Critères DSM-5 Flashcards

1
Q

Trouble panique

A

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues avec ≥ 4 sxs :
1. Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération RC.
2. Transpiration.
3. Tremblements ou secousses musculaires.
4. Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
5. Sensation d’étranglement.
6. Douleur ou gêne thoracique.
7. Nausée ou gêne abdominale.
8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
9. Frissons ou bouffées de chaleur.
10. Paresthésies.
11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
13. Peur de mourir.
B. ≥ 1 attaque a été suivie par une période ≥ 1M de 1 ou 2 des sxs suivants :
1. Crainte persistante d’autres attaques ou de leurs conséquences.
2. Δ comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques.

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2
Q

Agoraphobie

A

A. Peur ou anxiété marquées pour ≥ 2/5 :
1. Utiliser les transports en commun
2. Être dans des endroits ouverts
3. Être dans des endroits clos
4. Être dans une file d’attente/foule.
5. Être seul à l’extérieur du domicile.
B. Craint ou évite situations car pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas d’attaque ou autres sxs incapacitants ou embarrassants.
C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées OU nécessitent la présence d’un accompagnant OU sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées p/r au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement ≥ 6M.
H. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.

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3
Q

Phobie spécifique

A

A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique.
B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée p/r au danger réel engendré par l’objet/situation spécifique et p/r au contexte socioculturel.
E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement ≥ 6M.

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4
Q

Anxiété sociale

A

A. Peur ou anxiété intenses ≥ 1 situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui.
Ex : interactions sociales, être observé, situations de performance.
B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement.
C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées p/r à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement ≥ 6M.
J. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.

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5
Q

TAG

A

A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant ≥ 6M concernant certain nb d’événements/activités.
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
C. L’anxiété et les soucis sont associés à ≥ 3 (ou 1 chez enfant) des 6 sxs suivants (dont au moins certains ont été présents la plupart du temps durant les 6M derniers) :
1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
2. Fatigabilité.
3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire.
4. Irritabilité.
5. Tension musculaire.
6. Perturbation du sommeil.

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6
Q

Anxiété de séparation

A

A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade du développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoigne la présence d’au moins 3 des manifestations suivantes :
1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement ou en anticipation de telles situations.
2. Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver, tel qu’une maladie, un accident, une catastrophe ou la mort.
3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement.
4. Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation.
5. Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements.
6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
7. Cauchemars répétés à thèmes de séparation.
8. Plaintes somatiques répétées lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations.
B. La peur, l’anxiété ou l’évitement persistent ≥ 4 semaines chez les enfants et les adolescents et typiquement pendant ≥ 6M chez les adultes.

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7
Q

Trouble de stress aigu

A

A. Idem TSPT
B. ≥ 9 sxs de n’importe laquelle des 5 catégories débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :
Symptômes envahissants
1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse.
2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
3. Réactions dissociatives (ex. flashbacks [scènes rétrospectives])au cours desquelles l’individu se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire.
4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.
Humeur négative
5. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives.
Symptômes dissociatifs
6. Altération de la perception de la réalité, de son environnement ou de soi-même.
7. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques.
Symptômes d’évitement
8. Effort pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
9. Effort pour éviter les rappels externes qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
Symptômes d’éveil
10. Perturbation du sommeil.
11. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’expriment typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
12. Hypervigilance.
13. Difficultés de concentration.
14. Réaction de sursaut exagéré.
C. La durée de la perturbation (sxs du critère B) est de 3 jours à 1M après l’exposition au trauma.

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8
Q

TSPT

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles, ≥1 des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou plusieurs événements traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques (si mort effective ou menace de mort doit être violents ou accidentiels) est/sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche.
4. Être exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).
N.B. : ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand elles surviennent dans le contexte d’une activité professionnelle.
B. ≥ 1 sxs envahissants suivants associés à ≥ 1 événements traumatiques et ayant débuté après la survenue du/des événements en cause :
1. Souvenirs répétitifs, involontaires, et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse.
2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
3. Réactions dissociatives (ex. flashbacks [scènes rétrospectives]) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire.
4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du ou des événements traumatiques.
5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques.
C. Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoigne la présence de ≥1 manifestations suivantes :
1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes qui réveillent des souvenirs des pensées ou des sentiments associés à ≥1 événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent ≥ 2 des éléments suivants :
1. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques.
2. Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde.
3. Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences d’un ou de plusieurs événements traumatiques qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes.
4. État émotionnel négatif persistant.
5. Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités.
6. Sentiment de détachement d’autrui ou bien devenir étranger par rapport aux autres.
7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives.
E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité associés à un ou plusieurs événements traumatiques comme en témoignent ≥ 2 éléments :
1. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
2. Comportement irréfléchi ou autodestructeur.
3. Hypervigilance.
4. Réaction de sursaut exagérée.
5. Problèmes de concentration.
6. Perturbation du sommeil.
F. La perturbation (sxs des critères B, C, D et E) dure > 1M.

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9
Q

Anorexie

A

A. Restriction des apports énergétiques p/r aux besoins conduisant à un poids significativement bas compte tenu de l’âge, du sexe, du stade de développement et de la santé physique. Est considéré comme significativement bas un poids inférieur à la norme minimale ou, pour les enfants et les adolescents, inférieur au poids minimal attendu.
B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, ou comportement persistant interférant avec la prise de poids alors que le poids est significativement bas.
C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou manque de reconnaissance persistant de la gravité de la maigreur actuelle.

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10
Q

Boulimie

A

A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques répondant aux 2 caractéristiques suivantes :
1. Absorption, en une période de temps limité, d’une qté de nourriture largement supérieure à N.
2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise.
B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : vomissements provoqués ; emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments ; jeûne ; exercice physique excessif.
C. Les accès hyperphagiques et les comportements compensatoires inappropriés surviennent, en moyenne, ≥ 1x/semaine pendant 3M.
D. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.
E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d’anoxerie mentale.

