Cours 12 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un stéréotype ?

A

croyance d’‘une pers à l’égard des caractéristiques des membres d’un groupe, peut être exact ou erroné, si on se fit sur des infos inexactes alors ce sera erroné

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Q

Qu’est-ce qu’un autostéréotype ?

A

stéréotype sur notre propre groupe sociale

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3
Q

Qu’est-ce qu’un préjugé ?

A

attitude négative injustifiable envers les membres d’un groupe
attitude = inclut un coté émotionnel à ma croyance
ce n’est pas juste de l’info, il y a une émotion reliée
peut être positif ou négatif, pour le précise on dit préjugé favorable
injustifiable car souvent ça repose sur des stéréotypes erronés et de la surgénéralisation

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4
Q

Qu’est-ce que la discrimination ?

A

comportement négatif dirigé vers les membres d’un groupe
comportement n’est pas nécessairement apparent et clair, peut être subtil
souvent relié à un préjugé, mais pas toujours
discrimination peut être positive si c’est inversée

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5
Q

Qu’est-ce que la discrimination institutionnelle ?

A

quand ce n’est pas relié à un préjugé –> la discrimination vient donc du fait que la pers applique des règles et non pcq elle a des préjugés

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6
Q

Qu’est-ce qu’un endogroupe ?

A

tous les groupes auxquels on appartient

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7
Q

qu’est-ce qu’un exogroupe ?

A

tous les groupes auxquels on appartient pas

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8
Q

Qu’est-ce que le capacitisme ?

A

discrimination envers une personne qui a un handicap physique ou psychologique

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9
Q

Quels sont les 5 niveaux d’analyse des explications de la discrimination ?

A

idéologique –> sociologique
intergroupe + interpersonnel –> psycho sociale sociologique
intrapersonnel + cognitif –> psycho sociale psychologique

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10
Q

Quelle est l’explication de la discrimination au niveau idéologique ?

A

la théorie de la dominance sociale

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11
Q

Qu’est-ce que la théorie de la dominance sociale ?

A

domination d’un groupe sociale par un autre groupe sociale, créant une inégalité de pouvoir, de richesse et de prestige

  • le groupe dominateur se sert d’un stéréotype entretenu envers le gr dominé pour justifier sa supériorité (par exemple : ils ont besoin d’aide donc on va prendre les choses en main)
  • Il y a à la fois une volonté de favoriser l’endogroupe et une volonté de dominer et d’opprimer l’exogroupe.
  • Certaines idéologies persistent malgré l’évolution de la situation entre les groupes parce que ces idéologies sont ancrées dans les esprits (des influences demeurent et se transmettent de génération en génération par exemple la façon dont les livres d’histoires sont formulés)
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12
Q

Quelles sont les trois explications de la discrimination selon le niveau intergroupe ?

A
  • Théorie des conflits réels
  • Théorie de l’identité sociale
  • Théorie de la privation relative
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13
Q

Que dit la théorie des conflits réels ?

A

La concurrence entre les groupes pour l’obtention de ressources limitées est une des causes fondamentales des préjugés et de la discrimination. L’existence ou non d’un conflit réel d’intérêts entre deux groupes détermine la qualité des relations qu’ils entretiennent entre eux. Ainsi, plus la concurrence est grande, plus les préjugés, la discrimination et l’hostilité seront intenses entre les groupes en question.

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14
Q

Étude à la Caverne des voleurs
Études effectuées dans une colonie de vacances aux États-Unis, située dans le parc de la Caverne des voleurs. Chaque étude regroupait une vingtaine de garçons âgés entre 10 et 12 ans, de race blanche et de milieu favorisé. Ils ne savaient pas qu’ils participaient à une recherche pendant leur séjour à la colonie. D’une durée de deux à trois semaines, chaque étude comportait trois phases distinctes.

