Cours 7 : La mémoire Flashcards

1
Q

Explique brièvement le modèle de mémoire à plusieurs registres de Atkinson et Shiffrin

A

Dans ce modèle, la mémoire sensorielle capte les stimulis sensoriels (input) et sont retenus de manière très brève. Il y a donc de l’oubli. La sélection de l’input sensoriel par l’attention permet de placer cette information dans la mémoire à court terme.

Dans la mémoire à court terme, l’oubli de l’info est temporaire. La répétition de l’info permet à celle-ci de cheminer vers la mémoire à long terme. L’encodage permet la consolidation de cette information.

Dans la mémoire à long terme, l’information est conservée très longtemps en stockage. Le décodage permet le rappel (la récupération) d’information enfouie dans la mémoire à long terme.

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2
Q

Qu’est-ce que les processus de contrôle et où se situent-ils dans le modèle d’Atkinson et Shiffrin?

A

Les processus de contrôle sont les mécanismes et stratégies conscientes qui permettent de réguler la manière dont l’information est stockée, récupérée et utilisée.

  • encodage, consolidation, récupération
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3
Q

Selon Atkinson et Shiffrin, le modèle à plusieurs registres est un modèle ( )

A

un modèle sériel. Ils croyaient que l’on doit passer par chaque registre afin de pouvoir stocker de l’information dans la mémoire à long terme.

Nous savons aujourd’hui qu’il est possible de passer de la mémoire sensorielle à la mémoire à long terme sans passer par la mémoire à court terme! Il s’agit donc d’un traitement parallèle.

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4
Q

Définis brièvement l’apprentissage

A

Il s’agit de l’acquisition de nouvelles informations.

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5
Q

Définis brièvement la mémoire

A

Il s’agit de la rétention de l’information acquise (apprentissage)

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6
Q

Définition : La mémoire à long terme (MLT)

A

La MLT permet la préservation d’une grande quantité d’information pendant quelques minutes à la vie entière.

il s’agit d’un centre d’emmagasinage permanent.

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7
Q

Définition : La mémoire à court terme (MCT)

A

La MCT sert au maintien temporaire d’une quantité limitée d’information. Il y a dégradation rapide de l’information, sauf si on porte attention ou si il y a répétition.

Il s’agit d’un centre d’emmagasinage temporaire.

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8
Q

MCT vs MLT : Étude de Postman, Phillip, Fishler, Rundus et Atkinson

A

Études de rappel libre d’items

Selon ces études, le transfert de l’information vers la MLT s’améliore en fonction du nombre de répétitions verbales d’un item.

Observations : Il y a une distinction de la performance du rappel libre entre ceux qui on fait de la répétition verbale de l’item vs ceux qui ne l’on pas fait.

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9
Q

Effet de récence & effet de primauté

Étude de Postman, Phillip, Fishler, Rundus et Atkinson

A

Effet de résence : Tendance à mieux se souvenir des éléments qui ont été présentés en dernier dans une liste d’items. L’information est encore accessible, il n’y a pas eu de dégradation encore.
- Dans l’étude, le rappel était bon dans la MCT sans répétition.

Effet de primauté: Tendance à mieux se souvenir des premiers éléments d’une liste d’items par rapport à ceux qui apparaissent plus tard.
- Dans l’étude, le rappel était bon dans la MLT si l’information était répétée.

Donc, si on empêche le candidat de répéter les items, le rappel est altéré.

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10
Q

Vrai ou faux : La répétition est le seul mécanisme permettant d’augmenter l’encodage de l’information vers la mémoire à long terme

A

Faux! il existe d’autres mécanismes comme : donner un sens aux items, les relier à des connaissances antérieures, classer les items etc.

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11
Q

Qu’est-ce que Baddeley et Hitch sont venus ajoutés au modèle à registres de Atkinson et Shiffrin?

A

Baddeley & Hitch ont ajouté la notion de Mémoire de Travail (MDT).

Ce type de mémoire ferait partie de la mémoire à court terme ; le stockage de l’information est temporaire mais il serait possible de manipuler celle-ci et d’en faire des opérations mentales.

MDT = centre de traitement.

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12
Q

La MDT se situe dans quelle catégorie de mémoire?

A

La MDT est considérée comme une partie de la MCT où il y a un traitement actif de l’information.

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13
Q

Quelle est la différence entre la MCT et la MDT?