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11
Q

Accès hyperphagique

A

A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques, répondant aux 2 caractéristiques :
1. Absorption, en une période de temps limitée (ex : < 2 h), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances.
2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (ex. sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on mange).
B. Les accès hyperphagiques sont associés à ≥ 3 des caractéristiques suivantes :
1. Manger beaucoup plus rapidement que la normale.
2. Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale.
3. Manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim.
4. Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe.
5. Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir mangé.
C. Les accès hyperphagiques entraînent une détresse marquée.
D. Les accès hyperphagiques surviennent, en moyenne, ≥ 1x/semaine x 3M.
E. Les accès hyperphagiques ne sont pas associés au recours régulier à des comportements compensatoires inappropriés comme dans la boulimie, et ne surviennent pas exclusivement au cours de la boulimie ou de l’anorexie mentale.

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12
Q

TDC

A

A. ≥ 5 symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement p/r au fonctionnement antérieur ; ≥ 1 des symptômes est soit :
1. une humeur dépressive, soit
2. une perte d’intérêt ou de plaisir :

  1. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne ou observée par les autres.
  2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours.
  3. Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (ex., Δ excédant 5 % en 1M), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours.
  4. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
  5. Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours.
  6. Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
  7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirant) presque tous les jours.
  8. ↓ aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours.
  9. Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
    D. La survenue de l’EDC n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique.
    E. Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode (hypo)maniaque
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13
Q

Dysthymie (trb dépressif persistant)

A

A. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, > 1 jour/2, signalée par la personne ou observée par les autres, pendant ≥ 2A. (enfants et les adolescents, l’humeur peut être irritable ≥1A)
B. Quand le sujet est déprimé, il présente ≥ 2 sxs :
1. Perte d’appétit ou hyperphagie.
2. Insomnie ou hypersomnie.
3. Baisse d’énergie ou fatigue.
4. Faible estime de soi.
5. Difficultés de concentration ou à prendre des décisions.
6. Sentiments de perte d’espoir.
C. Durant le 2A (ou 1A) de perturbation thymique, la personne n’a jamais eu > 2M consécutifs sans présenter les sxs des critères A et B.
D. Les critères de TDC peuvent être présents d’une manière continue pendant 2A.
E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis.
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique.

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14
Q

MAB type 1

A

≥ 1 épisode maniaque au cours de la vie (+/- EDC +/- hypomanies)

Épisode maniaque :
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec ↑ aN et persistante de l’activité orientée vers un but ou de l’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, ≥ 1 semaine ou si H.
B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, ≥ 3 sxs (4 si l’humeur est seulement irritable) sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable p/r au comportement habituel :
1. Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur.
2. Réduction du besoin de sommeil (ex : reposé après seulement 3h de sommeil).
3. Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir constant de parler.
4. Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent.
5. Distractibilité (attention trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou non pertinents) rapportée ou observée.
6. Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice (activité sans objectif, non orientée vers un but).
7. Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (ex : la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).
C. La perturbation de l’humeur est suffisamment grave pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou des activités sociales, ou pour nécessiter une hospitalisation afin de prévenir des conséquences dommageables pour le sujet ou pour autrui, ou bien il existe des caractéristiques psychotiques.

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15
Q

MAB type 2

A

Épisode hypomaniaque actuel ou passé ET EDC actuel ou passé (PAS de manie)

Épisode hypomaniaque :
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation aN et persistante de l’activité ou du niveau d’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, ≥ 4 jours consécutifs.
B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, ≥3 sxs (4 si humeur seulement irritable) sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable p/r au comportement habituel : critères 1-7 idem à manie
C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors période symptomatique.
D. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont manifestes pour les autres.
E. La sévérité de l’épisode n’est pas suffisante pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ou pour nécessiter une hospitalisation. S’il existe des caractéristiques psychotiques, l’épisode est, par définition, maniaque.
F. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance.

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16
Q

Trouble cyclothymique

A

A. Existence ≥ 2A (≥ 1A pour enfants/adolescents) de nombreuses périodes pendant lesquelles des symptômes hypomaniaques sont présents sans que soient réunis les critères d’un épisode hypomaniaque et de nombreuses périodes pendant lesquelles des sxs dépressifs sont présents sans que soient réunis les critères d’un EDM.
B. Durant les 2A (ou 1A), les périodes hypomaniaques et dépressives ont été présentes pendant ≥ la moitié du temps et la personne n’a pas connu de période > 2M consécutifs sans les sxs.
C. Les critères pour un épisode dépressif caractérisé, maniaque ou hypomaniaque n’ont jamais été réunis.
D. Les symptômes du critère A ne sont pas mieux expliqués par un trouble psychotique.

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17
Q

Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle

A

A. Crises de colère sévères récurrentes se manifestant verbalement (ex. accès de fureur verbale) et/ou dans le comportement (ex. agressivité physique envers des personnes ou des objets) qui sont nettement hors de proportion en intensité et en durée avec la situation ou la provocation.
B. Les crises de colère ne correspondent pas au niveau de développement.
C. Les crises de colère surviennent, en moyenne, ≥ 3x/semaine.
D. L’humeur entre les crises de colère est de façon persistante irritable ou colérique quasiment toute la journée, presque tous les jours, et elle peut être observée par les autres (p. ex., parents, professeurs, pairs).
E. Les critères A-D sont présents depuis ≥12M et la personne n’a pas eu de période ≥3M consécutifs sans tous les sxs des critères A-D.
F. Les critères A et D sont présents dans ≥ 2/3 situations (à la maison, à l’école, avec les pairs) et sont sévères dans ≥ 1 de ces situations.
G. Le diagnostic ne doit pas être porté pour la première fois < 6 ans ou > 18 ans.
H. D’après l’anamnèse ou l’observation, l’âge de début des critères A-E est < 10 ans.
I. Il n’y a jamais eu une période distincte > 1 journée pendant laquelle ont été réunis tous les critères symptomatiques, à l’exception de la durée, d’un épisode (hypo)maniaque.

