcement négatif du retrait de la souffrance psychologique.

40
Q

Quelles sont les deux composantes de l’ACT qui composent l’ouverture

A

L’acceptation et la défusion

41
Q

Quelles sont les deux composantes de l’ACT qui composent le fait d’être centré

A

Le contact avec l’instant présent et le soi comme contexte

42
Q

Quelles sont les deux composantes de l’ACT qui composent l’engagement

A

La clarification des valeurs et l’action engagée

43
Q

Définir l’évitement expérientiel

A

C’est la tendance à éviter ou à tenter de maîtriser excessivement certaines pensées, images, émotions ou sensations physiques désagréables comme la douleur (Hayes et al., 2012).

44
Q

Dans le cadre de la douleur, à quel moment l’évitement expérientiel devient problématique?

A

Le véritable problème survient lorsque les clients
s’efforcent de contrôler excessivement leur douleur au quotidien, même lorsque ces stratégies ne fonctionnent plus et qu’elles dominent leur vie.le client peut se retrouver sous l’emprise de règles mentales telles que « pour retrouver une véritable qualité de vie, je dois d’abord contrôler ma douleur », « ma douleur doit avoir disparu avant que je ne puisse retourner au
travail ».

45
Q

Pour réduire la douleur, quelles stratégies semblent le mieux fonctionner?

A

La distraction

46
Q

Pour améliorer la tolérance à la douleur quelles stratégies semblent mieux fonctionner?

A

Développer l’acceptation et les valeurs.

47
Q

Donner un exemple de fusion cognitive dans le cadre de la douleur chronique

A

« Je ne peux plus rien faire dans la maison, car j’ai trop mal. » Elle « fusionne » ainsi avec son expérience interne.
Cela va favoriser l’évitement expérientiel et rigidifier son répertoire comportemental et réduire sa qualité de vie.

48
Q

Que permet la défusion cognitive par rapport aux pensées?

A

Elle permet de briser le lien causal entre pensée et action en prenant de la distance avec ses pensées. On ne change pas le contenu des pensées, mais notre rapport à elles. Les pensées n’ont alors plus le contrôle sur nos actions. Cela rend de la liberté à la personne pour agir vers ce qui compte pour elle.

49
Q

Si l’on compare l’intensité de la douleur VS la fusion cognitive, quelle variable explique mieux l’émergence de troubles dépressifs?

A

La fusion cognitive et de manière significative.
La défusion cognitive permet d’augmenter la tolérance à la douleur et diminue la conviction % Pensées.

50
Q

Quelles sont les csq des inquiétudes et ruminations en lien avec la DC?

A

Que vais-je devenir ? Qu’adviendra-t-il de mon travail ?
Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait pour mériter cela ?
les pensées orientées vers le passé (les
ruminations) ou le futur (les anticipations) entraînent une perte de contact avec le moment présent et contribuent au développement de la rigidité et de l’inflexibilité attentionnelle.

51
Q

Que propose l’ACT en matière de focus attentionnel % DC?

A

L’ACT mobilise la pleine conscience pour aider la personne à désengager son attention des sensations douloureuses, pensées anxiogènes, émotions désagréables et réengager son attention sur un point choisi.

52
Q

Selon Ludwig et Kabat Zinn (2008), quels sont les 9 mécanismes qui expliquent que la pleine conscience a un effet bénéfique sur la DC

A

1) ↓douleur percue
2) ↑tolérance
3) ↓stress anxiété dépression
4) ↓ analgésique
5) ↑décision médicamenteuse
6) ↑ adhésion thérapeutique
7) ↑ motivation au changement des habitudes de vie
8) ↑ Relations interpersonnelles
9) ↑ SNA, SN Neuro Endocrine, S immunitaire

53
Q

Que prédit un faible niveau de pleine conscience par rapport à la douleur chronique (Schutze et al., 2010)?

A

↑ dramatisation % douleur

54
Q

La pleine conscience permet de prévenir la _ et la _ qui contribuent à l’_

A

kinésiophobie et la dramatisation de la douleur qui contribuent à l’incapacité physique.

55
Q

Qu’est ce que le soi conceptualisé selon la TCR?

A

Contenu des expériences internes et ensemble de règles verbales par rapport à soi, qui influence notre façon de nous comporter pour confirmer cette règle.

56
Q

Quels peuvent être des soi concept d’une personne avec DC?

A

Je suis migraineuse, je suis paresseuse.

57
Q

Définir le soi comme contexte

A

un soi continuellement présent à travers les âges, l’espace et les événements : le « soi comme contexte » (Hayes et al., 2012).

58
Q

Comparer défusion cognitive et soi comme contexte

A

Alors que la défusion cognitive permet à l’individu de se détacher du contenu de son expérience interne, le
« soi comme contexte » est la perspective à partir de laquelle il est possible de l’observer

59
Q

Que se passe t il en matière de connexion avec les valeurs chez les personnes avec DC?

A

Les personnes passent beaucoup d’énergie dans la lutte et l’évitement de la douleur et s’éloignent peu à peu des choses qui ont de l’importance à leurs yeux. Toute leur vie est organisée vers la réduction de la souffrance et peu d’attention est accordée à ce qui compte pour elles. Cette focalisation sur la réduction de la douleur et des événements psychologiques douloureux rigidifie le répertoire comportemental de la personne.

60
Q

Quel est le mécanisme central de la DC qui empêche la personne de garder un niveau d’activité?

A

La kinésiophobie. La pesonne évite les activités physiques potentiellement source de douleur ce qui contribue à l’intensification et au maintien de sa douleur (contrairement à ce qu’elle croit).

61
Q

Quelle stratégie adopter avec un patient avec Kinésiophobie?

A

L’exposition in vivo progressive (par mise en action)
Le Pacing = garder un niveau d’activité semblable de jour en jour
L’action engagée - Activation comportementale

62
Q

Selon Bordin (1979) et Safran & Muran (2000), quels sont les trois pilliers de l’alliance thérapeutique?

A
  • qualité du lien (attachement T-P)
  • entente sur les buts (objectifs T)
  • entente sur les méthodes (techniques-moyens T)
63
Q

Quels sont les ingrédients essentiels à la qualité du lien thérapeutique?

A

Authenticité, considération inconditionnelle, compréhension empathique

64
Q

Pourquoi l’EAC est nécessaire dans l’abord d’une personne avec DC?

A

Car ce sont des personnes invalidées ++ dans leur expérience douloureuse par les pro et l’entourage.

65
Q

Comme l’évitement est rapidement exploité par les personnes avec DC, que risque t il de se passer en thérapie?

A
  • ↑ difficultés à s’engager dans la thérapie
  • ↑ difficultés à engager des changements
66
Q

Qu’est il important de faire vis à vis de la douleur pour améliorer la qualité du lien?

A

Valider l’expérience douloureuse et reconnaître ce qu’il ressent comme normal et légitime face à la douleur : «Vous avez le droit de vous sentir fâché ou déprimé face à la douleur », « j’aurais réagi de la même façon que vous dans une situation semblable. »

67
Q

Quels sont les termes à proscrire selon la TCR?

A

«malade », « pathologique », « dysfonctionnel », « inadapté »,