Ex de tâche

A

La tâche d’empan classique permet d’expliquer la différence entre la MCT et la MDT;

Si je demande à quelqu’un de retenir un numéro de téléphone et de le nommer à l’envers, il y a un traitement actif de l’information qui doit se faire. Il s’agit donc de la mémoire de travail.

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14
Q

Explique le modèle de la MDT de Baddeley

A

Selon Baddeley, il y a 4 systèmes distinctifs de la MDT:

1) L’exécuteur central
2) La boucle phonologique (langage)
3) Le calepin visuo-spatial (imagerie)
4) “Buffer” épisodique

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15
Q

En quoi consiste l’exécuteur central dans le modèle de la MDT de Baddeley?

A

L’exécuteur central coordonne l’information représentées dans les 3 sous-systèmes (boucle phonologique, calepin visuo-spatial et buffer épisodique) comme ils ont tous une capacité limitée ; rétention de l’information temporaire.

Implication du Cortex pré-frontal dorsolatéral (associé à la conscience et la formulation de solutions)

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16
Q

En quoi consiste la boucle phonologique dans le modèle de la MDT de Baddeley?

A

Il s’agit du traitement de l’information auditive et liée au langage.
Ex: compter, lire

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17
Q

En quoi consiste le calepin visuo-spatial dans le modèle de la MDT de Baddeley?

A

Il s’agit de l’information non verbale ; l’information visuelle et spatiale. (imagerie)

Ex: tenter de figurer comment descendre un gros meuble dans des petites marches nécessite le calepin visuo-spatial.

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18
Q

En quoi consiste le buffer épisodique dans le modèle de la MDT de Baddeley?

A

Il s’agit du sous-système qui permet d’aller récupérer l’information dans la mémoire à long terme pour organiser celle-ci avec les sous-systèmes phonologique et visuo-spatial.

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19
Q

Dans le modèle de Baddeley, à quoi fait référence les systèmes cristallisés et fluides?

A

Systèmes cristallisés: Systèmes cognitifs capable d’accumuler des connaissances à long terme. Il y a donc influence de l’apprentissage.

Systèmes fluides: Processus cognitifs qui manipulent l’information mais qui en soit ne sont pas influencés par l’apprentissage.

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20
Q

Donne un exemple qui permet d’illustrer le modèle de Baddeley

A

Si je dois me rappeler du nombre de fenêtres dans mon appartement je forme une image mentale de celui-ci (calepin visuo-spatial) et je m’imagine marcher dans celui-ci en comptant les fenêtres (boucle phonologique), le processus entier est coordoner par l’exécutif central.

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21
Q

Quels sont les 4 processus de contrôles permettant à la MDT d’encoder l’information vers la MLT?

A

Rappel: Les processus de contrôle sont des mécanismes conscients qui permettent la répartition de l’énergie mentale (ressources mentales) afin de faciliter l’encodage vers la MLT.

Processus de contrôle:
1) Autorépétition (répéter les items dans la tête ou à voix haute)
2) Encodage (lié au contexte ; faire des liens)
3) Décision (choix par rapport à la manière de retenir l’information)
4) Stratégies de récupération (ex: imagerie mentale)

TI actif

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22
Q

Stratégie de récupération ; l’imagerie mentale

(processus de contrôle)

A

Selon la Théorie de codage dual de Paivio, nous avons 2 systèmes de codage de la mémoire : une représentation des évènements verbaux ET une représentation des évènements non-verbaux.

Selon lui les mots et concepts pourraient amener une imagerie mentale selon leur degré de concrétitude. (possibilité d’une représentation d’une expérience multisensorielle et émotionnelle)

Ex: le mot “mer” me donne une imagerie mentale (sable, vagues) et un aspect sémantique du mot. ET cela évoque des sens (odeur salé)

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23
Q

Le degré de concrétude des items provoque un ( ) rappel que les items abstraits

Donne un exemple

A

Le degré de concrétude des items provoque un meilleur rappel.

Ex: le mot univers n’évoque pas vraiment de sens comme il s’agit d’un mot très abstrait.

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24
Q

L’imagerie mentale peut être utilisée comme technique mnémonique, nomme la méthode que l’on a vu en classe et explique celle-ci

A

La méthode de Loci: Technique de mémorisation qui utilise des associations spatiales pour aider à retenir des informations.

  • S’imaginer un lieu familier et faire le parcours de celui-ci en allouant des informations sous forme d’images.

*Meilleur rappel si l’encodage et le rappel se font de l’endroit vers l’objet (que l’inverse).

