CRM3701 Flashcards

1
Q

Approche de Wacquant:

Les 3 caractéristiques

A
  1. Le rôle de la structure de l’État et des politiques: au niveau de la marginalité urbaine. Au niveau des programmes, des ressources attribuées (financement), etc. = impact sur formes de la marginalité. L’État avoir un impact, peu importe qu’il soit workfare ou néo-libéraliste, workfare: peut réduire la marginalité car se souci du bien-être des gens. Conséquences sur le visage de la pauvreté.
  2. L’importance des systèmes symboliques: les grandes villes permettent tout à la fois de diffuser et de partager des systèmes symboliques. Des images ou des idées de ce qui est acceptable ou non, tolérable ou non et de ce qui constitue la criminalité et même la pauvreté.
    - Ex: on met des pancartes d’interdiction de mendier près des quartiers défavorisés
  3. Le rôle de l’espace au niveau de la domination (oppression sociale) et la cartographie de l’espace physique, symbolique, social: L’espace joue un rôle d’oppression. Les effets de l’espace physique sur les gens.
    - Ex: quartiers identifiés comme étant à problèmes
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2
Q

Décris le ghetto selon Wacquant.

A

N’existe plus à proprement parlé. Maintenant association du ghetto à la prison; surreprésentation des autochtones, des noirs, des minorités structurelles visibles

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3
Q

Le ghetto selon Wacquant:

Un instrument de « clôture » ethnoraciale.

A

Dispositif physique qui permet de contenir une minorité culturelle, on n’essaie de créer une barrière pour les séparer et les confiner. Catégorie stigmatisante; on associe le ghetto à quelque chose de honteux, c’est négatif. Est aussi une catégorie réserve.
- Dispositif fonctionnant à travers l’espace, organisant les gens.

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4
Q

Quelles sont les deux fonctions conflictuelles du ghetto selon Wacquant?

A
  1. Idée d’extraction économique: on veut soutirer un profit, on veut mobiliser la forces de ces groupes pour obtenir un certain profit. Beaucoup de ghettos à l’époque qui avait leur propre industrie. On veut rentabiliser la main d’œuvre et les profits.
  2. L’ostracisme sociale; notion d’exclusion
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5
Q

Expliquer le changement du ghetto communal à l’hyperghetto selon Wacquant.

A

La figure même de l’état change: on passe d’un État wellfare à un état workfare qui est concentré sur le bien-être des travailleurs, un État qui est beaucoup moins investit auprès des membres de la société, on délaisse le profit économique. Donc arrivent les hyperghettos. Sont maintenant des zone périphériques (dans les marges) des centres urbains. Surtout des nouveaux arrivants, des immigrants, des gens pauvres, tout ceux qui appartiennent au prolétariat post-industriel qui habitent dans ses zones.

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6
Q

Expliquer la présence de zones anti-ghettos aujourd’hui.

A

Plus de sentiments d’appartenance, il n’existe plus d’identité partagée. Une diversité d’individu peuvent appartenir à ses zones anti-ghettos.

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7
Q

Qu’est-ce qu’un stigmate selon Goffman?

A

Étiquetage d’honte qui va avoir certaines conséquences. Souvent un attribut négatif qui va être apposé à quelqu’un et qui peut entrainer certaines conséquences notamment la prophétie auto-réalisatrice (il est vrai jusque dans ces conséquences)

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8
Q

Qu’est-ce que stigmatisation territoriale?

A

Certaines zones de discrédit = vecteurs de désintégration: Certains quartiers vont être désignés comme étant à problèmes, honteux et dégoûtant. D’une part ce sont les autorités qui les désignent comme tel donc les résidents vont commencés à intérioriser ses désignements et à agir d’une certaine manière et les projetés à leurs quartiers, que ce soit au niveau de leur laisser-aller. Il va donc avoir des effets de ces étiquetages honteux. Souvent inconscient. Les autorités vont réagir différemment aux endroits étiquetés honteux. Pas de sentiment d’appartenance à leur quartier.

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9
Q

Quelle est la vision de Wacquant de l’État?

A

Engrenage. Stratification de classes et gestion d’espaces appartenant à la classe défavorisée. L’État est responsable de la création et du maintien de la pauvreté.

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10
Q

Quelle est la vision de Wacquant de l’État néo-libéral?

A

.Contribution à nourrir la marginalisation de certaines personnes. Moins d’options de logements abordables, État qui focalise sur les travailleurs. Ce faisant, encore plus auprès de l’élite.

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11
Q

Quelle est la cause de la mort de Foucault?

A

Complications du VIH.

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12
Q

L’hypothèse de Foucault par rapport à la matrice hétérosexiste?

A

Avant l’acte de la sodomie était criminalisé, puis est devenu une personne, l’homosexuel, on cherchait des symptômes pour mieux identifier ses personnages, pour mieux les réprimer et les contrôler.

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13
Q

Décrire Foucault, intellectuel engagé avec inclinaisons abolitionnistes.

A
  • Quelqu’un qui milite pour la prison
  • Tout au long de sa vie il va faire en sorte que son travail puisse servir à défendre la prison. Il veut qu’il y est un lien entre un intellectuel et l’actualité. Il ne veut pas appartenir à un courant. On peut tout de même dire que c’est un théoricien critique.
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14
Q

Quelle est la vision de Foucault?

A

La théorie doit être une pratique.

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15
Q

Quel est le domaine d’intervention principal de Foucault?

A

La prison.

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16
Q

Expliquer l’axe savoir/pouvoir de Foucault.

A

Selon lui deux éléments vont ensemble;

  • Le savoir (question des discours: qui vont faire circuler certaines idées) et le pouvoir, les deux phénomènes vont se nourrir: le savoir va permettre au pouvoir de mieux fonctionner.
  • Le pouvoir n’est pas hiérarchique, tout le monde peut être détenteur du pouvoir à un certain degré. Le pouvoir est relationnelle. Le pouvoir est partout, parfois le pouvoir est invisible.
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17
Q

Qu’est-ce que la conceptualisation de la surveillance selon Foucault?

