Cours 8 Flashcards

L'acquisition du langage

1
Q

Quel est le rôle de l’input dans l’approche théorique, formelle (ex. innéisme) vs dans l’approche fonctionnelle (basé sur l’apprentissage)?

A

Dans l’approche théorique (innéisme), c’est un simple déclencheur.
Cependant, dans l’approche fonctionnelle (basé sur l’apprentissage), l’input a un rôle central.

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2
Q

Quelle est la nature de la connaissance linguistique pour l’approche formelle (innéisme) vs pour l’approche fonctionnelle (basé sur l’apprentissage) ?

A

Dans l’approche formelle: ce sont les règles, les lois abstraites et les connaissances qui ne font pas partie de la grammaire cible.
Dans l’approche fonctionnelle, ce sont les règles spécifiques, propres à un contexte donné.

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3
Q

Quelles sont les composantes de la théorie d’acquisition du langage (5) ?

A

Les caractéristiques du domaine à apprendre, le temps requis pour l’apprentissage, les données auxquelles l’apprenant a accès, les caractéristiques initiales de l’apprenant et le mécanisme d’apprentissage.

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4
Q

Les langages sont des systèmes: …

A
  • Arbitraires
  • Combinatoires
  • de règles et de contraintes
  • hiérarchiques et récursifs
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5
Q

Les langues humaines sont différentes des autres système de communication (ex: communication des animaux) en ce qui concerne 2 dimensions. Lesquelles ?

A

L’abstraction et la créativité

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6
Q

Il y a plusieurs périodes qui forment l’acquisition du langage. Est-ce que ce sont les même pour une personne qui apprend la langue des signes à la naissance ?

A

Oui, c’est le cas pour toutes les langues. Il y a le pré-babillage, babillage, acquisition des contrastes phonologique, premier mot, première phrase, explosion lexicale, explosion syntaxique,…

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7
Q

Quelles sont les 3 types de données dans l’input ? Que représente chacune d’entre elle ?

A
  1. Les données positives: lorsqu’on dit une phrase grammaticalement correcte.
  2. Les données négatives directes: lorsqu’on corrige la phrase qu’un enfant dit. (probablement pas un moteur d’acquisition, mais il y a divers points de vues.
  3. Les données négatives indirectes: le fait qu’un type de phrase ne soit pas dans l’input montre que cette phrase n’est pas possible.
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8
Q

Quels sont les points de l’innéisme et du fonctionnaliste par rapport aux données négatives directes ?

A

Selon l’innéisme, les enfants n’ont pas accès aux DND et ne s’en servent pas pour se corriger.
Selon le fonctionnalisme, les enfants utilisent les DND pour se corriger.

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9
Q

Qu’est-ce que le LAE ? Donne quelques exemples.

A

C’est le langage adressé aux enfants. C’est un style qu’on utilise pour s’adresser aux bébés et aux jeunes enfants. Ex: intonation, voix plus aigü, mots bien articulés, phrase prononcé lentement.

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10
Q

Dans quels cas les interactions entre les enfants et les adultes sont-elles différentes ? (2)

A
  • Autisme
  • Isolation sociale
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11
Q

Quel est l’état initial de l’apprenant selon l’innéisme vs fonctionnalisme ?

A

Innéisme: l’enfant nait avec certaines prédispositions spécifiques à l’acquisition du langage.

Fonctionnalisme: à la naissance, l’enfant est comme un «tabula rasa», un récipient vide que son entourage remplira. Il a des capacités innées de cognition générale (non spécifique à l’acquisition du lange). C’est la théorie basée sur l’apprentissage.

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12
Q

Il existe 2 types de mécanismes de l’apprentissage. Quels sont-ils et donne des exemples qui leurs est associés ?

A
  1. Mécanismes spécialisés: indépendant des autres capacités cognitives. Ex: LAD (Language Acquisition Device) –> implique l’existence de la grammaire universelle.
  2. Mécanismes cognitifs généraux: mécanisme non spécifique au traitement du langage, les mêmes que pour l’apprentissage d’autres domaines cognitifs (ex: musique). Ex: de stratégie –> analogie et analyse statistique.
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13
Q

Il y a des théories qui sont considérés comme rejetées et d’autres comme acceptées. Nomme les 2 dans chaque catégories.