*Meilleur rappel si c’est distinctif, bizarre ou humouristique. (s’annule si tous les items le sont)

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25
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques d’une image mentale

A

1) distinctive
2) concrétude
3) dynamique
4) vivide

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26
Q

Dans l’imagerie mentale, la caractéristique distinctive de l’image peut être utile mais elle peut aussi…

A

elle peut aussi affecter le rappel si l’image est trop distinctive.

Ex: mettre de l’argent dans le réfrigérateur est distinctif mais quand je vais vouloir me rappeler où je l’ai mis ce sera difficile.

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27
Q

Quelle est la capacité mnésique de la MCT?

A

La MDT a un empan de mémoire en moyenne de 7 + ou - 2 items.

*celui-ci peut varier selon les caractéristiques sensorielles et les façons d’organiser l’information.

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28
Q

Quelle est la capacité mnésique de la MDT si il y a regroupements?

A

4 + ou - 1 regroupements.

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29
Q

Comment la capacité mnésique de la MDT dépent-elle de l’organisation de l’information?

A

Il est possible d’augmenter l’empan mnésique quand il y a des regroupements de l’information.

Ex: retenir 9,5,8,9 plus difficile que de se rappeler de 95 et 89.

Les acronymes en sont aussi un exemple.

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30
Q

Selon la théorie des systèmes de Tulving, quels sont les 2 grandes catégories de MLT et leur sous-catégories?

A

Dans la MLT il y a…
1) la mémoire déclarative
- Mémoire épisodique
- Mémoire sémantique

2) la mémoire non déclarative
- Mémoire procédurale
- Système de représentation perceptuelle (Priming)

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31
Q

MLT : Mémoire déclarative

A

Système qui contient les informations factuelles ; nos connaissances.
- Elle est explicite car elle nécessite un rappel conscient.
- Stockage des faits et des évènements.

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32
Q

Mémoire déclarative : La mémoire épisodique

A

Ce sont les expériences personnelles autobiographiques et avec un cadre spatiotemporel.

Elles sont datées temporellement, localisées spatialement et font partie de notre vévu.

Ex: la journée de mon accident d’auto à Moncton.

Développement graduel (4-6 ans) et ‘bump’ des mémoires autobiographiques entre 10-30 ans.

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33
Q

Mémoire déclarative : La mémoire sémantique

A

Ce sont les connaissances générales linguistiques et conceptuelles. (connaissance des mots, des concepts et de leurs relations)

Ex: je sais que l’eau bouille à 100 degrés.

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34
Q

Donne un exemple de phénomène dans la mémoire sémantique

A

Le phénomène du mot sur le bout de la langue illustre que malgré notre vaste connaissance, il peut arriver que l’on éprouve des difficultés à accéder à certaines informations.

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35
Q

Explique le modèle du langage de Quilian pour la mémoire sémantique

A

Il s’agit d’un modèle qui vise à expliquer comment les mots et les concepts sont organisés dans la mémoire sémantique.

La mémoire sémantique serait organisée selon 3 éléments: 1) unités 2) flèches 3) propriétés

Voir modèle dans les notes.

Dépendamment du mot étudié, le temps pour récupérer l’information diffère.

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36
Q

Qu’est-ce que l’illusion de Moïse?

A

Fait référence à comment certaines informations peuvent influencer notre mémoire et notre perception de la réalité.

L’activation dans le réseau sémantique se propagerait à partir du point de départ de la recherche et il y aurait diffusion de l’activation.

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37
Q

MLT : Mémoire non déclarative

A

Système contenant les informations acquises sans effort s’intégrant dans nos comportement, ne requérant pas de pensées conscientes et souvent difficiles à verbaliser.

Elle est implicite ; elle résulte de l’expérience.

Ex: faire du vélo, conduire une auto, jouer un instrument de musique

38
Q

Mémoire non-déclarative : Mémoire procédurale

Donne des exemples

A

Ce sont les automatismes, les habitudes, les habiletés motrices acquises. Correspond à l’apprentissage d’une réponse motrice (procédure) après une stimulation sensorielle.

Ex: conduire une voiture, faire du vélo, jouer un instrument, patiner

Les connaissances procédurales sont implicites

39
Q

Quels sont les 2 types d’apprentissages en mémoire procédurale?

A

Apprentissage non associatif : Changement qui survient dans le comportement en réponse à un seul type de stimulus au fil du temps.

