Cours 7 Flashcards

1
Q

Vrai ou faux

L’enfant qui devient adolescent bouleverse inévitablement l’équilibre familial?

A

Vrai
Il y avait une certaine routine, rôle de chacun encré
Puis l’adolescent va clamer son indépendance et cet équilibre ne pourra pas être conservé

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2
Q

Vrai ou faux
La qualité de la relation adolescent-parent est le facteur de protection général contre les troubles de santé mentale le plus important à l’adolescence?

A

Vrai

Cela lui apporte une sécurité, et donc cela lui protège de vivre de la détresse, qui peut découler d’une pathologie.

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3
Q

Vrai ou faux
Lorsqu’un des parents présentent un historique de criminalité ou de délinquance, cela augmente la probabilité chez son adolescent d’adopter lui aussi des comportements antisociaux?

A

Vrai

Les parents sont nos modèles, un apprentissage de fait.

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4
Q

Qui est le pionnier dans la recherche sur l’attachement, comment ces recherches ont débuté et qui la aidé?

A
John Bowlby
C’est au cours de la deuxième guerre mondiale, il s’est intéressé à ce qu’il se passait dans les familles (les enfants de la ville qui se distançaient de leurs parents vers la campagne), puis il s’est intéressé à l’attachement des enfants qui n’étaient pas présents physiquement avec leur figure d’attachement première + comment ils réagissent par rapport à la présence versus absence de leurs parents.
Mary Ainsworth (psychologue du développement humain) l’a aidé.
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5
Q

Qui a mit en lumière le trouble des désorganisations et qui a mit sur pied l’expérience de l’étranger?

A

Mary Ainsworth

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6
Q

Qu’est ce que les soins procurés par la 1ère figure d’attachement apportent chez son enfant?

A

Permet à l’enfant de créer des représentations de lui-même, des autres (méprisants ou favorables pour son développement?) et de l’environnement qui l’entoure (du monde insécurisant ou sécure?). Il va ensuite se représenter, à la suite des interactions avec la figure d’attachement, pour lire ce qu’il l’entoure.

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7
Q

Quelles sont les 3 conditions que la figure d’attachement doit respecter afin de développer un attachement sécurisé chez son enfant?

A

1) Permettre l’exploration (laisser l’enfant, tout en demeurant proche sans l’empêcher = dans un cadre structuré)
2) Représenter un cadre de sécurité pour l’enfant (ex.: lors de l’exploration, s’il se blesse, nous sommes là pour le réconforter et le rassurer)
3) Faire preuve de sensibilité (essentiel, capable d’aller lire les besoins de notre enfant)

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8
Q

Quelles sont les fonctions de l’attachement selon Bowlby?

A

1) Régulation des états émotionnels (si l’enfant est en détresse)
2) Fonction de protection
3) Moduler l’exploration (oui je vais le pousser à aller découvrir le monde, mais si je le vois en détresse je vais le rassurer/réconforter, et lorsqu’il sera plus contenu je vais l’encourager à aller explorer à nouveau)

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9
Q

Qu’est ce qu’un modèle interne opérant (MIO), et son principe général?

A

C’est une structure interne chez l’individu associées à ses représentations liées à ses expériences d’attachement (ressemble à des schémas, mais surtout liés à l’attachement).

Principe général = on ne peut pas tout analyser en même temps, donc par rapport à ma lecture de base de l’attachement (les MIO), je suis capable de me représenter si les gens sont bons ou mauvais, sécurité ou être en garde. Cela découle de mes expériences d’attachement.

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10
Q

Vrai ou faux

Les MIO sont majoritairement inflexibles?

A

Vrai
Oui ils peuvent se modifier, mais la majorité du temps ils sont inflexibles. Bonne chose, dépendamment du type d’attachement, mais il y a quelque chose de rassurant dans une lecture de base (c’est quasiment plus rassurant et mieux quand on connait, même si nous sommes dans un MIO insécurisant pas souhaitable).

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11
Q

Quel est le principal élément qui peut venir ébranler la stabilité des MIO?

A

Ce sont les crises familiales (lorsqu’il se passe un événement familial majeur), et cela peut même venir ébranler nos MIO à l’âge adulte.

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12
Q

Vrai ou faux

Les MIO sont des reflets exacts des interactions vécues avec les figures d’attachement?

A

FAUX
Ils découlent de notre interprétation subjective (c’est-à-dire, par exemple, que j’ai sentie que mes parents ne m’aimaient pas quand j’étais petite ou qu’ils n’étaient pas présents). Pas totalement collé à la réalité, c’est le plus important à prendre en compte en tant que thérapeute.

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13
Q

Ainsworth et l’attachement (situation étrangère)…

Quels sont les 3 MIO mit en lumière par cette expérience?

A

1) MIO sécurisé: expression direct de détresse et comportements de recherche de soutien (environ 70% des enfants). Quelque chose de réconfortant entre ce que je dis et ce que je reçois (lien entre cognition et émotions).

2) MIO évitant: Neutralité affective apparente (parents souvent rejetants). L’enfant va finir par se couper de ces émotions + déni de ces besoins de réconfort/soutien.
- personnalité antisociale ou narcissique

3) MIO ambivalent: Amplification de la détresse afin d’attirer l’attention (environ 10% des enfants, parents incohérents/imprévisibles).

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14
Q

Dans les pratiques parentales, il existe 2 types, soit positive ou négative.
Décrire ces deux types, et donner des exemples pour chacun.

A

1) Positives: pratiques parentales considérées comme favorables au développement de l’adolescent.
Ex.: Être a l’écoute + laisser de l’espace + avoir des règles claires + renforcer les bons comportements (pas seulement mettre en lumière et critiquer les mauvais comportements).

2) Négatives: pratiques parentales considérées comme défavorables au développement de l’adolescent.
Ex.: Des punitions extrêmes et fréquentes + ne pas avoir de règles claires + être imprévisibles/inconsistant + avoir peu de sensibilité + punitions corporelles

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15
Q

Les styles parentaux regroupent les attitudes et les comportements des parents selon deux principales dimensions, quelles sont-elles?

A

1) la sensibilité (niveau de chaleur et d’affection du parent à l’égard de son adolescent + capacité du parent à détecter l’état émotionnel de son adolescent)
2) le contrôle (niveau de supervision et d’exigence du parent à l’égard de son adolescent)

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16
Q

Dans le contrôle parental, il y a les sanctions (administrées lorsque les limites sont dépassées ou que les règles n’ont pas été respectées), qu’elles sont les 4 types de sanctions?

A

1) Permissives (absence de réactions des parents, donc rien ne se passe si on dépasse les limites/règles)
2) Inductives (échanges et négociations entre l’adolescent et ses parents pour trouver une solution)
3) Punitives (retrait de privilèges ou imposition de tâches supplémentaires, ex.: enlever téléphone, sortir les poubelles, …)
4) Coercitives (insultes, menaces, punitions corporelles)

17
Q

Vrai ou faux
L’intensité de l’influence exercée par le style parental sur les comportements adoptés par l’adolescent varie d’un adolescent à l’autre?

A

Vrai
Parce que cela dépend du tempérament et de la personnalité de l’adolescent (on naît tous avec des traits de personnalité Big Five).

18
Q

Vrai ou faux
Des parents ayant 2 styles parentaux différents présentent un risque que leur adolescent adopte des comportements problématiques ?

A

Vrai
Mieux lorsqu’ils sont dans la même catégorie (d’eux autoritaire), que 2 différents (1 démocratique et 1 désengagé) = cohérence, et l’adolescent a besoin de cohérence dans son modèle. Il y aura des conflits conjugaux lors de 2 catégories différentes de style parental.

19
Q

L’attachement sécurisant de l’adolescent envers ses parents via le style parental démocratique consiste en un facteur de protection puisqu’il permet à l’adolescent… (2)

A

1) De présenter moins de signes de détresse psychologique (anxiété, dépression, toxicomanie et d’engagement dans des activités délinquantes)
2) De favoriser des comportements sains (capacité d’adaptation face à des événements stressants engagement dans des comportements pro sociaux, favorise le bien-être psychologique)

20
Q

Homéostasie familiale

Nommez les 3 exemples d’homéostasie temporaires dans une famille.

A

1) Alliance (lors de difficultés, un débat s’ouvre au sein de la famille séparant les membres en groupe)
— Exemple: je soupçonne de l’Alzheimer chez ma mère, je vais m’allier avec mon père et développer des stratégies pour convaincre ma mère d’aller consulter, et ce, pour le bien de ma mère

2) Retrait affectif (les membres règlent leurs problèmes en cessant toute communication entre eux)
— Exemple: tout le monde fait comme si de rien n’était, on se coupe de nos émotions et on se soutient pas

3) Bouc-émissaire (les membres projettent sur l’un d’eux tout le blâme)

21
Q

Crise familiale

Quels sont les principaux facteurs prédisposants à l’émergence d’une crise familiale?

A

1) Les difficultés de l’adolescent
— Un adolescent qui développe une psychopathologie de toute sorte.
— L’adolescent qui a des relayions sexuelles précoces OU abus de substances

2) Les difficultés du fonctionnement familial
— La séparation des parents + tous les conflits avant que les parents se séparent
— Des règles trop rigides

22
Q

Les types de crises familiales, quelles sont les 3 principales?

A

1) La crise situationnelle (survient quand la famille fait face à une situation non familière qu’elle ne peut ni prévoir, ni contrôler)
— Ex.: apprendre que la mère a eu un accident de voiture mortel

2) La crise transitionnelle (liée à l’incapacité de la famille ou d’un de ces membres à surmonter les tâches inhérentes au passage d’un cycle de vie à un autre)
— Ex.: avoir un enfant, il quitte la maison et on devient grand-parent

3) La crise structurale (dysfonctionnement chronique de la famille occasionné par plusieurs facteurs de risque qui rend la famille vulnérable)

23
Q

Adolescence et famille

L’évolution des liens parentaux au cours de l’adolescence s’appuient sur 2 principaux concepts, quels sont-ils?

A

1) La continuité (fonctions essentielles exercées par les parents, présence du parent lorsque l’adolescent est en période difficile)
2) Le changement (alors qu’au cours de l’enfance, l’autorité était unilatérale entre les parents et l’enfant, elle se transforme en revendication de l’interdépendance)

24
Q

Vrai ou faux

C’est la présence physique des parents qui permet à l’adolescent de se sentir en sécurité?

A

Faux

C’est surtout de compter sur les parents s’il se passe des choses pour nous (pas nécessairement physique)

25
Q

Vrai ou faux
Lorsque l’enfant devient adolescent, c’est à cette période que les parents sont les plus satisfaits de leur vie conjugale?

A

Faux
C’est souvent le pire moment pour le couple (les parents mettaient toute l’attention sur leur adolescent + oubliaient les problèmes conjugaux). Difficile à gérer au niveau de l’équilibre au sein de leur couple.

26
Q

Vrai ou faux

L’attachement des filles et des garçons avec chacun des parents est à peu près similaire?

A

Vrai

Au niveau de l’intensité

27
Q

Laquelle de ces dyades est souvent la plus problématique: Mère/fille, mère/fils, père/fille, père/fils?

A

Père/fille

28
Q

Vrai ou faux
A l’adolescence, les conflits sont souvent unilatéraux, c’est-à-dire que les parents occupent le champ des reproches et l’adolescent les subit?

A

Vrai
Ils revendiquent ces droits, mais pas beaucoup son mot à dire (ce sont encore les parents qui ont le plus gros bout du bâton dans les décisions)

29
Q

Conflits parents-adolescents

Pour quel % des adolescents les conflits sont durables et intenses?

A

20% d’entre eux, alors que pour la plupart des adolescents les conflits sont modérés.

30
Q

Les conflits parents-adolescents

*Quelles peuvent être les principales fonctions pour l’adolescent d’entrer en conflits avec ses parents?

A

1) S’individualiser (développer son autonomie)
2) Tester les limites
3) Tester la résistance de ces parents (a quel point mes parents sont forts/solides pour en soutenir, et cela est positif si les parents le sont)