Cours 2 : Épistémologie Flashcards

1
Q

Pourquoi on parle d’épistémologie?

A

Situer comment ont commencé les différents courants féministes à travers le temps et voir plusieurs vécus.

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2
Q

C’est quoi l’ontologie?

A

La façon de voir le monde.

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3
Q

C’est quoi l’épistémologie?

A

Production de savoirs, connaissances

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4
Q

C’est quoi la méthodologie?

A

Façon dont on produit les connaissances.

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5
Q

C’est quoi l’épistémologie occidentale?

A

Articulée entre un ensemble de croyances et de vérités. On va avoir des croyances et on va essayer de prouver qu’elles sont vraies grâce à des faits vérifiables, ce qui cause le savoir. Mets l’accent sur la raison plutôt que sur l’émotion! On essaie d’être rationnel et réfléchi.

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6
Q

C’est quoi l’épistémologie positive?

A

On va étudier le monde social comme si c’était des sciences naturelles. On va être neutre (pas de conflits d’intérêts, de biais, de parti pris, elle doit se fier seulement sur les données) et objectif (maintenir une distance vis-à-vis l’objet d’étude, pas subjectif). L’élément X va influencer ou expliquer l’élément Y (on veut établir des causalités).

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7
Q

. L’université en est un bon exemple, pas tout le monde y a accès (cher) et avant c’était juste les hommes qui investissaient dans les universités (patriarcat) pendant que les femmes restaient à la maison. Les hommes créaient des concepts sans ajouter le point de vue des femmes qui n’avaient pas accès au savoir. Épistémologie n’est donc pas neutre, on ne peut pas dissocier la théorie de celui qui produit la théorie. DE QUOI ON PARLE?

A

• Certaines institutions sont ancrées dans la société et sont régis par des règles et normes qui produisent des hiérarchies au sein même de l’institution

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8
Q

c’est que certaines personnes vont être avantagées face à d’autres. Par exemple, une personne cisgenre n’aura même pas à se poser de questions, elle prend pour acquis son alignement et donc, ne comprend pas la réalité des personnes trans. Elles vont ignorer leur réalité. Un autre exemple, c’est quand les hommes ne parlaient pas de vagins et de la sexualité féminine, donc les femmes n’avaient aucune information sur leur sexualité. De quoi on parle?

A

Le mythe de la neutralité

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9
Q

Qui peut parler au nom de qui, quel chemin est conseillé par la société, qu’est-ce qui est valorisé? Certains savoirs vont être universels (l’être humain) vs d’autres qui sont particuliers (produire du savoir sur les femmes quand tu es une femme, mais pas quand tu es un homme). Certaines personnes sont autorisées à parler et certaines sont autorisées à parler de choses plus que d’autres personnes. De quoi on parle?

A

Effets politiques de la production du savoir (autorisation discursive)

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10
Q

C’est quoi les 5 buts de l’épistémologies féministes?

A

Déconstruire épistémologies dominantes, comprendre les circonstances qui ont influencés le savoir, questionner dichotomie raison vs émotion, éclairer les rapports de pouvoir et transformer la recherche (changer pratiques)

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11
Q

C’est quoi le savoir situé et privilège épistémique?

A
  • Prolétariat (classe dominée)vs bourgeoisie. Les gens de la bourgeoisie ne voyaient pas la réalité du prolétariat, qui eux revendiquaient des choses pour lutter contre l’oppression.
  • Le fait d’être opprimé permet de voir plusieurs choses que les bourgeois ne voient pas. On fera donc de meilleures recherches et on va produire de meilleures connaissances quand on fait parti d’un groupe dominé.
  • Cette façon de voir les choses est critiquée, car ce n’est pas parce qu’on vit de l’oppression qu’on en est conscient.
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12
Q

Explique la différence entre classe en soi et classe pour soi.

A
  • Classe en soi c’est la présence objective d’une classe qui puisse exister.
  • La classe pour soi c’est la conscience qu’on fait partie d’une certaine classe.
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13
Q

C’est quoi la différence entre perspective de femme vs positionnement féministe?

A

• Ce n’est pas parce que tu es une femme avec ta propre vision de femme que tu vas être féministe

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14
Q

C’est quoi l’agentivité?

A

être en mesure d’agir et d’avoir un rôle actif dans sa vie. Savoir agir pour soi et sur soi. Les féministes vont en faire preuve.

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15
Q

C’est quoi les 3 éléments de repenser le rôle de la chercheure?

A
  • On va refuser la place qu’on nous assigne, soit celle de dominé.
  • On va utiliser la recherche comme acte de résistance aux épistémologies et théories dominantes. On va faire de l’action politique pour avoir du pouvoir.
  • C’est un moteur de résistance que d’utiliser l’obstination. On va arrêter de faire de la recherche objective pour faire de la recherche subjective, avoir une agentivité en tant que chercheure et sujet en même temps. Ne pas faire la roche.
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16
Q

La catégorie femme est-elle homogène?

A

Non. On ne vit pas toutes les mêmes réalités, les mêmes oppressions (ou façon de ressentir l’oppression), le même savoir, etc.

17
Q

Nancy Tuana et les politiques de l’ignorance c’est quoi?

A

• Elle va dire que les épistémologies féministes s’intéressent aux biais dans les connaissances produites, mais elle s’intéresse plus aux connaissances qui ne sont pas produites et qu’est-ce qu’on ignore? Pourquoi on n’en parle pas?

18
Q

Uma Narayan : Perspectives féministes sont culturelles. Explique

A

• Pour comprendre certaines perspectives féministes, il faut prendre en compte la culture et donc, l’emplacement géographique de la perspective. Une femme en occident n’a pas la même vision des choses qu’une femme en Inde.

19
Q

Sandra Harding : L’objectivité forte. Explique.

A

• L’objectivité existe, il y a une réalité objective, mais il faut s’informer sur la multiplicité des savoirs. On veut s’informer sur les différentes positions pour avoir une vision globale.