Apprentissage associatif: Relie 2 évènements entre eux
- Conditionnement classique (association entre le SC et le SI = réponse conditionnée)
- Conditionnement opérant (association entre une réponse et une action ou une punition)

40
Q

Quels sont les 2 types d’apprentissage non associatif dans la mémoire procédurale?

A

L’habituation: Apprendre à ignorer un stimulus qui n’est plus pertinent ou important pour soi. (ex: ne plus porter attention aux bruits de voiture après 6 mois du déménagement).

La sensibilisation: Un stimulus sensoriel puissant augmente la réponse à tous les stimuli y compris ceux qui ne provoquaient pas ou peu de réponse auparavant. (ex: un bruit de bombe peut me rendre plus sensible à des bruits normaux comme des gens qui parlent fort ou des verres qui se frappent ensembles)

41
Q

Quels sont les 2 types d’apprentissage associatif?

A

Le conditionnement opérant: Une réponse ou une action est associée à une récompense ou à une punition. Ex: un chien qui reçoit une gâterie quand il réussit à faire le beau, continuera de le faire pour obtenir une gâterie.

Le conditionnement classique: Association d’un stimulus conditionnel avec un stimulus inconditionnel pour provoquer une réponse conditionnée. Ex: un son (SC) associé à de la nourriture (SI) peut provoquer de la salivation du chien (RC).

42
Q

Pourquoi dit-on que la mémoire procédurale est plus persistante que la mémoire déclarative?

A

Car la mémoire procédurale se forme après plusieurs expériences, plusieurs répétitions. Elle est donc moins suceptible de disparaître que la mémoire déclarative.

43
Q

Mémoire non-déclarative : Système de représentation perceptuelle

A

Aspect de la mémoire non-déclarative, qui se concentre sur la façon dont nous stockons et utilisons des informations sensorielles et perceptuelles pour reconnaitre des stimuli dans l’environnement en se basant sur notre expérience antérieure.

ex: reconnaître des visages, lire des mots, reconnaître des sons

44
Q

L’amorçage qui sous-tend le système de représentation perceptuelle

Définis l’amorçage

+ exemples

A

Priming (amorçage) : Processus inconscient par lequel notre réponse à un stimulus est facilité par notre exposition précédente à un stimulus relié ou identique, ce qui fait en sorte que la réponse est plus rapide et juste.

Ex: Si je t’expose aux mots pomme, banane et fraise et je te demande de compléter le mot P____ (tu es plus enclin à dire pomme que pluie)

L’exposition précédente facilite donc le traitement de l’information

45
Q

Donne un exemple d’amorçage sémantique positif

A

La reconnaissance du mot levé de soleil est plus rapide si elle est précédée parle mot coucher de soleil.

46
Q

Quels sont les 3 phénomènes associés à l’effet d’amorçage?

A

1) Subliminale: Stimuli ou messages sous le seuil de conscience qui ont un effet sur le comportement.

2) Déjà vu: Impression d’avoir déjà expérimenté le moment vécu (amorçage peut être lié a un aveuglement inattentionnel)

3) ‘Mind popping’: Sorte d’éclair de conscience ; une mémoire sémantique apparaît involontairement. (mot ou phrase qui vient à la conscience sans être invité, sans qu’il n’y ait de lien avec le contexte.

47
Q

Comment l’oubli se produit dans la MCT?

A

Si l’information n’est pas répétée dans la MCT, elle se perd.

Courbe de l’oubli: Illustre comment les informations sont oubliées au fil du temps si elles ne sont pas renforcées par la répétition ou l’utilisation.

48
Q

Courbe de l’oubli : Plus l’intervalle entre l’encodage et le rappel est ( ) plus l’oubli est ( )

A

Courbe de l’oubli : Plus l’intervalle entre l’encodage et le rappel est grand plus l’oubli est grand.

49
Q

Quelle est la perception de Bahrick sur l’oubli?

A

Selon Bahrick nous avons une certaine permanence relative de certaines sortes de mémoire qui peuvent être préservées au long terme.

Donc selon lui, même après plusieurs années l’oubli n’est pas vraiment présente car si une information est particulièrement importante ou répétée, on peut y avoir accès sans avoir à le répeter dans le temps.

Ex: savoir parler anglais

50
Q

Que dit la théorie d’interférence et de dégradation (estompage) ?

A

Selon cette théorie, le temps qui passe mène à une dégradation de l’information.

Ainsi, le rappel quotidien est important mais on doit limiter les interférences qui pourraient affecter l’encodage.