Phase 1 : formation des groupes
Phase 2 : la compétition intergroupe
Phase 3 : la coopération intergroupe

Quelle était la ressource limitée ?
Qu’a-t-on observé durant la phase 2 ?
Qu’a-t-on observé durant la phase 3 ?
Quelle est la conclusion ?

A
  • ressource limité = canif
  • pendant la phase 2, c’est là qu’on a vu le développement de préjugés et de discriminations (bagarres) entre les deux groupes
  • pendant la phase 3, les deux groupes étaient obligés de collaborer ensemble. Chercheurs ont inventé une situation ou ils n’avaient plus d’eau donc pour leur survie les jeunes devaient collaborer ensemble –> diminution des préjugés et de discrimination, ils ont développé des liens plus amicaux, mais il restait encore des préjugés
  • La compétition et la coopération entre les groupes ont des effets sur la formation des préjugés et sur les comportements discriminatoires.
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15
Q

De quoi dépend notre estime selon la théorie de l’identité sociale ?

A

Identité personnel (mes succès personnels)

Identité sociale (succès de mon endogroupe)

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16
Q

Comment la théorie de l’identité sociale explique la discrimination ?

A

Favoritisme à l’égard de l’endogroupe : lorsqu’une personne vit un échec personnel, pour éviter de vivre une baisse d’estime, la personne va se valoriser par son identité sociale et va faire du favoritisme à l’égard de l’endogroupe –> va dénigrer les autres des autres autres groupes

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17
Q

Étude sur l’identité sociale :

  • on a montrer un CV d’une femme et ils devaient évaluer la femme
  • dans un cas on a dit que la femme était italienne et dans un autre cas elle était juïve
  • on a manipulé l’estime avec le type de feedback reçu, soit négatif ou positif

Quels sont les résultats sur l’évaluation de la femme de la part des sujets ?
Quelle est l’évolution de l’estime de soi des sujets ?
Quelle est la conclusion ?

A
  • > ceux qui ont eu un feedback + on bien évalué la femme peut importe son ethnie / ceux qui ont reçu du feedback - ils ont mal évalué la femme juïve mais ont bien évalué la femme italienne
  • > les personnes qui ont fait une bonne évaluation de la femme –> aucun changement sur leur estime / les personnes qui ont mal évaluées la femme –> augmentation de l’estime de soi –> favoritisme à l’égard de l’endogroupe
  • > conclusion : rabaisser quelqu’un augmente plus l’estime de soi que de recevoir du feedback +
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18
Q

Qu’est-ce que la privation relative ?

A

Sentiment de mécontentement, de colère ou d’injustice qui est dépendant de la comparaison (sentiment d’injustice qu’on a pas quelque chose qu’on devrait avoir)

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19
Q

Que dit la théorie de la privation relative sur la discrimination ?

A

Plus l’écart entre ce que j’ai et ce que je pense mériter est grand, plus le sentiment de privation relative est fort –> Plus le sentiment de privation relative est fort, plus la personne est tentée d’agir pour réduire l’écart entre la situation actuelle et les attentes subjectives –> Le sentiment de privation relative se manifeste le plus souvent collectivement plutôt qu’individuellement.

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20
Q

Quelles sont les deux explications de la discrimination au niveau interpersonnel ?

A

socialisation

influence sociale

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21
Q

Quelles sont les étapes de l’apprentissage des différences entre les catégories sociales selon la socialisation ?

A
  • 1 an : perçoit les différences sexuelles
  • 3 ans ; commence à se questionner sur les différences observables
  • premiers préjugés appris par imitation des modèles
  • 2-3 ans : commence à intérioriser les préjugés sexistes
  • 3-5 ans : commence à intérioriser les préjugés raciaux
  • jusqu’à 7 ans : préjugés se renforcent graduellement
  • adolescence : préjugés se maintiennent ou disparaissent (pers tente de se faire ses propres idées, qu’est-ce que moi je veux être comme individu)
  • cristallisation
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22
Q

Que veut dire “intériorisé les préjugés” ?