A

Rejetées:
* Imitation
* Apprentissage par renforcement (ex: le béhaviorisme de B.F Skinner)
Accepté:
* Innéisme de Chomsky
* Théories basée sur l’apprentissage (fonctionnalisme –> constructionnisme de Tomasello, approche «usage-based».
* Modèle de l’apprentissage variationnel de Yang

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14
Q

Pourquoi la théorie de l’imitation est-elle rejetée ?

A

La langue des enfants comporte d’importants aspects créatifs: ils peuvent comprendre et produire des phrases jamais entendues, de même que des nouveaux mots.

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15
Q

Qu’est-ce qu’est la théorie du renforcement et pourquoi est-elle rejeté par rapport aux autres cultures ?

A

C’est la théorie de Skinner de 1959 (tabula rasa) qui prétend que les enfants n’apprennent que par renforcement positif (récompense) et renforcement (privation). L’apprentissage du langage serait comme tout autre comportement et relève des capacités générales d’apprentissage. Cependant, les enfants sont en mesure de rejeter ou d’accepter une infinité de phrases pour lesquelles aucun renforcement n’a eu lieu. De plus, dans certaines cultures occidentales, on ne porte pas attention à l’apprentissage correcte ou incorrect de la langue des jeunes enfants. C’est pourquoi on parle de l’acquisition du langage plutôt que l’apprentissage du langage.

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16
Q

Quel est le point de vue de Chomsky par rapport à l’acquisition du langage ? Quel mécanisme est utilisé ?

A

Les enfants naissent avec un dispositif biologique spécifique (LAD) qui les rend aptes à acquérir le langage à partir de l’environnement linguistique (input).
Les enfants utilisent les mécanismes spécialisé, destinés à l’acquisition de sa langue maternelle.

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17
Q

Vrai ou faux ? Chomsky démolit l’hypothèse de Skinner ?

A

Vrai

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18
Q

Qu’est-ce que c’est la grammaire universelle ?

A

C’est l’architecture générale de la faculté de langage.
Connaissances innées sur:
* Structures linguistiques possibles
* Opération linguistiques possibles
* Contraintes sur ces opérations
Connaissances qui orientent l’enfant vers les règles de sa langue.
Connaissances qui font que les enfants ne développent pas de grammaire aberrantes.

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19
Q

De quoi s’agit-il ?
____ sont des entités formelles abstraites qui décrivent certaines caractéristiques universelles des langues naturelles. (Ex: chaque phrase a un sujet)

A

Principe

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20
Q

De quoi s’agit-il ?
___ sont responsables de la variations linguistiques; régissent la façon dont les principes peuvent s’appliquer dans certains cas. (Ex: le sujet pronominal peut être omis dans certaines langues)

A

Paramètre

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21
Q

De quoi s’agit-il ?
___ ne permettent pas de génération de la grammaire «déviante». (Ex: le mot que peut être déplacer dans une question, mais ne peut jamais se retrouver dans le centre)

A

Contrainte

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22
Q

Vrai ou faux ?
Le fonctionnalisme est une théorie basé sur l’apprentissage. Puis, selon ce cadre théorique, le développement du langage et un apprentissage qui ne requière pas de structures cognitives lui étant spécifiquement dédiées.

A

Vrai

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23
Q

Selon l’apprentissage basé sur l’utilisation (Tomasello 2003), l’enfant apprend sa langue en fonction de quoi ?

A
  • À partir de l’input seulement
  • Par inférence
  • État initial: «tabula rasa»
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24
Q

Des modèles statistiques de l’acquisition du langage ont été développés dans le cadre de l’approche de l’apprentissage basé sur l’utilisation. Que suggère-t-il ?

A

Les enfants apprennent le langage en se basant sur les régularités statistiques présente dans l’input. De plus, ils utilisent des mécanismes de cognition générale pour l’apprentissage du langage. (Ex: analogie, analyse distributionnelle)

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25
Q

Vrai ou faux ?
Les bébés sont capables de découvrir des probabilités de co-occurence de sons (syllabe) de sa langue maternelle.

A

Vrai, c’est l’apprentissage statistique.

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26
Q

L’input auquel l’enfant est exposé est: simple et dégénéré. De plus, le LAE est lent, simplifié, avec l’intonation exagérée, etc. Ceci créé un problème, lequel ?

A

C’est le problème de Platon. C’est le fait qu’il aille un écart entre les données auxquelles l’enfant a accès et sa compétence langagière.

