Cours 5 Flashcards

1
Q

Quel sont les deux parties du système nerveux ?

A

Système nerveux centrale
Système nerveux périphérique

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Q

De quoi est composé le SNC ?

A

Le cerveau (l’encéphale)
La moelle épinière

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3
Q

Qu’est-ce que contient le SNP ?

A

C’est la partie du système nerveux qui se situe à l’extérieur de la moelle épinière et de l’encéphale.

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4
Q

L’encéphale contrôle quoi ?

A

la plupart des fonctions du corps, dont la perception, les mouvements, les sensations, les pensées, la parole et la mémoire.

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5
Q
  1. Où s’attache la moelle épinière se rattache ? Et elle est protégée ?
    Qu’est-ce qui forme la colonne vertébrale ?
A

La moelle épinière se rattache à l’encéphale au niveau du tronc cérébral et est protégée
par les vertèbres, qui forment la colonne vertébrale.

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6
Q

D’où émergent les nerfs ? Et qu’est-ce que cela fait ?

A

Les nerfs émergent de la
moelle épinière pour innerver les deux côtés du corps.

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7
Q

Quel est le rôle de la moelle épinière ?

A

La moelle épinière fait
circuler les signaux nerveux, leur permettant d’aller et venir entre l’encéphale
et les nerfs du reste du corps.

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8
Q

De quoi le SNP est fait et son lien avec le SNC?

A

Il est formé de nerfs et de ganglions qui envoient des signaux au SNC et qui reçoivent des signaux du SNC

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9
Q

De quoi est composé le SNP? Et de quoi s’occupe ces deux composantes?

A

Le SNP est composé du
système nerveux somatique et du système nerveux autonome. Le système nerveux somatique dirige les mouvements
volontaires du corps (ceux que nous contrôlons, comme la marche). Le système nerveux autonome dirige les fonctions
involontaires du corps (celles que le corps contrôle de lui-même, comme la respiration et la digestion).

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10
Q

de quoi est composé le système nerveux autonome ?

A

-Système Nerveux
Sympathique
-Système Nerveux
Parasympathique

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11
Q

De quoi est composé le système nerveux somatique?

A

-Traitement Sensoriel
Afférent
-Traitement Moteur
Efférent

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12
Q

Quels sont les systèmes dans lesquels les faisceaux et les nerfs se trouvent respectivement ?

A

Les faisceaux se trouvent dans le système nerveux central (SNC) et les nerfs se trouvent dans le système nerveux périphérique (SNP).

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13
Q

Que désignent les termes « faisceaux » et « nerfs périphériques » dans le contexte de l’anatomie neuronale ?

A

Les faisceaux désignent les axones regroupés dans le SNC (cerveau et moelle épinière), tandis que les nerfs périphériques désignent les axones regroupés qui s’étendent au-delà du SNC et voyagent vers le SNP

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14
Q

Où se trouvent les faisceaux et où se trouvent les nerfs ?

A

Les faisceaux se trouvent dans le SNC (cerveau et moelle épinière), tandis que les nerfs se trouvent dans le SNP, car ils s’étendent au-delà du SNC vers divers sites dans le corps

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15
Q

Quelle différence existe-t-il entre un faisceau et un nerf ?

A

Les axones regroupés au sein du cerveau et de la moelle épinière, dans le système nerveux central (SNC), sont appelés faisceaux. Les axones regroupés qui s’étendent au-delà du SNC sont appelés nerfs ou nerfs périphériques, car ils appartiennent au système nerveux périphérique (SNP)

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16
Q

Comment les axones sont-ils regroupés lorsqu’ils ont des destinations similaires ?

A

Les axones avec des destinations similaires sont regroupés comme un câble

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17
Q

Quel est le rôle des axones dans l’infrastructure neuronale ?

A

Les axones s’étendent à partir des neurones dans le cerveau et la moelle épinière, permettant la transmission des informations vers divers organes et muscles du corps.

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18
Q

Qu’est-ce qu’un nerf et quel est son rôle principal ?

A

Réponse attendue : Un nerf est un ensemble d’axones qui transporte des signaux électriques entre le système nerveux central (SNC) et diverses parties du corps. Il est essentiel pour la transmission des informations sensorielles et motrices.

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19
Q

Dans quel système se trouvent les nerfs et pourquoi sont-ils importants ?

A

Réponse attendue : Les nerfs font partie du système nerveux périphérique (SNP) et sont essentiels pour la transmission des informations sensorielles et motrices.

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20
Q

Quelle est la différence entre les nerfs sensitifs et les nerfs moteurs ?

A

Réponse attendue : Les nerfs sensitifs acheminent les informations provenant des récepteurs sensoriels (comme la peau ou les yeux) vers le SNC, tandis que les nerfs moteurs transmettent les signaux du SNC vers les muscles pour initier des mouvements.

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21
Q

Comment chaque nerf est-il protégé ?

A

Réponse attendue : Chaque nerf est entouré de couches protectrices de tissu conjonctif, ce qui les protège et améliore leur conductivité électrique.

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22
Q

Quel rôle jouent les couches protectrices de tissu conjonctif autour des nerfs ?

A

Réponse attendue : Les couches protectrices de tissu conjonctif entourant les nerfs les protègent et améliorent leur conductivité électrique.

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23
Q

Comment peut-on classer les neurones et selon quel critère ?

A

Réponse attendue : Les neurones peuvent être classés comme afférents ou efférents selon la direction dans laquelle l’information circule dans le système nerveux.

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24
Q

Quelles sont les fonctions des neurones afférents ?

A

Réponse attendue : Les neurones afférents, ou neurones sensitifs, apportent les informations sensorielles du monde extérieur vers le cerveau, incluant des sens comme la vision, l’ouïe, l’odorat, le goût, ainsi que le toucher, la douleur et la température.

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25
Q

Quel type de récepteurs est généralement associé aux neurones afférents ?

A

Réponse attendue : Les neurones afférents sont généralement associés à des récepteurs sensoriels spécialisés, classés en fonction des stimuli auxquels ils répondent.

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26
Q

Quel est le rôle des neurones efférents dans le système nerveux ?

A

Réponse attendue : Les neurones efférents, ou neurones moteurs, transportent les signaux du cerveau vers le système nerveux périphérique afin d’initier une action, comme retirer la main d’une poêle chaude.

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27
Q

En quoi consiste la division efférente somatique du système nerveux périphérique ?

A

Réponse attendue : La division efférente somatique du système nerveux périphérique comprend les neurones contrôlant les mouvements volontaires des muscles squelettiques.

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28
Q

Quelles fonctions régule la division efférente autonome du système nerveux périphérique ?

A

Réponse attendue : La division efférente autonome régule les réponses involontaires du corps, telles que la fréquence cardiaque, la pression artérielle, la respiration, la digestion et l’excitation sexuelle

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29
Q

Les cellules du cerveau et de la moelle épinière utilisent deux catégories de nerfs pour communiquer avec le corps, quels sont ils?

