Cours 4- Crimes à caractères sexuels sur Internet : une perspective théorique et pratique Flashcards

1
Q

Qui peut avoir accès à des sites de pornographie juvénile sans avoir à faire face à la justice.

A

La police a un mandat spécial pour pouvoir consulter des sites de pornographie juvénile à d’autres fins.

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2
Q

Dresser un bref historique de la pornographie juvénile.

A

Les approches de sollicitation ont évoluées avec Internet. Au début des années 2000, on utilisait des spams dirrectement dans la boîte courriel d’individus qui se faisaient promettre des « free tour » suite auxquels ils pouvaient donner leur numéro de carte de crédit pour avoir accès à plus de contenu. Il s’agissait donc principalement de porno juvénile commerciale.

Il existe maintenant des moyens de recrutement plus raffinés et les consommateurs font plus confiance à leurs pairs, soit la porno juvénile amatrice.

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3
Q

Quelle différence peut être faite entre les consommateurs de porno juvénile et les agresseurs sexuels?

A

Ceux qui consomment de la porno juvénile ont des intérêts sexuels plus déviants que les agresseurs sexuels.

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4
Q

Quelle pourrait être une raison de consommer de la pornographie juvénile?

A

La gratification sexuelle est une raison d’en consommer.

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5
Q

Quelles sont les fonctions de la collection chez les consommateurs de pornographie juvénile?

A

La réduction des inhibitions (grooming, usage de photos d’autres enfants pour attirer une cible), le chantage (menacer un enfant avec des photos de lui-même) et finalement, moyen d’échange avec les pairs consommateurs.

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6
Q

Pourquoi les photos et les collections détaillées des consommateurs sont intéressantes pour les autorités américaines?

A

Parce qu’il leur est nécessaire de prouver que les personnes photographiées soient des « personnes réelles » pour que ce soit considéré comme de la pornographie juvénile.

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7
Q

D’un point de vue statistique, quelle est la proportion de garçons par rapport aux filles représentés sur les images considérées comme de la pornographie juvénile?

A

83% représentent des filles pour 8% qui représentent des garçons.

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8
Q

Quelle conclusion peut ont tirer de la courbe d’âge identifiée par COPINE par rapport aux préférences des consommateurs?

A

La courbe représente les préférences: c’est entre 7 et 13 ans qu’il y a le plus de victimes.

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9
Q

Qu’est-ce que les extrémités de la courbe d’âge de COPINE peut sous-entendre, outre les préférences des consommateurs?

A

Il existe moins de contenu disponible pour les âges aux extrémités du graphique. Aussi, il y a une sous-représentation des adolescents/adolescentes qui sont victimes d’autre types de crimes sexuels envers les enfants–> la maturation des jeunes filles peut porter à confusion et les enquêtes ont tendance à privilégier les enfants dont l’âge est certain pour assurer la solidité des dossiers.

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10
Q

Quels sont les 10 niveaux de la typologie des images?

A

o Niveau 1 Indicatif (images non érotiques/à caractère non
sexuel)
o Niveau 2 : Nudité (nudité complète ou partielle représentée dans un cadre légitime)
o Niveau 3 : Érotisme (photographies clandestines en sous-vêtements ou avec nudité)
o Niveau 4 : Poses (poses intentionnellement suggestives à caractère sexuel)
o Niveau 5 : Poses érotiques (poses intentionnellement
sexuelles ou provocantes)
o Niveau 6 : Poses érotiquement explicites (axées sur les parties
génitales)
o Niveau 7 : Activités sexuellement explicites (activités explicites, sans adulte)
o Niveau 8 : Agression (agression sexuelle avec adulte)
o Niveau 9 : Agression choquante (agression avec pénétration impliquant un adulte)
o Niveau 10 : Sadisme/bestialité (images sexuelles exprimant la
douleur ou mettant en cause des animaux)

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11
Q

Quelle dimension doit-on considérer devant des photos d’enfants?

A

Il faut considérer le contexte: une photos anodine peut devenir de la pornographie juvénile indépendamment de l’usage qui en ai fait.

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12
Q

À quelles niveaux de la typologie des images retrouve-t-on le plus d’actes?

A

Aux niveaux 4, 5 et 6, et un peut au niveau 7 et 8.

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13
Q

Quels types de contenu est le moins possédé par les consommateurs?