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27
Q

Quel est l’argument de pauvreté de stimulus et quelle est sa conclusion ?

A

C’est l’argument que l’information que l’enfant reçoit de l’input n’explique pas toute sa compétence langagière. Les enfants ont des connaissances de dépendance structurelle (structure interne de la phrase). La conclusion est donc qu’il existe des connaissances linguistiques innées : la grammaire universelle.

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28
Q

Vrai ou faux ?
Quand on dit que langage est inné, cela veut dire que le français ou l’anglais est innée ?

A

Faux, cela veut dire que la faculté du langage est innée. Les enfants ne naissent pas en connaissance une langue, mais ils sont prédéterminés génétiquement pour les apprendre. Ils n’ont pas besoin d’enseignement explicite pour l’acquisition de leur langue maternelle.

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29
Q

Vrai ou faux ?
Dans la grammaire universelle, les enfants «choisissent» des éléments pertinents pour leur grammaire cible, et cala se fait sur la base de l’input linguistique auquel ils sont exposés.

A

Vrai

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30
Q

Vrai ou faux ?
L’esprit humain dispose d’un nombre illimité de choix et l’enfant sélectionne des bonnes options en fonction de l’input linguistique.

A

Faux, nous disposons d’un nombre limité de choix.

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31
Q

Comment l’acquisition se fait …
Nomme les deux grammaires manquantes
Input linguistique –> GU –> **
Français montréalais –> GU –> **

A
  1. Grammaire de la langue cible
  2. Grammaire du français montréalais
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32
Q

Le modèle de Yang combine deux approches, lesquelles sont- elles ?

A

1- L’innéisme (GU)
2- Approche statistique (qui fait partie de l’approche “usage-based”)

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33
Q

Yang propose un modèle d’acquisition basé sur la compétition. En quoi ça consiste ?

A

À chaque moment du développement du langage, l’enfant possède plusieurs grammaires. Toutes ces grammaires sont définies par la GU, donc ce sont des grammaires possibles. Ces grammaires sont en compétition entre elles.

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34
Q

Yang croit au modèle d’apprentissage variationnel. Quel type de modèle est-il ?

A

Le modèle de l’apprentissage variationnel est un modèle stachastique, donc probabiliste.

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35
Q

En quoi est-ce que l’apprentissage stochastique est probabiliste ?

A

L’enfant utilise l’input pour “sélectionner” la grammaire approprié. Chaque grammaire est donc associé à une probabilité spécifique (d’être sélectionner pendant la production ou compréhension). Si la grammaire choisie par l’enfant correspond à l’input, sa probabilité augmente et vice-versa. La grammaire qui n’est pas choisie va finir par être complètement éliminée avec le temps.

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36
Q

Le paramètre du pro-dro correspond à l’optionalité du sujet pronominal dans un énoncé. Pour acquérir la grammaire d’une langue, il faut déterminer les valeurs correctes des paramètres, ce qui se fait à la base de l’input. Selon Yang, de quel façon cela se fait-il ?

A

De façon graduelle

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37
Q

Fill the blank.
Selon le modèle de Yang, le rôle de l’input est important, mais le processus d’acquisition est déterminé par ***.

A

La grammaire universelle

38
Q

Qu’est-ce que la grammaire cible comprend ?

A

La phonologie, morphologie, syntaxe, sémantique, pragmatique.

39
Q

Qu’est-ce qui prouve que les bébés ont une orientation innée vers le langage ?

A

Les bébés naissant préfère la parole plutôt que des sons de complexité égale. De plus, les bébés réagissent différemment à la parole et à un enregistrement de parole joué à l’envers.

40
Q

Les nouveaux-nés sont capables de distinguer des sons de leur L1 par opposition aux sons d’une langue étrangère. Ils sont même capable de distinguer deux langues étrangères. Quels informations utilisent-ils pour faire cette distinction ?

A

L’information prosodique et suprasegmentale (ex. accent, rythme, intonation)

41
Q

Contrastes phonémiques. Combien il y a t-il de consonnes et de voyelles dans l’ensemble universel de sons ?

A

Consonnes : 600
Voyelles : 200

42
Q

Une langue peut avoir combien de phonème ? Donne aussi l’exemple du français.

A

Entre 20 et 60 phonèmes
En français, il y en a 36.

