Critères DSM-5 Flashcards
Trouble panique
A. Attaques de panique récurrentes et inattendues avec ≥ 4 sxs :
1. Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération RC.
2. Transpiration.
3. Tremblements ou secousses musculaires.
4. Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
5. Sensation d’étranglement.
6. Douleur ou gêne thoracique.
7. Nausée ou gêne abdominale.
8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
9. Frissons ou bouffées de chaleur.
10. Paresthésies.
11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
13. Peur de mourir.
B. ≥ 1 attaque a été suivie par une période ≥ 1M de 1 ou 2 des sxs suivants :
1. Crainte persistante d’autres attaques ou de leurs conséquences.
2. Δ comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques.
Agoraphobie
A. Peur ou anxiété marquées pour ≥ 2/5 :
1. Utiliser les transports en commun
2. Être dans des endroits ouverts
3. Être dans des endroits clos
4. Être dans une file d’attente/foule.
5. Être seul à l’extérieur du domicile.
B. Craint ou évite situations car pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas d’attaque ou autres sxs incapacitants ou embarrassants.
C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées OU nécessitent la présence d’un accompagnant OU sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées p/r au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement ≥ 6M.
H. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
Phobie spécifique
A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique.
B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée p/r au danger réel engendré par l’objet/situation spécifique et p/r au contexte socioculturel.
E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, habituellement ≥ 6M.
Anxiété sociale
A. Peur ou anxiété intenses ≥ 1 situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui.
Ex : interactions sociales, être observé, situations de performance.
B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement.
C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées p/r à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement ≥ 6M.
J. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.
TAG
A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant ≥ 6M concernant certain nb d’événements/activités.
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
C. L’anxiété et les soucis sont associés à ≥ 3 (ou 1 chez enfant) des 6 sxs suivants (dont au moins certains ont été présents la plupart du temps durant les 6M derniers) :
1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
2. Fatigabilité.
3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire.
4. Irritabilité.
5. Tension musculaire.
6. Perturbation du sommeil.
Anxiété de séparation
A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade du développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoigne la présence d’au moins 3 des manifestations suivantes :
1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement ou en anticipation de telles situations.
2. Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver, tel qu’une maladie, un accident, une catastrophe ou la mort.
3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement.
4. Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation.
5. Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements.
6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
7. Cauchemars répétés à thèmes de séparation.
8. Plaintes somatiques répétées lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations.
B. La peur, l’anxiété ou l’évitement persistent ≥ 4 semaines chez les enfants et les adolescents et typiquement pendant ≥ 6M chez les adultes.
Trouble de stress aigu
A. Idem TSPT
B. ≥ 9 sxs de n’importe laquelle des 5 catégories débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :
Symptômes envahissants
1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse.
2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
3. Réactions dissociatives (ex. flashbacks [scènes rétrospectives])au cours desquelles l’individu se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire.
4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.
Humeur négative
5. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives.
Symptômes dissociatifs
6. Altération de la perception de la réalité, de son environnement ou de soi-même.
7. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques.
Symptômes d’évitement
8. Effort pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
9. Effort pour éviter les rappels externes qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
Symptômes d’éveil
10. Perturbation du sommeil.
11. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’expriment typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
12. Hypervigilance.
13. Difficultés de concentration.
14. Réaction de sursaut exagéré.
C. La durée de la perturbation (sxs du critère B) est de 3 jours à 1M après l’exposition au trauma.
TSPT
A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles, ≥1 des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou plusieurs événements traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques (si mort effective ou menace de mort doit être violents ou accidentiels) est/sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche.
4. Être exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).
N.B. : ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand elles surviennent dans le contexte d’une activité professionnelle.
B. ≥ 1 sxs envahissants suivants associés à ≥ 1 événements traumatiques et ayant débuté après la survenue du/des événements en cause :
1. Souvenirs répétitifs, involontaires, et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse.
2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
3. Réactions dissociatives (ex. flashbacks [scènes rétrospectives]) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire.
4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du ou des événements traumatiques.
5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques.
C. Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoigne la présence de ≥1 manifestations suivantes :
1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes qui réveillent des souvenirs des pensées ou des sentiments associés à ≥1 événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent ≥ 2 des éléments suivants :
1. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques.
2. Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde.
3. Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences d’un ou de plusieurs événements traumatiques qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes.
4. État émotionnel négatif persistant.
5. Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités.
6. Sentiment de détachement d’autrui ou bien devenir étranger par rapport aux autres.
7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives.
E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité associés à un ou plusieurs événements traumatiques comme en témoignent ≥ 2 éléments :
1. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
2. Comportement irréfléchi ou autodestructeur.
3. Hypervigilance.
4. Réaction de sursaut exagérée.
5. Problèmes de concentration.
6. Perturbation du sommeil.
F. La perturbation (sxs des critères B, C, D et E) dure > 1M.
Anorexie
A. Restriction des apports énergétiques p/r aux besoins conduisant à un poids significativement bas compte tenu de l’âge, du sexe, du stade de développement et de la santé physique. Est considéré comme significativement bas un poids inférieur à la norme minimale ou, pour les enfants et les adolescents, inférieur au poids minimal attendu.
