COURS 4 Flashcards
Les difficultés de reconnaître l’existence de la délinquance des filles - CONSTAT
La délinquance est un problème masculin et c’est tout. On ne s’interroge pas sur la délinquance féminine.
Les difficultés de reconnaître l’existence de la délinquance des filles (4)
- La délinquance des filles est moins fréquente que celle des garçons
- La délinquance féminine est de plus faible gravité
- Les femmes récidives moins que les hommes
- MAIS les femmes font quand même 30-35% de la criminalité
Les difficultés de reconnaître l’existence de la délinquance des filles - AVANT 1970
On était trop occupé à créer des typologies de criminels masculins. Il n’y a pas de modèles pour expliquer la délinquance féminine (1), les études disent que les femmes vivent moins de problèmes que les hommes (2), les femmes restaient plus souvent à la maison donc ont aucune raisons de devenir délinquante (3)
TROIS comportements spécifiques qui qualifiaient les filles de délinquantes
- La consommation
- La survie
- Les 3F (FUGUE de la maison, FOXER les cours, FUIT les problème familiaux)
Les difficultés de reconnaître l’existence de la délinquance des filles - 1970
Les femmes ont acquis des droits supplémentaires. Constatation que la délinquance féminine peut être plus sérieuse.
Les difficultés de reconnaître l’existence de la délinquance des filles - 1970, rôle social et sexuel
AVANT = rôle de la femme était juste famille et maison
MAIS, changement de leur rôle dans la société = participation au marché et travail. Cela apporte plus d’opportunité criminelle pour les femmes puisqu’elles ne restent plus à la maison.
Les difficultés de reconnaître l’existence de la délinquance des filles - APRÈS 1970
Les filles semblent plus délinquantes et violentes MAIS c’est uniquement la vision qui a changé. Avant, aveugle par rapport à leur délinquance et maintenant on l’accepte, on voit leur potentiel criminel)
Vrai ou faux : Les femmes sont plus délinquantes aujourd’hui ?
Faux ! Avec le temps, la délinquance féminine est de moins en moins minimisé, donc ce n’est pas la délinquance féminine qui a augmenté, c’est juste qu’on l’accepte et qu’on la voit plus qu’avant.
Crimes “réservés” aux hommes
Le cas de la violence conjugale et de l’agression sexuelle. Oui, il s’agit de la majorité, mais pas EXCLUSIF. Les hommes cachent souvent leur victimisation par peur de ne pas se faire croire.
Crimes “réservés” aux femmes
La prostitution, pourtant, MYTHE ! Ce crime est presque autant pratiqué par les hommes.
Les différences rencontrées dans le processus judiciaire - réponse genrée du système judiciaire
On voulait traduire les garçons en justice (on veut les punir) et on voulait protéger les filles.
La surveillances des enfants genrées selon les différentes lois
Les filles sont plus souvent signalé à la LPJ (loi protection jeunesse) qu’en délinquance. Inverse que garçon.
La place des femmes en détention (3)
Les femmes sont moins nombreuse dans un processus judiciaire criminel, ceci peut être attribuable à plusieurs facteurs :
- Crime de même type moins sévère lorsque commis par une femme
- La femme a moins d’antécédents et de facteurs aggravants (femmes + protégés)
- Elle sont traités avec plus de tolérance que les hommes, car on minimise ses gestes
Vrai ou faux : C’est la précocité de la délinquance des filles qui fait que la carrière délinquante perdure dans le temps ?
Faux ! C’est la délinquance TARDIVE chez les filles. La délinquance qui arrive tard, et qui persiste et que la maturité n’a pas arrêter le comportement criminel, laisse croire que la délinquance va perdurer dans le temps.
Santé mentale et trouble de comportement GARÇON
TDAH
Trouble du langage
Trouble des conduites
Impact + important chez les garçons et + de garçons sont affectés par ces troubles