Cours 8 Flashcards
Concept de soi
Bébé
Conscience de soi (self-awareness) corporelle (bébé) → psychologique
Représentation mentale… “moi”
Ce qui définit qui je suis, un
ensemble d’habiletés, d’attributs,
d’attitudes, de valeurs
Influence grandement le dév. socio-affectif
Concept de soi
Préscolaire
Se décrit en se basant surtout sur :
Caractéristiques observables
Nom, apparence
Possessions *
Comportements
Émotions et attitudes habituelles (dès 3 ans ½)
Dès 4 ans, comprend sens de termes (traits)
Dès 5 ans, leur évaluation correspond à celle de leurs mères
Début caractéristiques psychologiques mais ne parle pas de ses traits de personnalité
Qu’est ce qui contribue au dév. positif du concept de soi ?
Attachement sécurisant (se décrire pos. à 5 ans)
Conversations parent-enfant élaboratives
Focaliser sur les états internes de l’enfant
Parler de leurs causes et conséquences
Évoquer quand enfant a réussi à se remettre d’une émotion douloureuse
Dès 2 ans, parents donnent de l’information au cours de ces conversations
- Info à propos des règles, attentes, évaluation de l’enfant
- Récits évaluatifs imprègnent concept de soi des valeurs culturelles
Concept de soi, qui persiste dans le temps (vers 4 ans)
- voir vidéo de soi-même («moi!»)
- s’imaginer dans situation/état futur (ex. près cascades)
Conversation codifiés: ÉU c. Taïwan (2.5 à 4 ans)
Chinois: 5 fois plus de récits sur méfaits, leur impact
ÉU: minimise méfaits, attributions +
Aspirations : Obligation sociale c. Estime de soi
Concept de soi émergeant:
Enfants chinois: accent sur appartenance, devoir
Enfants US: descriptions personnelles
Estime de soi (ES)
Jugements que l’on porte sur notre propre valeur, et les sentiments liés à ces jugements.
Contribue aux initiatives!
Émergence de l’estime de soi (ES)
Âge préscolaire
évaluations spécifiques (différentes activités); ≠ globales
distingue mal compétence réelle c. désirée (se surestime!)
Émergence de l’estime de soi (ES)
Parents
Attentes réalistes, scaffolding, encouragement (motivé)
c. critique (abattu, honteux)
1) Développement cognitif et compréhension des émotions
Avec l’amélioration langage, représentations mentales, concept soi : améliorations!
Juge les causes des émotions dès 4-5 ans (surtout facteurs externes au début)
Interprète émotion à partir du comportement
Réalise lien entre pensées et émotions
Aide à soulager les autres (ex. câlin)
Mais difficile d’interpréter quand signes
contradictoires (choisit, focalise sur 1 aspect)
Expériences sociales et compréhension des émotions
-> parents
Parents
discussions élaboratives, attachement sécurisant
nomme, explique (scaffolding)
reconnaît émotions de l’enfant
compromis, négotiation lors des conflits
… compétence émotive, prosocialité
Communique émotions auprès amis/fratrie,
Associé à des relations positives; être apprécié
2) L’auto-régulation émotive
Qu’est-ce qui aide ?
Le langage aide beaucoup
Stratégies rapportées:
- Limiter stimuli sensoriels
- Se parler, se réconforter
- Changer de but
Les «explosions» diminuent
Le contrôle volontaire : encore vital
Prédit coopération
capacité à porter «masque émotif»
Masque + plus facile, cultures les encouragent (promouvoir bonnes relations sociales)
L’auto-régulation émotive
- tempérament difficile
- parents
Tempérament difficile
Inhibition, distraction + difficile
Anxiété, irritation… défi de bien s’entendre avec autres
Parentage
Gérer propres émotions, suggestions/explications stratégies
Risque si parents expriment peu d’émotions +, nient les émotions de l’enfant, gèrent mal propre colère
Ces enfants sont cibles de parentage inefficace
3) Émotions reliées au concept de soi
Sensibilité accrue aux critiques et éloges, avec dév. concept soi
Fierté, culpabilité: dépend encore autres (quand ressentir)
Si jugements très fréquents, ces émotions trop intenses
Focaliser sur ce qui peut être amélioré; décrire, informer
c. juger la valeur de l’enfant
Honte (dépression, agression)
c.
