Cours 4 Flashcards

1
Q

Quelles sont les principales échelles d’étude en écologie ?

A

Individus (autoécologie) : Étude des relations d’un organisme avec son environnement.
Populations (démécologie) : Étude des dynamiques de population et des facteurs affectant leur taille et structure.
Communautés (synécologie) : Étude des interactions entre les espèces vivant dans un même environnement.
Écosystèmes : Étude des flux d’énergie et de matière entre les communautés et leur environnement.
Écologie du paysage : Étude des interactions entre les écosystèmes dans un paysage.
Biosphère (écologie globale) : Étude des interactions globales entre les différents écosystèmes de la planète.

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2
Q

Qu’est-ce qu’une communauté en écologie ?

A

Une communauté est l’association de toutes les espèces vivant ensemble dans un même milieu à un moment donné, et en interaction. L’écologie des communautés cherche à comprendre la diversité et l’abondance relative des espèces, ainsi que leurs interactions.

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3
Q

Quels sont les principaux types de stress en écologie ?

A

Stress biotique : Provoqué par des organismes vivants (ex : pathogènes, parasites).
Stress abiotique : Provoqué par des facteurs environnementaux non vivants (ex : carences alimentaires, manque d’eau, rayons UV, température extrême).

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4
Q

Qu’est-ce qu’une perturbation en écologie ?

A

Une perturbation est un changement souvent brutal et imprévisible d’une caractéristique d’un milieu, causant la mort ou des dommages à des organismes. Elle crée des opportunités pour d’autres espèces de se développer et se reproduire (ex : incendies, tsunamis, coupes forestières).

Perte de biomasse

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5
Q

Quelles sont les stratégies d’histoire de vie selon la théorie CSR de Grime ?

A

Stratégie compétitive (C) : Croissance rapide dans des environnements peu stressants et sans perturbations majeures. (Ex : plantes à bord des rivières)
Stratégie tolérante au stress (S) : Adaptée aux conditions environnementales extrêmes avec peu de ressources. (Ex : cactus dans les déserts)
Stratégie rudérale (R) : Adaptée aux perturbations fréquentes avec peu de compétition. (Ex : plantes pionnières après un feu de forêt).

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6
Q

Quelle est la différence entre les espèces à stratégie r et K ?

A

Stratégie r : Espèces avec des taux de croissance élevés, vivant dans des environnements perturbés avec des densités de population faibles. Elles se reproduisent rapidement et en grand nombre (ex : insectes).
Stratégie K : Espèces avec une croissance plus lente, adaptées à des environnements stables proches de la capacité de charge. Elles investissent davantage dans leurs descendants avec une compétition plus intense (ex : grands mammifères comme les éléphants).

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7
Q

Comment les perturbations influencent-elles les communautés écologiques ?

A

Les perturbations peuvent détruire de la biomasse, mais elles ouvrent également des opportunités pour que de nouvelles espèces colonisent ou se développent. Elles modifient la structure des communautés et favorisent parfois des espèces pionnières ou opportunistes.

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8
Q

Quels sont les principaux facteurs limitant le succès d’une espèce dans un habitat ?

A

Stress (ex : manque d’eau, températures extrêmes)
Perturbation (ex : incendies, épidémies)
Ces facteurs influencent les stratégies d’histoire de vie, comme la croissance, la reproduction et la survie.

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9
Q

Qu’est-ce que la succession écologique ?

A

La succession c’est un processus de changement dans la composition spécifique d’une communauté au fil du temps. Ce changement est influencé par des agents biotiques et abiotiques, qui varient en intensité et en fréquence.

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10
Q

Quels sont les agents de changement qui influencent la succession écologique ?

A

Abiotiques : tempêtes, sécheresses, inondations, feux, gel, salinité, pollution, etc.
Biotiques : interactions négatives comme la compétition, la prédation, les maladies, ou des espèces ingénieurs comme les castors, qui modifient leur environnement.

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11
Q

Quelle est la différence entre le stress et la perturbation dans le cadre de la succession ?

A

Le stress est une pression prolongée qui limite la croissance ou la reproduction des organismes (par exemple, la salinité ou la chaleur).
La perturbation est un événement ponctuel et souvent violent qui élimine des organismes ou modifie leur environnement (comme une tempête ou un feu de forêt).

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12
Q

Qu’est-ce que le stade climax dans la succession écologique ?

A

Le stade climax est l’étape finale de la succession, où une communauté atteint une relative stabilité et peu de changements se produisent, sauf en cas de perturbations majeures.

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13
Q

Quelle est la différence entre succession primaire et succession secondaire ?

A

La succession primaire se produit dans un habitat sans vie, comme après la formation d’un nouvel habitat (glaciers fondants, coulées de lave).
La succession secondaire se produit dans un habitat où une communauté a été perturbée, mais où subsistent des organismes et leurs productions (graines, racines).

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14
Q

Quels sont les trois modèles de succession proposés par Connell et Slatyer en 1977 ?