A

Les nerfs spinaux
Les crâniens

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30
Q

Combien de nerfs crâniens existent et d’où émergent ils ?

A

Réponse attendue : Il existe 12 nerfs crâniens qui émergent de différentes zones du cerveau.

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31
Q

Quelles sont les principales destinations des nerfs crâniens ?

A

Réponse attendue : Les nerfs crâniens s’étendent vers des destinations cibles dans la tête, le visage et la région des épaules.

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32
Q

Comment peut-on classer les nerfs crâniens en fonction de leurs fonctions ?

A

Réponse attendue : Les nerfs crâniens peuvent être classés en fonction de leurs fonctions comme ayant principalement des fonctions motrices, sensorielles ou mixtes (motrices et sensorielles).

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33
Q

Quel est le rôle particulier du nerf crânien X (nerf vague) ?

A

Réponse attendue : Le nerf crânien X, le nerf vague, s’étend jusqu’aux organes internes du corps

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34
Q

Nomme les 12 nerfs crâniens et leur fonctionnalité.

A

Nerf crânien I: Olfactif
Traitement sensoriel olfactif
(Afférent)
Nerf crânien II: Optique
Traitement sensoriel visuel
(Afférent)
Nerf crânien III: Oculomoteur
Contrôle oculomoteur
Réponse pupillaire parasympathique
(Efférent)
Nerf crânien IV: Throchléaire
Contrôle oculomoteur
(Efférent)
Nerf crânien V: Trijumeau
Traitement sensoriel du visage
Contrôle moteur muscles du visage
(Afférent et efférent)
Nerf crânien VI: Abducens
Contrôle oculomoteur
(Efférent)
Nerf crânien VII: Facial
Contrôle moteur muscles du visage
Expressions faciales
(Efférent)
Nerf crânien VIII: Nerf Vestibulocochléaire
Intégration d’information auditive et vestibulaire
(Afférent)
Nerf crânien IX: Nerf Glossopharyngien
Traitement sensoriel gorge et langue
Contrôle moteur muscles de la gorge et langue
(Afférent et efférent)
Nerf crânien X: Nerf Vague
Traitement sensoriel parasympathique
Contrôle moteur parasympathique et gorge
(Afférent et Efférent)
Nerf crânien XI: Nerf Accessoire
Contrôle moteur muscles du cou
(Efférent)
Nerf crânien XII: Nerf Hypoglosse
Traitement sensoriel de la langue
Contrôle oculomoteur de la langue
(Efférent)

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35
Q

Combien de paires de nerfs spinaux existent chez l’humain et que transportent-ils ?

A

Réponse attendue : Il existe 31 paires de nerfs spinaux chez l’humain, qui transportent l’information vers et depuis toutes les zones du corps.

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36
Q

Comment les nerfs spinaux sont-ils divisés ?

A

Réponse attendue : Les nerfs spinaux sont divisés comme suit : 8 paires de nerfs spinaux cervicaux (C1–C8), 12 paires de nerfs spinaux thoraciques (T1–T12), 5 paires de nerfs spinaux lombaires (L1–L5), 5 paires de nerfs spinaux sacrés (S1–S5) et 1 paire de nerfs spinaux coccygiens.

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37
Q

Que dessert chaque nerf spinal ?

A

Réponse attendue : Chaque nerf spinal dessert une zone spécifique de la peau, appelée dermatome.

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38
Q

Où se situe la moelle épinière et quelle est sa fonction principale ?

A

Réponse attendue : La moelle épinière est située à l’intérieur de la colonne vertébrale et s’étend du tronc cérébral jusqu’au bas de la colonne vertébrale. Elle joue un rôle essentiel dans la communication entre le cerveau et le reste du corps.

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39
Q

Comment la moelle épinière est-elle protégée ?

A

Réponse attendue : La moelle épinière est protégée par les vertèbres, qui forment une série d’os empilés depuis le cou jusqu’au bas du dos.

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40
Q

Comment la moelle épinière est-elle segmentée et quel est le rôle des nerfs spinaux ?

A

Réponse attendue : La moelle épinière est segmentée en correspondance avec les vertèbres, et elle émet une série de nerfs spinaux qui émergent entre chaque paire de vertèbres pour transporter l’information vers et depuis tout le corps.

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41
Q

Quelle est la fonction de la racine antérieure des nerfs spinaux ?

A

Réponse attendue : La racine antérieure contient des fibres motrices (efférentes) qui transportent les signaux moteurs du système nerveux central vers les muscles et les glandes, permettant de contrôler les mouvements volontaires et certaines réponses involontaires.

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42
Q

Où se situe la racine antérieure de la moelle épinière ?

A

Réponse attendue : La racine antérieure est située du côté ventral (avant) de la moelle épinière et émerge dans les foramens intervertébraux pour se diriger vers la périphérie.

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43
Q

Quelle est la fonction de la racine postérieure des nerfs spinaux ?

A

Réponse attendue : La racine postérieure contient des fibres sensorielles (afférentes) qui transportent les informations sensorielles depuis le corps vers le système nerveux central. Elles captent les informations des récepteurs sensoriels de la peau, des muscles et des articulations.

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44
Q

Qu’est-ce qui caractérise la racine postérieure des nerfs spinaux ?

A

Réponse attendue : La racine postérieure est caractérisée par la présence du ganglion spinal, qui abrite les corps cellulaires des neurones sensoriels.

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45
Q

Quelles sont les conséquences d’une lésion de la moelle épinière ?

A

Réponse attendue : Les lésions de la moelle épinière peuvent entraîner une perte de fonctions sensorielles, motrices ou autonomes en dessous du niveau de la lésion, compromettant la communication entre le cerveau et le reste du corps.

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46
Q

Quelle différence existe-t-il entre une lésion complète et une lésion incomplète de la moelle épinière ?

A

Réponse attendue : Dans une lésion complète, il n’y a aucune transmission d’informations en dessous du site de la blessure, ce qui entraîne une perte totale de sensation et de motricité. Dans une lésion incomplète, certaines fibres nerveuses restent intactes, permettant une transmission partielle des informations.

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47
Q

Que cause une lésion complète de la moelle épinière au niveau cervical (C5) ?

A

Réponse attendue : Une lésion complète au niveau de la vertèbre cervicale C5 peut entraîner la perte de la fonction des membres inférieurs et, dans certains cas, des membres supérieurs.

48
Q

Qu’est-ce que la quadriplégie et quelle en est la cause principale ?

A

Réponse attendue : La quadriplégie (ou tétraplégie) est une paralysie des quatre membres, généralement causée par une lésion de la moelle épinière au niveau cervical (C1-C8).

49
Q

Pourquoi les lésions de la moelle épinière et des nerfs associés sont-elles irréversibles ?

