CP4 - Lutte Flashcards
Comment s’effectue le comptage des points (UNSS & fédéral) ?
L’arbitre donne les points en les indiquant avec ses doigts, au lutteur rouge, avec la main gauche (manchette rouge), au lutteur bleu avec sa main droite (manchette bleu).
- Règlement International (FILA):
=> 4 points : Action de lutte amorcée debout, contrôlée avec mise en danger direct de l’adversaire
=> 2 points : Au lutteur qui porte une prise correcte dans la lutte à terre et qui met son adversaire dans une position de mise en danger ou de tombé instantané
- au lutteur attaquant dont l’adversaire roule sur ses épaules
- au lutteur qui amène son adversaire à terre (amené au sol
contrôlé)
- au lutteur qui surpasse et contrôle ensuite son adversaire en passant derrière lui (surpassé)
=> 1 point : au lutteur bloquant ou qui fait passer son adversaire sur un ou deux bras tendus, le dos dirigé vers le tapis
- au lutteur qui porte une prise correcte debout ou à terre avec trois points de contact mais qui n’assure pas son contrôle sur l’adversaire en passant derrière.
- au lutteur dont l’adversaire (lutte debout) met un pied dans la surface de protection.
- Règlement Lutte-Collège (UNSS) :
=> 3 points : Action de lutte amorcée debout, contrôlée avec mise en danger direct de l’adversaire
=> 2 points : Mise en danger amorcée au sol et maintenue 2 secondes
=> 1 point : Toute action amorcée debout qui amène l’adversaire au sol sans le mettre en danger et suivi dans la continuité par un contrôle arrière (l’amené au sol contrôlé)
- Toute action du lutteur dominé, contrôlé arrière, qui devient dominant et contrôle arrière son partenaire (le surpassé)
Avertissement accompagné d’un point pour l’adversaire)
Quels sont les interdits dans l’activité lutte ?
Les coups, les torsions d’articulations, la saisie de la tête à deux bras, les étranglements, les actions sur les doigts, les cheveux, toute action sur la figure
Qu’est-ce qu’une mise en danger ?
On parle de mise en danger quand le défenseur est allongé sur le dos, la ligne de ses épaules formant avec le tapis un angle inférieur à 90 °, ou assis, le dos forme avec le tapis un angle inférieur à 45 °
Qu’entend-on par appui, reprise d’appuis, suppression d’appuis ?
L’appui plantaire est un élément essentiel de l’activité que ce soit debout mais également au sol. Le triangle d’appuis (les deux pieds et l’adversaire) est primordial pour mettre le partenaire en difficulté et prendre des informations. Le lutteur est en permanence en situation de recherche d’appuis. On parle de suppression d’appuis quand l’attaquant enlève un ou plusieurs appuis (main, genou, coude, pied, …) pour fixer son adversaire sur un point ou parfois axe de rotation (souvent épaule ou hanche) dans la lutte au sol.
Qu’est-ce que la liaison debout-sol ?
On parle de liaison debout-sol lorsque l’attaquant amène son partenaire au sol (projection ou amené à terre) et enchaîne sans temps d’arrêt, la lutte au sol. Un des critères d’observation est justement ce temps d’arrêt qui doit petit à petit disparaître. L’attaquant doit alors anticiper sur l’arrivée au sol (renforcement du contrôle de départ, triangle d’appuis, …).
Que veut dire exploiter la force de l’autre ?
C’est utiliser les opportunités créés soit par l’action de l’adversaire (par exemple, poussée) ou par l’action de l’attaquant qui a déclenché chez son adversaire une réaction (par exemple, atta pousse pour que déf pousse). L’attaquant se sert alors de la direction de l’action adverse pour aller dans la même direction et donc profiter du déplacement pour l’accompagner ou l’accélérer. Cela nécessite tout de même d’utiliser un contrôle et une forme de corps.
A noter que le fait d’agir au bon moment est indispensable (au début de l’action de l’adversaire).
Qu’est-ce qu’une pré-action ?
C’est un petit mouvement qui est censé faire réagir son partenaire. Ainsi, une tirade sur la tête vers le bas, entraîne une réaction vers le haut de l’adversaire et donc la possibilité d’attaquer les jambes.
Donner un exemple de projet d’action ?