Culpabilité (niveau adéquat: ajustement social)
4) L’empathie
Empathie
- utilisent davantage les mots pour la communiquer
Parentage: Attachement sécurisant, sensibilité, modèle souci de l’autre c. style colérique, insensible et punitif
Empathie cognitive
En général, empathie cognitive (comprendre émotion de l’autre) mène à altruisme (tenter consoler)
Empathie émotive
Empathie émotive (ressentir avec) : risque détresse personnelle (ne cherche pas à apaiser l’autre)
Piètre auto-régulation émotive : un obstacle
Relations avec les pairs
Pairs: occasion unique d’apprendre !
Habiletés sociales progressent rapidement
Sociabilité, période préscolaire (Parten)
1) Jeu solitaire
2) Jeu parallèle (près un de l’autre)
3) Jeu associatif (activités séparées, mais échanges)
et Jeu coopératif (but commun)
Apparaissent dans cet ordre, mais co-existent
Études: sociabilité
Jeu parallèle: utilisé pour se joindre aux autres, se reposer
Jeu solitaire: fréquent !
La qualité (c. quantité) dans le jeu évolue
Pour chaque type de jeu: la maturité cognitive évolue
Maturité cognitive du jeu
Tableau diapo 21
Sociabilité chez les enfants inhibés/anxiété sociale
Enfants inhibés/anxiété sociale: observent longuement
Parents: surprotection, critique, contrôle excessif du jeu (c. les encourager patiemment à aller vers enfants)
Sociabilité chez les enfants impulsifs
Enfants impulsifs: jeu solitaire répétitif
Certains préfèrent simplement jouer seuls (ni anxieux; ni impulsifs); activité positive et constructive; sociables.
Comprend/contrôle émotions, répondre signaux autre dans
- Jeu socio-dramatique: (filles > gars)
- Jeux de bagarre: (gars > filles)
Gains compétence émotive 1 an plus tard
Variations culturelles dans la sociabilité
Harmonie en groupe c. autonomie individuelle
Sociabilité se manifeste différemment (ex. coopération, grand groupe, proximité en Inde)
Jeu perçu par parents «divertissement» ? encourage moins le faire-semblant (c. ceux qui voient des bénéfices)
Jeux de rôle moins encouragé dans villages et tribus, jeu reflète qq scripts quotidiens c. jeu plus inventif
mais dév. social est aussi bon…
Hypothèse: Imagination moins importante quand les enfants participent déjà dans le monde des adultes?
Premiers amis
Quelqu’un qui t’aime bien, qui
joue avec toi, et partage ses jouets
Changent fréquemment
Les enfants sont plus encourageants et expressifs émotionnellement envers amis
Amis à la maternelle: contribue à l’ajustement social et académique (base sécurisante?)
Qui est meilleur ami? Un an plus tard, 40% ont rementionné le/la même.
Maturité sociale et ajustement scolaire
Être accepté, se faire des amis … meilleure participation… meilleurs apprentissages/performance
«Pré-requis » sociaux pour l’école
- Tempérament
- Qualité parentage
- Qualité des expériences en classe
- Éducatrices (pré-scolaire): Chaleur et sensibilié = IMP.,
surtout pour enfants au temp. difficile
prédit compétence sociale des enfants, même à la maternelle
Résolution de problèmes sociaux
Conflit: occasion d’apprendre!
Entre amis: plus de désaccords… et de résolutions !
Résolution de problème social: générer et mettre en pratique stratégies pour résoudre problème et que les deux partis soient satisfaits
Beaucoup d’amélioration (période préscolaire)
- De 2 à 4 ans, augmentation des émotions positives et des comportement pro-sociaux lors des négociations
- Persuasion, compromis, stratégies alternatives dès 5 à 7 ans
Résolution de problèmes sociaux (Crick et Dodge)
Schéma diapo 27
Promoting Alternative Thinking Strategies(PATH)
Apprendre à…
comprendre les émotions d’autrui
planifier actions
générer stratégies efficaces
anticiper conséquences
+ activités pour pratiquer; mentorat pour éducateurs
Effets sur coopération, compréhension des émotions, solutions, communication
Influences parentales sur les relations avec les pairs
- Directe
- Organise des activités formelles entre pairs
- Modèle: initier contact, bon hôte
- Conseils: comment agir avec autrui
Influences parentales sur les relations avec les pairs
- Indirecte
Attachement sécurisant
Communication sensible et riche émotivement
Jouer, même niveau
Jeu de même sexe lié plus fortement aux compétence sociales
Le sens moral (définition)
Distinguer le bien du mal, accommoder besoins autres
Signes chez les petits du sens moral
3 mois «préfèrent» personnage gentil !