B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, ou comportement persistant interférant avec la prise de poids alors que le poids est significativement bas.
C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou manque de reconnaissance persistant de la gravité de la maigreur actuelle.
Boulimie
A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques répondant aux 2 caractéristiques suivantes :
1. Absorption, en une période de temps limité, d’une qté de nourriture largement supérieure à N.
2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise.
B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : vomissements provoqués ; emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments ; jeûne ; exercice physique excessif.
C. Les accès hyperphagiques et les comportements compensatoires inappropriés surviennent, en moyenne, ≥ 1x/semaine pendant 3M.
D. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.
E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d’anoxerie mentale.
Accès hyperphagique
A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques, répondant aux 2 caractéristiques :
1. Absorption, en une période de temps limitée (ex : < 2 h), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances.
2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (ex. sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on mange).
B. Les accès hyperphagiques sont associés à ≥ 3 des caractéristiques suivantes :
1. Manger beaucoup plus rapidement que la normale.
2. Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale.
3. Manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim.
4. Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe.
5. Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir mangé.
C. Les accès hyperphagiques entraînent une détresse marquée.
D. Les accès hyperphagiques surviennent, en moyenne, ≥ 1x/semaine x 3M.
E. Les accès hyperphagiques ne sont pas associés au recours régulier à des comportements compensatoires inappropriés comme dans la boulimie, et ne surviennent pas exclusivement au cours de la boulimie ou de l’anorexie mentale.
TDC
A. ≥ 5 symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement p/r au fonctionnement antérieur ; ≥ 1 des symptômes est soit :
1. une humeur dépressive, soit
2. une perte d’intérêt ou de plaisir :
- Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne ou observée par les autres.
- Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours.
- Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (ex., Δ excédant 5 % en 1M), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours.
- Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
- Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours.
- Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
- Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirant) presque tous les jours.
- ↓ aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours.
- Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
D. La survenue de l’EDC n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique.
E. Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode (hypo)maniaque
Dysthymie (trb dépressif persistant)
A. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, > 1 jour/2, signalée par la personne ou observée par les autres, pendant ≥ 2A. (enfants et les adolescents, l’humeur peut être irritable ≥1A)
B. Quand le sujet est déprimé, il présente ≥ 2 sxs :
1. Perte d’appétit ou hyperphagie.
2. Insomnie ou hypersomnie.
3. Baisse d’énergie ou fatigue.
4. Faible estime de soi.
5. Difficultés de concentration ou à prendre des décisions.
6. Sentiments de perte d’espoir.
C. Durant le 2A (ou 1A) de perturbation thymique, la personne n’a jamais eu > 2M consécutifs sans présenter les sxs des critères A et B.
D. Les critères de TDC peuvent être présents d’une manière continue pendant 2A.
E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis.
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble psychotique.
MAB type 1
≥ 1 épisode maniaque au cours de la vie (+/- EDC +/- hypomanies)
Épisode maniaque :
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec ↑ aN et persistante de l’activité orientée vers un but ou de l’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, ≥ 1 semaine ou si H.
B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, ≥ 3 sxs (4 si l’humeur est seulement irritable) sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable p/r au comportement habituel :
1. Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur.
2. Réduction du besoin de sommeil (ex : reposé après seulement 3h de sommeil).
3. Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir constant de parler.
4. Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent.
5. Distractibilité (attention trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou non pertinents) rapportée ou observée.
6. Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice (activité sans objectif, non orientée vers un but).
7. Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (ex : la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).
C. La perturbation de l’humeur est suffisamment grave pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou des activités sociales, ou pour nécessiter une hospitalisation afin de prévenir des conséquences dommageables pour le sujet ou pour autrui, ou bien il existe des caractéristiques psychotiques.
MAB type 2
Épisode hypomaniaque actuel ou passé ET EDC actuel ou passé (PAS de manie)
Épisode hypomaniaque :
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation aN et persistante de l’activité ou du niveau d’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, ≥ 4 jours consécutifs.
B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, ≥3 sxs (4 si humeur seulement irritable) sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable p/r au comportement habituel : critères 1-7 idem à manie
C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors période symptomatique.
D. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont manifestes pour les autres.
E. La sévérité de l’épisode n’est pas suffisante pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ou pour nécessiter une hospitalisation. S’il existe des caractéristiques psychotiques, l’épisode est, par définition, maniaque.
F. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance.
Trouble cyclothymique
A. Existence ≥ 2A (≥ 1A pour enfants/adolescents) de nombreuses périodes pendant lesquelles des symptômes hypomaniaques sont présents sans que soient réunis les critères d’un épisode hypomaniaque et de nombreuses périodes pendant lesquelles des sxs dépressifs sont présents sans que soient réunis les critères d’un EDM.
B. Durant les 2A (ou 1A), les périodes hypomaniaques et dépressives ont été présentes pendant ≥ la moitié du temps et la personne n’a pas connu de période > 2M consécutifs sans les sxs.