A

Réponse attendue : Les lésions de la moelle épinière sont irréversibles en raison de l’absence de régénération des neurones du système nerveux central (SNC), de la présence de protéines inhibitrices et de la migration des astrocytes, ce qui laisse des cicatrices sur les axones endommagés.

50
Q

Pourquoi les nerfs périphériques (SNP) se régénèrent-ils plus facilement que les neurones du SNC ?

A

Réponse attendue : Les nerfs périphériques se régénèrent plus facilement grâce à la présence des cellules de Schwann et à l’intervention des cellules immunitaires pour nettoyer les débris et favoriser la repousse.

51
Q

Pourquoi les neurones du SNC ne se régénèrent-ils pas facilement ?

A

Réponse attendue : Les neurones du SNC ne se régénèrent pas facilement en raison de l’absence de cellules immunitaires, de la présence de protéines inhibitrices et de la migration des astrocytes qui laissent des cicatrices sur l’axone endommagé.

52
Q

Quel a été l’impact de l’accident de Christopher Reeve sur sa moelle épinière et quelles en ont été les conséquences ?

A

Réponse attendue : L’accident de Christopher Reeve a sectionné sa moelle épinière au niveau C1, ce qui a empêché le cerveau de recevoir suffisamment d’informations pour contrôler les mouvements du corps, entraînant une paralysie.

53
Q

Pourquoi la régénération des neurones du SNC reste-t-elle un défi pour les neuroscientifiques ?

A

Réponse attendue : La régénération des neurones du SNC reste un défi en raison de l’absence de cellules immunitaires et des obstacles biologiques comme les protéines inhibitrices et la formation de cicatrices par les astrocytes. Les neuroscientifiques étudient la régénération des nerfs périphériques pour tenter de trouver des solutions pour les neurones du SNC.

54
Q

Pourquoi l’efficacité des systèmes nerveux est-elle cruciale pour la survie des animaux à court et à long terme ?

A

Réponse attendue : L’efficacité des systèmes nerveux est essentielle pour la survie des animaux à court et à long terme car elle permet au cerveau de gérer les fonctions vitales et de répondre aux besoins physiologiques de l’organisme.

55
Q

Combien d’énergie le cerveau absorbe-t-il par rapport à l’énergie totale consommée par l’organisme, et pourquoi est-il important pour le cerveau de gérer cette dépense énergétique ?

A

Réponse attendue : Le cerveau absorbe environ 20 % du carburant de l’organisme. Il est important pour le cerveau de gérer cette dépense énergétique afin de l’adapter aux besoins physiologiques spécifiques et de fonctionner de manière efficace.

56
Q

Comment les différentes divisions du travail au sein du système nerveux contribuent-elles au bon fonctionnement du cerveau ?

A

Réponse attendue : Les différentes divisions du travail au sein du système nerveux permettent au cerveau de fonctionner de manière fiable et efficace, en assurant la gestion adéquate des fonctions et des besoins physiologiques spécifiques.

57
Q

Où sont situés les ganglions dans le système nerveux sympathique et comment cela influence-t-il les caractéristiques des nerfs sympathiques ?

A

Réponse attendue : Dans le système nerveux sympathique, les ganglions sont situés près de la moelle épinière, dans une structure appelée la chaîne ganglionnaire sympathique. Cela fait que les nerfs sympathiques possèdent des fibres préganglionnaires courtes et des fibres postganglionnaires longues, ce qui permet une transmission rapide des signaux aux organes et muscles pour des réponses immédiates de “combat ou fuite”.

58
Q

Comment sont disposés les ganglions dans le système nerveux parasympathique et comment cette disposition influence-t-elle les caractéristiques des nerfs parasympathiques ?

A

Réponse attendue : Dans le système nerveux parasympathique, les ganglions sont généralement situés près des organes cibles ou même à l’intérieur de ceux-ci. Cela fait que les nerfs parasympathiques possèdent des fibres préganglionnaires longues et des fibres postganglionnaires courtes, permettant une régulation locale et fine des fonctions d’“repos et digestion” sans nécessiter une réaction rapide ou généralisée.

59
Q

En quoi les caractéristiques des fibres nerveuses préganglionnaires et postganglionnaires du système nerveux sympathique diffèrent-elles de celles du système nerveux parasympathique ?

A

Réponse attendue : Dans le système nerveux sympathique, les fibres préganglionnaires sont courtes et les fibres postganglionnaires sont longues. À l’inverse, dans le système nerveux parasympathique, les fibres préganglionnaires sont longues et les fibres postganglionnaires sont courtes.

60
Q

Quelle est la différence principale entre le système moteur somatique et le système nerveux autonome (SNA) en termes de fonction et de cibles ?

A

Réponse attendue : Le système moteur somatique contrôle les muscles squelettiques, qui sont responsables des mouvements volontaires, tandis que le SNA contrôle les muscles lisses, le muscle cardiaque et les glandes, qui gèrent des fonctions automatiques et involontaires du corps.

61
Q

Comment le système moteur somatique envoie-t-il des signaux aux muscles squelettiques, et comment cela diffère-t-il du SNA ?

A

Réponse attendue : Le système moteur somatique envoie des signaux aux muscles squelettiques via une voie monosynaptique, c’est-à-dire avec un seul neurone moteur. En revanche, le SNA utilise une voie disynaptique, avec deux neurones : un neurone préganglionnaire qui envoie un signal à un neurone postganglionnaire, lequel contrôle l’organe ou tissu cible.

62
Q

Où se trouvent les corps cellulaires des neurones moteurs inférieurs dans le système moteur somatique et dans le SNA ?

A

Réponse attendue : Dans le système moteur somatique, les corps cellulaires des neurones moteurs inférieurs se trouvent dans le système nerveux central (SNC), soit dans la moelle épinière, soit dans le tronc cérébral. Dans le SNA, les corps cellulaires des neurones moteurs inférieurs se trouvent en dehors du SNC, dans des ganglions autonomes.

63
Q

Qu’est-ce que la voie monosynaptique et la voie disynaptique, et quels systèmes nerveux les utilisent respectivement ?

A

Réponse attendue : La voie monosynaptique est utilisée par le système moteur somatique et implique un seul neurone pour transmettre le signal directement aux muscles squelettiques. La voie disynaptique est utilisée par le SNA et implique deux neurones : un neurone préganglionnaire qui active un neurone postganglionnaire, lequel envoie le signal à l’organe cible.

64
Q

Qu’est-ce que le SNA innerve ?

A

Le SNA (système nerveux autonome) innerve trois types de tissus : les glandes, les muscles lisses et le muscle cardiaque.
Ainsi, presque toutes les parties du corps sont des cibles du SNA.