A

L’idée de surveillance, de se conformer à certaines normes fait en sorte que le pouvoir est omniprésent. Si le pouvoir prend la forme de la surveillance (avec le panopticon par exemple) le pouvoir serait comme dieu, présent partout. La surveillance implique qu’on va intériorisé certaines normes. Les gens agissent d’une certaine manière car ils se sentent surveillés.

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18
Q

Pourquoi doit-on enfermer les criminels selon Foucault?

A

Enfermer pour réformer.

>Réformer = inculquer de bonnes habitudes de vie aux déviants.

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19
Q

Expliquer pourquoi selon Foucault, la prison est un ensemble de procédures pour quadriller, contrôler, mesurer, dresser les individus, les rendre à la fois « dociles et utiles »?

A

À l’époque il y avait une série d’institution pour prendre en charge les gens (orphelinats, prisons, etc.). Époque de l’air industrielle; on a besoin de main d’œuvre. Donc la prison va participer à cette objectif là, on veut rendre les individus utiles et dociles pour travailler au sein des usines. On veut ultimement que l’individu se soumettre.

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20
Q

Pourquoi l’institutionnalisation de la prison est un nouveau pouvoir disciplinaire selon Foucault?

A

On veut discipliner les individus, faire en sorte que chaque mouvement ou activité soit productif. On instaure une routine et on veut que l’individu y participe.

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21
Q

Expliquer le passage du corps à l’âme comme cible du châtiment.

A

On voit un certain déplacement, à l’époque le supplice au corps; infliger le plus grand mal possible. Maintenant on focus sur l’âme. On veut que l’individu vive et intègre les usines pour travailler. La façon de punir d’avant est différente: il y a un roi. Il a un bourreau qui va faire l’exécution des accusés. On souhaite que les gens ne reproduisent pas ses actes donc on fait des rituels et on prolonge les souffrances. On mobilise le corps pour travailler sur l’esprit ou l’âme. Le but est de réformer l’individu (enfermer pour réformer). La peine devient discrète, le public ne le voit plus.

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22
Q

Quel est le contexte d’émergence de la prison au siècle des Lumières (adoucissement mais systématisme)

A

On développe un certain humaniste. On concède que certaines peines sont cruelles, on veut que certaines peines soient adoucies, productives. On demande un certain systématisme; on veut que la justice soit plus régulière. (au niveau de l’application des peines). On veut que la justice soit plus conséquente. Frapper moins fort mais plus souvent. Au niveau du gouvernement, apparait un tiers-État, formé par des industriels et des marchands. Leur objectif est de protéger leurs biens et leurs propriétés.

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23
Q

Expliquer le double système de droit.

A

On appelle les criminels, les illégalismes de biens. On criminalise le vol, le vagabondage; tout ce qui nuit aux intérêts de bourgeois. La prison devient comme un annexe du gouvernement.

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24
Q

Comment doit être la Justice des Lumières?

A

La prison est supposé refléter les valeurs de la justice des Lumières. Cette justice doit être légale, des règlements, des projets législatifs, etc. Elle doit aussi être proportionnelle, suffisante pour dissuader (calcul coût-bénéfice): doit être pire ou plus grave d’aller en prison que les avantages tirés du crime. Doit être visible, les gens doivent savoir que la justice risque de frapper pour les crimes. Et exemplaire: dissuasion générale et spécifique (le condamné).

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25
Q

Pourquoi la prison est-elle idéale par rapport à la vision/les principes de la Justice des Lumières?

A

Les valeurs se transposent à la prison.

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26
Q

Pourquoi la prison est représentée comme un institution disciplinaire (un lieu de manifestation du pouvoir disciplinaire)

A

Goffman (institution totale). À cette époque, toute une série d’institution pour prendre en charge les besoins spécifiques des gens (asiles, prisons, couvents, etc.). La prison est supposée discipliner les gens. On va avoir recours à toutes sortes de stratégies: mise au travail en commun, des activités textiles, de prière, de lecture de la bible: pour justement les discipliner.

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27
Q

Expliquer la domestication du corps qui est un intermédiaire selon Foucault?

A

On passe par le corps pour obtenir quelque chose. On veut que chaque mouvement du corps soient efficace. On s’attend à ce que les détenues se déplacent d’une certaine manière; on gère l’ensemble de leurs mouvements è la recherche d’efficacité. Notamment; ils doivent faire la file pour se rendre à leur atelier de travail. On veut domestiquer les corps.

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28
Q

Comment organise-t-on l’espace dans les prison?

A

Chaque espace va être quadrillé. Un espace pour le travail, pour tel besoin, etc. Classification des gens dans certains espaces selon leur dangerosité ou séparer les genres (hommes, femmes, enfants, par type de crime)

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29
Q

IMPORTANT: QUESTION D’EXAMEN

Quels sont les trois moyens disciplinaires?

A

A) La surveillance hiérarchique:
Repose sur l’architecture mais aussi d’un certain relais de l’information (elle doit être transmise à l’autorité au sommet). On veut s’assurer que l’information circule bien. Ce qui va permettre de mieux opérer la surveillance, d’où l’importance de garder de bons rapports avec les détenus.

B) La sanction normalisatrice:
Liste de règlements à suivre et une liste de sanctions qui sont apposées aux détenus qui contreviennent aux règlements. Les sanctions servent à renforcer la norme. À montrer quel bon type de comportement ils doivent adopter.

C) L’examen:
Actualisation de l’axe du savoir. Chaque détenu va être transformé en cas. On essaie d’accumuler le plus grands nombre d’info et de connaissance du détenu, on veut savoir qui il est et on essaie de l’évaluer. Si on accumule le maximum d’informations c’est pour ultimement mieux le surveiller. Pour vient connaitre ses besoins criminogènes, que doit contenir son plan correctionnel, son niveau de dangerosité, pour lui fournir des interventions appropriés. À l’époque, c’était pour mieux le discipliner.