51
Q

Qu’est-ce que l’étude de Waugh & Norman a stipulé par rapport à l’oubli?

A

Ils stipulent qu’il y a 2 types d’interférences :

1) Inhibition rétroactive : Les nouvelles informations interfèrent avec le rappel d’informations déjà apprises.

2) inhibition proactive: Informations anciennes interfèrent avec l’apprentissage ou le rappel de nouvelles informations.

52
Q

Le principe de la spécificité d’encodage

A

La manière dont un item est récupéré de la mémoire dépend de la manière dont il a été encodé.

L’efficacité du rappel dépend donc du degré de ressemblance entre l’indice de rappel et l‘encodage initial.

53
Q

Le principe de la spécificité d’encodage : l’importance du contexte

+ explication de l’humeur

A

Le contexte dans lequel l’information a été encodée (environnement physique & humeur) prédit l’efficacité de la récupération de cette information.

Ex: je peux étudier pour mon examen avec une certaine senteur (aspect physique facilitant le rappel).

L’humeur dans laquelle j’étais lorsque j’ai encodé l’information est aussi très cruciale.

Ex: si j’étudie de manière très relaxe et que j’arrive à l’examen super stressée, il y aura incongruence et le rappel sera plus difficile.

54
Q

L’humeur et l’encodage : dépendance vs congruence

A

Dépendance: Lien entre l’humeur dans laquele je suis quand j’encode l’information et l’humeur dans laquelle je suis quand je fais le rappel de cet information.

Congruence: Cohérence entre comment je me sens et ce que je souhaite me souvenir comme information. (ex: étudier l’anxiété comme personne anxieuse)

55
Q

Amnésie : 2 grandes catégories

A

Amnésie rétrograde: Perte des souvenirs acquis avant le traumatisme. attention: les souvenirs plus anciens sont souvent préservés

Amnésie antérograde: Incapacité à retenir de nouveaux souvenirs après le traumatisme. Les souvenirs avant le traumatisme sont intacts. L’apprentissage est nul ou plus lent et la tâche doit être répétée souvent.

56
Q

La théorie des niveaux de traitement

A

Selon cette théorie il existe 3 niveaux de codage du traitement de l’information:

Niveau 1 : Traitement de surface
- caractéristiques sensorielles
- Encodage physique

Niveau 2 : Traitement intermédiaire
- Reconnaissance de formes
- Encodage phonétique (sons)

Niveau 3: Traitement profond
- Association sémantique
- Encodage sémantique (sens)

Plus le niveau d’encodage est profond, moins il y a dégradation de l’information.

57
Q

La théorie des niveaux de traitement:

Les codes ( ) sont plus efficaces que les codes phonétiques et ( ).

A

Les codes sémantiques sont plus efficaces que les codes phonétiques et physiques.

58
Q

Selon la théorie des niveaux de traitement, la profondeur du TI dépend de quoi?

A

La profondeur du TI dépend de la singularité et de l’élaboration de l’information.

Singularité: Plus l’item est encodé de manière distinctive, plus le rappel est bon.

Élaboration: Ajouter de l’information en la reliant à d’autre infos permet un meilleur rappel.

59
Q

Quels sont les 4 types de singularité dans les codes de mémoire sémantique (TI le plus profond)

Théorie du traitement de l’information

A

1) Singularité primaire : Il s’agit de l’aspect physique de l’info. (ex: caractère gras)
2) Singularité secondaire : Distinction avec l’information déjà encodé en MLT.
3) Singularité émotionnelle : Connotation émotionnelle permet distinction.
4) Singularisation : Je créer la distinction de l’info par des stratégies (bizarre ou drôle, caricatures, acronymes)

60
Q

Dans la singularité émotionnelle, donne un exemple qui permet d’expliquer comment celle-ci aide à faire un TI en profondeur

A

Les souvenirs flashbulbs sont des souvenirs détaillés et clairs d’évènements significatifs.

Moins de dégradation de ces souvenirs car grande connotation émotionnelle associée.

61
Q

Vrai ou faux : Les souvenirs flashbulbs sont plus précis comme ils ont une singularisation émotionnelle

A

Faux! les souvenirs flashbulbs semblent clairs et détaillés pour la personne mais ils ne sont pas plus précis. Ils se dégradent toutefois moins vite!

62
Q

Explique l’élaboration dans les codes de mémoire sémantiques (TI le plus profond)

Théorie du traitement de l’information

A

L’élaboration consiste à lier l’information à encoder avec de l’information déjà stockée dans la mémoire.