Le SNA :
* Innerve les glandes sécrétoires (glandes salivaires, sudoripares, lacrymales et diverses glandes productrices de mucus).
* Innerve le cœur et les vaisseaux sanguins pour contrôler la pression artérielle et le flux sangui
* Innerve les bronches des poumons pour répondre aux besoins en oxygène du corps.
* Régule les fonctions digestives et métaboliques du foie, du tractus gastro-intestinal et du pancréas.
* Régule les fonctions des reins, de la vessie, du gros intestin et du rectum.
* Est essentiel aux réponses sexuelles des organes génitaux et des organes reproducteurs.
* Interagit avec le système immunitaire du corps.

65
Q

Quelle est la fonction principale du cerveau dans la gestion des événements internes et externes ?

A

Réponse attendue : Le cerveau joue un rôle central en régulant les réponses corporelles et en interprétant les stimuli externes et internes de l’environnement, assurant ainsi l’adaptation et la survie de l’organisme.

66
Q

Comment la perception d’une menace ou d’un défi déclenche la réponse au stress ?

A

Réponse attendue : La réponse au stress commence par la perception d’une situation comme une menace ou un défi, qui peut être déclenchée par des facteurs réels (comme un danger physique) ou perçus (comme un examen difficile ou des relations tendues).

67
Q

Que se passe-t-il lors de l’évaluation cognitive dans la réponse au stress ?

A

Réponse attendue : Une fois que la situation est perçue comme stressante, l’individu procède à une évaluation cognitive de la menace, ce qui déclenche une réaction émotionnelle.

68
Q

Comment les émotions négatives peuvent-elles influencer la perception du stress ?

A

Réponse attendue : Les émotions négatives liées au stress, comme l’anxiété ou la peur, peuvent intensifier la perception de la menace, créant un cycle d’auto-renforcement du stress.

69
Q

Quels types de stratégies d’adaptation (coping) peuvent être activées face au stress ?

A

Réponse attendue : Les stratégies d’adaptation peuvent être orientées vers la résolution du problème (par exemple, élaborer un plan d’action) ou vers la gestion des émotions (par exemple, la relaxation ou le soutien social).

70
Q

Quelles conséquences peuvent survenir si le stress persiste sans stratégies d’adaptation suffisantes ?

A

Réponse attendue : Si le stress persiste sans moyens d’adaptation efficaces, cela peut mener à un épuisement psychologique et à des problèmes de santé mentale, comme l’anxiété ou la dépression.

71
Q

Quelle est la réponse du corps au stress à court terme, et comment l’adrénaline et le cortisol y contribuent-ils ?

A

Réponse attendue : À court terme, la réponse au stress est cruciale pour la survie, et l’adrénaline ainsi que le cortisol (l’hormone du stress) mobilisent les ressources énergétiques, augmentent l’éveil, améliorent la vigilance et affinent la mémoire.

72
Q

Pourquoi certaines fonctions physiologiques, comme la digestion et l’immunité, sont-elles temporairement compromises lors de la réponse au stress ?

A

Réponse attendue : Lors de la réponse au stress, l’énergie est dirigée vers des fonctions vitales liées à la survie immédiate, comme la sécurité, et certains processus comme la digestion et l’immunité sont temporairement compromis pour économiser l’énergie nécessaire à la gestion de la menace.

73
Q

Comment le cerveau gère les événements internes, et quel rôle joue le système nerveux autonome et l’hypothalamus ?

A

Réponse attendue : Le cerveau surveille et régule les fonctions corporelles internes par l’intermédiaire du système nerveux autonome et de l’hypothalamus, ajustant les processus corporels pour maintenir l’homéostasie.

74
Q

Pourquoi le cerveau est-il essentiel pour la survie et l’adaptation de l’organisme ?

A

Réponse attendue : Le cerveau intègre les informations internes et externes et orchestre des réponses adaptées à l’environnement, assurant ainsi la survie et l’adaptation de l’organisme.

75
Q

C’est quoi les étapes de la réponse physiologique ?

A

Réponse physiologique du Stress
Étape 1) appelée alerte, les glandes surrénales libèrent l’hormone épinéphrine (adrénaline),
stimulant ainsi le système nerveux sympathique pour préparer le corps à une activité d’urgence
brève. Les glandes surrénales libèrent également l’hormone cortisol, qui augmente le glucose
sanguin, fournissant ainsi au corps une énergie supplémentaire, ainsi que l’hormone
aldostérone, importante pour maintenir le sel et le volume sanguin. Pour économiser de
l’énergie en vue de l’activité d’urgence, le corps supprime temporairement des activités moins
urgentes, telles que l’excitation sexuelle.
Étape 2) appelée résistance, la réponse sympathique diminue, mais les glandes surrénales
continuent de sécréter du cortisol et d’autres hormones qui permettent au corps de maintenir
un état de vigilance prolongée. Le corps s’adapte à la situation prolongée de toutes les
manières possibles, par exemple en réduisant son activité pour économiser de l’énergie. Il
dispose également de mécanismes pour s’adapter à des conditions prolongées comme le froid
ou la chaleur, le faible taux d’oxygène, etc.
Étape 3) Après un stress intense et prolongé, le corps entre dans la troisième étape, appelée
épuisement. Durant cette phase, l’individu est fatigué, inactif et vulnérable, car les systèmes
nerveux et immunitaire n’ont plus l’énergie nécessaire pour maintenir leurs réponses.

76
Q

Explique les neurones préganglionnaires et les neurones postganglionnaires dans un moment de stress.

A

Neurones préganglionnaires : Dans le système nerveux sympathique, les neurones préganglionnaires (qui partent de la moelle épinière et projettent vers les ganglions) libèrent de l’acétylcholine. Ce neurotransmetteur se lie aux récepteurs
nicotiniques situés sur les neurones postganglionnaires.
Neurones postganglionnaires : Après cette première étape, les neurones postganglionnaires libèrent généralement de la noradrénaline (ou norépinéphrine) comme principal neurotransmetteur vers les organes cibles. Cependant, dans certains
cas spécifiques (comme les glandes sudoripares), les neurones postganglionnaires sympathiques libèrent également de l’acétylcholine, qui active les récepteurs muscariniques sur ces cibles.

77
Q

Que fait le SNS lors d’une situation de stress sur les différentes parties du corps?