L’attaquant se sent à l’aise sur le contrôle du bras intérieur avec passage dessous (bras à la volée), il va alors mettre en œuvre un projet d’action qui lui permettra de projeter son adversaire. Ce projet d’action peut être simple, une poussée importante qui nécessite une réaction adversaire (poussée) qui permettra l’action. L’efficacité du projet est centrée sur la qualité de la pré- action mais surtout sur le moment déclencheur de l’action (au tout début de la poussée adverse).
Le même projet peut être plus élaboré, ainsi avec le contrôle du bras intérieur, l’attaquant fait semblant de crocheter la jambe avant de son partenaire (décalage arrière) ce qui crée comme réaction de reculer la jambe avant et de pousser pour annihiler le déplacement vers l’arrière, l’attaquant trouve alors une position et un déplacement propice pour enclencher son passage dessous.
Qu’est-ce qu’un tombé ?
C’est le but de l’activité. Le tombé est synonyme de victoire immédiate. Il est caractérisé par le fait que les deux épaules et/ou les deux omoplates touchent simultanément le tapis. En luttes olympiques, il suffit que cela soit constaté par l’arbitre, en UNSS, il faut qu’il soit maintenu deux secondes pour qu’il soit validé.
Qu’est-ce que « amener au sol » ?
Toute action amorcée debout qui amène l’adversaire au sol sans le mettre en danger et suivi dans la continuité par un contrôle arrière.
Qu’est-ce qu’un surpassé ?
Toute action du lutteur dominé, au sol, contrôlé arrière, qui devient dominant et contrôle arrière son partenaire.
Qu’est-ce que la maîtrise de l’horizontalité ?
Une des caractéristiques de l’activité est que le passage au sol est indispensable pour gagner (voir le tombé). Ceci entraîne une activité au sol importante. Cette activité nécessite une motricité spécifique qui est horizontale. Il faut donc être à l’aise sur les déplacements quadrupédiques ou à plat ventre, mais également d’autres types de déplacements (passages de haies, différenciation des ceintures scapulaire et pelvienne) où la recherche permanente des appuis est essentielle (les pieds et l’adversaire, le fameux triangle d’appuis).
Qu’est-ce qu’un axe de rotation ? Comment l’exploiter ?
Au sol, l’axe de rotation se situe souvent au niveau de la ligne d’épaules. Par exemple, il faut fixer une des deux épaules sur le tapis en mettant tout son poids (sur l’autre épaule), de manière à ce que le point de rotation (l’épaule au sol) ne puisse pas bouger, puis par un système de levier, tourner autour de ce point de fixation pour retourner le partenaire sur le dos.
Debout, chaque forme de corps a un axe de rotation, c’est l’axe autour duquel va se situer l’action (les épaules pour le passage dessous, la hanche pour le hanché).
Qu’entend-on par agir au bon moment ?
Agir au bon moment est l’élément de l’activité le plus difficile à découvrir pour le débutant. Cela nécessite de se détacher de la part affective inhérente à l’activité et d’être disponible pour les informations données par le partenaire. C’est déclencher l’action au moment idéal (souvent le début de la réaction adverse). Plus la prise décision sera rapide (voire automatisée), plus les chances de voir l’action aboutir seront grandes. Le travail de l’éducateur est centré donc sur la recherche des informations puis l’analyse de ces informations et les choix possibles. Ensuite, déterminer l’action la plus favorable en fonction des informations reçues et de l’analyse qui en a été faite. Enfin, déclencher l’action au moment le plus propice. Tout ceci s’organisant au niveau de la fraction de seconde.
Quelles sont les différents types de lutte (olympique & traditionnelles) ?
Il existe trois formes de lutte représentées aux Jeux Olympiques : la lutte libre (action sur et avec tout le corps), la lutte féminine (lutte libre adaptée aux filles) et la lutte gréco-romaine (actions interdites sur et avec les jambes).
A côté de ces styles olympiques, une multitude de luttes traditionnelles fleurissent à travers le monde. Les plus connues sont le sumo, la lutte turque, la lutte sénégalaise. En France, la lutte bretonne, le gouren, fait partie des styles accrédités par la Fédération Française de Lutte. A la Réunion, la Croche est également reconnue par le Comité Régional de Lutte.