Pour être efficace, l’élaboration doit être spécifique et clarifier la signification d’un concept.

63
Q

Que dit l’étude de Craik et Tulving sur l’élaboration des codes sémantiques

Donne un exemple

A

Selon cette étude, les mots qui sont traités de manière plus profonde par des associations sémantiques et une cohérence avec le contexte sont mieux maintenus dans la mémoire.

Par exemple : Le mot éducation a les associations : savoir, apprentissage, professeur, compétence, avenir ET il est cohérent dans cette phrase: l’éducation joue un rôle crucial dans le développement des compétences

64
Q

Explique la théorie des traces

Souvenir = quoi, rôle des interférences +autres

A

Selon cette théorie, la mémoire est basée sur le rappel de traces mnésiques qui sont des copies conformes des expériences vécues par l’individu.

Les souvenirs sont donc des enregistrements fidèles de ce qui a été vécu.
Les interférences ont peu ou pas d’influence.
Le rappel de l’évènement serait un souvenir inchangé.

65
Q

Quelle théorie s’est inspirée de la théorie des traces?

Donne un exemple

A

La théorie ‘Now Print’ : Il s’agit d’une théorie qui venait ajouter l’aspect d’expériences significatives.

Selon cette théorie, lorsque l’on vit un évènement significatif (chargé émotionnellement), le souvenir est immédiatement photocopié et préservé dans la MLT.

Par exemple, les souvenirs flasbulbs sont des souvenirs d’expériences significatives et chargés émotionnellement. Ils donnent l’impression d’être + précis et détaillés alors qu’en réalité ils perdent en précision.

66
Q

La théorie de la consolidation

Souvenir = quoi, rôle des interférences +autres

A

Selon cette théorie les traces mnésiques ne sont pas pleinement formées après l’évènement. Il prennent du temps à se consolider.

Les souvenirs sont donc sujets à interférences.
Les interférences sont présentes après l’évènement (inhibition rétroactive) ; ainsi de nouvelles infos peuvent altérer la consolidation du souvenir en MLT.
Le rappel est donc altéré par les interférences

++ il peut y avoir reconstruction du souvenir dans la MDT et une reconsolidation de celui-ci sous une nouvelle forme dans la MLT.

67
Q

La théorie des schémas

Souvenir = quoi, rôle des interférences +autres

A

Selon cette théorie, la mémoire est une interprétation de l’expérience via les schémas et non une reproduction fidèle de la réalité.

Les souvenirs sont donc des interprétations filtrées par les schémas.
Les interférences sont intégrés dans les traces mnésiques.
Le rappel ramène le souvenir dans la MDT et celui-ci repasse par les schémas de l’individu (reconstruction + reconsolidation).

++ L’utilisation de schémas implique donc la modification de l’information ou l’omission de certaines informations pour assurer que celle-ci forme un tout cohérent avec le schéma.

68
Q

Schéma ; définition

A

Un schéma est une structure générale de la connaissance, une organisation d’expériences passées que l’on utilise pour traiter organiser et catégoriser l’information dans le monde.

Ils permettent de prédire le monde et donc de guider notre exploration de celui-ci.

69
Q

Qu’est-ce que la méthode sérielle et répétée a permis de supporter dans la théorie des schémas?

A

Méthode répété: On demande à l’individu de raconter un même souvenir, plusieurs fois dans le temps.
- Omission de certaines informations quand le souvenir est raconté.

Méthode sérielle : On me raconte une histoire, je dois la redire avec le plus de détails possibles.
- Modifications importantes dans l’histoire lorsqu’elle est dite.

Supporte que nos schémas personnels modifient les évènements objectifs.

70
Q

Quels sont les 4 principaux processus des schémas?

Leur fonctionnement ou implication dans la mémoire

A

1) Sélection: Sélection de l’information cohérente avec le schéma.
2) Abstraction: Omission de l’information non cohérente avec le schéma.
3) Interprétation: Résultat de l’expérience + interférences
4) Intégration: Intégration de l’expérience avec le reste du savoir (tout cohérent)
5) Reconstruction: Le rappel du souvenir créer une reconstruction de celui-ci via la MDT (souvenir est retravaillé par les schémas une nouvelle fois)

71
Q

Pourquoi dit on que la mémoire est un processus dynamique?