A

Yeux: dilatation des pupilles.
Peau: sécrétion de sueur, contraction des muscles érecteurs des poils.
Système cardiovasculaire: vasodilatation des vaisseaux vers la peau,
les muscles squelettiques, le cœur, les poumons et le cerveau ;
vasoconstriction des vaisseaux sanguins vers le tractus gastro-intestinal
et les reins ; augmentation de la fréquence cardiaque.
Système endocrinien: sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline par
la médullosurrénale, sécrétion d’ADH par la glande pituitaire, diminution
de la sécrétion d’insuline par le pancréas.
Système respiratoire: bronchodilatation, sécrétion de mucus.
Système digestif: diminution de l’activité, constriction des sphincters
dans le tractus gastro-intestinal, inhibition des glandes sécrétrices,
glycogénolyse et gluconéogenèse dans le foie, diminution de la
sécrétion exocrine par le pancréas.
Système squelettique: augmentation de la force de contraction,
glycogénolyse.
Tissu adipeux: lipolyse (dégradation des lipides (ou graisses) dans le
corps).
Système urinaire: sécrétion de rénine par les reins, relaxation de la
vessie et constriction du sphincter urétral interne.
Système reproducteur: sécrétion glandulaire et éjaculation du pénis ;
relaxation de l’utérus non gravide ou augmentation de la sécrétion
glandulaire et contraction de l’utérus

78
Q

Réponse de stess du système nerveux sympathique, explique l’activation nerveuse directe la libération endocrine d’adrénaline et de noradrénaline par la médullosurrénale:

A

Activation nerveuse directe : Le système nerveux sympathique envoie des
signaux à travers les fibres nerveuses sympathiques directement aux organe
et aux tissus, déclenchant immédiatement des réactions telles qu’une
augmentation de la fréquence cardiaque, la dilatation des pupilles et des
bronches. Ces signaux neuronaux directs n’impliquent pas de libération
d’hormones dans la circulation sanguine et permettent des réponses rapides
et localisées.
Libération endocrine d’adrénaline et de noradrénaline par la médullosurrénale : En plus de l’activation nerveuse directe,
le système nerveux sympathique stimule la médullosurrénale à
libérer de l’adrénaline et de la noradrénaline dans le sang. Cette
libération hormonale contribue à maintenir et amplifier les effet
de la réaction de combat ou de fuite dans tout le corps, renforçant ainsi la réponse initiale provoquée par les signaux
neuronaux.

79
Q

Comment agit L’adrénaline sur les divers organes ?

A

L’adrénaline agit sur divers organes pour
préparer le corps à une action immédiate.
Elle provoque une augmentation de la
fréquence cardiaque et de la pression
artérielle, permettant un apport sanguin
accru aux muscles et aux organes vitaux.
De plus, l’adrénaline favorise la dilatation
des bronches, augmentant ainsi l’apport
en oxygène pour soutenir les muscles en
activité. Elle stimule également la libération
de glucose par le foie, fournissant une
source rapide d’énergie pour les cellules
musculaires. Par ailleurs, l’adrénaline
inhibe les fonctions non essentielles en
situation d’urgence, comme la digestion,
pour concentrer l’énergie sur la réponse de
“combat ou fuite”. Cette hormone agit
donc comme un amplificateur de la réponse au stress, assurant que le corps
reste en état d’alerte et peut réagir
efficacement face à la menace.
Libération de l’adrénaline
et de la noradrénaline
dans le sang accentue et
maintien la réponse

80
Q

Quelles sont les deux voies en réponses au stress?

A
  • SNS
  • axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien
81
Q

Où est situé l’hypothalamus dans le cerveau et quelles sont ses limites ?

A

Réponse attendue : L’hypothalamus est situé à la base du télencéphale, limité par le chiasma optique à l’avant (rostralement) et le tegmentum du mésencéphale à l’arrière (caudalement).

82
Q

Quels types d’informations l’hypothalamus intègre-t-il ?

A

Réponse attendue : L’hypothalamus intègre des informations provenant du télencéphale, du tronc cérébral, de la moelle épinière, ainsi que de divers neurones chimiocapteurs intrinsèques.

83
Q

Quelles sont les fonctions homéostatiques régulées par l’hypothalamus ?

A

Réponse attendue : L’hypothalamus régule diverses fonctions homéostatiques, telles que le contrôle du flux sanguin, la régulation du métabolisme énergétique, l’activité reproductive, et la coordination des réponses aux conditions menaçantes.

84
Q

Comment l’hypothalamus contrôle le flux sanguin ?

A

Réponse attendue : L’hypothalamus contrôle le flux sanguin en ajustant le débit cardiaque, le tonus vasomoteur, l’osmolarité sanguine, la clairance rénale, et en motivant la consommation d’eau et de sel.

85
Q

Quel rôle joue l’hypothalamus dans la régulation du métabolisme énergétique ?

A

Réponse attendue : L’hypothalamus surveille les niveaux de glucose sanguin, régule le comportement alimentaire, les fonctions digestives, le taux métabolique, et la température corporelle.

86
Q

Quelle est l’implication de l’hypothalamus dans l’activité reproductive ?

A

Réponse attendue : L’hypothalamus joue un rôle dans la régulation de l’activité reproductive.

87
Q

Comment l’hypothalamus coordonne les réponses aux conditions menaçantes ?

A

Réponse attendue : L’hypothalamus coordonne les réponses aux conditions menaçantes en régulant la libération d’hormones du stress, en modulant l’équilibre entre le tonus sympathique et parasympathique, et en influençant la répartition régionale du flux sanguin.

88
Q

Pourquoi l’hypothalamus est-il considéré comme une structure clé dans l’intégration des informations et la régulation de nombreuses fonctions ?

A

Réponse attendue : L’hypothalamus est une structure clé en raison de sa position centrale dans le cerveau et de sa proximité avec l’hypophyse, ce qui lui permet d’intégrer des informations provenant de plusieurs régions du cerveau et du corps pour réguler une grande diversité de fonctions homéostatiques.

89
Q

Comment fonctionne les circuits hypothalamiques ?

A

Les circuits hypothalamiques reçoivent des informations sensorielles et contextuelles, comparent ces informations avec des
points de consigne biologiques, et activent les systèmes moteurs viscéraux, neuroendocriniens et somatiques pertinents
pour restaurer l’homéostasie ou déclencher des réponses comportementales appropriées.

90
Q

Lorsque le cerveau perçoit une menace ou un stress, que fait-il comme réponse de l’axe HPA? Quelles sont chacune de ces étapes précisément?

A

Lorsque le cerveau perçoit une menace ou un stress, il active l’axe HPA
(hypothalamo-hypophyso-surrénalien), une voie hormonale qui permet de maintenir
une réponse au stress à moyen et long terme. La réponse de l’axe HPA se déroule
en plusieurs étapes, chacune libérant des hormones clés pour mobiliser l’énergie et
maintenir l’organisme en état d’alerte.

  • Activation initiale et libération de CRH dans la circulation sanguine : En
    réponse à un stress, l’hypothalamus libère la CRH (corticotropin-releasing
    hormone) dans le système porte hypothalamo-hypophysaire, une section
    spécialisée du système circulatoire. La CRH est transportée par le sang jusqu’à
    l’hypophyse antérieure, où elle déclenche la libération de l’ACTH (hormone
    adrénocorticotrope).
  • Libération d’ACTH et activation du cortex surrénalien : L’ACTH circule dans
    le sang jusqu’aux glandes surrénales et stimule le cortex surrénalien (la couche
    externe des glandes surrénales), qui libère du cortisol.
  • Libération de cortisol et effets à moyen terme : Le cortisol, un
    glucocorticoïde, est libéré pour maintenir la réponse au stress. Contrairement à
    l’adrénaline, qui agit presque immédiatement, la libération de cortisol prend un peu
    plus de temps, généralement quelques minutes après le début de la réponse au
    stress.
  • Le cortisol continue d’être libéré pour maintenir la réponse au stress aussi
    longtemps que nécessaire. Cependant, si le stress devient chronique, des
    niveaux élevés et prolongés de cortisol peuvent avoir des effets néfastes, comme
    l’affaiblissement du système immunitaire et des risques accrus pour la santé
    mentale
91
Q

Qu’est-ce que le cycle veille-sommeil et comment est-il également appelé ?

