Cours 2 : Genèse des politiques sociales Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 grandes étapes ayant mené à la création de l’État providence ?

A
  • Poor Laws britannique (Elizabeth a adopté des lois britanniques sur les personnes pauvres) : début 17e siècle
  • Programmes d’assurances sociales (fin 19e/début 20e siècle) , adopté en 1er par Bismarck
  • Période d’après-guerre, suite au Rapport Beveridge
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2
Q

Certains identifient une quatrième étape ayant mené à l’État-providence, laquelle ?

A

la Révolution française (1789)

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3
Q

À la fin du Moyen Âge (15e siècle), les premières politiques publiques d’assistance apparaissent pour qui ?

A

Pour les personnes dont la survie même est particulièrement en danger

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4
Q

Qui fait adopter les lois britanniques pour les pauvres ? (Poor Laws)

A

Elizabeth 1

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5
Q

Nomme la loi des lois britanniques (Poor laws) en vigueur en 1662

A

La loi du domicile, elle visait à restreindre la mobilité des indigents (personnes pauvres)

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6
Q

Quelles sont les 3 classes d’indigents ciblées par les Poor laws de 1601 ?

A
  • Valides (emplois)
  • Invalides (pension monétaire)
  • Enfants (pension monétaire)
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7
Q

Quand et comment observe-t-on le premier “droit” à l’assistance ?

A

En 1601 : Les poor laws

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8
Q

Pour les gens dans la classe “valide” visés par les poor laws, qu’est-ce qui leur était réservé ?

A

Un emploi dans des maison de travail (workhouses), ça ressemblait à des prisons.

Ce concept sera éventuellement appliqué en Europe et en Amérique.

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9
Q

Quand se produit la Révolution française et qu’est-ce qui se produit ?

A

En 1789 (fin du 18e siècle)

Durant cette période, la pauvreté était la norme pour la majorité. MAIS on assiste à une re-conceptualisation de la nature des liens sociaux. Un minimum social est perçu comme important pour les droits de l’homme et la démocratie.

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10
Q

Quelle est la nouvelle devise de la révolution française ?

A

Liberté, égalité et fraternité

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11
Q

Vrai ou Faux ? : Pendant la Révolution française, on assiste à la domination grandissante du libéralisme classique.

A

Vrai. Les lois britanniques sur les pauvres sont sévèrement critiquées par David Ricardo, Adam Smith, Thomas Robert Malthus aux 18e et 19e siècles.

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12
Q

Comment se traduit l’hégémonie (domination) du libéralisme classique pendant la Révolution française ?

A

On met l’accent sur les libertés individuelles et sur les échanges économiques.

Le lien est donc rompu entre l’importance des minima sociaux et le bien-être de la société.

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13
Q

Qui est David Ricardo et qu’est-ce qu’il dit ? (1817)

A

David Ricardo est un économiste et philosophe britannique. Il prône les lois naturelles du marché économique. Les poor laws ne font que nuire à la prospérité de la société (et ultimement, aux pauvres).

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14
Q

Coleridge critique les poor laws, que dit-il ?

A

Il affirme que le marché permet à ceux qui souhaitent de se sortir de cette situation. S’il y a un filet de sécurité sociale, la situation deviendrait trop confortable. Si l’État est plus minimaliste, il y aurait plus de mobilité (changement de classe sociale), car les gens seraient “obligés” de changer de classe sociale.

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15
Q

À la suite de plusieurs critiques des poor laws, surtout au niveau économique, au milieu du 19e siècle, l’aide provenant de l’État ou des organismes de charité doit respecter deux principes, lesquels ?

A
  1. Ne pas nuire au marché (si les programmes sont trop généreux, les gens ne vont pas se chercher un emploi);
  2. Ne pas remplacer la société civile (si l’État est trop généreux, les gens vont se tourner vers les services plutôt que de demander l’aide familiale ou à leur entourage).
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16
Q

Comment le mouvement de droite (du libéralisme classique) voit le bien-être ?

A

Que le bien-être général de la société est simplement la somme du bien-être de chaque individu pris séparément ET la meilleure façon de maximiser ce bien-être est de limiter le rôle de l’État à :

  • La défense national (Armée) ;
  • L’application des lois (Loi et ordre: tribunaux, police, prison, etc.);
  • Le maintien de certaines institutions qui ne pourraient pas être maintenues par le marché.

IMPORTANT : Le social n’est pas présent, il faut LIMITER (État-minimaliste)

17
Q

Vrai ou Faux ? : Selon la droite, le concept de droit universel à l’assistance de l’État est bénéfique pour le bien-être général de la société.

A

FAUX. On vise une approche de “laisser faire” de l’État, le droit universel à l’assistance nuirait au bien-être général de la société (pcq ça nuit au marché du travail).

18
Q

Qui est Malthus et qu’est-ce qu’il affirme ?

A

Malthus était pasteur en Angleterre, il est le père de la démographie et il est dans le courant du libéralisme classique.

Il dit que si tu ne peux pas subvenir toi-même à tes besoins, tu n’as donc pas de raison d’être, cette personne n’a même pas le droit à la plus petite portion de nourriture.

19
Q

Qui est Karl Marx et est-ce qu’il critique l’État?

