Cours 2 - Cadre légal Flashcards
Que signifie le principe d’appropriation (empowerment)?
Part du principe que la personne est capable de négocier et de s’approprier les systèmes de services.
Ainsi, ce principe permet à la personne d’AGIR sur son environnement plutôt que le subir, d’en dépendre ou de s’aliéner.
Qu’implique le principe d’appropriation (3 éléments)?
Cela implique de :
• considérer l’information provenant de la famille comme une donnée NÉCESSAIRE à l’organisation des services
• concerter et de travailler en équipe.
• impliquer la personne (jeune, adolescent) dans la mesure de ses capacités et considérer les parents comme des partenaires à part entière
Qu’est-ce que l’autodétermination?
«AGIR en tant que PRINCIPAL AGENT CAUSAL dans sa vie en se sentant libre de faire des choix, de prendre des décisions à propose de sa qualité de vie et en étant libre de tout influence indue».
Nommez quelques comportements d’autodétermination.
Quelques comportements autodéterminés : • faire des choix • prendre des décisions • résoudre des problèmes • se fixer des buts
Nommez des facteurs qui influencent les comportements d’autodétermination.
Plusieurs facteurs influent ces comportements :
• l’autonomie
• l’auto-observation
• la capacité de défendre son point de vue
• la connaissance de soi
Quelle est la différence entre appropriation et autodétermination?
APPROPRIATION :
• S’approprier les MOYENS, les SERVICES, y adhérer
• Acquérir un savoir, la connaissance des services, des moyens
• Saisir (? rien de plus dans le power point! :)
AUTODÉTERMINATION :
• Action de décider par soi-même
Nommez les lois qui régissent l’élaboration d’un plan d’intervention et les enjeux déontologiques liés à ce dernier (6 éléments).
- Charte des droits et liberté
- Loi sur l’instruction publique (LIP) - régime pédagogique et politique de l’adaptation scolaire
- La loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale
- La loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSS) - Centre Jeunesse
- Loi 21
- Déontologie professionnelle
Selon la loi sur l’instruction publique, qui a la responsabilité de s’assurer qu’un plan d’intervention, dans le cadre scolaire, soit mis sur pied pour un élève qui en a besoin?
Le directeur de l’école (ou le directeur d’un centre de formation), avec l’aide des parents d’un élève HDAA, du personnel qui dispense des services à cet élève et l’élève lui-même, à moins qu’il en soit incapable, établit un plan d‘intervention adapté aux besoins de l’élève.
Selon la loi sur l’instruction publique, est-ce qu’il est recommandé d’intégrer un élève HDAA dans une classe ou un groupe ordinaire et aux autres activités de l’école de chacun de ses élèves?
Oui, lorsque l’évaluation de ses capacités et de ses besoins démontre que cette intégration est de nature à faciliter ses apprentissages et son insertion sociale et qu’elle ne constitue pas une contrainte excessive ou ne porte pas atteinte de façon importante aux droits des autres élèves.
Politique de l’adaptation scolaire : cette politique a pour orientation fondamentale…? (3 éléments)
Aider l’élève handicapé ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage à réussir sur les plans :
- de l’instruction,
- de la socialisation et
- de la qualification.
Selon la loi sur l’instruction publique et la LSSSS, quelle est la place de l’usager lors de la création d’un plan d’intervention?
Il doit être élaboré en collaboration avec l’usager.
Selon la LPJ et LSJPA, quel est le champ d’exercice du psychoéducateur?
- Évaluer les difficultés d’adaptation et les capacités adaptatives
- déterminer un PI et en assurer la mise en œuvre
- rétablir et développer les capacités adaptatives de la personne
- contribuer au développement des conditions du milieu dans le but de favoriser l’adaptation optimale de l’être humain en interaction avec son environnement.
Nommez un acte réservé aux psychoéducateurs relatif au plan d’intervention.
La détermination du PI pour une clientèle présentant une double problématique :
- une personne atteinte d’un trouble mental ou présentant un risque suicidaire;
- qui est hébergée dans une installation d’un établissement qui exploite un centre de réadaptation pour les jeunes en difficulté d’adaptation.
Quels actes ne sont pas réservés qu’aux psychoéducateurs?
1-La détermination du PI lorsque le trouble mental n’est pas avéré, c’est-à-dire en l’absence de conclusions provisoires ou finales.
2-La détermination du PI lorsque le jeune est hébergé en appartement supervisé, en ressources de type familial, ces ressources n’étant pas considérées comme des installations d’un centre de réadaptation au sens de la Loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSSS).
3-L’identification de la présence du risque suicidaire.
4-La mise en œuvre du PI, c’est-à-dire l’application du PI réalisée par tous les intervenants désignés par l’établissement.
Quels professionnels ont des actes réservés en centre jeunesse?
L’activité réservée est exercée par les psychoéducateurs et les travailleurs sociaux pratiquant en CJ.
Elle peut également être exercée par les psychoéducateurs et les travailleurs sociaux pratiquant en CSSS qui ont à assurer le suivi psychosocial d’un jeune hébergé en CJ dans le cadre d’un placement en vertu de la LSSSS.