A

Réponse attendue : Le cycle veille-sommeil est également appelé rythme circadien

92
Q

Comment le cycle veille-sommeil influence-t-il la libération du cortisol ?

A

Le cycle veille-sommeil influence la libération du cortisol et d’autres hormones.

93
Q

Quand les niveaux de cortisol atteignent-ils leur pic chez les individus en bonne santé, et quel est ce phénomène appelé ?

A

Les niveaux de cortisol atteignent leur pic environ 30 minutes après le réveil, et ce phénomène est appelé réponse d’éveil du cortisol (CAR).

94
Q

Que se passe-t-il avec les niveaux de cortisol au cours de la journée ?

A

Les niveaux de cortisol diminuent au cours de la journée, atteignant leur plus bas niveau durant la première phase du sommeil.

95
Q

Quel impact une exposition prolongée aux stresseurs peut-elle avoir sur l’axe HPA et les niveaux de cortisol ?

A

Une exposition prolongée aux stresseurs peut entraîner une surstimulation de l’axe HPA, ce qui provoque des fluctuations des niveaux de cortisol.

96
Q

Quelles études ont été menées en lien avec la dérégulation de l’axe HPA et les niveaux de cortisol ?

A

Plusieurs études ont été menées pour établir un lien entre la dérégulation de l’axe HPA, la perturbation du cycle de 24 heures, et des problèmes de santé.

97
Q

Quels sont les effets physiologique du Cortisol?

A

Hausse de:
Alerte mentale
Fonctionnement Cognitif
Analgésie
Activité cardiaque
Activité respiratoire
Activité métabolique
Baisse de :
Activité immunitaire
Activité digestive
Croissance (Os)
Reproduction

98
Q

explique la Boucle de régulation du
niveau cortisol:

A

Rétrocontrôle par inhibition : Lorsque les niveaux de cortisol dans la circulation sanguine augmentent, ce cortisol agit
directement sur l’hypothalamus et l’hypophyse pour inhiber la libération de CRH (hormone de libération de la corticotropine)
par l’hypothalamus et d’ACTH (hormone adrénocorticotrope) par l’hypophyse. Ce processus empêche la production
supplémentaire de cortisol en régulant la réponse de l’axe HPA. Cette boucle de rétrocontrôle négatif maintient l’équilibre et
évite une surproduction de cortisol.

99
Q

D’où provient la réponse du stress?

A

Les neurones CRH de l’hypothalamus sont régulés par l’amygdale et l’hippocampe. L’amygdale est essentielle aux
réponses de peur. Les informations sensorielles entrent dans l’amygdale basolatérale, où elles sont traitées et transmises
aux neurones du noyau central. Lorsque le noyau central de l’amygdale est activé, la réponse au stress s’ensuit. Une
activation inappropriée de l’amygdale, mesurée par IRMf, a été associée à certains troubles anxieux. En aval de l’amygdale,
on trouve un ensemble de neurones appelé le noyau du lit de la strie terminale. Les neurones du noyau du lit activent l’axe
HPA et la réponse au stress.

L’amygdale s’active en réponse à une menace perçue, recevant et traitant les informations sensorielles dans sa région
basolatérale. Ensuite, elle transmet ces signaux au noyau central de l’amygdale, qui déclenche la réponse au stress en
activant l’axe HPA (hypothalamo-hypophyso-surrénalien). Cette activation mène à la libération de CRH par
l’hypothalamus, ce qui stimule l’hypophyse à produire de l’ACTH, laquelle, à son tour, provoque la libération de cortisol
par les glandes surrénales. Ce processus prépare le corps à réagir face à la menace

L’axe HPA est également régulé par l’hippocampe. Cependant, l’activation de l’hippocampe supprime, plutôt qu’elle ne
stimule, la libération de CRH. L’hippocampe contient de nombreux récepteurs aux glucocorticoïdes qui répondent au
cortisol libéré par la glande surrénale en réponse à l’activation de l’axe HPA. Ainsi, l’hippocampe participe normalement à la
régulation de l’axe HPA par rétrocontrôle, en inhibant la libération de CRH (et, par conséquent, celle d’ACTH et de cortisol)
lorsque les niveaux de cortisol circulants deviennent trop élevés.

La régulation en « push-pull » de l’axe HPA par l’amygdale et l’hippocampe. L’activation de l’amygdale stimule le
système HPA et la réponse au stress (lignes vertes). En revanche, l’activation de l’hippocampe supprime le système HPA
(ligne rouge). Comme l’hippocampe possède des récepteurs aux glucocorticoïdes sensibles au cortisol circulant, il joue un
rôle important dans la régulation par rétrocontrôle de l’axe HPA pour prévenir une libération excessive de cortisol

100
Q

Quelles zones cérébrales sont impliquées dans la gestion du stress imminent et quels sont leurs rôles respectifs ?

A

Une fois le cerveau activé par le système nerveux autonome, l’axe HPA et les informations sensorielles, plusieurs zones cérébrales jouent un rôle dans la gestion du stress imminent. Les neurones de divers noyaux de l’amygdale répondent aux stimuli liés à la peur pour mobiliser l’énergie pour une réponse appropriée (comme l’immobilisation, la fuite ou le combat). Les neurones du locus coeruleus interagissent avec l’amygdale pour affiner la réponse au stress. Le cortex préfrontal (PFC) et l’hippocampe sont importants pour interpréter les aspects contextuels de la menace.

101
Q

Quel rôle l’hippocampe et les récepteurs de glucocorticoïdes jouent-ils dans l’interprétation et la réponse au stress ?

A

L’hippocampe est crucial pour interpréter les aspects contextuels de la menace et contient des neurones avec des récepteurs pour les glucocorticoïdes, les neuropeptides, la sérotonine et la noradrénaline. Les récepteurs des glucocorticoïdes sont présents dans plusieurs régions du cerveau, ce qui suggère que de nombreuses zones cérébrales participent à l’interprétation et à la réponse adaptative aux menaces. Ces régions sont également impliquées dans l’apprentissage, la mémoire, la prise de décision, ainsi que dans les aspects hormonaux et neuronaux de l’excitation émotionnelle.

102
Q

Décrivez les rôles des différentes régions cérébrales impliquées dans la réponse au stress, en précisant les fonctions de chacune d’entre elles en lien avec la gestion de la menace.