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30
Q

Qu’est-ce que le Panopticon et qui l’a instauré?

A

Un dispositif de surveillance. Foucault l’a instauré.

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31
Q

Expliquer le renversement du pouvoir suite à l’instauration du Panopticon.

A

Quand on parle de l’air du supplice: un condamné qui est visible par l’ensemble du public. Maintenant; c’est l’inverse. C’est un surveillant dans sa tour qui observe l’ensemble des détenus dans leur cellule en périphérie.

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32
Q

Quelles sont les diverses caractéristiques associées au Panopticon?

A

Un regard qui voit tout. Principe d’économie et de rentabilité (ou efficacité). Besoin d’un seul surveillant pour surveiller l’ensemble des détenus, coûte beaucoup moins cher. Tout le monde est visible en tout temps. Au centre, il y a une tour central à l’intérieur de laquelle se trouve le gardien, avec des vitres tout le tour et en périphérie, il y l’ensemble des cellules. En raison du soleil, les détenus sont toujours visibles. On ne sait pas si le gardien est présent au centre de la tour car le détenu ne peut le voir; donc surveillance indétectable. C’est donc un système qui peut fonctionner sans qu’un surveillant s’y trouve. L’impression de surveillance est si forte que les détenus sont amenés à s’auto-gérer. Les détenus vont intérioriser la surveillance. Le pouvoir devient donc invisible.

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33
Q

Expliquer le concept du Panopticon.

A
  • Au-delà de l’architecture, c’est un principe qui porte sur la régulation et la surveillance que les gens en font. Associé à des effets, à l’intériorisation des normes et à l’auto-surveillance.
  • Lié à l’intériorisation des normes et d’auto-surveillance (effet miroir). Produit des individus qui vont se comporter de certaines manières.
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34
Q

Qu’est-ce que l’hyper-panoptique?

A
  • Transfert des principes de surveillance et d’auto-régulation à la société
  • CCTV… et sa version « rurale»
  • L’aspect « matériel »/ visible de la surveillance
  • But: générer une impression de surveillance. On va conséquemment ajuster notre comportement.
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35
Q

Qu’est-ce que le super-panopticon de Marc Poster?

A
  • Son aspect intangible, discret.
  • L’exemple des médias sociaux
  • La côté de solvabilité (enquête de crédit pour louer, etc.)
  • Les cookies/ adresse IP/ historique Internet (surveillance digitale et compilation de données)… le problème-traître de l’anonymat prétendu
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36
Q

Qu’est-ce que ne représente pas la prison, qui est la cause de son échec?

A

L’ensemble des valeurs et des principes associés à la justice des lumières. Présence d’abus (des droits humains), plusieurs plaintes de la part de détenus. Même que le placement à l’isolement cellulaire est considéré comme étant une peine cruelle et inusitée. En terme de proportionnalité, incohérence au niveau des infractions, des crimes et des sentences proposées. En terme de visibilité: détenu pas visible à la population. En terme d’exemplarité: le taux de récidive est élevé. En terme de dissuasion générale: on se rend compte que la plupart du temps; peu de rationalité. La possible sentence n’est pas un élément qui décourage la personne à commettre un acte.

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37
Q

Qu’est-ce qu’engendre la prison?

A

Le crime, la misère et la récidive.

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38
Q

Pourquoi l’échec de la prison est une réussite?

A

La prison rend visible les illégalismes des pauvres (crimes associés aux pauvres). Envoie comme message que ce sont ces crimes-là qui envoient des menaces à la société, don on rend invisible d’autres types de crimes (ex: les crimes en col blanc).

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39
Q

Qu’elle est la norme de la sexualité aux 18e et 19e siècles?

A

tout ce qui permet la prochaine génération. Couple monogame, hétéro, marié et aussi fertile; capable de procréer. Ceux qui ne génère pas d’être humain, pas de main d’œuvre potentiel = pas norme. Périphérie = fou, criminels et enfants. Fous: pervers.

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40
Q

Qu’est-ce que la statégie du bavardage (par rapport à la sexualité)?

A

Maximaliser la vie, la sexualité reproductrice et utile, condamner les formes incompatibles avec le travail.

On incite les gens à parler de la sexualité. On veut tout connaître et on cherche l’aveu. (institutions qui cherchent l’aveu: le clergé, la médecine, etc.) On compare avec ce qui est la norme (hermaphrodite…)

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41
Q

Pourquoi maximise-t-on les sexualités périphériques + leurs modes de classement, de contrôle + de surveillance?

A

On essaie d’acquérir le plus de connaissance pour catégoriser pour renforcer la norme. On veut connaitre pour mieux surveiller = pouvoir.

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42
Q

QUESTION D’EXAMEN:

Quelles sont les 4 opérations du dispositif de sexualité?

A
  1. Le contrôle de la sexualité enfantine.
    - Problème = enfant masturbateur. C’est inutile et non productif. Foyer de surveillance au niveau de la maison. On va éduquer les parents pour qu’ils surveillent les enfants (pour éviter l’adoption de tels comportements).
  2. Chasse aux sexualités périphériques.
    - On essaie de trouver un certain au niveau du chaos. On va créer un annexe avec toute une série de perversion; série de signes ou de symptômes à observer. On veut caractériser ses personnes pour dire qu’on peut repérer ces personnes.
  3. Rapport physique et jeu de sensation.
    - On médicalise l’insolite, l’anormal du corps humain. Par exemple; on fait l’ablation de l’utérus d’une femme hystérique. Ce qui va prendre appuie sur le corps pour essayer de corriger les anomalies. Cible est le corps. C’est la médecine qui produit cela.
  4. Dispositif de saturation sexuelle.
    - Surtout au niveau de l’espace. On essaie d’avoir une division des sexes, au niveau de l’école, des prisons. Tous les endroits où il pourrait avoir lieu à une sexualité périphérique: on le décourage en ayant des endroits unisexes.
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43
Q

Qu’est-ce qui est central dans l’axe savoir-pouvoir de la sexualité?

