COURS 4 Flashcards
Les médias sont une institution…
…«créatrice de sens»
Pourquoi dit-on que les médias sont une institution «créatrice de sens»?
Ils créent:
- des divisions
- des préjudices
- des malentendus
- des demandes de durcissement de la peine
Pouvons-nous affirmer que les médias renforcent les idéologies dominantes?
Oui.
Quelles sont les trois dimensions de la construction d’opinions publiques?
- Extra-localité des faits divers
- Construction ou renforcement de stéréotypes
- Surreprésentation des crimes violents
En quoi consiste la dimension : «extra-localité des faits divers»?
La plupart (le 3/4) des nouvelles rapportent des crimes qui se sont produit à l’extérieur de la localité où ils sont présentés et on a tendance à amalgamer toutes les nouvelles de crimes qui nous sont présentés, comme si tous ces crimes avaient lieu chez nous.
En quoi consiste la dimension : «construction ou renforcement de stéréotypes»?
- Dans les médias télévisuels, la classe sociale ou l’origine ethnoculturelle des «criminelles» renforcent certains stéréotypes
- Popularité des émissions de télévision en lien avec crime laisse entendre que crime est déchaîné.
En quoi consiste la surreprésentation médiatique des crimes violents?
Les médias véhiculent l’idée que 54% des crimes sont des crimes violents, soit des homicides selon ces derniers, alors que ce type ne crime ne correspond qu’à moins de 0,5% des crimes totaux.
Ainsi, il y a donc une sous-représentation d’autres formes de crimes, tels les crimes non-violents.
Quels sont les pourcentages de crimes violent et non violents connus de la police canadienne en 2012?
Crimes non-violents = 80%
Crimes violents = 20%
Quel est l’effet non-voulu de la FBI Crime Clock?
Perpétuer une peur
Quel est l’effet voulu de la FBI Crime Clock?
Attribution des ressources (veulent un plus gros budget)
Quel est le lien entre les médias et les opinions publiques?
Les études démontrent que les opinions publiques reflètent davantage les idées erronées que les médias entretiennent sur le crime que les réalités du crime.
En d’autres mots, les opinions publiques sont le reflet des idées véhiculées par les médias.
Selon l’Enquête sociale générale de 2009, le taux de criminalité est-il en hausse ou en baisse? Et le taux de victimisation?
Le taux de criminalité diminue en volume et en gravité depuis 20 ans.
Le taux de victimisation reste stable de 1999 à 2009.
Pourquoi peut-on dire que les Canadiens surestiment la proportion de crimes violents de manière substantielle?
En raison des médias.
Quelles sont les principales opinions publiques sur la police?
- La majorité de la population canadienne entretient des perceptions positives des services de police. (perceptions négative de la part des gens ayant eu contact avec la police et de la part des jeunes(48%))
- Objectif principal de la police = combattre le crime (en réalité, les policiers ont un important rôle de travail social et de maintien de l’ordre public)
- Travail de policier = profession dangereuse
Quelles sont les principales opinions publiques sur les tribunaux?
- Sous-estimation de la longueur moyenne des peines (Au Canada, on entretient l’idée que les peines sont trop courtes)
- Octroi de peines indulgentes (méconnaissance des pratiques; sous-estimation de la sévérité du Code criminel; durcissement des peines depuis 25 ans)
- Privilège des richissimes
- Tribunaux sont le lieux où l’on juge les «criminels» (90% des accusations en lien avec lois municipales ou provinciales)
- Plupart des procès se font avec jury (en lien avec les émissions de télé)
- Peines sévères contribueraient à prévenir le crime (70%) (les études disent que la sévérité n’a rien à voir avec la dissuasion)
- Rétablissement de peine de mort