43
Q

La perception du contraste entre les phonèmes est ***.

A

Catégorielle

44
Q

Vrai ou faux ?
Les adultes sont capables de distinguer deux sons différents qui appartiennent au même phonème.

A

Faux, cependant, ils sont capable de faire la distinction entre les sons qui représentent deux phonèmes différents (ex. [p] et [b])

45
Q

Fill the blank
Les adultes perçoivent ___ les contrastes phonémiques de leur langue maternelle.
Les adultes perçoivent ___ les contrastes phonémiques d’une langue étrangère.

A

Très bien
Assez mal

46
Q

Dans la perception des bébés qu’est-ce qui les distingue à 1 mois versus à 4 mois ?

A

Vers l’âge d’un mois, les bébés sont capables de distinguer les consonnes.
Vers 4 mois, les bébés perçoivent les syllabes de manière similaire aux adultes

47
Q

À un an, les enfants connaissent leur système phonologique maternel. Vers quel âge ont-ils la perte de sensibilité aux contrastes non natives ?

A

Vers 6 mois.

48
Q

Les bébés naissant distinguent presque tous les contrastes phonétiques existants dans les langues du monde. Il ont aussi une perception catégorielle, que cela signifie ?

A

Cela signifie qu’ils ne distinguent pas les contrastes qui n’ont pas de valeur phonémique.

49
Q

Les bébés de 5 mois sont capables de catégoriser les sons du langage malgré leur variation dans : ….

A

Les locuteurs (homme, femme, enfant), la longueur, la hauteur et l’intensité, le contexte

50
Q

–> Aimant perceptuel
Les exemplaires prototypiques d’un phonème (les plus fréquemment représentés) servent à quoi ?

A

Ils servent de base de catégorisation pour les autres exemplaires, et diminuent la discrimination des items à l’intérieur d’une catégorie.
“Notre cerveau simplifie la perception des sons en créant des catégories basées sur des prototypes. Cela nous aide à comprendre rapidement le langage, mais cela peut aussi rendre plus difficile la distinction des sons proches à l’intérieur d’une même catégorie.”

51
Q

C’est quoi l’attention sélective ?

A

C’est de porter attention sur les indices acoustiques pertinents pour sa propre langue et d’ignorer les contrastes non pertinents.

52
Q

La perte de sensibilité est corrélé à quoi ?

A

Au développement linguistique ultérieur nécessaire pour passer à une autre étape.

53
Q

Qu’est-ce qui rend la reconnaissance de mots un défis (3) ?

A

Les enfants entendent rarement les mots en isolation.
Dans la parole, les mots ne sont généralement pas séparés par des pauses, et ils ont tendance à se télescoper.
Ce télescopage rend le repérage des frontières de mots difficile.

54
Q

Quels sont les étapes du repérage des mots ?

A
  1. Segmentation
  2. Distinction
  3. Appariement
55
Q

Lorsque les enfants sont capables d’entendre les mots isolés, quel défi persiste ?

A

Certains mots peuvent être intégrés dans d’autres mots.

56
Q

À 7 mois, les bébés sont capables de faire la segmentation “syllabe forte-faible”.
À 10 mois, les bébés sont capables de faire la segmentation “syllabe faible-forte”.
Que font-ils à 16 mois ?

A

Les enfants sont capables de faire la différence entre des bisyllabes.

57
Q

Avant 10-11 mois, l’enfant aura de la difficulté à reconnaître un mot quand ?

A

Si le locuteur change ou l’émotion change.

58
Q

Quelles sont les 2 tâches de l’appariement ?

A

1.Reconnaître un mot
2. Apparier de façon active une séquence de phonèmes à un concept

59
Q

À 14 mois, les enfants ont le problème de similarité perceptuel. Quel est-il ?

A

Ils sont capables de distinguer perceptuellement 2 mots comme bin-pin mais ne réussissent pas à apparier bin et pin à des référents différents.

60
Q

L’explosion du vocabulaire se produit à 17 mois, le moment où le problème de similarité perceptuel est réglé. Avec quoi coincide-t-il ?

A

À des mesures d’activité neurale.

60
Q

Vers 10-12 mois, quel hémisphère est dominant ?

A

Le gauche

60
Q

Quand se fait l’appariement ?

A

À 11-20 mois.