A

La présence de récepteurs au cortisol dans l’ensemble du cerveau permet une mobilisation des ressources pour produire une réponse adaptée à la menace. Plusieurs régions clés du cerveau sont impliquées dans cette activation coordonnée :

Le cortex préfrontal médian (mPFC) : Il est impliqué dans la reconnaissance et l’évaluation des menaces, la prise de décision, la sélection des actions adaptées et le contrôle de l’excitation. Il joue également un rôle crucial dans la régulation de l’impulsivité, modulant la réponse de l’amygdale pour prévenir des réactions émotionnelles excessives.
L’hippocampe : Essentiel pour l’apprentissage et la navigation spatiale, il aide à contextualiser les menaces et permet de différencier les situations réelles de danger des souvenirs passés. Il joue aussi un rôle dans la mémoire, ajustant la réponse en fonction des expériences antérieures.
L’amygdale : C’est le centre principal de la réponse de peur, elle déclenche et module la réaction émotionnelle en fonction de la perception de la menace, en régulant l’humeur et en activant rapidement les réponses de “combat, fuite ou immobilisation”, en interaction avec le mPFC et le locus coeruleus.
Le noyau du Raphé : Il produit la sérotonine, régule l’humeur, stabilise les émotions et intervient dans le contrôle des réponses au stress prolongé.
Le locus coeruleus : Il est la source de la noradrénaline, augmentant l’éveil et le niveau d’alerte en réponse au stress, facilitant ainsi une attention accrue et une réaction rapide aux menaces perçues.

103
Q

Expliquez ce qu’est l’anxiété, en précisant ses caractéristiques, son origine, et ses effets sur le comportement. Donnez également un exemple de situation où un niveau modéré d’anxiété peut être bénéfique.

A

L’anxiété est un état émotionnel caractérisé par une inquiétude ou une nervosité orientée vers un événement futur. Elle est souvent décrite comme un sentiment de malaise, d’appréhension, ou, dans les cas les plus graves, de pressentiment de catastrophe imminente. La source de l’anxiété est souvent floue, ce qui rend difficile son identification précise. Cependant, l’anxiété conduit à un état d’hypervigilance, c’est-à-dire être constamment en alerte, ce qui peut aider l’individu à reconnaître les indices signalant des dangers potentiels, afin d’éviter les situations potentiellement menaçantes. Des niveaux modérés d’anxiété sont considérés comme normaux et adaptatifs, car ils aident les individus à se préparer pour des événements importants ou dangereux. Par exemple, il est normal d’être anxieux à propos d’un examen à venir, car cette anxiété peut motiver à bien se préparer pour l’épreuve.

104
Q

Comparez l’anxiété et la peur en expliquant leurs différences, leurs rôles respectifs, et la manière dont la peur peut être conditionnée.

A

Bien que les termes anxiété et peur soient souvent utilisés de manière interchangeable, ils diffèrent de façon importante. Contrairement à l’anxiété, la peur est déclenchée par une menace immédiate et facilement identifiable. Le rôle de la peur est de protéger contre un danger immédiat. Elle est associée à un éventail de réactions, telles que sursauter, se figer ou tenter de fuir une situation menaçante. La peur peut également être conditionnée, comme le montrent les études de conditionnement de la peur, où une réponse de peur est déclenchée par des indices associés à des stimuli aversifs ou douloureux.
En résumé, l’anxiété et la peur jouent des rôles complémentaires : l’anxiété permet d’anticiper une situation potentiellement menaçante dans le futur afin de pouvoir s’y préparer ou l’éviter, tandis que la peur permet de réagir face à une situation qui représente un danger clair et présent.

105
Q

Décrivez les troubles anxieux, en précisant leurs différents types, leurs symptômes psychologiques et physiques, et les comportements associés. Comment ces troubles se distinguent-ils des autres troubles psychologiques ?

A

Les troubles anxieux sont un groupe de troubles psychologiques caractérisés par des niveaux exagérés d’anxiété, de peur et d’inquiétude, entraînant des tendances anormalement fortes d’évitement et de fuite. Il existe plusieurs types de troubles anxieux, tels que l’anxiété généralisée, le trouble panique, les phobies spécifiques, l’agoraphobie, le trouble d’anxiété sociale et le trouble d’anxiété de séparation. Les symptômes varient considérablement d’une personne à l’autre et incluent des symptômes psychologiques, comme l’irritabilité, l’impulsivité, la peur irrationnelle, la difficulté à se concentrer, la baisse des performances intellectuelles, l’incapacité à faire des projets et une vision négative de l’avenir, ainsi que des symptômes physiques tels que des troubles digestifs, des douleurs, des insomnies, de la fatigue, des maux de tête et des vertiges. Ces troubles entraînent progressivement des comportements d’évitement du danger potentiel, comme le refus de se rendre dans certains lieux, d’effectuer certaines actions ou de rencontrer les autres. Dans la plupart des cas, les individus conscients du caractère irrationnel de leurs pensées et comportements peuvent les distinguer des personnes atteintes d’autres troubles, où les individus perdent le contact avec la réalité.

106
Q

Comment l’amygdale et l’hippocampe sont-elles impliquées dans les troubles anxieux, et quelle conséquence a cette dysfonction ?

A

Dans les troubles anxieux, la réponse de l’amygdale est exagérée, ce qui entraîne une activation inappropriée de l’axe HPA. De plus, l’hippocampe ne parvient pas à répondre de manière adéquate à la suractivité de l’axe HPA en diminuant son activité. Cette activité excessive de l’amygdale est fréquemment observée dans les troubles anxieux.

107
Q

Quels symptômes caractérisent le trouble d’anxiété sociale et comment l’amygdale réagit-elle face à une situation perçue comme menaçante dans ce trouble ?

A

Le trouble d’anxiété sociale se caractérise par une préoccupation persistante d’être jugé, embarrassé ou humilié. Les symptômes incluent la peur et l’anxiété dans des situations sociales spécifiques (comme les entretiens d’embauche, les présentations orales, ou prendre la parole en classe). La peur ressentie est disproportionnée par rapport à la situation réelle. Les personnes atteintes de ce trouble présentent une hyperactivité de l’amygdale en réponse à des situations perçues comme menaçantes, par exemple, leur amygdale sera plus active lors d’une présentation orale par rapport à une personne sans ce trouble.

108
Q

Quelles régions cérébrales sont impliquées dans les réseaux fonctionnels liés à l’anxiété, et quels dysfonctionnements dans ces réseaux peuvent être associés aux comportements des personnes atteintes de troubles anxieux ?

A

L’anxiété est liée à des réseaux fonctionnels de régions cérébrales, notamment le réseau cingulo-operculaire (incluant l’insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur dorsal), le réseau frontopariétal (incluant le cortex préfrontal antérieur dorsolatéral et le cortex cingulaire médian), le réseau de l’attention ventrale (incluant le cortex préfrontal ventrolatéral et la jonction temporo-pariétale), et le réseau par défaut (incluant le cortex temporal inférieur, le cortex pariétal latéral, le cortex cingulaire postérieur, et le cortex préfrontal médian). Des dysfonctionnements dans ces réseaux sont associés à des comportements spécifiques observés chez les personnes atteintes de troubles anxieux.