1½ an, s’attend à partage juste
2 ans, langage: juge propre comportement,
celui des autres
Début de la moralité à l’âge préscolaire
- contrôle externe (adultes),
- puis standards, principes internes
Chaque théorie, accent sur un aspect particulier
- Psychanalytique: aspect émotif
- Apprentissage social: comment apprend
- Cognitivo-développementale: raisonnement
Approche psychanalytique du sens moral
La conscience (surmoi) se forme en s’identifiant au parent du même sexe
Quand est-ce que le développement moral est-il complété selon Freud ?
dév. moral complété vers 5-6 ans
Pourquoi et comment l’enfant développe un sens moral selon Freud ?
- enfant obéit au Surmoi afin d’éviter culpabilité
- motivé par peur de la punition ou de perdre l’amour parental
Qu’est-ce que les études ont prouvés s’avérer faux dans la théorie de Freud ?
En fait, si amour est conditionnel : associé à de la culpabilité excessive, risque d’être niée (diminue conscience)
La punition et la menace : associés à un moins bon développement moral chez l’enfant (plus de méfaits, moins de culpabilité suite aux transgressions)
- donc enfant n’a pas une morale pour éviter la culpabilité
- n’est pas motivé par le peur/punition/perte amour
C’est plutôt la discipline inductive qui facilite le dév. moral
C’est quoi la discipline inductive ?
- Quand efficace ?
Après méfait…
- souligner l’impact du geste posé sur l’autre
- faire remarquer la détresse de l’autre
- clarifier que c’est lui qui en est la cause
- expliquer (ajuster niveau difficulté) avec chaleur
- insister
Efficace dès 2 ans
Associé à - de méfaits; + de confessions, + réparations et + prosocialité
Pourquoi la discipline inductive favorise le développement d’un sens moral chez l’enfant ?
Pcq motive enfants à se conformer aux principes moraux
En expliquant comment se conduire, info qui peut être utilisée dans le futur
En mettant l’accent sur l’impact du geste, encourage l’empathie et les comportements prosociaux
Offrir des raisons avec requête: peut suivre consigne parce que ça a du sens
À la longue, enfants créent un script qui peut dissuader des futures transgressions.
c. puni et/ou rejeté: anxiété (un obstacle)
Contributions de l’enfant
Caractéristiques influencent efficacité des pratiques parentales
Enfants empathiques: Induction plus efficace
Tempérament
- enfants inhibés : stratégies douces suffisent
- enfants impulsifs: douces inefficaces,
recours au pouvoir non plus!
… relation positive, fermeté et induction
Le rôle de la culpabilité
Freud avait raison au sujet de la culpabilité comme motivation pour les gestes moraux
Associée à l’arrêt des méfaits, réparation, prosocialité
Induire la culpabilité basée sur l’empathie
influence l’enfant, sans être coercitif
Aider enfant gérer sentiment de culpabilité:
- l’orienter vers la rectification (réparation, amender)
Théorie de l’apprentissage social
La culpabilité ne serait pas le seul déterminant du comportement moral
Renforcement et modelage
Conditionnement opérant ≠ suffisant
(bon comp. doit avoir lieu avant d’être renforcé)
1) modelage (observe, imite)
2) renforcement du geste
Modèles
- Caractéristiques des bons modèles
Désir d’imiter?