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18
Q

Trouble de l’adaptation

A

A. Survenue de sxs émotionnels ou comportementaux en réponse à ≥ 1 facteurs de stress identifiables dans les 3M suivant l’exposition.
B. Ces sxs ou comportements sont cliniquement significatifs, comme en témoigne 1 ou 2 des éléments suivants :
1. Détresse marquée hors de proportion par rapport à la gravité ou à l’intensité du facteur de stress, compte tenu du contexte externe et des facteurs culturels qui pourraient influencer la gravité des sxs et la présentation.
2. Altération significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
C. La perturbation causée par le facteur de stress ne répond pas aux critères d’un autre trouble mental et n’est pas simplement une exacerbation d’un trouble mental préexistant.
D. Les sxs ne sont pas ceux d’un deuil normal.
E. Une fois que le facteur de stress ou ses conséquences sont terminés, les sxs ne persistent pas > période additionnelle de 6M.

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19
Q

TP schizoïde

A

A. Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins
4 des manifestations suivantes :
1. Le sujet ne recherche, ni n’apprécie les relations proches, y compris les relations intrafamiliales.
2. Choisit presque toujours des activités solitaires.
3. N’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avec d’autres personnes.
4. N’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune.
5. N’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré.
6. Semble indifférent aux éloges ou à la critique d’autrui.
7. Fait preuve de froideur, de détachement, ou d’émoussement de l’affectivité.
B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble bipolaire ou d’un trouble dépressif avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un TSA et n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une autre affection médicale.

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20
Q

TP paranoïaque

A

A. Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présente dans divers contextes, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes :
1. Le sujet s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou le trompent.
2. Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés.
3. Est réticent à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui.
4. Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins.
5. Garde rancune (c.-à-d. ne pardonne pas d’être blessé, insulté ou dédaigné).
6. Perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparent pour les autres, et est prompt à la contre-attaque ou réagit avec colère.
7. Met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son conjoint ou de son partenaire sexuel.
B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble bipolaire ou d’un trouble dépressif avec caractéristiques psychotiques ou d’un autre trouble psychotique et non imputable aux effets physiologiques d’une autre affection médicale.

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21
Q

TP schizotypique

A

A. Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles et par des conduites excentriques.
Le trouble apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent ≥ 5 des manifestations suivantes :
1. Idées de référence (à l’exception des idées délirantes de référence).
2. Croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (p. ex. superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un « sixième » sens ; chez les enfants et les adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres).
3. Perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles.
4. Pensée et langage bizarre (p. ex., vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés).
5. Idéation méfiante ou persécutoire.
6. Inadéquation ou pauvreté des affects.
7. Comportement ou aspect bizarre, excentrique ou singulier.
8. Absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré.
9. Anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand la personne se familiarise avec la situation et qui est due à des craintes persécutoires plutôt qu’à un jugement négatif de soi-même.
B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution : d’une schizophrénie ; d’un trouble bipolaire ; d’un trouble dépressif avec des caractéristiques psychotiques ; d’un autre trouble psychotique ; ou d’un TSA.

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22
Q

TP histrionique

A

Mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
1. Le sujet est mal à l’aise dans les situations où il n’est pas au centre de l’attention d’autrui.
2. L’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provocante.
3. Expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante.
4. Utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi.
5. Manière de parler trop subjective mais pauvre en détails.
6. Dramatisation, théâtralisme et exagération de l’expression émotionnelle.
7. Suggestibilité, est facilement influencé par autrui ou par les circonstances.
8. Considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité.

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Q

TPL

A

Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
1. Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés. (N.B. :
Ne pas inclure les comportements suicidaires ou les automutilations énumérés dans le critère 5.)
2. Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre des positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation.
3. Perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi.
4. Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex. dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie). (Ne pas inclure les comportements suicidaires ou les automutilations énumérés dans le critère 5.)
5. Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations.
6. Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex. dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours).
7. Sentiments chroniques de vide.
8. Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (ex. fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées).
9. Survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutrice ou de symptômes dissociatifs sévères.

24
Q

TP narcissique

A

Mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d’être admiré et de manque d’empathie qui apparaissent au début de l’âge adulte et sont présents dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
1. Le sujet a un sens grandiose de sa propre importance (ex. surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport).
2. Est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal.
3. Pense être spécial et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau.
4. Besoin excessif d’être admiré.
5. Pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un tx particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits.
6. Exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins.
7. Manque d’empathie : n’est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui.
8. Envie souvent les autres, et croit que les autres l’envient.
9. Fait preuve d’attitudes et comportements arrogants et hautains.

25
Q

TP antisociale

A

A. Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient depuis l’âge de 15 ans, comme en témoignent au moins trois des manifestations suivantes :
1. Incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l’indique la répétition de comportements passibles d’arrestation.
2. Tendance à tromper pour un profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries.
3. Impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance.
4. Irritabilité ou agressivité, comme en témoigne la répétition de bagarres ou d’agressions.
5. Mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d’autrui.
6. Irresponsabilité persistante, indiquée par l’incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières.
7. Absence de remords, indiquée par le fait d’être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui.
B. Âge au moins égal à 18 ans.
C. Manifestations d’un trouble des conduites débutant avant l’âge de 15 ans.
D. Les comportements antisociaux ne surviennent pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie ou d’un trouble bipolaire.