A

enfant fait le lien entre pers observée et l’émotion du parent, l’enfant met une valeur affective sur une caractéristique de la pers

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23
Q

Que veut dire “cristallisation” ?

A

quand la pers a des préjugés à l’adolescence, ça va être difficile à changer. Plus on croit à quelque chose, plus c’est encré dans notre mémoire et ça va prendre plus d’effort pour changer

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24
Q

Est-ce que la socialisation est plus de l’influence normative ou informative ?

A

influence informative : pers fait confiance à ses modèles, donc si le modèle dit c’est surement pcq c’est vrai –> pers est plus convaincu

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25
Q

Comment l’influence sociale explique la discrimination ?

A

La pression sociale engendre la soumission publique. La soumission publique peut, petit à petit, se transformer en soumission réelle et intériorisée (si on répète régulièrement un comportement pour faire comme les autres, il se peut qu’on finisse par croire que c’est la bonne chose à faire, on se convainc nous-même)
L’influence sociale a surtout pour conséquence d’amener un maintien des préjugés

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26
Q

Pourquoi les gens se soumettent au groupe de référence (gr auquel ils appartiennent) ?

A

Les gens n’osent pas exprimer leurs croyances allant à l’encontre du groupe de référence par peur du rejet, de réactions hostiles et pour être acceptés. Ils se
conforment alors aux normes sociales véhiculées dans le groupe.

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27
Q

L’influence sociale est-elle une influence normative ou informative ?

A

influence normative

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28
Q

Quelles sont les deux explications de la discrimination selon le niveau intrapersonnel ?

A

Personnalité autoritaire

Utilisation d’un bouc-émissaire

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29
Q

Quelles sont les trois caractéristiques fondamentales de la personnalité autoritaire ?

A

*les trois doivent être présentes

Soumission autoritaire : Acceptation inconditionnelle d’une autorité morale idéalisée, accompagnée d’un profond désir d’être associé au symbole de l’autorité et de faire partie de l’endogroupe idéalisé.

Conventionnalisme : Conformité aux traditions et aux conventions sociales, dont la nécessité d’obéir aux lois et aux règlements en place.

Tendance à l’agression autoritaire : Surveillance des manquements aux règlements et aux valeurs traditionnelles, puis condamnation et punition des coupables.

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30
Q

Donner des exemples d’attitudes et de comportements d’une personnalité autoritaire ? (6)

A

. Refus du changement.
. Rigidité intellectuelle (fermé aux nouvelles idées)
. Soumission facile à l’autorité.
. Admiration inconditionnelle pour ceux qui ont du pouvoir.
. Exercice maximal du pouvoir envers les subordonnés.
. Ethnocentrisme

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31
Q

Qu’est-ce que l’ethnocentrisme ?

A

Croyance d’une personne selon laquelle son
endogroupe est supérieur aux exogroupes, quand la pers se retrouve dans un groupe différent d’elle, elle va croire que son gr à elle est supérieure et elle se ferme encore plus aux nouvelles idées

32
Q

Comment le fait d’avoir une personnalité autoritaire influence le développement et le maintien de préjugés ?

A

Ça favorise le développement et le maintien de préjugés

33
Q

Qu’est-ce qu’un bouc émissaire ?

A

Personne ou groupe de personnes à qui l’on attribue injustement la responsabilité de tous les torts, de toutes les fautes.

34
Q

Pourquoi certaines personnes utilisent des bouc émissaires ?

A

Certaines pers qui sont fâchées envers certaines situations et ne savent pas envers qui s’en prendre, alors ils s’en prennent à des pers ou des groupes plus faibles. Ils ont peur de s’en prendre aux vrais responsables ou ne se questionnent pas sur c’est qui les vrais responsables.
Souvent les bouc-émissaires sont les gr minoritaires

35
Q

Quelle est la conclusion de l’étude sur l’utilisation de bouc émissaire ou on étudiait le lien entre les violences raciales (lynchages) et les conditions économiques ?