Caractéristiques des bons modèles :
Chaleur et sensibilité
Compétence et pouvoir
Cohérence entre ce que adulte dit et fait
À 3 ans: le désir d’imiter prédit comp. et émo. moraux
Avoir eu modèles prosociaux est lié à la prosocialité
Impact surtout bas âge
Effets des punitions
- Obéissance c. Intériorisation
- Problèmes de santé mentale (enfant, ados, adultes)
Effets secondaires indésirables:
Modèle d’agression
Entraîne colère, focalise sur propre détresse (≠ sur sa victime)
Apprend à éviter l’adulte qui punit
Renforcement pour l’adulte ! Pente glissante vers abus
Risque de transfert intergénérationnel
Facteurs risque utiliser punitions : SSE faible, prob. santé mentale, moins éduqués, conflits conjugaux
Alternatives des punitions corporelles
“Time Out ”/retrait (temps pour retrouver son calme)
Retrait de privilèges
Plus efficaces si
- Constance
- Contexte de relation chaleureuse
Raisons, explications
Relation positive
Stratégies positives
Stratégies positives
- Voir une transgression comme occasion d’enseigner
- Prévenir les occasions d’inconduites
- Expliquer la raison derrière les règles
- Inclure l’enfant dans les routines et tâches de la famille
- Quand enfants obstinés, reconnaître leur émotion et suggérer compromis, résolution de problème
- Encourager les comportements matures
- Être sensible aux ressources physiques et émotives de l’enfant (faim? fatigue?)
- respect, coopération, proximité… engagement relation
Conséquences différentielle des punitions corporelles
Études : probl. externalisés enfants de nombreuses cultures
Autre étude:
- Afro-américains (c. caucasiens)
Comp. difficiles ne prédisent pas punition
PAS relié aux probl. externalisés futurs
- Approbation culturelle, contexte chaleureux
- Sens: «pour mon bien» (c. victime d’agression)
- Impact pire si parent froid/rejetant; le fait même s’il désapprouve
Discipline positive est beaucoup plus efficace
Perspective cognitivo-développementale
Enfants = penseurs actifs (règles sociales)
Dès préscolaire, posent des jugements moraux, basés sur concepts de justice, d’équité
- Tient compte de l’intention dès 3 ans
- Distingue mensonge de vérité dès 4 ans
- Distingue : Impératifs moraux (protéger droits, bien-être)
c. Conventions sociales (bonnes manières)
c. Choix personnels (droits individuels)
Violation morale = plus grave; même si pas vu, si pas de règle
Raisonnement rigide par contre (ex. mentir toujours mal)
Impératifs moraux c. conventions sociales
Comment font-ils pour faire cette distinction?
Dégagent du sens, activement, de leurs expériences
Observent qu’après une offense morale
- Pairs réagissent fortement
- Adultes soulignent les droits/sentiments des victimes
Après violation d’une convention sociale
- Pairs réagissent moins fortement
- Adultes demandent l’obéissance, sans explication
Expériences sociales et sens moral
+ parents
- Cognition, langage contribuent… expériences sociales aussi !
- Conflits (possessions, droits) = occasions de former idées sur la justice et l’équité
- Observent comment adultes gèrent offenses, discutent enjeux morauxParents: adaptent niveau de langage
histoires avec morale
encouragent prosocialité
sens moral de l’enfant augmente
L’acquisition des stéréotypes de genre
Association (objets, activités, rôles, traits, etc.) à l’un ou l’autre des sexes (conforme aux stéréotypes culturels)
Genre = une des premières catégories formées,
avant même d’étiqueter correctement propre sexe (vers 2 ans)
Dès que les catégories sont créées:
des comportements et activités y sont associés
Hausse comp. stéréotypés de 2 à 13 ans; pire parmi enfants les plus stéréotypés pendant préscolaire
Croyances et comportements stéréotypés
- Préscolaire
Associent jouets, habits, outils, couleurs, etc.