A

Les trois modèles sont :

Facilitation : une espèce colonisatrice modifie l’environnement de manière à favoriser l’installation d’autres espèces.
Tolérance : les espèces pionnières n’ont pas d’effet direct sur les espèces qui viennent après elles, mais persistent si elles tolèrent les conditions.
Inhibition : les espèces pionnières modifient l’environnement pour empêcher l’installation d’autres espèces

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15
Q

Comment fonctionne le modèle de facilitation dans la succession ?

A

Les premiers colonisateurs modifient l’environnement (par exemple en améliorant le sol), ce qui rend l’habitat plus favorable pour d’autres espèces. Cependant, ces colonisateurs sont remplacés par des espèces mieux adaptées aux nouvelles conditions.

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16
Q

Donne un exemple de succession écologique dans les récifs coralliens.

A

Lorsque la température de l’eau augmente, les coraux perdent leurs algues symbiotiques (zooxanthelles), ce qui provoque leur blanchissement. Si les algues ne reviennent pas, les coraux meurent et peuvent être remplacés par des espèces plus tolérantes à ces conditions.

17
Q

Quelle est la différence entre les espèces pionnières et les espèces tardives dans le cadre du modèle de tolérance ?

A

Espèces pionnières : croissance et reproduction rapides, adaptées aux conditions difficiles.
Espèces tardives : croissance lente, longévité accrue, tolèrent des conditions de stress plus élevées.

18
Q

Comment se déroule la succession dans la baie des glaciers en Alaska ?

A

Après la fonte des glaciers, la roche nue est colonisée par des lichens et des mousses (stade pionnier). Après environ 30 ans, des communautés dominées par Dryas drummondii et des aulnes apparaissent. Après 100 ans, une forêt d’épinette de Sitka s’établit, suivie par une forêt mature de pruches au bout de 200 ans.

19
Q

Qu’est-ce que la succession végétale et comment se rapporte-t-elle à la nature du sol ?

A

La succession végétale est le processus naturel par lequel une communauté végétale se transforme en une autre au fil du temps. Cela se produit en raison des interactions entre les espèces et leur environnement. La nature du sol joue un rôle crucial dans ce processus, car la composition du sol (nutriments, structure, pH) évolue également à mesure que les plantes colonisent une zone. Par exemple, dans une succession primaire, le sol peut commencer comme roche nue ou sable, mais au fil du temps, les débris organiques s’accumulent, améliorant la fertilité et permettant à de nouvelles espèces de s’établir.

20
Q

Quelles sont les différences entre stress et perturbations dans un écosystème ?

A

Le stress est un facteur environnemental qui limite la croissance, la reproduction ou la survie des organismes, souvent de manière constante ou à long terme (ex. : sécheresse, faible disponibilité en nutriments).

La perturbation est un événement soudain et souvent destructeur qui modifie la structure de la communauté, comme un incendie, une tempête ou une activité humaine. Les perturbations provoquent une réorganisation rapide des communautés.

21
Q

Quels sont les modèles de succession écologique ?

A

Modèle de facilitation : Les premières espèces modifient l’environnement de manière à le rendre plus favorable pour les espèces suivantes.

Modèle de tolérance : Les espèces qui s’installent plus tard sont tolérantes aux conditions créées par les premières espèces, mais n’en dépendent pas.

Modèle d’inhibition : Les premières espèces peuvent inhiber l’établissement des suivantes, retardant ainsi la succession jusqu’à ce qu’une perturbation élimine les espèces dominantes.

22
Q

Qu’est-ce que le concept d’états stables alternatifs ?

A

Le concept d’états stables alternatifs suggère qu’un écosystème peut avoir plusieurs configurations stables sous des conditions environnementales similaires. Une perturbation ou un changement de régime peut faire basculer l’écosystème d’un état stable à un autre. Par exemple, une prairie peut se transformer en forêt après une perturbation majeure, ou un récif de corail en zone dominée par les algues.

23
Q

Quels sont les types d’interactions écologiques interspécifiques ?

A

Compétition : Lorsque deux espèces utilisent la même ressource limitée.

Prédation : Une espèce (prédateur) capture et mange une autre (proie).

Mutualisme : Les deux espèces bénéficient de l’interaction (ex. : pollinisation).

Commensalisme : Une espèce bénéficie de l’interaction sans nuire ni aider l’autre.

Parasitisme : Une espèce (parasite) vit aux dépens d’une autre (hôte), souvent sans la tuer.

24
Q

Qu’est-ce que le commensalisme et comment diffère-t-il du mutualisme ?

A

Le commensalisme est une interaction dans laquelle une espèce bénéficie tandis que l’autre n’est ni aidée ni affectée. Un exemple est une plante épiphyte qui pousse sur un arbre pour obtenir de la lumière, sans affecter l’arbre.

Le mutualisme, en revanche, est une relation où les deux espèces bénéficient, comme les abeilles qui pollinisent les fleurs tout en se nourrissant du nectar.

25
Q

Qu’est-ce que la symbiose et comment peut-elle se manifester dans la nature ?

A

Mutualiste : les deux espèces bénéficient (ex. : coraux et zooxanthelles).

Parasitique : une espèce bénéficie au détriment de l’autre (ex. : parasites intestinaux).

Commensaliste : une espèce bénéficie sans affecter l’autre (ex. : poisson rémora et requin).