26
Q

TPOC

A

Mode général de préoccupation pour l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes :
1. Préoccupations par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que le but principal de l’activité est perdu de vue.
2. Perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches (p. ex. incapacité d’achever un projet parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies).
3. Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents).
4. Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeurs (sans que cela soit expliqué par une appartenance religieuse ou culturelle).
5. Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur sentimentale.
6. Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses.
7. Se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres ; l’argent est perçu comme quelque chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophes futures
8. Se montre rigide et têtu.

27
Q

TP évitante

A

Mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes :
1. Le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté.
2. Réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé.
3. Est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule.
4. Craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales.
5. Est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur.
6. Se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres.
7. Est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans de nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras.

28
Q

TP dépendante

A

Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et « collant » et à une peur de la séparation, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
1. Le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui.
2. A besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie.
3. A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation. (N.B. : Ne pas tenir compte d’une crainte réaliste de sanctions.)
4. A du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d’énergie).
5. Cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables.
6. Se sent mal à l’aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller.
7. Lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin.
8. Est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissé à se débrouiller seul.

29
Q

TOC

A

A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des 2 :
Obsessions définies par (1) et (2) :
1. Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets ;
2. Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions (en faisant une compulsion).
Compulsions définies par (1) et (2) :
1. Comportements répétitifs (ex. se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (ex. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
2. Les comportements/actes mentaux sont destinés à neutraliser ou ↓ anxiété/sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutés ; mais, sont sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir OU manifestement excessifs.
B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine d’une perte de temps considérable (p. ex. prenant plus 1h/jour) OU d ’une détresse cliniquement significative OU d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

30
Q

ODC

A

A. Préoccupation concernant un ou plusieurs imperfections ou défauts perçus dans son apparence physique qui ne sont pas apparents ou qui semblent mineurs pour autrui.
B. À un moment de l’évolution du trouble, l’individu a eu des comportements répétitifs (ex. vérification dans le miroir, toilettage excessif, excoriation de la peau, recherche de rassurement) ou des actes mentaux (ex. comparaison de son apparence avec celle d’autrui) en réponse à des préoccupations concernant son apparence physique.
D. La préoccupation concernant l’apparence n’est pas mieux expliquée par une insatisfaction concernant le poids ou le tissu adipeux chez un individu dont les symptômes répondent aux critères diagnostiques d’un trouble alimentaire.

31
Q

Trouble d’amassage (thésaurisation)

A

A. Difficulté persistante à jeter ou à se séparer de certains objets, indépendamment de leur valeur réelle.
B. La difficulté est due à un besoin ressenti de conserver les objets et à la souffrance associée au fait de les jeter.
C. La difficulté à jeter des objets aboutit à une accumulation de choses qui envahissent et encombrent les lieux d’habitation compromettant de manière importante leur fonction première. Si ces espaces sont dégagés, c’est uniquement grâce aux interventions de tiers (ex. membres de la famille, agents d’entretien ou représentants de l’autorité publique).

32
Q

Jeu d’argent pathologique

A

A. Pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu d’argent conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, cliniquement significative, comme en témoigne, chez le sujet, la présence ≥ 4 manifestations suivantes au cours d’une période de 12M
1. Besoin de jouer avec des sommes d’argent croissantes pour atteindre l’état d’excitation désiré.
2. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt de la pratique du jeu.
3. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu.
4. Préoccupation par le jeu (ex : remémoration d’expériences de jeu passées, prévision de tentatives prochaines, moyens de se procurer de l’argent pour jouer).
5. Joue souvent lors des sentiments de souffrance/mal-être (p. ex., sentiments d’impuissance, de culpabilité, d’anxiété, de dépression).
6. Après avoir perdu de l’argent au jeu, retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes.
7. Ment pour dissimuler l’ampleur réelle de ses habitudes de jeu.
8. Met en danger ou a perdu une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’étude ou de carrière à cause du jeu.
9. Compte sur les autres pour obtenir de l’argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu.
B. La pratique du jeu n’est pas mieux expliquée par un épisode maniaque.

33
Q

Schizophrénie

A

A. ≥ 2 sxs, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’une période 1M (ou moins si tx efficace).
≥ 1 des sxs (1), (2) ou (3) doit être présent :
1. Idées délirantes.
2. Hallucinations.
3. Discours désorganisé (ex. incohérences ou déraillements fréquents)
4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique. (comportement psychomoteur aN)
5. Symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotionnelle).
B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène personnelle est passé d’une façon marquée en dessous du niveau atteint avant le début du trouble (ou, quand le trouble apparaît pendant l’enfance ou l’adolescence, le niveau prévisible de fonctionnement n’a pas été atteint).
C. Des signes continus du trouble persistent ≥ 6M. Pendant cette période les sxs répondant au critère A (sxs de la phase active) doivent avoir été présents ≥1M (ou moins si tx efficace) ; des sxs prodromiques ou résiduels peuvent également se rencontrer. Pendant ces périodes prodromiques ou résiduelles, les signes du trouble peuvent ne se manifester que par des sxs négatifs, ou par ≥ 2 sxs du critère A présents sous une forme atténuée (ex. croyances étranges ou expériences de perceptions inhabituelles).

34
Q

Trouble schizoaffectif

A

A. Période ininterrompue de maladie pendant laquelle sont présents à la fois un épisode thymique caractérisé (dépressif ou maniaque) et le critère A de schizophrénie. (N.B. : En cas d’épisode dépressif majeur, le critère A1 (humeur dépressive) doit être présent.)
B. Idées délirantes ou hallucinations ≥ 2 semaines sur toute la durée de la maladie, en dehors d’un épisode thymique caractérisé.
C. Les sxs qui répondent aux critères d’un épisode thymique caractérisé sont présents pendant la majeure partie de la durée totale des périodes actives et résiduelles de la maladie.

35
Q

Trouble schizophréniforme

A

A. Idem à schizophrénie
B. Un épisode du trouble dure ≥ 1M mais < 6M. (Quand on doit faire un dx sans attendre la guérison, qualifier celui-ci de « provisoire »).

36
Q

Trouble psychotique bref

A

A. ≥ 1 symptômes suivants. ≥ 1 des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
1. Idées délirantes.
2. Hallucinations.
3. Discours désorganisé (ex. déraillements fréquents ou incohérence).
4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique.
B. Au cours d’un épisode, la perturbation persiste ≥ 1 jour mais < 1M, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide.

37
Q

Trouble délirant

A

A. ≥1 idée(s) délirante(s) ≥1M.
B. Le critère A de la schizophrénie n’a jamais été rempli.
C. En dehors de l’impact de l’idée(s) délirante(s) ou de ses ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement.
D. Si des épisodes maniaques ou EDC sont survenus concomitamment, ils ont été de durée brève comparativement à la durée globale de la période délirante.

38
Q

TUS

A

Mode d’utilisation inadaptée d’une substance conduisant à :
- Altération fonctionnement
- Souffrance cliniquement significative caractérisée par : ≥ 2/11 critères au cours d’une période de 12M
(on recherche durant cette période faut pas nécessairement que dure ça minimum)
Perte de contrôle
1. Quantité plus importante que prévue ou période plus prolongée
2. Désir persistant ou efforts infructueux de diminuer ou contrôler l’utilisation
3. Chronophage: obtenir, utiliser ou récupérer
4. « Cravings » ou désir intense de consommer la substance
Impact social
5. Incapacité de remplir obligations majeures au travail, à la maison ou à l’école
6. Problèmes interpersonnels ou sociaux persistants ou récurrents
7. Activités sociales, professionnelles, loisirs abandonnés ou réduits
Impact sur la santé
8. Utilisation dans des contexte physiquement dangereux
9. Problème psychologique ou physique causé par substance et persistance consommation
Effet de la substance
10. Tolérance
11. Sevrage

39
Q

Catatonie

A

A. Le tableau clinique est dominé par ≥ 3 des symptômes suivants :
1. Stupeur (absence d’activité psychomotrice ; pas de relation active avec l’environnement)
2. Catalepsiea (induction d’une posture maintenue passivement et contre la gravité)
3. Flexibilité cireuseb (résistance légère ou nette lors du positionnement induit par l’examinateur)
4. Mutisme (absence ou quasi-absence de réponse verbale)
5. Négativisme (opposition ou absence de réponse aux instructions ou à des stimuli externes)
6. Prise de posture (maintien actif, contre la gravité, d’une posture adoptée spontanément)
7. Maniérisme (caricatures bizarres ou solennelles d’actions ordinaires)
8. Stéréotypie (mouvements non dirigés vers un but, répétitifs et anormalement fréquents)
9. Agitation, non influencée par des stimuli externes
10. Expression faciale grimaçante
11. Écholalie (répétition de paroles d’un autre)
12. Échopraxie (reproduction des mouvements d’un autre)

40
Q

Troubles induits

A

A. Le trouble se manifeste par un tableau symptomatique cliniquement significatif d’un trouble mental caractérisé.
B. Mise en évidence, d’après l’anamnèse, l’examen physique ou les examens complémentaires des 2 éléments suivants :
1. Le trouble s’est développé pendant ou dans le mois (peu après) qui a suivi une intoxication ou un sevrage ou une prise de Rx
2. La substance/Rx impliqué(é) peut induire le trouble mental
C. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble mental indépendant (qui est non induit pas une substance/Rx). Ces critères peuvent permettre de mettre en évidence un trouble mental indépendant :
1. Le trouble/sxs ont précédés le début d’une intoxication grave ou d’un sevrage ou d’une exposition à un Rx ; ou
2. Le trouble mental complet a persisté pendant une période de temps conséquente (ex. environ ≥ 1M) après la fin d’un sevrage aigu ou d’une intoxication grave ou d’une prise de Rx. Ce critère ne s’applique pas aux TNC induits par une substance ni au trouble persistant des perceptions dû aux hallucinogènes, lesquels persistent après l’arrêt d’une intoxication aiguë ou d’un sevrage ou d’autres signes évoquent l’existence indépendante du trouble apparenté (ex. ATCD d’épisodes récurrents non induits)
D. Le trouble ne survient pas uniquement au décours d’un état confusionnel (délirium)
E. Le trouble cause une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Spécifier si au cours d’une intoxication ou d’un sevrage.

41
Q

TSA

A

A. Déficits persistants de la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés. Ceux-ci peuvent se manifester par les éléments suivants, soit au cours de la période actuelle, soit dans les ATCDs (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs ; se référer au texte) :
1. Déficits de la réciprocité sociale ou émotionnelle allant, par exemple, d’anomalies de l’approche sociale et d’une incapacité à la conversation bidirectionnelle normale, à des difficultés à partager les intérêts, les émotions et les affects, jusqu’à une incapacité à initier des interactions sociales ou d’y répondre.
2. Déficits des comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales, allant, par exemple, d’une intégration défectueuse entre la communication verbale et non verbale, à des anomalies du contact visuel et du langage du corps, à des déficits dans la compréhension et l’utilisation des gestes, jusqu’à une absence totale d’expressions faciales et de communication non verbale.
3. Déficits du développement, du maintien et de la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à ajuster le comportement à des contextes sociaux variés, à des difficultés à partager des jeux imaginatifs ou à se faire des amis, jusqu’à l’absence d’intérêt pour les pairs.
Spécifier la sévérité (repose sur l’importance des déficits de communication sociale et des modes comportementaux restreints et répétitifs) :
Nécessitant une aide très importante / une aide importante / de l’aide
B. Caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants soit au cours de la période actuelle soit dans les ATCDs (exemples sont illustratifs et non exhaustifs) :
1. Caractère stéréotypé ou répétitif des mouvements, de l’utilisation des objets ou du langage (ex. stéréotypies motrices simples, activités d’alignement des jouets ou de rotation des objets, écholalie, phrases idiosyncrasiques).
2. Intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés (ex. détresse extrême provoquée par des changements mineurs, difficulté à gérer les transitions, modes de pensée rigides, ritualisation des formules de salutation, nécessité de prendre le même chemin ou de manger les mêmes aliments tous les jours).
3. Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité, soit dans leur but (ex. attachement à des objets insolites ou préoccupations à propos de ce type d’objets, intérêts excessivement circonscrits ou persévérants).
4. Hyper ou hyporéactivité aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement (ex. indifférence apparente à la douleur ou à la température, réactions négatives à des sons ou à des textures spécifiques, actions de airer ou de toucher excessivement les objets, fascination visuelle pour les lumières ou les mouvements).
Spécifier la sévérité actuelle : Nécessitant une aide très importante / une aide importante / de l’aide
C. Les sxs doivent être présents dès les étapes précoces du développement (Ø nécessairement pleinement manifestes avant que les demandes sociales n’excèdent les capacités limitées de la personne, ou ils peuvent être masqués plus tard dans la vie par des stratégies apprises).
D. Les symptômes occasionnent un retentissement cliniquement significatif en termes de fonctionnement.
E. Ces troubles ne sont pas mieux expliqués par un handicap intellectuel (trouble du développement intellectuel) ou un retard global du développement. La DI et le TSA sont fréquemment associés. Pour permettre un dx de comorbidité entre TSA et un handicap intellectuel, l’altération de la communication sociale doit être supérieure à ce qui serait attendu pour le niveau de développement général.

42
Q

TDA/H

A

A. Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement, caractérisé par (1) et/ou (2).
1. Inattention : ≥ 6 sxs ≥ 6M, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un retentissement négatif direct sur les activités sociales et scolaires/professionnelles : (≥ 5 sxs si ≥ 17 ans)
a. Souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités.
b. A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux.
c. Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement.
d. Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles.
e. A souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités.
f. Souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu.
g. Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités.
h. Se laisse facilement distraire par des stimuli externes (si ≥ 17 ans, peut être pensées sans rapport).
i. A des oublis fréquents dans la vie quotidienne.
2. Hyperactivité et impulsivité : ≥ 6 sxs ≥ 6M, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un retentissement négatif direct sur les activités sociales et scolaires/professionnelles : (≥ 5 sxs si ≥ 17 ans)
a. Remue souvent les mains ou les pieds, ou se tortille sur son siège.
b. Se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il est supposé rester assis
c. Souvent, court ou grimpe partout, dans des situations où cela est inapproprié ( ≥ 17 ans, peut être sentiment d’impatience motrice).
d. Est souvent incapable de se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir.
e. Est souvent « sur la brèche » ou agit souvent comme s’il était « monté sur ressorts ».
f. Parle souvent trop.
g. Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée.
h. A souvent du mal à attendre son tour.
i. Interrompt souvent les autres ou impose sa présence.
B. Sxs présents < 12 ans.
C. Sxs présents ≥ 2 contextes différents.
D. Sxs interfèrent avec ou réduisent la qualité du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.

43
Q

SGT

A

A. Présence de tics moteurs multiples et ≥ 1 tics vocaux, à un moment quelconque au cours de l’évolution de la maladie, mais pas nécessairement de façon simultanée.
B. La fréquence des tics peut croître et décroître, mais ils persistent > 1A après leur première apparition.
C. Début < 18 ans.

44
Q

TOP

A

A. Un ensemble d’une humeur colérique/irritable, d’un comportement querelleur/provocateur, ou d’un esprit vindicatif persistant pendant ≥ 6M durant lesquels sont présents ≥ 4 sxs des catégories suivantes, et se manifestant durant l’interaction avec ≥ 1 sujet extérieur à la fratrie.
Humeur colérique/irritable
1. Se met souvent en colère.
2. Est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres.
3. Est souvent fâché et plein de ressentiment.
Comportement querelleur/provocateur
4. Conteste souvent les personnes en position d’autorité ou, pour les enfants et les adolescents, ce que disent les adultes.
5. S’oppose souvent activement ou refuse de se plier aux règles ou aux demandes des personnes en position d’autorité.
6. Embête souvent les autres délibérément.
7. Fait souvent porter à autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite.
Esprit vindicatif
8. S’est montré souvent méchant ou vindicatif au moins deux fois durant les 6M derniers.
N.B. : La persistance et la fréquence de ces comportements doivent être utilisées pour distinguer un comportement qui est dans les limites de la normale d’un comportement symptomatique. Enfants < 5A, le comportement doit survenir la plupart des jours x minimum 6M, sauf indication contraire (critère A8). ≥ 5A, le comportement doit survenir ≥ 1x/semaine x minimum 6M, sauf indication contraire (critère A8).
B. La perturbation du comportement est associée à une détresse de l’individu ou d’autrui dans son entourage social proche (ex. famille, groupe de pairs, collègues de travail), ou a entraîné une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
C. Les comportements ne surviennent pas exclusivement au cours d’un : trouble psychotique, dépressif, bipolaire ou TUS. De plus, le trouble ne répond pas aux critères du trouble disruptif avec dysrégulation de l’humeur.