A

plus de lynchage lors des mauvaises années économiques

36
Q

Quelles sont les deux explications sur pourquoi il y avait plus de lynchages lors des mauvaises années économiques ?

A
  • ressources limitées, ça augmente les sentiments négatifs envers l’exogroupe –> plus de discrimination
  • déplacement : quand il y a des ressources limitées, au lieu d’exprimer leur colère ils vont se défouler sur un gr qui ne peut pas se défendre
37
Q

Quelles sont les 6 explications de la discrimination selon le niveau cognitif ?

A
  • Catégorisation
  • Utilisation de stéréotypes
  • Biais de l’homogénéité de l’exogroupe
  • Corrélation illusoire
  • Prophétie qui s’autoréalise
  • Biais d’attribution et biais confirmatifs
38
Q

Quelles sont les trois manières dont notre façon de penser et de catégoriser affecte notre développement de préjugés ?

A

1) Par exemple tous les profs du secondaire ont les caractéritiques W, X, Y, Z. Un autre prof qui ne possède pas caractéristique Z. On change notre façon de voir le gr et on enlève la caractéristique Z.
2) On attend d’en voir plusieurs pour qu’on se décide de modifier notre catégorie. Ça dépend d’à quel point on est convaincu que notre catégorie est bonne. Si on est pas sûr de notre catégorie, elle est plus maléable, mais quand on est sûre, elle est plus ancrée et ça nous prend plus de temps pour changer notre catégorie.
3) La pers ne change pas sa catégorie, elle dit que c’est une exception. Elle est trop rigide et ne veut pas changer sa catégorie. Plus de risques de développer des préjugés

39
Q

Quelle était la conclusion de l’étude sur l’influence des stéréotypes sur les préjugés ou il y avait des gr de 7 participants et on montrait une image au premier participant et il devait raconter au deuxième participant, puis le 2e au 3e et ainsi de suite jusqu’au 7e. On demandait au 7e ce qu’il avait retenu.

A

Dans la majorité des cas, le 7e disait que c’est l’homme noir qui tenait la lame de rasoir et de manière menaçante.

40
Q

Quelle est l’explication de l’étude sur l’influence des stéréotypes sur les préjugés ou le 7e disait que c’est l’homme noir qui tenait la lame de rasoir et de manière menaçante alors que ce n’était pas le cas ?

A

reconstruction de souvenirs : on ne retient pas tout ce que l’autre pers nous a raconté, on comble les éléments qui manque par nos croyances et stéréotypes –> c’est ce qui se passe dans le phénomène des rumeurs

41
Q

Quels sont les résultats de l’étude ou des chercheurs ont demandé aux sujets de décrire une photo et qu’il y avait un gr avec instructions et un autre sans instructions ?

Gr avec instructions : on leur disait de ne pas utiliser de stéréotypes et de rester neutres pour décrire la première photo
Quand on leur donnait la 2e photo, on leur rappelait pas de ne pas utiliser de stéréotypes

A

Première photo : gr sans instructions ont utilisé plus de stéréotypes que le gr avec instructions
Deuxième photo : le groupe avec instructions utilisaient plus de stéréotypes que le gr sans instructions –> effet de rebond

42
Q

Quelle est la conclusion de l’étude ou des chercheurs donnaient l’instruction à un groupe de s’empêcher d’utiliser des stéréotypes lorsqu’ils décrivent une photo ?

A

ce n’est pas une bonne idée de complètement s’empêcher d’utiliser des stéréotypes à cause de l’effet de rebond

43
Q

Qu’est-ce que l’effet de rebond ?

A

Phénomène mnésique qui fait qu’une pensée que l’on cherche consciemment à refouler revient amplifiée, avec encore plus de présence, dès que l’on cesse de la refouler.

44
Q

Qu’est-ce que le biais de l’homogénéité de l’exogroupe ?