C. Les critères pour un épisode dépressif caractérisé, maniaque ou hypomaniaque n’ont jamais été réunis.
D. Les symptômes du critère A ne sont pas mieux expliqués par un trouble psychotique.
Trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle
A. Crises de colère sévères récurrentes se manifestant verbalement (ex. accès de fureur verbale) et/ou dans le comportement (ex. agressivité physique envers des personnes ou des objets) qui sont nettement hors de proportion en intensité et en durée avec la situation ou la provocation.
B. Les crises de colère ne correspondent pas au niveau de développement.
C. Les crises de colère surviennent, en moyenne, ≥ 3x/semaine.
D. L’humeur entre les crises de colère est de façon persistante irritable ou colérique quasiment toute la journée, presque tous les jours, et elle peut être observée par les autres (p. ex., parents, professeurs, pairs).
E. Les critères A-D sont présents depuis ≥12M et la personne n’a pas eu de période ≥3M consécutifs sans tous les sxs des critères A-D.
F. Les critères A et D sont présents dans ≥ 2/3 situations (à la maison, à l’école, avec les pairs) et sont sévères dans ≥ 1 de ces situations.
G. Le diagnostic ne doit pas être porté pour la première fois < 6 ans ou > 18 ans.
H. D’après l’anamnèse ou l’observation, l’âge de début des critères A-E est < 10 ans.
I. Il n’y a jamais eu une période distincte > 1 journée pendant laquelle ont été réunis tous les critères symptomatiques, à l’exception de la durée, d’un épisode (hypo)maniaque.
Trouble de l’adaptation
A. Survenue de sxs émotionnels ou comportementaux en réponse à ≥ 1 facteurs de stress identifiables dans les 3M suivant l’exposition.
B. Ces sxs ou comportements sont cliniquement significatifs, comme en témoigne 1 ou 2 des éléments suivants :
1. Détresse marquée hors de proportion par rapport à la gravité ou à l’intensité du facteur de stress, compte tenu du contexte externe et des facteurs culturels qui pourraient influencer la gravité des sxs et la présentation.
2. Altération significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants.
C. La perturbation causée par le facteur de stress ne répond pas aux critères d’un autre trouble mental et n’est pas simplement une exacerbation d’un trouble mental préexistant.
D. Les sxs ne sont pas ceux d’un deuil normal.
E. Une fois que le facteur de stress ou ses conséquences sont terminés, les sxs ne persistent pas > période additionnelle de 6M.
TP schizoïde
A. Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins
4 des manifestations suivantes :
1. Le sujet ne recherche, ni n’apprécie les relations proches, y compris les relations intrafamiliales.
2. Choisit presque toujours des activités solitaires.
3. N’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avec d’autres personnes.
4. N’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune.
5. N’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré.
6. Semble indifférent aux éloges ou à la critique d’autrui.
7. Fait preuve de froideur, de détachement, ou d’émoussement de l’affectivité.
B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble bipolaire ou d’un trouble dépressif avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un TSA et n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une autre affection médicale.
TP paranoïaque
A. Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présente dans divers contextes, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes :
1. Le sujet s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou le trompent.
2. Est préoccupé par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés.
3. Est réticent à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre lui.
4. Discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins.
5. Garde rancune (c.-à-d. ne pardonne pas d’être blessé, insulté ou dédaigné).
6. Perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparent pour les autres, et est prompt à la contre-attaque ou réagit avec colère.
7. Met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son conjoint ou de son partenaire sexuel.
B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble bipolaire ou d’un trouble dépressif avec caractéristiques psychotiques ou d’un autre trouble psychotique et non imputable aux effets physiologiques d’une autre affection médicale.
TP schizotypique
A. Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles et par des conduites excentriques.
Le trouble apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent ≥ 5 des manifestations suivantes :
1. Idées de référence (à l’exception des idées délirantes de référence).
2. Croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (p. ex. superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un « sixième » sens ; chez les enfants et les adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres).
3. Perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles.
4. Pensée et langage bizarre (p. ex., vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés).
5. Idéation méfiante ou persécutoire.
6. Inadéquation ou pauvreté des affects.
7. Comportement ou aspect bizarre, excentrique ou singulier.
8. Absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré.
9. Anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand la personne se familiarise avec la situation et qui est due à des craintes persécutoires plutôt qu’à un jugement négatif de soi-même.
B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution : d’une schizophrénie ; d’un trouble bipolaire ; d’un trouble dépressif avec des caractéristiques psychotiques ; d’un autre trouble psychotique ; ou d’un TSA.
TP histrionique
Mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
1. Le sujet est mal à l’aise dans les situations où il n’est pas au centre de l’attention d’autrui.
2. L’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provocante.
3. Expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante.
4. Utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi.
5. Manière de parler trop subjective mais pauvre en détails.
6. Dramatisation, théâtralisme et exagération de l’expression émotionnelle.
7. Suggestibilité, est facilement influencé par autrui ou par les circonstances.
8. Considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité.