Cours 6 - Encodage Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’encodage?

A

Acquisition d’informations et transformation de celles-ci en mémoire

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Q

Qu’est-ce que la répétition de maintenance?

A

Répétition de stimuli qui maintient l’information mais ne la transfère pas en MLT

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Q

Qu’est-ce que la répétition élaborée?

A

Utiliser des significations et des connexions pour aider à transférer des informations à la MLT

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4
Q

Que peut-on dire sur le traitement superficiel?

A
  • Peu d’attention à la signification
  • Concentration sur les caractéristiques physiques
  • Mauvaise mémoire
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5
Q

Que peut-on dire sur le traitement profond?

A
  • On porte attention à la signification

- Meilleure mémoire

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6
Q

Que peut-on dire sur l’étude de Craik et Tulving sur la théorie des niveaux de traitement?

A

Au groupe 1, on demande de dire si les mots sont en minuscule ou majuscule (caractéristiques physiques), ce qui était associé à un traitement superficiel et une mauvaise performance.
Au groupe 2, on demande si certains mots riment, ce qui est associé à une performance intermédiaire et un traitement plus profond.
Au groupe 3, on demande si le mot pourrait être inséré dans une phrase X. C’est associé à une meilleure performance et un traitement plus plus profond.

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7
Q

Quels sont les trois grands facteurs qui facilitent l’encodage?

A
  • Créer des connections
  • Création active
  • Organisation
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8
Q

Que peut-on dire sur l’étude de Bower et Winzenz sur l’imagerie visuelle?

A

On demandait à un premier groupe de répéter des mots pairés (ex: arbre-bateau) et à un deuxième groupe de se créer une image mentale de l’association des deux mots. Le deuxième groupe (imagerie visuelle) avait une meilleure performance et une facilitation de l’encodage associée à une meilleure récupération.
Premier groupe -> répétition de maintenance

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9
Q

Que peut-on dire de l’étude de Leshikar sur le lien avec soi-même?

A

On donne des adjectifs aux participants (ex: joyeux, fonceur…). On demande à un groupe de dire si le mot les représente et à l’autre groupe, on demande si le mot est employé fréquemment (si c’est un mot commun). Les mots étaient mieux retenus si on les associait à soi-même

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10
Q

Que peut-on dire sur l’étude de Slameka et Graf sur la génération d’information?

A

On demande à un premier groupe de répéter des paires de mots et au deuxième groupe de générer des mots (roi-cou…). On présente ensuite le premier mot et on demande de dire le deuxième. Générer l’information soi-même au lieu de seulement la lire ou la répéter permettait une meilleure consolidation (effet de génération)

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11
Q

Que peut-on dire sur la récupération en catégorie?

A

Même si on ne fait pas l’encodage en catégorie, on a tendance à faire la récupération en catégories. Quand on récupère un mot d’une catégorie, cela va enclencher le rappel des mots de cette même catégorie (indice de récupération). Il vaut mieux regrouper l’information avant leur mémorisation pour potentialiser la récupération

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12
Q

Que permet le fait de relier des mots à notre propre survie?

A

Ça permet de potentialiser l’encodage

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13
Q

Que peut-on dire sur l’étude de Roediger et Karpicke sur la pratique de la récupération?

A

On demande aux participants de lire un passage, puis de résoudre un problème mathématique (distraction). Ensuite, on demande à la moitié de relire le passage et à l’autre moitié de faire un test de rappel. On prend ensuite une pause de X minutes et on teste leur rappel. Après 5 minutes, le groupe de relecture est meilleur mais par la suite, c’est le groupe du test de rappel qui performe mieux

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14
Q

Qu’est-ce que la récupération?

A

Un processus de transfert de l’information de la MLT à la mémoire de travail

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15
Q

La plupart de nos échecs de mémoire sont…

A

…des échecs de récupération

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16
Q

Que peut-on dire sur l’étude de Mantyla par rapport aux indices de récupération?

A

On présente une liste de noms au participants et pour chaque nom, ils doivent s’écrire 3 mots associés, donc 3 indices. Pour le premier groupe, on leur redonne les 3 indices qu’ils s’étaient écrits et ils doivent donner le nom, pour le deuxième groupe on leur donne les 3 indices d’une autre personne et ils doivent donner le nom associé. Finalement, on a un groupe contrôle à qui on donne les indices mais qui n’ont jamais vu les noms à la base. Il y a une augmentation des performances par rapport au rappel libre et les indices de récupération sont plus efficaces lorsqu’ils sont créés par la personne qui les utilise.

17
Q

Qu’est-ce qui peut favoriser la récupération?

A

La récupération est augmentée en matchant les conditions au moment de la récupération aux conditions existantes lors de l’encodage

18
Q

Que peut-on dire sur l’étude de Eich et Metcalfe sur l’apprentissage dépendant de l’état?

A

Il y a une meilleure mémoire si l’humeur de l’individu à l’encodage correspond à l’humeur pendant la récupération

19
Q

Que peut-on dire sur l’étude de Godden et Baddeley sur la spécificité de l’encodage?

A

Le meilleur rappel se produit lorsque l’encodage et la récupération ont lieu au même endroit. On faisait apprendre de l’information aux participants soit sous l’eau ou sur la terre ferme. La récupération était meilleure dans le même endroit que l’encodage

20
Q

Que peut-on dire sur l’étude de Grant et al. sur la spécificité de l’encodage?

A

Le meilleur rappel se produit lorsque l’encodage et la récupération ont lieu dans les mêmes conditions. On demande aux gens d’apprendre dans des conditions de silence ou de bruit

21
Q

Que peut-on dire sur l’étude de Morris et al. sur la correspondance avec la tâche cognitive?

A

Les résultats d’une tâche de mémoire vont être meilleurs si le type de traitement utilisé lors de l’encodage est le même que le type lors de la récupération

22
Q

Comment pourrait-on décrire la consolidation?

A

La consolidation est le processus qui transforme de nouvelles mémoires se trouvant dans un état fragile, dans lequel elles peuvent être perturbées, à un état plus permanent, dans lequel elles sont résistantes à la perturbation.

23
Q

En quoi consiste l’étude de Muller et Pilzecke sur la consolidation?

A

On demande aux participants d’apprendre une première liste. Ensuite, le premier groupe apprend la deuxième liste directement après l’apprentissage de la première liste tandis que le deuxième groupe apprend la deuxième liste après un délai. Le rappel de la première liste est meilleur lorsqu’il y a eu un délai entre l’apprentissage de deux listes (48% vs 28% pour le groupe 1). Apprendre la deuxième liste directement après semble avoir affecté la consolidation de la première liste

24
Q

Que peut-on dire sur la consolidation synaptique?

A

À force de répéter l’information, des connections plus complexes vont se former, ce qui va permettre des décharges plus rapides (potentialisation à long terme)

25
Q

Que peut-on dire sur la potentialisation à long terme?

A

Il va y avoir une décharge optimisée des neurones après une simulation répétée
Il va y avoir des changements structurels, comme le création de nouvelles protéines et le renforcement de la transmission synaptique
Il y aura une augmentation de la libération des neurotransmetteurs
Il y aura une augmentation de la décharge des potentiels d’action

26
Q

Par rapport à la réorganisation progressive des circuits dans le cerveau, qu’est-ce qui va avoir un rôle important dans la formation des mémoires?

A

L’hippocampe et les aires corticales

27
Q

Quelles sont les étapes dans le modèle standard de la consolidation?

A

L’info entrante active plusieurs aires dans le cortex. L’activité est distribuée à travers le cortex (aires sensorielles et cognitives). L’hippocampe coordonne toute l’activité qui se produit au sein des aires (hippocampe vers les aires, mais pas les aires entre elles).
Il y aura réactivation et l’hippocampe va rejouer l’activité neurale associée à la mémoire. Les connections entre les aires vont devenir de plus en plus fortes et les connections entre l’hippocampe et les aires vont s’estomper.
*L’hippocampe est donc nécessaire pour la consolidation mais ne l’est plus après la consolidation

28
Q

Qu’est-ce que l’amnésie rétrograde?

A

Perte de mémoire pour des évènements antérieurs au traumatisme

29
Q

Qu’est-ce que l’amnésie graduée?

A

La mémoire pour les évènements récents est plus fragile que pour les évènements distants

30
Q

Qu’est-ce que l’amnésie antérograde?

A

Perte de mémoire pour les évènements qui se sont produits après le traumatisme.

31
Q

Selon le modèle standard de la consolidation, à quoi serait dû l’amnésie rétrograde et graduée?

A

À des changements au niveau des connections entre l’hippocampe et les aires corticales

32
Q

Que peut-on dire sur le modèle de traces multiples de la consolidation?

A

Ce modèle remet en doute l’hypothèse du modèle standard comme quoi l’hippocampe ne serait actif que pour la consolidation.
En effet, il a été démontré que l’hippocampe est actif lors de la récupération de souvenirs récents et distants

33
Q

Que peut-on dire sur l’expérience sur le modèles de traces multiples de la consolidation?

A

On montre des images en paire aux participants et ils doivent s’en souvenir. Après 10 minutes, les souvenirs sont plus associés à la mémoire épisodique tandis qu’une semaine plus tard, ils sont plus associés à la mémoire sémantique. Pour les souvenirs qui sont restés épisodiques, l’hippocampe s’active toujours, mais si le souvenir épisodique est devenu sémantique, l’activation de l’hippocampe diminue énormément.

34
Q

Qu’est-ce que la mémoire autobiographique?

A

Mémoire pour des évènements spécifiques de notre vie, qui peuvent inclure à la fois des composantes sémantiques et épisodiques.

35
Q

Quelles sont les caractéristiques de la mémoire autobiographique?

A

Elle est multidimensionnelle, car elle inclut des composantes spatiales, émotionnelles et sensorielles
Elle est sélective, car certains évènements sont mieux rappelés que d’autres.

36
Q

Qu’est-ce que Greenberg et Rubin ont réussi à démontrer dans leur étude sur la mémoire autobiographique, plus spécifiquement la composante sensorielle?

A

Les patients qui ne peuvent pas encoder/mémoriser des informations au niveau visuel vont aussi subir une perte de mémoire autobiographique.
Les indices visuels ne seront pas accessibles comme indices de récupération.
Même pour les stimuli non visuels à encoder, il y a une altération.
L’expérience visuelle joue un rôle dans la formation et la récupération de la mémoire autobiographique

37
Q

Que peut-on dire sur l’étude de Cabeza et ses collègues sur la mémoire autobiographique?

A

À l’étape d’encodage, les participants reçoivent des photos prises par eux de 40 lieux et des photos prises par quelqu’un d’autre de ces mêmes lieux. Dans l’étude de rappel quelques jours plus tard, les participants devaient dire si la photo venait d’eux ou d’un autre.
Les deux types de photos ont activé des structures cérébrales similaires, soit le lobe temporal médian (épisodique) et cortex pariétal (traitement des scènes). En plus, les photos prises par eux ont causé une activation dans le cortex préfontal (infos sur soi) et l’hippocampe (souvenir et voyage mental dans le temps)
Ça démontre la richesse des souvenirs autobiographiques