A

Le corps. (la médecine et la psychiatrie mobilisent le corps pour travailler dessus et de fructifier la norme.)

44
Q

Quelles sont les 4 figures inhérentes au dispositif de sexualité?

A
  1. Femme hystérique (son problème est au niveau de l’utérus): mauvaise formation. On va la prendre appart et divers professionnels vont essayer de régler son cas.
  2. L’enfant masturbateur (figure qui actualise la première option): sexualité non-productive.
  3. Le couple fertile (représentation de la norme): on lui accorde discrétion en espérant qu’ils produisent des bébés.
  4. L’adulte pervers: sexualité périphérique des criminels et des fous. À l’époque même les homosexuels.

> Le dispositif essaie de renforcer la norme pour faire rouler la machine capitaliste.

45
Q

Décrire la conception du bio-pouvoir (gestion de la vie)

A

On essaie de maximiser la santé, la vie, la fertilité. On va avoir des pratiques qui vont être ordonnées à assurer la prochaine génération. On n’essaie pas de châtier les gens, on essaie de les encourager par la positive. C’est un pouvoir qui opère sur le corps. Sa technologie est le dispositif de sexualité (4 opérations).

46
Q

Pourquoi le pouvoir est immanent aux rapports de force?

A

Le pouvoir n’est pas hiérarchique. Pouvoir est dynamique. Des êtres humains vont participer à l’actualisation du dispositif de sexualité.

47
Q

Là où il y a du pouvoir, il y résistance.

A

Le pouvoir est partout et invisible donc même si on essaie de contrôler les écarts et de rapporter les êtres avec sexualité en périphérie, ces-derniers restent en vie malgré tous les efforts. (par exemple: l’inceste existe toujours aujourd’hui)

48
Q

Expliquer la co-extension pouvoir-plaisir (dispositif d’alliance comme circuit de prohibition & d’incitation)

A

Il y a des mécanismes en société qui traversent les cultures, comme cette alliance. On ne peut pas se marier avec un membre de la parenté, pour éviter la consanguinité et favoriser une génération plus forte et plus apte à travailler.

  • Ex: le plaisir d’avoir échappé au pouvoir: Le fait de pouvoir continuer à effectuer une sexualité périphérique et d’échapper au contrôle.
49
Q

Quelle a été la contribution de la pensée foucaldienne par rapport à l’aspect construit du discours de la vérité?

A

Construction à propos de la prison, folie, etc. Foucault essaie de voir comment un discours est construit comme étant vrai. Il va essayer de critiquer certains discours (notamment par rapport à la prison). Selon Foucault, la prison fabrique le crime et le sens donné à la délinquance. En enfermant certaines personnes, criminels, ont produit une image de ce qu’est une chose déviante, on construit l’image de la criminalité.

50
Q

Quelle a été l’impact de la pensée foucaldienne sur les sciences sociales?

A

L’institution disciplinaire et le panopticon

51
Q

Comment Foucault voit le savoir et le pouvoir?

A

Manière de concevoir le savoir et le pouvoir comme allant de pair, comme traversant l’ensemble des phénomènes sociaux. Le savoir prenant souvent la forme de discours et le pouvoir étant partout, étant invisible, se solvant pas l’intériorisation de normes. Ayant comme conséquence le fait qu’on incorpore la logique de surveillance.

52
Q

Quelles sont les critiques de la pensée foucaldienne?

A
  • Approche archéologique/généalogique: histoire des idées dominantes: regardait un phénomène social à travers plusieurs siècles. On lui reproche son amplitude spatio-temporelle. On lui reproche le fait de couvrir différentes tranches d’époques et même de dire que certains phénomènes représentent l’ensemble de l’Occident. Il n’avait qu’une vision partielle ou partiale des faits car il n’avait accès qu’à l’élite car les pauvres ne pouvaient écrire, donc il n’avait accès qu’aux écrits de l’élite. Se faisant, on peut dire que Foucault met de l’avant les discours des idées dominantes et seulement celle véhiculée par une certaine et petite partie de l’Europe. (se concentre sur les écrits en français)
  • Déterminisme: Conception du pouvoir de Foucault. Visibilité est un piège, on n’est donc coincé dans une logique de surveillance. Le pouvoir est partout et invisible. Comment on fait pour échapper à ce pouvoir? Vision déterminisme. Difficile d’arrêter de reproduire le Statut Quo, de le l’arrêter.
  • Manière de conceptualiser un problème: traversée par la gouvernementalité, stratégie de régulation des écarts.: Tout va être une question d’imposer des contrôle et de faire la surveillance et ultimement ramener les écarts vers la norme. On veut que les gens s’autoréguler et qu’ils soient capable eux-mêmes de respecter les normes. Tout crime va être vu par Foucault selon cette logique.
    ○ EX: consommer des drogues nuit à la moralité. On va essayer de déterminer quelles drogues sont illicites et par la suite le réguler (en les arrêtant). Les trafiquants de drogues qui vont avoir des peines sera dans la logique de la surveillance pour le ramener vers la norme.
    ○ On arrête de voir les infractions comme étant des crimes en soi, ils s’inscrivent maintenant dans une logique de contrôle et de surveillance des écarts par rapport à la norme.
53
Q

Quels sont les régimes de contrôle selon Nikolas Rose?

A

Ce par quoi cela se traduit présentement et comment ces derniers sont pensés. Encore des notions capitalistes. On préconise l’auto-avancement. On parle d’un accès à des biens, des services, des droits et une certaine citoyenneté. On a certaines voies légitimes d’avoir certains privilèges en tant que citoyen. Les gens en fonction de leur capital et de leurs accès vont être admis différemment au sein des régimes de contrôle. On va contrôler différemment un itinérant vs un membre de l’élite. On les voit comme des citoyens de deux ordres différents. La façon même de voir un citoyen; pour que quelqu’un soit considéré comme un citoyen il doit participer à différentes sphères de sa vie (politique, corporatif, privé, etc.).

54
Q

Quelle est la conception de la société de Nikolas Rose?

A

Au prise avec un État néo-libéral, qui est de l’ordre du laisser aller, laisser faire, qui pénalise certains gens. Essaie de responsabiliser les individus, fait en sorte que les gens doivent adhérer à certaines notions de moralité (ce qui est acceptable ou non, bien ou mal, tolérable ou non) et conçoit que les gens sont des consommateurs de biens et services. On espère que les gens vont se responsabiliser et respecter les codes de moralité. Le principe de consommation et de moralité est mis de l’avant.

55
Q

Quelle est la conception du crime selon Nikolas Rose?

A

La déviance, le crime, est tout ce qui caractérise les comportements inscrits dans les circuits illégaux de biens et services (ex: vol, fraude, tout ce qui est extérieur au salariat et à l’emploi, etc.).

56
Q

Quelle est la conception du criminel selon Nikolas Rose?

A

Ceux qui ne veulent pas actualiser, de l’auto-avancement. Régresse ou stagne. Les criminels ont un défaut en terme de moralité. Ne peuvent ou ne veulent pas exercer leur auto-contrôle. (ex: récidiviste, pyromane, cleptomane, pédophile, etc.). Pour des individus de ce type là, il devient logique de les neutraliser. Dans certains cas, si le risque devient trop élevé, il devient logique d’imposer des sentences indéterminées. On essaie de réintroduire certaines compétences et principes de moralité (programmes de compétences parentales, gestion de la colère, etc.).

57
Q

Quelle est la conception des stratégies de contrôle selon Nikolas Rose?

A

Tous ceux et celles qui ne se soumettent pas à la moralité sont soumis aux stratégies de contrôle. On criminalise les gens qui n’ont pas de moralité. On essaie de prendre les exclus et faire en sorte de les faire réintégrer les circuits de consommation légitimes de biens et services.

58
Q

Comment Nikolas Rose redéfinit la prison et ses objectifs?

A

Devient surtout un lieu de gestion du risque et de neutralisation. Gérer le risque en identifiant les problèmes et l’inscrivant à des programmes pour lui venir en aide. Il est viable de neutraliser les gens qui présentent un risque trop élevé pour la société.

  • Ex: logique derrière les USD (unité spéciale de détention): les plus dangereux qui y sont contenus. On veut qu’ils réintègrent le secteur maximum, mais il n’y a pas de protocole qui fait que le personnel les poussent à retourner au maximum.
59
Q

Décrire le phénomène de l’incarcération de masse: la situation des ÉU (son évolution) et son évaluation comparative selon Garland.

A

Dépassé les 2 millions de personnes incarcérées aux ÉU. Historiquement quand on regarde la situation de ÉU, 110 habitants par tranches de 100 000 personnes. Dans les années 90, ce taux à doublé, même si le taux de crimes enregistrés diminuait. Statistique actuelle: 680 par tranche de 100 000 personnes: taux 6 à 10 fois plus élevé que les pays européens ou scandinaves.

60
Q

Comment Durkheim caractérise le phénomène (Garland)?

A

Phénomène pathologique, effet corrosif et dévastateur. D’une part, contribue au déficit socio-économique, appauvrit les gens et utilise les ressources. Haut taux d’incarcération indique que la société va mal. Davantage de fonds alloués aux prisons qu’à l’éducation (ex de la Californie).

Phénomène qui n’a pas de parallèle ou de comparatif. C’est la première fois qu’un phénomène de cette ampleur a lieu. Garland va dire que certains pays comme la Chine et la Russie on des taux similaires, mais ces pays ont des stratégies pour désincarcérer les gens. Pas le cas des ÉU

61
Q

IMPORTANT QUESTION D’EXAMEN

Quelles sont les caractéristiques de l’incarcération de masse selon Garland?

A
  1. Très grand nombre (l’aspect quantitatif). Le taux d’incarcération est au-delà des taux d’incarcération des autres pays. Écart par rapport à la moyenne d’incarcération des autres pays.
  2. Les effets de l’incarcération en terme de concentration sociale. On cesse d’incarcérer des individus, on incarcère maintenant des segments de la population. Aux ÉU, on incarcère les jeunes hommes afro-américains âgés de 20 à 29 ans. (1 jeune homme sur 3 se trouve soit derrière les barreaux ou en libération conditionnelle aux ÉU vs 4% des jeunes hommes cocadiens).
62
Q

Comment la pénalité fait partie d’un réalignement des politiques et de la culture (dans laquelle s’inscrit le passage de l’État « Welfare» à l’État « workfare »/néolibéral.

A

Pas un phénomène spontané mais certaines directions qu’a pris l’État qui ont nourris l’incarcération de masse. Notamment le discours de la guerre contre les drogues ou l’avènement des sentences obligatoires ou minimum, la privatisation des prisons. Peu de privatisation pour les récidives donc les personnes reviennent.

63
Q

Quels sont les coûts sociaux et financiers de la prison?

A
  • Dommages collatéraux. Touche la personne incarcérée mais aussi les proches. Un salaire de moins ou effet psychologique de l’acte commis. L’effet stigmate va s’appliquer à la famille de l’incarcéré, on les traite différemment.
  • Culture de prison qui va s’exporter au sein de la société; tellement de récidiviste, qui vont apporter des valeurs propres à la prison à l’extérieur. Et comme ce sont toujours les même minorités visibles qui sont enfermés donc certains secteurs de la communauté vont être aliénés. Beaucoup de méfiance face aux policiers et aux autorités notamment chez les afro-américains et les hispaniques dû au phénomène d’incarcération de masse. (exemple: la délation)
64
Q

Pour y a-t’il autant de silences autour de l’Holocauste selon Bauman? (phénomène immanent de la modernité)

A

Énormément de silence à l’entour, car très délicat étant donné les atrocités qui se sont passées.

Il ne croit pas que l’Holocauste est un accident, combinaison (résultat) de facteurs tout à fait normaux et courants. Ce qui pose problème est que certains de ces facteurs normaux et courants sont encore présents dans nos sociétés d’aujourd’hui. L’un de ces facteurs est la rationalité instrumentale.

65
Q

Quelles sont les règles de la « rationalité instrumentale » selon Bauman?

A

Il la voit comme étant applicable à l’Holocauste mais aussi présente et appliquée au monde du travail. D’abord tout ce qu’on lui associe est au niveau de la bureaucratie (le fait qu’il existe une série d’étapes à traverser, qu’une personne x occupe une série de fonction au niveau de la hiérarchie d’emploi). Est surtout un mode de penser, de rationaliser. Selon Bauman, si on maintient des pratiques de travail inspirées par des pratiques de rationalité instrumentale on risque de vivre un événement similaire à l’Holocauste. On cible des rationalités de type; la fin justifie les moyens; on est à la recherche d’efficacité. On veut remplir des quotas. Des mesures comme des licenciements de masse (on veut maximiser les profits et sauver l’entreprise). Le fait de rendre raisonnable et légitime certaines actions dans un cadre professionnel. Si on transpose cela à la prison, il y a certaines logiques qui priment; série d’actions des gardiens pour garder cette logique. Les professionnels peuvent justifier par le fait qu’ils veulent maintenir l’ordre.

66
Q

Qu’est-ce que l’indifférence morale et ses effets selon Bauman?

A

Lorsqu’on applique une rationalité Instrumentale on met de côté la composante morale, on met ses sentiments en arrière plan. On n’essaie pas de déterminer si la tâche que l’ont fait est moralement correcte. Tout est très pragmatique; on applique une tâche. Tout autant facile d’appliquer cette tâche quand on arrête de considérer l’évaluation morale. L’indifférence morale est présente et fait partie de notre bureaucratie moderne, c’était aussi la norme au moment de l’Holocauste. Ce qui a conduit à l’Holocauste est une société qui ne fait rien.

67
Q

Qu’est-ce que la mise au travail de la technique et sa violence selon Bauman?

A

Manière de rationaliser les choses. La violence devient une technique, un instrument. Justement pcq c’est une technique; elle est sans émotion. Elle ne nécessite aucune évaluation morale. Technique qui est rentable et efficace car produit des résultats. Avec la bureaucratie on a une dissociation émotive ou morale donc bcp plus facile d’opérer. (exemple: l’euthanasie, l’amputation, peut aussi être psychologique, etc.)

68
Q

Quelles sont les différentes méthodes qui permettent à la rationalité instrumentale de fonctionner?

A
  1. Mise à distance de l’autre: l’absence de moralité. Frontière entre nous et l’autre.
  2. Invisibilité des victimes: on arrête de voir les autres comme des êtres humains et de voir que ce qui se passe à leur endroit est de l’ordre de l’oppression et de la discrimination.
  3. Coopération des victimes efficaces: On doit avoir des gens qui coopèrent, dociles et obéissant. Rare que le détenu veut être incarcéré.
69
Q

Quelle est l’hypothèse centrale de Bauman au regard de l’Holocauste?

A

Pas un accident mais est le résultat de facteurs normaux et courants. L’une des techniques de la rationalité instrumentale est le mal (la violence) dans le cadre du travail.

70
Q

Quel est le rôle que l’État a joué dans l’Holocauste selon Bauman?

A

Elle va se dissocier de tout contrôle social, elle ne devient plus responsable de l’ordre social. Ce sont les travailleurs qui vont être des organes d’exécution.

71
Q

Quelles sont les leçons à tirer de l’Holocauste selon Bauman?

A

D’une part on est dans une société qui a tendance à banaliser la technique du mal. On devient insensible face à certaines pratiques qui font usage routinière. Les pratiques nous anesthésient un peu. Tout ce qu’on fait est accomplir des tâches, on arrête d’avoir une certaine réflexion morale par rapport à nos pratiques.

72
Q

Selon Nils Christie, comment le crime et la punition sont en fonction de la perception des normes, des valeurs et de la moralité?

A

Certaine relativité, ces notions vont changer en fonction des normes, des conventions et des valeurs d’une époque donnée. Ces notions vont être dynamiques en fonction du contexte.

73
Q

Pourquoi le crime et le criminel sont fluide et illimité selon Nils Christie?

A
  • Manifestations culturelles et sociales, propres ou inhérentes à une culture ou une société donnée.
  • Logique derrière ces notions. Quand on pense à la notion du crime: évaluation de ce qui est acceptable ou non. Varie en fonction d’une époque ou d’un contexte. Certains déplacements de ce qu’on considérait des crimes car valeurs changent. Pénalité qui frappe peu mais frappe fort. Logique derrière la peine: neutralisation et just desert. Déplacement au niveau des mœurs: ce qu’on définit comme étant un crime ou un criminel va changer.
74
Q

Pourquoi, selon Nils Christie, il ne faut pas perdre de vue les solutions de rechange à la prison?

A

Qui étaient couramment utilisées à d’autres époques. Par exemple: la probation, l’amende, travaux communautaires, médiations, etc.

75
Q

Que dit l’évaluation des pays et pénalité de Nils Christie?

A

Au niveau des différents pays. Qu’est-ce qu’un pays considère comme étant un crime et quelle sanction est appliquée. Corrélation entre un haut taux d’incarcération et la dimension du secteur pénal. Est-ce que l’international aurait une obligation d’intervenir à l’égard de certains pays qui punissent de façon radical certains comportement ou qui punissent trop.

76
Q

Quelle est la prémisse de l’article de Ruggiero?

A

Selon lui la criminologie doit être indépendante et dissociée de la sociologie. Se dit ainsi. Fait en sorte que la crimino néglige des concepts sociologiques et se faisant ne réussi pas être davantage publique (capable de faire des changements sociaux).

77
Q

Quelle est la revitalisation de la sociologie de Ruggiero?

A

Elle doit se renouveler. On doit donc aller à l’extérieur du cadre universitaire et se retrouver sur le terrain pour discuter avec le public et déterminer quelles sont les valeurs fondamentales.

78
Q

Quelle est l’une des composantes de la sociologie « publique » selon Ruggiero?

A

Étudiants sont en lien avec leurs propres expériences. Lien entre théorie et pratique.

79
Q

En quoi réside le succès de la sociologie publique selon Ruggiero?

A

Dans ses capacités à aller sur le terrain et aller au-delà de la sphère universitaire.

80
Q

Ruggiero dit que la criminologie est dans le piège de sa propre marginalité, pourquoi?

A
  1. Pression/Objectif: publier des articles dans des revues hyper spécialisées et se faisant devient difficile de diffuser ses résultats de recherche pcq clientèle très précise. Communication entre criminologues seulement: donc coincé à ce niveau.
  2. Peu d’impact sur la direction de certaines politiques en matière de crime ou concernant le sjp. Réaction de la criminologie publique souvent après la mise en place d’une politique ou d’un scandale.
81
Q

Expliquer une sorte de criminologie publique (newsmaking criminology).

A

(focalisé sur l’actualité) - Barack 2007: On essaie de collaborer avec les médias pour attirer l’attention du public sur certaines situations. Pour se nourrir et se propulser

82
Q

Qu’est-ce qui a été délaissé par la criminologie selon Ruggiero?

A

Des concepts qui auraient été des moteurs pour que la criminologie soit efficace dans ses tentatives d’être publique. Criminologie doit être plus consciente aux enjeux qui peuvent tomber dans le conflit.

83
Q

Quelle est la forme antérieure de la criminologie publique?

A

Tentatives d’une forme antérieure d’une criminologie publique. Les abolitionnistes ont fait ces tentatives. Il y avait un focus sur les mouvements sociaux.

84
Q

Quelle est la stratégie de la criminologie publique?

A

On est côtes à côtes avec monsieur madame tout le monde et non avec l’élite. Avec les personnes qui vivent des enjeux quotidiens. On essaie de fournir des outils aux victimes.

85
Q

Qu’est-ce que la criminologie publique pratiquée par les abolitionnistes?

A

Initiatives recherche-action, les abolitionnistes vont travers de pair avec des détenus. Ils vont demander les préoccupations et enjeux des détenus, ils vont orienter leur recherche.

86
Q

Quelle est la posture politique de la criminologie selon Quirion?

A

Encadrement des interventions (balises fournies par l’Ordre) = protection envers les personnes judiciarisées: Permet d’encadrer certaines interventions (qui ont un certain taux de risque puisque les criminologues font affaire avec des personnes vulnérables). L’ordre vont mettre en place des codes protections envers les personnes marginalisés (processus de traitement des plaintes et code de déontologie). Permet d’éviter certaines interventions abusives ou d’en minimaliser les risques. On propose d’étendre l’approche à l’égard des clients, on suggère une solution de rechange à une approche clinique traditionnelle. On utilise la médiation ou la réduction de méfaits. Pour réduire les effets d’exclusion et éviter la revictimisation.

87
Q

Quelle est la posture épistémologique de la criminologie selon Quirion?

A

Besoin de repenser les interventions en-dehors des agences du SJP: On veut une certaine distance par rapport aux interventions. À la base, l’ordre va être critiquée, car on dit que ces interventions sont de type correctionnaliste. La logique s’inspire des agences du sjp. On souhaite qu’il est des interventions aidantes. On veut que le type d’intervention se revitalise. Idéalement on souhaite maximiser la réinsertion sociale des clients. On veut les aider à s’intégrer.

88
Q

Comment la criminologie critique pourrait contribuer à redéfinir le champ de l’intervention à partir de ses propres balises?

A

Les interventions sont davantage productives que la notion d’intervention. On veut protéger les populations vulnérables, aider les clients et maximiser les chances de se réintégrer.

89
Q

La criminologie vers une vision abolitionniste selon Hulsman?

A

Échec par rapport à l’incarcération (à l’ère du Nothing Work), Pas de réhabilitation des délinquants. Aujourd’hui on parle davantage d’une critique de la nouvelle punitivité. On parle davantage de parcimonie carcérale.

90
Q

La criminologie vers une vision réductionniste?

A

Défendre les droits humains et réduire le recours au sjp. On élargie le focus de punition, peut porter sur l’abus de la main d’œuvre infantile ou initiatives qui touchent les hôpitaux psychiatriques.

91
Q

Les solutions de rechange dans la direction abolitionniste?

A

Retrait des sentences minimales et maximales, décriminaliser certaines actions ou dépénaliser, suggérer la médiation, le recours au droit civil, probation, etc.

92
Q

Que veut dire zémiologie et qui est l’auteur du mouvement?

A
  • Zemia: tort
  • Logie: connaissance
  • Auteurs à l’origine du mouvement: Paddy Hillyard et al. 1999: Il faut arrêter de focuser sur la notion du crime, il faut aller au-delà de ça.
    Il ne faut pas s’occuper du crime, mais… On doit se concentrer sur la notion de tort social. Porte sur des méfaits qui vont nuire au bien-être des groupes sociaux/Intérêt envers les méfaits qui gâchent la vie de pans entiers du groupe social:
93
Q

IMPORTANT QUESTION D’EXAMEN:

Qu’est-ce qui es visé par la zémiologie?