A

Karl Marx fait partie de la gauche pure et dure. Il critique le capitalisme. L’État défend les intérêts du capitalisme.

Selon les approches Marxistes : l’État est une marionnette et ceux qui tirent les ficelles sont les personnes avec de l’argent. Et dès qu’il y a du profit, il y a une exploitation des travailleurs.

20
Q

Est-ce que les approches Marxistes critiquent les politiques sociales ? Pourquoi ?

A

Oui, les politiques sociales visent à perpétuer le système capitaliste d’exploitation des travailleurs en assurant :

  • la reproduction d’une force de travail en santé et instruite (main d’œuvre) ;
  • une légitimation du système qui prévient la révolution (ça retire les “pire excès” du capitalisme) ;
  • un contrôle social (les intervenants psychosociaux essaient de “psychologiser” les tendances contestataires)
21
Q

Quelle est la seule véritable solution de l’État envers le capitalisme ?

A

Une révolution qui permettrait au prolétariat de devenir propriétaire des moyens de production (tout serait nationalisé). Les parts de la compagnie (ex. Bombardier, Vidéotron) appartiendrait à l’État et seraient investies dans le système de santé.

22
Q

Vrai ou Faux ? : vers la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle, il y a un programme d’assurance sociale qui couvre l’ensemble de la population.

A

Faux. Il faut contribuer financièrement pour avoir le droit à cette assurance. Cette assurance était dans un contexte de travail, donc on payait la compagnie pour avoir cette assurance. Donc c’était seulement les travailleurs et leur famille qui étaient couvert (Menace selon le Marxiste: pas tout le monde de couvert!!)

*Cela a été adopté en Allemagne sous Bismarck, et aura un effet d’entrainement sur l’ensemble des pays industrialisés.

23
Q

Placer en ordre de création les programmes suivants :

  • Assurance-maladie
  • Assurance-vieillesse-invalidité
    -Programmes en cas d’accidents de travail
A
  1. 1871 : Programmes en cas d’accidents de travail
  2. 1883 : Assurance-maladie
  3. 1889 : Assurance-vieillesse-invalidité

*Ces programmes sont seulement pour les travailleurs salariés et leur famille, ce système d’assurance est obligatoire. Il est payé en partie par l’employeur et en partie par l’employé.

Au départ: les employeurs étaient contre l’idée

24
Q

Vrai ou Faux ? : les gens de droite disent qu’il y a un caractère “naturel” à la pauvreté

A

Vrai. Et cette affirmation est remise en cause par les mouvements ouvriers, la sociologie naissante et certains courants idéologiques. (remis en question par la gauche)

25
Quelle est la différence entre un programme d'assistance sociale et un programme assurantiel ?
Pas besoin de contribuer pour le programme d'assistance sociale (mais il est moins généreux). Pour le programme assurantiel, il faut y contribuer pour y avoir accès.
26
Quelles sont les deux phénomènes associés à l'émergence de nouveaux besoins vers la fin du 19e siècle et le début du 20e siècle ?
L'industrialisation et l'urbanisation
27
Quand commence la période dite "progressiste" associée à des luttes pour un ensemble de droits sociaux ?
Début du 20e siècle. Luttes pour normes du travail, droit de vote des femmes, etc.
28
Un véritable État-providence naîtra suite à deux énormes chocs, lesquels ?
- La Crise économique des années 1930 (La Grande dépression: récession) - la Seconde Guerre mondiale 1939-45
29
Qu'est-ce que les 30 glorieuses ?
Les 3 décennies suivants la 2e guerre mondiale. En 11 ans, le niveau de vie a doublé. + Forte croissance économique.
30
Vrai ou Faux ? : C'est avec le rapport britannique produit par William Beveridge (1942) qu'arrive l'État-providence ?
Vrai. L'équivalent canadien de ce rapport est le Rapport Marsh qui est très semblable à celui de Beveridge. Marsh est le père des politiques sociales canadiennes.
31
Après la Seconde Guerre mondiale, qu'elle est la conception du rôle de l'État dans les programmes sociaux ?
L'État doit fournir une assistance sociale universelle (système de santé, allocation, etc.)
32
Qu'est-ce que la nouvelle conception du risque social suite à la Seconde Guerre mondiale ?
Que le risque social n'est pas seulement au niveau individuel ou familiale, il doit être au niveau de la société (tout le monde doit s'entraider)
33
Vrai ou Faux ? Les rapports de Beveridge et de Marsh (après la 2e Guerre mondiale) appliquent tous deux la logique keynésienne.
Vrai. L'économiste John Maynard Keynes affirme que les mesures de redistribution de la richesse permettent de (surtout en période de récession) : - maintenir le pouvoir d'achat des consommateurs et donc : - de limiter la gravité et la durée des récessions Il faut ingérer de l'argent dans l'économie pour que ce soit utile pour notre société.
34
Vrai ou Faux ? : Après la Seconde Guerre mondiale, le Québec investi massivement dans les dépenses sociales.
Faux. Il faudra attendre au Qc la révolution tranquille (1960+) pour voir l'État investir massivement dans les politiques sociales. Durant 1940-1960, c'est les religieux qui s'occupaient de ça. Cependant, de 1940 à 1960, il y a une forte implication du gouvernement fédéral dans les dépenses sociales.
35