60
Q

Après le présentation du stimulus, le potentiel évoqué négatif est entre ___ et ___.
Ça correspond à la reconnaissance de mots (____)

A

200 et 400 ms
N400

60
Q

Quelles sont les raisons possibles dû à l’explosion du vocabulaire ?

A

Réalisation d’une représentation symbolique
Initialisation (segmentation et appariement)

60
Q

Quelles sont les stratégies utiliser pour l’explosion du vocabulaire ?

A
  • Contraintes cognitives
  • Initialisation syntaxique
  • Appariement rapide
  • Attention conjointe
60
Q

–> Markman 1994
Les contraintes cognitives (principes lexicaux) comprennent 3 choses. Lesquelles ?

A
  • Objet entier
  • La contrainte taxonomique
  • L’exclusivité mutuelle
60
Q

Qu’est-ce que c’est la contrainte taxonomique ?

A

Après avoir établi qu’une étiquette fait référence à un objet entier, les enfant l’étendent à d’autre objet.

60
Q

Vrai ou faux ?
Selon E. Markman (1994), les enfants s’adressent à toutes les sources d’information pour réduire le nombre d’hypothèse sur le sens d’un nouveau mot.

A

Vrai.

60
Q

Il existe deux manières à la contrainte taxonomique.
Lesquelles et en quoi consistent-t-elles ?

A
  1. Thématiquement: les objets sont reliés par une relation causale temporelle, spatiale ou autre. (ex: lait, vache)
  2. Taxonomiquement: les objets appartiennent à la même catégorie (ex: fourchette, cuillère = ustensiles)

Selon la contrainte taxonomique, les étiquettes s’appliquent à des objets de la même catégorie plutôt qu’à des objets qui sont thématiquement reliés.

60
Q

Vrai ou faux ?
Durant l’explosion lexical, les enfants ont accès à toutes les contraintes cognitives (principes lexicaux).

A

Vrai

60
Q

Qu’est-ce que c’est le principe de l’objet entier ?

A

Un mot nouveau que l’enfant
entend réfère plutôt à l’objet entier et
non à ses parties, sa substance, sa
couleur, ou d’autres propriétés.

60
Q

Vrai ou faux ?
Les enfants sont capables de retrouver l’image de quelques choses quand on l’associe à un mot en même temps. (ex: regarde cette vache, trouve-en une autre)

A

Vrai

60
Q

Qu’est-ce que c’est le principe de l’exclusivité mutuelle ?

A

Un objet ne peut avoir qu’une
seule étiquette verbale (un
signifiant) et un mot ne peut
avoir qu’un seul référent. (ex: un enfant de 2 ans insistera que Cadillac n’est pas une voiture)

61
Q

Qu’est-ce que c’est l’initiation syntaxique ?

A

Processus par lequel l’enfant utilise de l’information qui lui est fournie par la structure syntaxique (d’une phrase ou d’une partie de phrase)
comme passerelle pour en apprendre sur la catégorie grammaticale ou sur la signification d’un mot.

62
Q

C’est quoi l’initialisation ?

A

L’enfant apprend par lui-même en utilisant ses
connaissances grammaticales. La connaissance des catégories syntaxiques (Nom, Verbe, Déterminant, etc.) aide à déduire le sens de nouveaux mots et ainsi influence l’acquisition du vocabulaire.

63
Q

C’est quoi l’appariement rapide ?

A

Exposition limitée aux nouveaux mots (1;6- 2
ans, 2-3 expositions pour qu’un nouveau mot soit acquis)

64
Q

C’est quoi le contraste dans l’apprentissage ?

A

Enfants de 3-4 ans peuvent apparier un nouveau mot à un sens lorsque contrasté avec un autre dans une phrase du type, par ex. : « Bring me the chromium tray. Not the blue one, the chromium one »

65
Q

Nomme une chose qui permet une meilleure rétention d’un nouveau mot.

A

L’étalement de l’input.
Malgré la possibilité d’appariement rapide, la rétention est meilleure avec la répétition.
▪ 4 répétitions sur plusieurs jours donnent lieu à meilleur rappel que 8 répétitions dans une seule journée

66
Q

Quelle est la prédisposition des enfants par rapport à leur attention et ça permet quoi ?

A

Ils ont une prédisposition à établir une attention conjointe avec les adultes au moment où les adultes parlent. Ils cherchent à partager le même centre d’attention que les adultes au moment de l’énonciation.
Ça permet aux bébés de reconnaître que ce centre d’attention et les étiquettes convergent sur la même chose.