A

Perception selon laquelle la variabilité entre les membres d’un exogroupe est moins grande qu’entre les membres de l’endogroupe.

45
Q

Quels sont les résultats de l’étude sur le biais d’homogénéité de l’exogroupe ou des chercheurs ont demandé à trois complices de se présenter dans différents dépanneurs. Quand les complices étaient passés, chercheur passait tout de suite après pour demandait au commis caissier de décrire la pers qui venait de passer.

Quelle est la conclusion ?

A

Caissier blanc : a plus souvent identifier correctement le complice blanc

Caissier mexicain : a plus souvent identifier correctement le complice mexicain

Caissier noir : a plus souvent identifier correctement le complice noir

Conclusion : on est meilleur pour décrire les gens de notre groupe. Cela vient du fait qu’on fréquente plus les membres de notre groupe. Comme on ne fréquente pas les membres de d’autres gr on a plus de difficultés à les différencier. Le manque de fréquentation favorise le fait de penser que tout le monde d’un gr se ressemble –> biais de l’homogénéité de l’exogroupe

46
Q

Qu’est-ce que la corrélation illusoire ? Quelle est l’explication de la corrélation illusoire ?

A

Croyance que deux éléments covarient alors que ce n’est pas le cas.
Explication : double effet de saillance

47
Q

Comment la corrélation illusoire influence le développement de préjugés ?

A

la corrélation illusoire peut nous amené à développer des préjugés lorsqu’on pense qu’un gr minoritaire a des caractéristiques négatives –> ce qui est négatif et plus rare est plus saillant –> double effet de saillance

48
Q

Qu’est-ce qu’une prophétie qui s’autoréalise ?

A

Processus par lequel les attentes de quelqu’un par rapport à une autre personne mène cette personne à se comporter de façon à confirmer les attentes initiales.
*les stéréotypes ont une grande importances dans la prophétie autoréalisante

49
Q

Quels sont les résultats sur l’étude sur la prophétie qui s’autoréalise ?
Au début, on a fait une tâche à l’ordinateur aux participants. Ils pensaient qu’ils faisaient une tâche de perception. Mais de manière subliminale, on faisait apparaître des visages. Tous les participants étaient blancs. Certains ont vu des visages de pers blanches et d’autres des visages de pers noires. Le but était d’amorcer des stéréotypes soit reliés aux pers blanches ou aux pers noires.

Après cette étape, les participants étaient regroupés deux par deux mais ne pouvaient pas se voir. Dans chaque gr, un participant avait fait la tâche à l’ordi (a reçu l’amorçage) et l’autre n’avait pas fait la tâche. Chercheurs évaluaient l’hostilité dans la façon de s’exprimer des participants.

A
  • les percevants qui ont été exposés à des pers blanches avaient moins d’hostilité que les pers exposées aux pers noires –> des stéréotypes peuvent influencer notre comportement meme si ça n’a rien avoir avec la situation
  • le partenaire a utilisé plus de stéréotypes lorsqu’ils étaient appariés avec quelqu’un qui était exposé à des pers noires –> prophétie autoréalisante
50
Q

Comment le biais d’attribution peut influencer le développement de préjugés ?

A
  • lorsqu’un comportement positif est adopté par une personne de l’endogroupe, l’observateur a tendance à l’attribuer à des qualités personnelles des membres de cet endogroupe
  • lorsque ce même comportement positif est adopté par un membre de
    l’exogroupe, l’observateur a tendance à l’attribuer au contexte.
51
Q

Dans quels contextes (4) les biais d’attribution et les biais confirmatifs sont-ils davantages utilisés ?

A
  • le favoritisme à l’égard de l’endogroupe;
  • la dissonance cognitive (ex : comportement discriminatoire jugé non acceptable);
  • la personnalité autoritaire;
  • la compétition intergroupe.
52
Q

Quelle méthode a été employé lors des premières tentatives de catégoriser les humains en races ?