45
Q

Trouble des conduites

A

A. Conduites, répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet, avec 3/15 critères (au cours des 12M derniers et ≥ 1 critères au cours des 6M derniers) :
Agression envers des personnes ou des animaux
1. Brutalise, menace ou intimide souvent d’autres personnes.
2. Commence souvent les bagarres.
3. A utilisé une arme pouvant blesser sérieusement autrui.
4. A fait preuve de cruauté physique envers des personnes.
5. A fait preuve de cruauté physique envers des animaux.
6. A commis un vol en affrontant la victime.
7. A contraint quelqu’un à avoir des relations sexuelles.
Destruction de biens matériels
8. A délibérément mis le feu avec l’intention de provoquer des dégâts importants.
9. A délibérément détruit le bien d’autrui.
Fraude ou vol
10. A pénétré par effraction dans une maison, un bâtiment ou une voiture appartenant à autrui.
11. Ment souvent pour obtenir des biens ou des faveurs ou pour échapper à des obligations (ex. « arnaque » les autres).
12. A volé des objets d’une certaine valeur sans affronter la victime
Violations graves de règles établies
13. Reste dehors tard la nuit en dépit des interdictions de ses parents, et cela a commencé avant 13 ans.
14. A fugué et passé la nuit dehors au moins à deux reprises alors qu’il vivait avec ses parents ou en placement familial (ou a fugué une seule fois sans rentrer à la maison pendant une longue période).
15. Fait souvent l’école buissonnière, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans.
B. La perturbation du comportement entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
C. Si la personne est âgée de 18 ans ou plus, le trouble ne répond pas aux critères de la personnalité antisociale.

46
Q

Délirium

A

A. Perturbation de l’attention et de la conscience.
B. S’installe en un temps court (qques h/jours), représente un changement p/r à l’attention et à la conscience de base et tend à fluctuer en sévérité durant le jour.
C. Une autre perturbation cognitive.
D. Pas mieux expliquées par un TNC préexistant, stabilisé ou en évolution et ne doivent pas survenir dans le contexte d’un niveau de vigilance très réduit, comme dans un coma.
E. Mise en évidence que perturbation est la conséquence directe d’une autre affection médicale, intoxication ou sevrage d’une substance ou d’une exposition à un produit toxique, ou est due à de multiples causes.

47
Q

TNC majeur

A

A. Déclin cognitif significatif p/r à un niveau antérieur de fonctionnement dans ≥ 1 domaines cognitifs (attention complexe, fonctions exécutives, apprentissage et mémorisation, langage, activités perceptivomotrices ou cognition sociale) reposant sur :
1. Une préoccupation du sujet, d’un informant faible, ou du clinicien concernant un déclin significatif du fonctionnement cognitif ; et
2. Une altération importante des performances cognitives, idéalement documentée par un bilan neuropsychologique standardisé ou, à défaut, par une évaluation clinique quantifiée.
B. Les déficits cognitifs interfèrent avec l’autonomie dans les actes quotidiens (tout au moins une aide nécessaire dans les activités instrumentales complexes de la vie quotidienne comme payer ses factures ou gérer la prise de ses médicaments).
C. Les déficits cognitifs ne surviennent pas exclusivement dans le contexte d’un état confusionnel (delirium).
D. Les altérations cognitives ne sont pas mieux expliquées par un autre trouble mental (ex. TDC, schizophrénie).
Spécifier la sévérité actuelle :
Léger : Difficultés dans les AVQ instrumentales (ex. travaux ménagers, gestion de l’argent).
Moyen : Difficultés dans les AVQ de base (ex. manger, s’habiller).
Grave : Dépendance complète.

48
Q

MA

A

A. TNC majeur ou léger
B. Début insidieux et une progression graduelle d’une altération dans un ou plusieurs domaines cognitifs (pour le TNC majeur, ≥ 2 domaines).
C. Les critères de MA soit probable, soit possible, sont remplis comme suit :

Pour le TNC majeur :
Une MA probable est diagnostiquée si l’un des éléments suivants est présent ; sinon une MA possible sera le dx retenu :
1. Mutation générique responsable de la maladie d’Alzheimer mise en évidence par les ATCDs familiaux ou par un test génétique.
2. Les trois critères suivants sont présents :
a. Présence évidente d’un déclin se manifestant dans la mémoire et l’apprentissage et dans au moins un autre domaine cognitif (d’après une anamnèse détaillée ou une série de tests neuropsychologiques).
b. Déclin constant, progressif et graduel des fonctions cognitives sans plateaux prolongés.
c. Absence d’étiologies mixtes (absence d’une autre maladie neurodégénérative ou cérébrovasculaire, ou d’une autre maladie mentale, neurologique ou systémique ou de toute autre affection pouvant contribuer au déclin cognitif).

Pour le TNC léger :
Une MA probable est diagnostiquée si une mutation génétique responsable de la MA est mise en évidence par les ATCDs familiaux ou par un test génétique.
Une MA possible est diagnostiquée si aucune mutation génétique responsable de la MA n’est mise en évidence par les ATCDs familiaux ou par un test génétique et si les trois critères suivants sont présents :
1. Présence évidente d’un déclin de la mémoire et de l’apprentissage.
2. Déclin constant, progressif et graduel des fonctions cognitives sans plateaux prolongés.
3. Absence d’étiologies mixtes (absence d’une autre maladie neurodégénérative ou cérébrovasculaire, ou d’une autre maladie neurologique ou systémique, ou de toute autre affection pouvant contribuer au déclin cognitif).

D. La perturbation ne peut être mieux expliquée par une maladie cérébrovasculaire, une autre maladie neurodégénérative, les effets d’une substance ou un autre trouble mental, neurologique ou systémique.