67
Q

C’est quoi l’attention conjointe ?

A

C’est le fait que la mère et l’enfant prêtent attention à un même objet ou à un même évènement en même temps.

68
Q

Comment l’attention conjointe fonctionne-t-elle ?

A

L’apprentissage des mots seraient facilité si les adultes étiquettent des objets ou des évènements sur lesquels les bébés se concentrent. La stratégie peut inclure le pointage.
Également, si les adultes présentent des indices non verbaux (ex: la direction du regard de l’adulte vers le centre d’attention) aux bébés pendant qu’ils prononcent des mots.

69
Q

Quelle est l’avantage de la stratégie d’attention conjointe ?

A

Elle peut guider les bébés pour établir une correspondance correcte entre un mot et son référent.

70
Q

Quelle est la distinction entre les formes “régulière” vs. “irrégulière” ?

A

La forme régulière est prévisible et sous forme de répétition. Tandis que la forme irrégulière doit être apprise individuellement.

71
Q

C’est quoi la surgénéralisation (ou surrégularisation) ?

A

C’est l’emploi d’une règle générale (par défaut) dans les cas de la morphologie irrégulière (exceptions, formes lexicalisées).

72
Q

Vers quelle âge se produit l’apprentissage en U ?

A

Entre 2 ans et demi et 3 ans et demi.

73
Q

Pourquoi il y a-t-il un apprentissage en U à un certain stade ?

A
  • Plusieurs étapes:
    1. Utilisation sporadique de quelques formes irrégulières (went, bit, broke)
    2. -ed sur verbes réguliers (jumped, spilled, cleaned), mais pas systématiquement
    3. -ed sur un plus grand nombre de verbes réguliers et aussi d’irréguliers (bringed, goed, buyed – exemples de sur-régularisation)
    4. Distinction réguliers-irréguliers
    5. Sert un argument en faveur du modèle à double système
74
Q

Qui est l’auteur du Wug-test ?

A

Berko

75
Q

Quelle est la méthodologie du Wug-test ?

A
  • Tâche d’élicitation: on demande aux enfants de produire certaines
    formes de mots inventés (pseudo-mots) ainsi que de mots réels
  • “This is a wug. »
  • “Now, here’s another one. »
  • “There are two… »
  • Résultats: flexion du pluriel de noms (-s) et du passé de verbes (-ed) est généralisée à des mots nouveaux.
    = pas seulement l’apprentissage par cœur, mais aussi l’apprentissage de règles
76
Q

Quelles sont les étapes du développement syntaxique ?

A
  1. Étape des énoncés à un mot: maman, veux ou lait. De 12 à 18 mois.
  2. Énoncé à 2 mots: peu de déterminant, auxiliaires, pronoms sujets, prépositions. Par ex. lait veux, parti papa. De 18 à 24 mois.
  3. Langage télégraphique: phrase plus longues que 2 mots; les mots des classes fermées sont omis. Par ex. poupée bébé pleure.Vers 2 ans.
  4. Explosion syntaxique permettant l’émergence de phrases complexes. Vers 30 mois.
  5. Capacité de produire les principales structures syntaxiques incluant celles des phrases complexes. Vers 4 ans.
77
Q

C’est quoi le paramètre pro-drop ?

A

White (1985) a trouvé que la grammaire interlangue de locuteurs français et de locuteurs espagnols apprenant l’anglais est différente
* Au début de l’acquisition de la L2, des locuteurs espagnols traitent l’anglais comme une langue pro-drop (contrairement aux locuteurs du
français)
Il désigne la capacité ou non, dans une langue donnée, de laisser implicite le sujet d’une phrase

78
Q

Quelle est l’hypothèse de continuité ? Quel théorie la défend ?

A

Selon l’innéisme, c’est la continuité entre la grammaire de l’enfant et celle de la langue adulte (par ex. Pinker 1984)

79
Q

Quelles sont les versions faible et élevé de l’hypothèse de continuité ?

A
  • Version faible: autorise des étapes dans la fixation de paramètres ce qui expliques des « erreurs »
  • Version forte: le paramètre est fixé instantanément et ne peut pas être changé. Des « erreurs » de performance sont liées au traitement extérieur à la grammaire.