A

la biométrie, différencier les individus selon leurs caractères phénotypiques visibles comme la
pigmentation, de la forme du visage et du crâne, de la musculature

53
Q

Pourquoi en somme-nous venu à dire qu’il y a une seule race chez les humains ?

A

Les analyses d’ADN montrent que tous les humains partagent le même patrimoine génétique à 99,8%. De plus, il n’est pas possible d’isoler des gènes différents entre les divers groupes sociaux

54
Q

Quel autre terme utilise-t-on au lieu du terme race ? Quelle est sa définition et sa limite ?

A

ethnie, un ensemble de personnes qui partagent la même culture, la même langue, les mêmes traditions, les mêmes coutumes

limite : ça ne fait pas consensus

55
Q

Qu’est-ce que le racisme traditionnel ?

A

racisme flagrant qui s’exprime de manière ouverte, par exemple ségrégation fondée sur la couleur de peau

56
Q

Qu’est-ce que le racisme moderne ?

A

racisme subtil qui s’exprime indirectement et qui se fonde sur des raisons socialement acceptables

57
Q

Quelles sont les stratégies (4) utilisées pour cacher les tendances racistes ?

A
  • orienter les préjugés vers des objets plus neutres (au lieu de critiquer directement une pers, ils vont critiquer un objet qui est lié à ce type de pers)
  • se cacher derrière des justifications socialement plus acceptables
  • traiter les membres d’un exogroupe de manière plus favorable (discrimination inversée ou positive)
  • exprimer du mécontentement ou de la colère à l’égard des « faveurs » accordées aux membres d’un exogroupe (racisme symbolique)
58
Q

Quels sont les résultats de l’étude sur le racisme inversé ?
Deux pers dans une salle d’attente qui attendait pour faire la recherche. Un naïf et un complice soit noir soit blanc. Le complice avait la consigne soit d’agir de manière amicale avec le naïf ou de manière insultante. Puis les deux pers étaient invitées dans la salle et on demandait au naïf de jouer le rôle du prof et au complice de jouer le rôle de l’élève.

A
  • quand complice était amical, le naïf donne moins de chocs et moins intenses aux complices noirs –> discrimination inversée, souvent les gens le font par peur d’être perçu raciste
  • quand le complice était insultant, les naïfs ont donné plus de chocs et plus intenses au complice s’il était noir –> une raison socialement plus acceptable permettait de justifier leur comportement
59
Q

Quel est le résultat de cette étude sur la discrimination inversée ?
Le chercheur a demandé à des participants blancs de lire et d’évaluer un texte supposément écrit soit par un étudiant blanc, soit par un étudiant noir. Le texte était en réalité écrit par le chercheur et il était de pauvre qualité.

A

Les résultats indiquent que les participants blancs évaluent plus favorablement le texte quand ils pensent que l’auteur est noir –> par peur de paraître raciste

60
Q

Qu’est-ce que le profilage raciale ?

A

toute action prise par une ou des personnes d’autorité à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, pour des raisons de sûreté, de sécurité ou de protection du public, qui repose sur des facteurs tels la race, la couleur, l’origine ethnique ou nationale ou la religion, sans motif réel ou soupçon raisonnable, et qui a pour effet d’exposer la personne à un examen ou à un traitement différentiel.
Le profilage racial inclut aussi toute action de personnes en situation d’autorité qui appliquent une mesure de façon disproportionnée sur des segments de la population du fait, notamment, de leur appartenance raciale, ethnique ou Nationale ou religieuse, réelle ou présumée.

61
Q

Que sont les micro agressions ?

A

Affronts subtils ou traitements empreints d’insensibilité
des petits comportements qui sont sentir la pers qu’elle vaut moins
c’est un exemple de racisme moderne

62
Q

Selon un sondage de la fondation canadienne des relations raciales, quelles sont les personnes qui vivent le plus de micro agressions ?

