Cours 4 Flashcards
Quels concepts importants sur la gestion de la faune ont émergé dans les années 1930 ?
Durant les années 1930, des connaissances sur la dynamique des populations ont commencé à émerger, en plus du développement d’une éthique de la gestion de la faune sous l’impulsion d’Aldo Leopold.
Quelles transformations importantes ont eu lieu dans les années 1970 en ce qui concerne l’accès à la chasse et la pêche ?
Dans les années 1970, sous le gouvernement de René Lévesque, il y a eu la démocratisation de la chasse et de la pêche, marquée par l’abolition des clubs privés de chasse et pêche, réservés aux bourgeois.
L’accès public a été favorisé avec la création de réserves fauniques, de zones d’exploitation contrôlées et de pourvoiries.
Quelle a été la contribution d’Aldo Leopold à l’aménagement de la faune dans les années 1930 ?
Aldo Leopold a introduit l’importance d’utiliser la science pour la gestion de la faune.
Il a mis l’accent sur la gestion non seulement des populations animales (stocks), mais aussi des habitats. Il a aussi placé l’humain au cœur des décisions, en insistant sur le fait que la faune est publique.
Enfin, il a développé une éthique du gestionnaire de la faune et une éthique du terroir.
Qu’est-ce que le COSEPAC et quel est son rôle principal ?
Le COSEPAC (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada) est un comité indépendant qui conseille le ministère de l’Environnement et des Changements climatiques (fédéral).
Il détermine le statut des espèces sauvages au Canada.
Le COSEPAC élabore une liste des espèces candidates à la désignation et propose celles qui pourraient bénéficier d’une protection légale en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP).
Ses recommandations peuvent également être prises en compte par les gouvernements provinciaux, y compris celui du Québec, dans leurs propres efforts de conservation.
Quels types de connaissances sont prises en compte par le COSEPAC pour évaluer les espèces en péril ?
Le COSEPAC utilise un processus basé sur la science, les connaissances traditionnelles autochtones et les connaissances des collectivités pour évaluer les espèces sauvages en péril.
Quelles sont les catégories d’espèces sauvages définies par le COSEPAC ?
Disparue (Extinct) : espèce qui n’existe plus.
Disparue du Canada (Extirpated) : espèce qui n’est plus présente au Canada, mais qui existe ailleurs dans le monde.
En voie de disparition (Endangered) : espèce exposée à une disparition imminente.
Menacée (Threatened) : espèce qui risque de devenir en voie de disparition si les facteurs de déclin ne sont pas renversés.
Préoccupante (Special Concern) : espèce qui pourrait devenir menacée ou en voie de disparition en raison de menaces cumulées.
Données insuffisantes (Data Deficient) : catégorie où il manque de données pour évaluer l’espèce.
Non en péril (Not at Risk) : espèce qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître.
Quelle est la différence entre une espèce “menacée” et une espèce “vulnérable” selon la Loi québécoise sur les espèces menacées et vulnérables (LEMV) ?
Une espèce menacée est une espèce dont la disparition est appréhendée à court terme.
Une espèce vulnérable est une espèce dont la survie est précaire, bien que sa disparition ne soit pas appréhendée à court ou moyen terme
Quel est le rôle du Comité aviseur sur la faune menacée ou vulnérable au Québec (CAVMV) ?
Ce comité, composé de 3 spécialistes, 3 représentants d’ONG, et 1 représentant du ministère, fait des recommandations au ministère québécois sur la protection des espèces désignées.
C’est le ministère qui décide ensuite d’accorder ou non la protection à ces espèces.
Quelle protection la Loi sur les espèces en péril (LEP) offre-t-elle aux espèces désignées par le COSEPAC ?
La LEP offre une protection légale à l’espèce et à son habitat, pour les espèces désignées par le COSEPAC et incluses sous la loi par le ministère de l’Environnement et des Changements climatiques.
Quelles sont les catégories d’espèces définies par la Loi québécoise sur les espèces menacées et vulnérables (LEMV) ?
Espèces menacées : espèce dont la disparition est appréhendée.
Espèces vulnérables : espèce dont la survie est précaire, mais qui n’est pas en danger immédiat.
Quel est l’objectif principal de la Loi sur les espèces menacées et vulnérables (LEMV) au Québec ?
L’objectif principal de la LEMV est de garantir la sauvegarde de la diversité génétique du Québec en protégeant les espèces menacées et vulnérables ainsi que leur habitat.
Qu’est-ce qu’un programme de rétablissement et quels sont ses objectifs principaux ?
Un programme de rétablissement décrit les actions nécessaires pour assurer le rétablissement d’une espèce en péril.
Il identifie l’habitat essentiel (HE) et les besoins à combler pour la survie de l’espèce.
Ce programme propose également des mesures de protection pour l’HE, identifie les HE non protégés, évalue les coûts socioéconomiques, et énonce les étapes de mise en œuvre.
Quels sont les principaux éléments abordés dans un plan de rétablissement ?
Un plan de rétablissement propose des mesures de protection pour l’habitat essentiel (HE), identifie les zones non protégées, et établit les étapes pour la mise en œuvre du plan. Il évalue aussi les coûts socioéconomiques associés.
Quels sont les sept principes du modèle nord-américain de gestion de la faune (2001) ?
Les ressources fauniques sont un bien public.
Il existe une interdiction de marché (commerce des espèces).
Tous les citoyens doivent avoir accès à la faune, pas seulement les plus fortunés.
La faune ne peut être tuée que pour des raisons légitimes.
La faune est une ressource internationale (certaines espèces migrent entre les pays).
La science est l’outil privilégié pour l’aménagement de la faune.
La chasse doit être accessible à tous (principe de démocratie).
Quelle est la répartition des responsabilités entre les gouvernements fédéral et provincial en matière de gestion de la faune ?
Les responsabilités sont partagées entre le fédéral et les provinces. Le gouvernement fédéral gère les espèces dont l’habitat couvre plusieurs provinces, telles que le grizzly ou le loup, ainsi que les espèces marines.
Les provinces, quant à elles, gèrent principalement les espèces d’eau douce et d’autres espèces spécifiques à leur territoire.