A

La mémoire est un processus dit dynamique car il ne s’agit pas d’un simple stockage d’une liste de faits. La récupération d’information en mémoire amène une reconstruction continue des souvenirs.

Nous sommes constamment en train de réorganiser, remplacer et combiner l’information.

72
Q

Donne un exemple concret d’étude qui démontre les effets des schémas sur la mémoire

A

L’étude de Loftus et Palmer sur les témoins occulaires démontre que plus l’expérimentateur utilisait un mot intense pour décrire un accident de voiture (smashed, collided, bumped, hit) , plus les participants avaient tendance à amplifier la vitesse des voitures impliqués ET à ajouter de l’information qui n’était là initialement (bris de fenêtre) en raison de leurs schémas.

73
Q

Qu’est-ce que l’étude sur les témoins occulaires a soulevé comme concept?

A

L’effet de la mésinformation.

Déf: Suite à un évènement, nous avons tendance à intégrer les interférences dans la mémoire. Provient d’un problème de monitoring des sources ; l’individu n’a pas la capacité à identifier correctement l’origine de l’information.

Cela engendre donc la possibilité d’implanter un** faux souvenir** ; distorsions mnésiques.

Ex: le voleur avait une barbe? oui oui! une grosse barbe

74
Q

Que disent les modèles connexionnistes de la mémoire?

Donne un exemple

A

Ces modèles stipulent que la mémoire ne serait pas des items individuellement encodés ; ce serait des patrons d’activation neuronale.

Ainsi, quand un neurone est activé, il active les unités auxquelles il est connecté. Il y a excitation de certaines connections et inhibition de d’autres.

Ex: si j’ai un schéma d’abandon et que mon copain part sans me dire bye, cela excite le neurone d’abandon et inhibe le neurone de sécurité (patron d’activation)

75
Q

Mémoire distribuée : Théorie des assemblées cellulaires de Hebb

A

Théorie qui mise sur la manière dont les neurones interagissent ensemble pour former des souvenirs dans le cerveau.

Ainsi, les neurones qui s’activent presque simultanément ensembles deviennent plus forts. Cette fortification augmente la probabilité que le neurone *postsynaptique *réponde aux signaux futurs du neurone *présynaptique.

76
Q

Comment l’apprentissage synaptique se produit-elle selon Hebb dans la théorie des assemblées cellulaires?

A

L’apprentissage synaptique se fait lorsqu’il y a contiguïté temporelle entre les connexions synaptiques ; c’est-à-dire que le connexion entre les neurones est preste immédiate (rapprochée dans le temps) donc la connexion se renforcie.

Sans cette contiguïté temporelle entre les connexions synaptiques, les réseaux de neurone ne se fortifiraient jamais.

77
Q

En terme de traces mnésiques, quels sont les 2 points importants de la théorie des assemblées cellulaires de Hebb?

A

1) l’engramme (trace mnésique) est largement distribué entre les connexions qui relient une assemblée de neurones entre elles.
- Ainsi, la trace mnésique est répartie dans un vaste réseau de connexions synaptiques entre plusieurs neurones, qui forment ensembles une assemblée de neurones.

2) L’engramme (trace mnésique) pourrait impliquer les mêmes neurones que celles associées à la sensation & la perception.
- Il y a emmagasinage de l’item mais aussi des sens. (modalités sensorielles s’ajoutent au réseau)

78
Q

En quoi les conclusions de l’équipotentialité de Lashley s’appliquent à la théorie des assemblées cellulaires de Hebb?

A

L’équipotentialité de Lashley confirment qu’il n’y a pas de région spécifique liées à la mémoire c’est plutôt la taille de la lésion qui impact le fonctionnement.

Supporte donc que la mémoire est belle et bien distribuée et non centralisée et donc plus résistante à la dégradation selon la taille de la lésion.

D’autres neurones prennent la relève lorsqu’il y a ablation.

79
Q

Explique la théorie de traitement parallèle distribué (TPD) et la mémoire

+ règle d’apprentissage

A

Théorie qui suggère que le cerveau traite l’information de manière distribuée et de manière simultanné.
Plus on élabore, plus on créer des connexions entre les neurones, plus le réseau devient large et distribué. ( = + résistant à la dégradation de la trace mnésique)

Règle d’apprentissage : L’ajout de liens supplémentaires (l’élaboration) et le renforcement des liens existants favorise le stockage de l’info en MLT.

80
Q

Dans la théorie du traitement parralèle distribué (TPD) qu’est-ce qui représente la MCT et la MLT?

A

Les noeuds représentent la MCT car il s’agit de l’état d’activation lorsque l’on traite une info à un moment donné.

Les liens représentent la MLT car il s’agit de patron et de poids des connexions entre les noeuds pour stocker les infos de manière durable. (quand une info est stockée en MLT, c’est qu’elle a un patron d’activation et les connexions de celui-ci ont un poids significatif.

81
Q

Le patron des connexions neuronales fait référence à ( )

A

L’organisation précise des connexions neuronales

82
Q

Le poids des connexions neuronales fait référence à ( )

A

La force des connexions neuronales

83
Q

Théorie du traitement parralèle distribué (TPD)

Selon Hebb, les connexions entre les neurones d’un réseau deviennent plus fortes et stables grâce à un processus. Nomme et explique-le

A

La** potentialisation à long terme **(PLT) est lorsque la connexion devient plus forte entre un neurone présynaptique et un neurone post-synaptique car ce permier se déclenche assez.

Les neurones s’activent en collaboration et de manière répétée. Ainsi, plusieurs neurones assez forts font le déclenchement et le lien est renforcé.

Soutient que en MCT, si il n’y a pas de répétition, l’information se dégrade, le lien entre les neurones ne se forme pas pleinement et le réseau meurt.

84
Q

Qu’est-ce que la notion de potentialisation à long terme (PLT) sous-tend?

A

La potentialisation à long terme sous-tend l’apprentissage et la mémoire.

Sans celle-ci l’apprentissage et la mémoire ne serait pas possible ; la connexion entre les neurones doit être collaborative et répétée pour que le réseau se fortifie et que le lien se transmettre dans la MLT.

85
Q

Qu’est-ce que l’exemple de la rose et de l’onion illustre?

A

Pour créer un lien persistant, il doit y avoir plusieurs neurones qui s’activent en même temps et avec un poids assez fort pour déclencher le neurone postsynaptique et devenir un système (un schéma).

Dans le cas de la rose, si je ne fais que la sentir, un neurone s’active puis activera un neurone post-synaptique. Le problème ici est qu’il n’y aura pas d’apprentissage ou de création d’un patron d’activation car le lien n’est pas assez fort.
- ainsi l’ajout d’une autre modalité sensorielle comme la vue (voir la fleur) permet de créer un patron d’activation et un lien assez fort pour être consolidé en MLT.

86
Q

Explique le graphique sur la mémoire distribuée avec l’exemple de Eric, Kyle et Kenny

A

On présente 3 visages, ceux de Eric, Kyle et Kenny. Chacun active un neurone.

*Avant l’apprentissage *:
- Le neurone est activé de la même manière pour Eric, Kyle et Kenny.

Après l’apprentissage :
- Mémoire non distribué: Si je vois le visage de Eric, le neurone de Kyle et Kenny ne s’active pas. Ainsi, une ablation d’un neurone enlèverait la reconnaissance.
- Mémoire distribuée : Si je vois le visage de Eric, c’est le réseau des 3 neurones qui s’active pour arriver à le reconnaitre grâce au patron d’activation. Chaque neurone du réseau à son degré d’activation respectif (activation du neurone d’Eric et inhibition des neurones pour les 2 autres visages)

87
Q

En quoi consiste la synesthésie

Donne des exemples

A

La synesthésie est un phénomène où un stimulus d’une modalité sensorielle (ex: son) stimule un stimulus d’une autre modalité (ex: couleur).

ex: voir des couleurs en entendant un son, goûter des saveurs en voyant des mots

88
Q

Qui suis-je? : Phénomène où je vois des sons et des couleurs simultanément

A

Chromesthésie

89
Q

La synesthésie semble améliorer quoi?

A

La mémoire

90
Q

Quelle est l’hypothèse qui explique la synesthésie?

A

L’hypothèse est qu’il semble avoir eu auprès de ces personnes, une indifférenciation des modalités sensorielles lors du développement. Les sens sont comme interconnectés.

91
Q

Vrai ou faux : Peu d’entre-nous sommes des faibles synesthètes?

A

Faux! La plupart d’entre-nous sommes de faibles synesthètes.

92
Q

L’indifférenciation cognitive & l’imagerie eidétique

A

Il s’agit de la capacité à se souvenir d’une image, d’un son ou d’un objet avec une précision extrême après une seule exposition.

Il y a indifférenciation entre les éléments d’une image, donc une sorte de perception uniforme non divisible.