A

les autochtones et les noires

63
Q

Quels sont les 6 items utilisés pour mesurer la micro agression ?

A

1) Traité comme si vous n’étiez pas assez
intelligent.
2) Traité comme s’il fallait se méfier de vous.
3) Ignoré/laissé pour compte, ou non servi
dans un restaurant/magasin.
4) Confondu avec un employé de service.
5) Traité différemment par l’employeur
(embauche, rémunération, promotion)
6) Injustement arrêté par la police

64
Q

Quel est le lien entre le racisme et la dissonance cognitive ?

A

La plupart des gens sont convaincus qu’ils ne sont pas racistes. Mais les gens vivent des contradictions entre :
1- leurs valeurs humanistes et égalitaires;
2- leurs sentiments négatifs envers les membres des autres groupes ethniques.

le fait d’être conscient que c’est quelque chose de mauvais, on se sent mal et on se convainc qu’on est pas raciste. En réalité, il est difficile d’être complètement pas raciste

65
Q

Qu’est-ce que le racisme d’aversion ?

A

Racisme qui s’exprime par un appui aux mesures d’égalité pour les Noirs, mais qui s’accompagne de sentiments négatifs à leur égard (certains blancs évitent les noirs parce qu’ils ont honte d’éprouver des sentiments négatifs à leur égard alors qu’ils sont en accord avec les mesures d’égalité raciale)

66
Q

Qu’est-ce que le sexisme traditionnel ?

A

Il s’agit d’un sexisme consistant à souscrire aux croyances traditionnelles relatives aux femmes et à les exprimer ouvertement.

67
Q

Qu’est-ce que le sexisme moderne ? Donner des exemples.

A

Il s’agit d’un sexisme subtil à l’égard des femmes qui s’exprime de manière plus indirecte.

  • nier qu’il existe du sexisme à l’égard des femmes
  • traiter les femmes de manière plus favorable (discrimination inversée ou positive)
  • exprimer du mécontentement ou de la colère à l’égard des « faveurs » accordées aux femmes (lorsqu’on essaie de rétablir l’égalité)
  • se comporter de manière plus favorable envers les femmes qui adoptent des rôles traditionnels (sexisme bienveillant).
68
Q

Qu’est-ce que le sexisme hostile ?

A

Ça se manifeste par une animosité à l’égard des femmes, qui sont perçues comme usurpant le pouvoir des hommes, s’offensant trop facilement et n’étant pas suffisamment reconnaissantes de ce que les hommes font pour elles.

69
Q

Qu’est-ce que le sexisme bienveillant ?

A

Ça s’exprime par un comportement favorable envers les femmes qui adoptent des rôles traditionnels. On leur offre protection et affection, comme lors d’un désastre, ou il faut sauver les femmes avant les hommes. On considère aussi que les hommes sont incomplets envers les femmes.

70
Q

Qu’est-ce que le sexisme ambivalent ?

A

association de sexisme hostile et bienveillant

71
Q

Qu’est-ce que l’acculturation ?

A

processus par lequel un groupe remplace ses valeurs par celles d’un autre groupe

72
Q

Qu’est-ce que la catégorisation ?

A

Processus par lequel on perçoit les personnes comme membres d’un groupe ou d’une catégorie plutôt que comme des individus

73
Q

Qu’est-ce que la menace de stéréotype ?

A

appréhension éprouvée par les membres d’un groupe minoritaire parce que leur comportement pourrait confirmer un stéréotype culturel

74
Q

Qu’est-ce que l’individualisation ?

A

Processus par lequel on met l’accent sur les différences entre les individus plutôt que sur les différences entre les groupes

75
Q

Qu’est-ce que la catégorisation croisée ?

A

processus par lequel une personne prend conscience qu’elle appartient à deux catégories sociales

76
Q

Qu’est-ce que la catégorisation multiple ?

A

processus par lequel une personne prend conscience qu’elle appartient à plus de deux catégories sociales