- Croyances se reflètent dans comportements et traits
(préférences jeux, amis; actif/affirmatif c. sensible, obéissante)
Entre 3 et 4 ans: croyances deviennent fortes et rigides
≠ ok pour gars de porter vernis, pour fille de jouer camion
(ne réalisent pas que les caractéristiques associées au genre ne déterminent pas si un individu est M ou F)
Influences sur l’acquisition des stéréotypes de genre
- Biologie
Différences sexuées parmi plusieurs cultures et espèces de mammifères
- Perspective évolutionniste
Fonction adaptative:
- Hommes: compétition partenaire (dominer)
- Femmes: soins aux enfants (être sensible)
“Milieu social influence l’intensité, sans éradiquer ces différences d’origine génétiques”
Influences sur l’acquisition des stéréotypes de genre
- Hormones
Plus d’androgènes prénatal
Animaux: jeu plus actif, moins de soins
Filles*: préférences plus masculines
Moins d’androgènes prénatal:
Garçons**: choix et comp. plus féminins
Hérédité, *stress maternel, **produits chimiques industriels
Influences sur l’acquisition des stéréotypes de genre
- Environnement - famille
Perçoit bébé différemment, attentes
Qualités, habiletés «importantes»
Jouets offerts; Jouer (physique c. littéraire); Réactions
Type d’interactions (dirige? réfère émotions?)
Langage, référer aux rôles distincts
- Pire pour garçons, pire chez les pères
- Mieux si parents agissent selon valeurs moins stéréotypées, chez parents même sexe, si fratrie de sexe opposé
Influences sur l’acquisition des stéréotypes de genre
- Environnement - enseignants
Filles: davantage encouragées activités structurées
(obéir, aider c. inventer, s’affirmer, mener)
Garçons: plus d’attention,
d’éloges (pour académique)
de désapprobations
Attentes: «les garçons vont moins bien se conduire»
Influences sur l’acquisition des stéréotypes de genre
- Environnement - pairs même sexe
Plus jeu avec même sexe, acquisition rôles accentuée
Complimenté; Critiqué ou ignoré si non (surtout gars)
Style d’influence diffère (force c. persuasion)
Fille au style affirmatif : reçu avec agressivité
2 «sous-cultures»
Influences sur l’acquisition des stéréotypes de genre
- Environnement social plus large
Télé, matériel scolaire, jeux ordinateurs…
Émissions télé contiennent moins de stéréotypes reliés à la carrière, mais femmes sont encore jolies, victimisées, hommes dominants
Les stéréotypes liés au genre sont très présents dans les dessins animés et le jeux vidéos. Ces médias contribuent aux croyances quant aux rôles et comportements associés aux hommes et aux femmes.
Identité de genre
Image de soi relativement féminine ou masculine
(endosse traits, caractéristiques)
Évalue identités en endossant traits:
- traditionnellement féminins (ex. affectueuse)
- traditionnellement masculins (ex. ambitieux)
Androgynie
Androgynie: scores élevés aux deux types de caractéristiques
Identité masculine ou androgyne:
- meilleure estime de soi
- meilleure adaptation
Comment se développe l’identité de genre?
Théorie de l’apprentissage social:
Acquiert compt. puis les organise en une image de soi
Théorie cognitivo-développementale:
Acquiert constance du genre, qui guide compt.
Constance du genre
(permanence du genre, basée sur la biologie, non altérée par apparences, activités)
Acquisition de la constance du genre
1) Identité du genre (étiqueter propre sexe, celui autrui)
2) Stabilité du genre (stable dans le temps)
3) Cohérence/continuité du genre (pas altéré par apparence, activité)
Quel est l’impact de la constance du genre sur l’identité sexuée ?
Faible
Théorie schéma du genre
Comment pressions sociales et cognition de l’enfant affectent, ensemble, les rôles sexuels
Tôt, remarque préférences stéréotypées, les organise en schémas du genre (catégories M; F); interpréter leur monde
Dès qu’on identifie propre sexe, sélectionne les schémas qui y correspondent et on les applique à soi-même
Différences individuelles: Genre est-il saillant?
(à quel point applique schémas de genre à nos expériences)
Utiliser schéma du genre : filtre pour traiter info, motive à se conformer, guide compt. stéréotypé
Conséquences du traitement de l’information par le schéma du genre
Étude (4 - 5 ans)
- Jouets neutres: «fille», «garçon», non-classés
- Jouets perdaient leur attrait si autre genre, surtout les plus attrayants!
Ce type de pensée est puissant
- Distorsion mémoire pour compt. sexuel incompatible
(ex. a vu infirmier… se souvient avoir vu docteur)
Ajoute propre préférences aux biais stéréotypés, pensant que les autres (filles/gars) aiment (ou pas) les mêmes choses que soi (ex. “Les filles n’aiment pas les huîtres”)
Enfants transgenres
Dysphorie de genre :
- Individus insatisfaits de leur sexe à la naissance et s’identifient fortement à un autre genre
- Ne doit pas être confondu avec les enfants qui affichent un comportement non conforme au genre
Thérapies visant à supprimer le comportement d’identité d’un autre genre donnent de mauvais résultats
Thérapies doivent plutôt viser à permettre aux enfants de suivre leurs penchants identitaires de genre et à aider les parents à protéger leurs enfants de la négativité des autres
Diminuer les stéréotypes
- Âge préscolaire
Âge préscolaire: croient que ce sont les pratiques culturelles qui déterminent le genre (limites cognitives)
Comment éviter rigidité des schémas du genre, qui restreignent activités, apprentissages?
- Éviter exposer stéréotypes à la maison (ex. repas)
- Offrir deux types de jouets, couleurs
- Éviter langage stéréotypé, médias
- Souligner les exceptions
- Expliquer que les intérêts (pas sexe) déterminent activités
- Classe: temps jeu libre mixte
Pratiques parentales
Voir diapo 66
Catégories de Baumrind
Diapo 67
Les 3 dimensions importantes pratiques parentales
Acceptation, chaleur
(c. hostilité, rejet)
Cadre
(c. laisser-faire)
Soutien de l’autonomie
(c. contrôlant)
Différences inter et intra individuelles
Catégories de Baumrind
- Démocratique
Démocratique: chaleur et sensibilité
cadre, requêtes appropriées
écoute, respect/soutien autonomie
«confronter/raisonner c. dominer»
Bienfaits nombreux (humeur, auto-régulation, persévérance, coopération, ES, maturité, performance scolaire)
Catégories de Baumrind
- Autoritaire
Autoritaire: distance, rejet
plusieurs demandes,
coercition, dominer; contrôle psychologique
décide pour l’enfant
Problèmes variés (ES, anxiété, hostilité, dépendance)
Catégories de Baumrind
- Permissif
Permissif: chaleur, indulgent
peu, pas de requêtes
laisse décider, même si pas prêt
Problèmes d’impulsivité, désobéissance, dépendance, peu de persévérance, de performance scolaire
Catégories de Baumrind
- Désengagé
Désengagé: pas de lien
pas de demande
indifférent à son autonomie
Extrême = négligence
- Antisocialité, faible performance scolaire et auto-régulation, tous aspect du dév.
Contrôle psychologique
Contrôler non pas les comportements, mais le «monde intérieur» de l’enfant
(ses émotions, pensés, intérêts)
Ex.: intrusion
manipulation
culpabilisation
acceptation conditionnelle
Efficacité du style démocratique
Sens de la corrélation… influence des enfants «difficiles»
Chaleur + Contrôle Comportemental + Soutien Autonomie = Bénéfique, fait dévier de trajectoire comportementale problématique
Enfants Impulsifs: résister coercition et incohérences
Enfants Inhibés: résister à la surprotection
Style démocratique (préscolaire) associé à la maturité et ajustement (adolescence)
Efficacité du style démocratique (suite)
Les parents impliqués et chaleureux procurent des modèles de préoccupation bienveillante, de confiance et d’auto-régulation.
Il est plus probable que les enfants respectent et internalisent le contrôle qui semble juste et raisonnable (pas arbitraire).
Demandes et choix correspondent aux habiletés de responsabilisation de l’enfant: sentiment compétence (facilite l’ES et la maturité sociale).
Les aspects de soutien (l’acceptation, l’implication, raisonnement) sont des facteurs de résilience (face au stress et à la pauvreté).
Variations culturelles styles parentaux
Pratiques associées aux croyances, valeurs, buts (déterminés par la culture, la religion, SSE, etc.)
Ex. parents Chinois (+ directifs, moins expressifs)
si contrôle coercitif/psychologique: même effets délétères
Ex. pères Hispaniques (+ impliqués, chaleureux)
Afro-Américains et faible SSE:
discipline stricte, attente obéissance immédiate, besoin dans quartier dangereux? Voir encadré (sens, effets)