A

Des images de sadisme et torture (70%) et la bestialité à 10% est le moins possédé.

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14
Q

Quels sont les trois éléments de l’activités de collection?

A

Un intérêt sexuel déviant, un environnement virtuel et la socialisation virtuelle.

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15
Q

Que peut-t-on dire de l’environnement pornographique en matière de pornographie juvénile?

A

Plusieurs consommateurs de pornographie juvénile sont aussi des consommateurs de pornographie adultes, autant avant la découverte de la PJ qu’après.

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16
Q

En quoi Internet a teinté le contexte social entourant la pornographie juvénile?

A

Internet a contribué à faciliter la création de communautés en lignes permettant aux déviants de “ discuter de leurs problèmes dans un environnement sympathique et non-censuré”, ce qui leur permet de normaliser leurs comportements. Le contexte virtuel donne une certaine facilité au collectionneurs de PJ et aux pédophiles de se retrouver et de renforcer et justifier leurs croyances vs le contexte physique où ils sont réprimandés.

17
Q

Que font les producteurs de pornographie juvénile dans leur « communauté » ?

A

Ils produisent et envoient du matériel inédit.

18
Q

Quel est le rôle des distributeurs de porno juvénile?

A

Ils envoient de nouvelles et de vieilles collections et font de la publicité et de la promotions de sites. Ce sont donc des administrateurs actifs.

19
Q

Comment sont caractérisés les participants visibles?

A

Ce sont des gens qui participent activement à la vie sociale d’un site, d’une «communauté ». Ils donnent des conseils aux autres utilisateurs, engagent des débats, encouragent et partagent leurs appréciations.

20
Q

Quel types de consommateurs, qui est aussi le groupe dans lequel se trouve la majorité, se trouve en bas de la pyramide fonctionnelle des amateurs de pédo-pornographie?

A

Ce sont les “lurkers”, qui n, envoient pas de messages, ne partagent pas de contenus, mais lisent et téléchargent les images et les vidéos.

21
Q

Quel type de consommateur est le plus admiré de sa “communauté”?

A

Le distributeur/fournisseur, qui a une plus grande facilité à rechercher des images plus récentes et de meilleures qualités. Il s’agit aussi du plus sociable des consommateurs.

22
Q

Qu’est-ce qui est important dans l’évaluation de l’agresseur sexuel?

A

La mesure de la préférence sexuelle est centrale.

23
Q

Comment mesure-t-on la préférence sexuelle d’un individu?

A

Avec des mesures physiologiques et avec le temps d’observation (réponse aux stimuli.

24
Q

Dans quel profil d’aggravation contient le plus d’individus?

A

Le profil un où le niveau de gravité s’aggrave en même temps que la gravité de l’âge des mineurs représentés; il s’agit de 37,5% des individus.

25
Q

Quel est le profil général des pédophiles, amateurs de PJ, agresseurs sexuels d’enfants, pédopornographes…arrêtés?

A

Ce sont des hommes d’en moyenne 35 ans. 60% avaient un emplois, 20% non et le reste étaient des étudiants. 10,4% avaient des antécédents sexuels.

26
Q

Selon chaque profil identifié parmi les 192 individus arrêtés entre 1998 et 2004 au Qc, lequel contient le plus d’individu?

A

L’explorateur: on en compte 105, des étudiants âgés de 24 ans au moment de l’infraction, pas des récidivistes sexuels, mais criminels ayant déjà été impliqués dans des événements d’AS/PJ.

27
Q

Quel est le deuxième profil identifié dans l’échantillon de 192 individus?

A

Le pervers (solitaire ou organisé): on en compte 79, âgés de 49 ans, ayant moyennement été impliqués dans un évènement de PJ/AS, qui ont des antécédents criminels, mais pas nécessairement sexuels.

28
Q

Quel est le troisième profil identifié dans l’échantillon de 192 individus?

A

Le polymorphe: on en compte 8, âgés de 42 ans, ayant des antécédents d’AS, et ayant un nombre élevé d’antécédents criminels. Ils sont aussi impliqués dans un évènement de PJ/AS.

29
Q

Qu’est-ce que l’étude de Fortin met en lumière par rapport aux préconçus sur les consommateurs de PJ.

A

La thèse du consommateur de PJ « organisé »ne tient pas la route (avec les données policière uniquement).