49
Q

TNC vasculaire

A

A. TNC majeur ou léger
B. Les manifestations cliniques sont compatibles avec une étiologie vasculaire, comme cela est suggéré par 1 des 2 éléments suivants :
1. La survenue des déficits cognitifs est en relation temporelle avec un ou plusieurs accidents cérébrovasculaires ;
2. Mise en évidence d’un déclin notable de l’attention complexe (incluant la rapidité de traitement) et des fonctions exécutives frontales.
C. Mise en évidence d’après les antécédents, l’examen clinique et/ou la neuro-imagerie de la présence d’une maladie cérébrovasculaire considérée comme suffisante pour expliquer les déficits neurocognitifs.
D. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par une autre maladie cérébrale ou un trouble systémique.
Un trouble neurocognitif vasculaire probable est diagnostiqué si l’un des éléments suivants est présent ; sinon un trouble neurocognitif vasculaire possible sera le diagnostic retenu :
1. Les critères cliniques sont étayés par la mise en évidence par neuroimagerie d’atteintes parenchymateuses significatives imputables à une maladie cérébrovasculaire (preuve de la neuro-imagerie) ;
2. Le syndrome neurocognitif est en relation temporelle avec un ou plusieurs accidents cérébrovasculaires avérés.
3. Mise en évidence à la fois clinique et génétique de la présence d’une maladie cérébrovasculaire (ex. artériopathie cérébrale autosomique dominante avec infarctus sous-corticaux et leucoencéphalopathie).
Un trouble neurocognitif vasculaire possible est diagnostiqué lorsque les critères cliniques sont présents mais que la neuro-imagerie n’est pas disponible et que la relation temporelle directe avec un ou plusieurs accidents cérébrovasculaires n’est pas établie.

50
Q

TNC corps de Lewy

A

A. TNC majeur ou léger
B. Le trouble a un début insidieux et une progression graduelle.
C. Le trouble comporte une combinaison de caractéristiques diagnostiques cardinales et évocatrices pour un TNC avec corps de Lewy probable ou possible.
Pour un TNC majeur ou léger probable avec corps de Lewy, la personne présente 2 caractéristiques (1), ou 1 (2) avec ≥ 1 (1)
Pour un TNC majeur avec corps de Lewy possible, la personne présente seulement 1 (1), ou ≥ 1 (2):

  1. Caractéristiques diagnostiques cardinales :
    a. Fluctuations du fonctionnement cognitif avec des variations prononcées de l’attention et de la vigilance ;
    b. Hallucinations visuelles répétées, bien construites et détaillées ;
    c. Signes spontanés de parkinsonisme avec un début subséquent au développement de l’atteinte cognitive ;
  2. Caractéristiques diagnostiques évocatrices :
    a. Les critères du trouble du comportement en sommeil paradoxal sont remplis ;
    b. Hypersensibilité sévère aux neuroleptiques.
    D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par une maladie cérébrovasculaire, une autre maladie neurodégénérative, les effets d’une substance ou un autre trouble mental, neurologique ou systémique.
51
Q

TNC frontotemporal

A

A. TNC majeur ou léger
B. Début insidieux et une progression graduelle.
C. Soit (1) ou (2) :
1. Variante comportementale : Important déclin de la cognition sociale et/ou des fonctions exécutives et ≥ 3 sxs comportementaux suivants :
i. Désinhibition comportementale.
ii. Apathie ou inertie.
iii. Pertes des capacités de sympathie ou d’empathie à l’égard d’autrui.
iv. Comportements persévérants, stéréotypés ou compulsifs/ ritualisés.
v. Hyperoralité et modifications des comportements alimentaires.
b. Important déclin de la cognition sociale et/ou des fonctions exécutives.
2. Variante verbale : Important déclin des habiletés langagières, sous la forme d’un appauvrissement du discours, d’un manque du mot, de la dénomination des objets, de la grammaire ou de la compréhension des mots.
D. Apprentissage, mémoire et fonctions perceptivomotrices relativement préservées.

52
Q

Crainte excessive d’avoir une maladie

A

A. Préoccupation concernant le fait d’avoir ou de développer une maladie grave.
B. Les symptômes somatiques sont absents ou s’ils sont présents, ils sont d’intensité mineure. Si un autre problème médical est présent ou en cas de risque notable de développement d’une affection médicale (ex. présence d’ATCDs familiaux importants), la préoccupation est clairement excessive ou disproportionnée.
C. Il existe un degré important d’anxiété concernant la santé et la personne s’inquiète facilement de son état de santé personnel.
D. La personne présente des comportements excessifs p/r à sa santé (ex. effectue des vérifications répétées de son corps à la recherche des signes d’une maladie) ou présente un évitement inadapté (ex. évite les rendez-vous médicaux et les hôpitaux).
E. ≥ 6M (mais nature de la maladie peut avoir changé)

52
Q

Trouble à symptomatologie somatique

A

A. ≥ 1 sxs somatiques causes de détresse ou entraînant une altération significative de la vie quotidienne.
B. Pensées, sentiments ou comportements excessifs liés aux symptômes somatiques ou associés à des préoccupations sur la santé suscitées par ces symptômes, se manifestant par ≥ 1 symptômes suivants :
1. Pensées persistantes et excessives concernant la gravité de ses symptômes.
2. Persistance d’un niveau élevé d’anxiété concernant la santé ou les symptômes.
3. Temps et énergie excessifs dévolus à ces symptômes ou aux préoccupations concernant la santé.
C. Bien qu’un symptôme spécifique puisse ne pas être continuellement présent, l’état symptomatique est durable (typiquement > 6M).

53
Q

Trouble de conversion

A

A. ≥ 1 sxs d’altération de la motricité volontaire ou des fonctions sensorielles.
B. incompatibilité entre les symptômes et une affection neurologique ou médicale reconnue.
D. détresse ou altération significative du fonctionnement ou nécessite éval. md

54
Q

Trouble factice

A

A. Falsification s/sxs physiques ou psychologiques, ou induction de blessures ou de maladies, associée à tromperie identifiée.
B. Se présente aux autres comme malade, invalide ou blessé (ou fait passer une autre personne/la victime si trouble imposé à autrui).
C. Le comportement de tromperie est évident, même en l’absence de bénéfices externes objectivables.