109
Q

Expliquez les rôles des réseaux cingulo-operculaire, frontopariétal, de l’attention ventrale et du réseau par défaut dans le traitement des conflits, de l’attention et des activités mentales. Comment ces réseaux sont-ils impliqués dans les troubles anxieux ?

A

Réponse attendue :

Le réseau cingulo-operculaire est impliqué dans la détection des conflits, comme lorsqu’une tendance forte à répondre d’une certaine manière entre en opposition avec la nécessité de donner une réponse correcte. Il transmet cette information au réseau frontopariétal, qui est impliqué dans le contrôle cognitif, permettant de inhiber une réponse incorrecte par un traitement descendant, c’est-à-dire une réflexion consciente.
Le réseau de l’attention ventrale est impliqué dans l’attention dirigée par le stimulus, comme lorsque votre attention est automatiquement attirée par un bruit fort.
Le réseau par défaut est actif lors des activités mentales internes, comme la pensée sur le passé, la planification de l’avenir, la réflexion sur soi-même ou la régulation des émotions.
Ces réseaux sont associés aux troubles anxieux : des dysfonctionnements dans le réseau cingulo-operculaire peuvent rendre une personne plus sensible aux conflits, même inexistants. Les dysfonctionnements dans le réseau frontopariétal peuvent limiter la capacité à inhiber des actions inappropriées. Les dysfonctionnements dans le réseau de l’attention ventrale peuvent entraîner des distractions faciles, et ceux dans le réseau par défaut peuvent nuire à la régulation des émotions. Des dysfonctionnements dans d’autres réseaux pourraient également être impliqués.

110
Q

Quels symptômes comportementaux peuvent résulter des dysfonctionnements dans les réseaux cérébraux impliqués dans les troubles anxieux, et comment ces dysfonctionnements affectent-ils la capacité de la personne à gérer les situations stressantes ?

A

Réponse attendue :
Les dysfonctionnements dans le réseau cingulo-operculaire peuvent entraîner une hypersensibilité aux conflits, ce qui pousse la personne à percevoir des conflits même lorsqu’ils n’existent pas, créant un sentiment de malaise et une forte envie de remédier à la situation.
Les dysfonctionnements dans le réseau frontopariétal peuvent réduire la capacité de la personne à inhiber des comportements inappropriés, comme des réactions habituelles automatiques, face à une situation qui nécessiterait un contrôle cognitif.
Les dysfonctionnements dans le réseau de l’attention ventrale peuvent rendre la personne facilement distraite par des stimuli non pertinents, ce qui nuit à sa concentration sur la tâche en cours.
Enfin, les dysfonctionnements dans le réseau par défaut peuvent rendre difficile la régulation des émotions, entraînant une gestion inadéquate des états émotionnels dans des situations stressantes.

111
Q

Quel rôle joue le neurotransmetteur GABA dans la régulation de l’anxiété et quel est son effet sur l’amygdale ?

A

Le GABA est le principal neurotransmetteur inhibiteur dans le cerveau et joue un rôle majeur dans la régulation de l’anxiété en contrôlant l’activité de l’amygdale, qui est souvent hyperactive dans les troubles anxieux. Des infusions d’antagonistes du GABA dans l’amygdale augmentent la peur et l’anxiété (effet anxiogène), tandis que des infusions d’agonistes du GABA diminuent la peur et l’anxiété (effet anxiolytique). De plus, l’administration de benzodiazépines, qui sont des agonistes des récepteurs GABA, a montré une réduction de l’activité de l’amygdale et de l’anxiété, en particulier dans des situations où des visages en colère sont montrés.

112
Q

Comment la signalisation sérotoninergique influence-t-elle l’anxiété et quels sont ses effets sur diverses régions cérébrales ?

A

La signalisation sérotoninergique joue un rôle important dans la régulation de l’impulsivité et de l’adaptation comportementale via son action sur le cortex préfrontal médian (mPFC). Elle est également présente dans le noyau accumbens (NAc) et est impliquée dans les comportements sociaux. De plus, les fibres sérotoninergiques innervent l’amygdale, renforçant l’acquisition des souvenirs aversifs, et dans la substance grise périaqueductale (PAG), elles sont impliquées dans l’inhibition comportementale et la prévention des comportements de panique. Elles influencent aussi les comportements d’approche et d’évitement dans le noyau du lit de la strie terminale (BNST) et régulent les réponses de défense liées à la peur et à l’anxiété de l’habenula (Hb).

113
Q

Quel est le rôle du système nerveux parasympathique dans la gestion de l’anxiété et comment influence-t-il les fonctions physiologiques ?

A

Le système nerveux parasympathique joue un rôle crucial dans la régulation des fonctions de base nécessaires à la survie lorsqu’il n’y a plus de menace. Il ralentit le rythme cardiaque, stimule la digestion, et dirige l’énergie vers des investissements physiologiques à long terme, tels que la croissance, les fonctions reproductives et immunitaires. Contrairement au système nerveux sympathique, qui est associé à la réponse “combat ou fuite”, le système parasympathique favorise la récupération et le maintien de l’organisme, soutenant ainsi la santé à long terme en dirigeant les ressources vers la réparation cellulaire et d’autres fonctions vitales.

114
Q

Comment les benzodiazépines affectent-elles l’amygdale et l’anxiété, et quelle étude illustre cet effet ?

A

Les benzodiazépines, qui sont des agonistes des récepteurs GABA, ont un effet anxiolytique en réduisant l’activité de l’amygdale et l’anxiété ressentie. Cela a été démontré dans une étude où les participants ont montré moins d’anxiété lorsqu’on leur présentait des visages en colère. De plus, une étude utilisant la tomographie par émission de positrons (TEP) a montré une diminution de la fixation des benzodiazépines chez les patients atteints de trouble panique, ce qui illustre la relation entre la fixation des benzodiazépines et l’anxiété dans les troubles panique.

115
Q

Quelles sont les différences entre l’activité du système nerveux parasympathique et sympathique en termes de gestion de l’anxiété et des fonctions corporelles ?

A

Le système nerveux sympathique est activé en réponse à une menace et prépare le corps à la “réaction de combat ou de fuite”, augmentant le rythme cardiaque et la vigilance. En revanche, lorsque la menace est absente, le système nerveux parasympathique prend le relais et régule les fonctions corporelles de manière plus calme et à long terme. Il ralentit le rythme cardiaque, aide à la digestion, et dirige l’énergie vers des fonctions vitales telles que la croissance et la réparation cellulaire, soutenant la survie et la santé à long terme en favorisant la récupération.