A

N’importe quoi qui pose problème ou qui va atteindre un groupe au niveau de sa survie et de sa réalité. Torts d’ordres sociaux ou physiques que visent la zémiologie. Certains de ses torts ne sont pas nécessairement connus ou reconnus. Puisqu’on est au prise avec un État néo-libéral (se retire petit à petit de ses interventions pour assurer le bien-être)

Plus important: Tout ce qui porte atteinte aux besoins fondamentaux des êtres humains:
- Exemple: la pauvreté, la malnutrition, la guerre, accidents de travail, la pollution, les catastrophes naturelles, maladies et la négligence des professionnels de la santé.

94
Q

Quelles sont les possibilités vis-à-vis les victimes pour la zémiologie?

A

Veut remettre les victimes au premier plan. Voir les pertes et les dommages encourus par ces victimes et comment on peut minimiser les torts subis.

95
Q

Quels sont les objectifs initiaux de la zémiologie et la problématisation des zones dangereuses et ses effets?

A

Le type d’intervention est beaucoup plus large, regard différent sur la notion du danger. On commence à voir la criminalité des acteurs de pouvoir politique, des actions ou inactions qui sont mis dans l’ombre mais avec une vision zémiologique on le voit comme un tord donc on va intervenir. Zones éponges: Certains acteurs politiques vont même baliser ou créer des zones dangereuses pour ultimement maintenir la valeur immobilière dans d’autres quartiers. Le fait de faire cela, est perçu comme un tort et on évite certaines interventions. On peut alors sanctionner les acteurs politiques qui en sont responsable.

  • Deux variables liées aux homicides: le lieu où se trouve la victime, le taux de détérioration des immeubles et de l’environnement.
96
Q

Mise en application de la zémiologie. (les questions à poser)

A
  1. En quoi est-ce que c’est un tort social?
  2. Qui sont les victimes?
  3. À quel niveau cela pose un problème?
  4. Qui sont les responsables?
  5. Quelles sont les recommandation pour aider cette crise?
97
Q

Mise en application de la zémiologie. (exemple de la crise du fentanyl)

A
  1. Inaccessibilité à l’antidote, dommages collatéraux (directement et indirectement)
  2. Qui sont les victimes? Les consommateurs
  3. Pose un problème à quel niveau? Pose problème au niveau de la survie des consommateurs
  4. Qui sont les responsables? Les producteurs
  5. Recommandations pour aider cette crise: Rendre l’antidote plus accessible, clinique pour tester la drogue, encourager le recours à la méthadone

> Mettre au premier plan les victimes et sanctionner les personnes qui encouragent cette pratique

98
Q

Quelle est la perception de la pollution de la criminologie environnementale?

A

Torts au niveau de l’environnement et des écosystèmes. Relativement nouveau. Pcq aujourd’hui, on a un problème avec le concept de la pollution. Dans la société capitaliste, la pollution est inévitablement lié au développement économique. Lien entre le développement des ressources naturelles et la création de pollution. Certain malaise de sanctionner la pollution, car ce sont des comportements qui enrichissent le pays et les citoyens.

99
Q

Quelle est la perception des désastres écologiques de la criminologie environnementale?

A

On les problématise. Perçu comme étant des risques inévitables (agrandissement de la couche d’ozone) fait partie de notre réalité.
Rationalisation des acteurs économiques: S’enrichissent et ont une logique de ne pas criminaliser les activités qui génèrent des désastres écologiques car ces activités génèrent du profit et sont donc supposé être bénéfique à la population (génère de l’emploi, des fonds pour assurer certains services de base)

100
Q

La criminologie environnementale étudie les relations entre deux éléments, lesquels?

A
  1. Les préjudices environnementaux
  2. Les problèmes sociaux

> On essaie d’identifier qui sont les victimes et qui sont les responsables.

101
Q

La criminologie environnementale étudie les relations entre les préjudices environnementaux et les problèmes sociaux?

A

Le champ de la criminologie verte va se porter surtout sur des crimes d’origines humaines à l’endroit de la nature, intentionnel ou non, encadré ou non par une loi. On dépasse le cadre légaliste, on peut identifier certains enjeux même s’ils sont protéger par certaines lois. Les victimes concernées ne sont pas que les êtres humains. Qui seraient les victimes potentielles? La faune, la flore et les écosystèmes.

102
Q

Sur quoi doit porter la criminologie environnementale?

A

Les méfaits environnementaux.

103
Q

Comment met-on les victimes au coeur de la problématisation?

A

On essaie de trouver des solutions qui visent le bien-être des victimes (humaines ou non).

104
Q

Quel est l’objectif premier de la criminologie environnementale et ce que cela implique?

A

Puisque c’est l’objectif premier est une justice de type écologique; les solutions ou mesures proposées vont viser un développement durable.

105
Q

Quelles sont les question à se poser pour la criminologie environnementale?

A
  1. Qu’est-ce qu’un méfait environnemental? L’identifier.
  2. Qui sont les responsables du méfait?
  3. Est-ce que certains citoyens sont davantage exposés que d’autres?
  4. Est-ce qu’une réglementation/loi encadre ces activités?
  5. Comment réagir, que suggérer, dans une optique de développement durable et qui met les victimes au premier plan.
106
Q

Exemple de mise en situation de criminologie environnementale: 100 entreprises qui sont responsables de 70% des émissions de gaz à effet de serre. Surtout les compagnies qui exploitent le pétrole et le charbon.

A
  1. Est un méfait environnementale: Contribue au réchauffement climatique
  2. Victimes: tout le monde, réserve d’eau potable, niveau d’eau des mers qui augmentent, faune, flore, davantage de feux de forêt et inondations.
  3. Responsables: les compagnies
  4. Oui
  5. Ce qu’on peut suggérer: Diminuer la consommation de charbon et de pétrole.