Cours 10 Et 11 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui nous intéresse en quantitatif?

A

Déceler la présence d’une relation statistiquement quantifiable entre les variables de même que la force de celle-ci

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Q

Comment fait-on pour déceler la présence d’une relation entre les variables et la force de celle-ci en quantitatif? (3 étapes)

A
  1. La signification (p<0.05) : ça fait du sens la relation que je tente de faire? 0.05 ou moins = relation statistiquement significative entre les éléments. 0.05 est la marge d’erreur (5% de chance ou moins de se tromper) si la marge d’erreur est plus grande, on arrête l’étude
  2. La force de relation (entre 0 et 1): à quel point ma relation est forte? ÉCHELLE DE COHEN -> plus c’est proche de 1, plus la relation est forte. Moins le sujet a été étudié, moins on va être sévères. Entre 0.8 et 1 = colinearité: tu étudies le même phénomène
  3. Le sens de la corrélation (+ ou -): quel élément mène à l’autre?
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3
Q

Quelle est la structure méthodologique?

A
  1. Échantillon
  2. Décrispation des mesures (questionnaires, grands thèmes)
  3. Operationnalisation des variables
  4. Description des analyses statistiques choisies
  5. Critères d’inclusion: les caractéristiques que les participants ou les données doivent avoir pour être inclus dans l’étude (ex: âge, ethnicité, sexe,…)
  6. Les critères d’exclusion: les caractéristiques qui empêchent un participant d’être inclus (ex: abandon de traitement, ne peut pas se déplacer, capacité cognitive)
  7. Résultats
  8. Interprétation des résultats (discussion) : intégration et retour sur la problématique, donne les limites de l’étude, les travaux à venir
  9. Conclusion: doit présenter un message clair et concis à retenir
  10. Recommandations
  11. Références
  12. Annexes
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4
Q

Donnes des caractéristiques du style de rédaction scientifique (3)

A
  1. Syntaxes simples et directs
  2. Phrases courtes
  3. Répétition des concepts-clés (pas de synonymes)
  4. Précision et cohérence
  5. Temps présent et forme active de verbes
  6. Forme impersonnelle
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5
Q

Expliques les 3 types d’échantillonnage probabiliste (Beaud, 2003)

A
  1. Simple: recruter un échantillon d’individus de manière aléatoire en accordant à tous la même chance d’être sélectionnés
  2. Stratifié: subdiviser la population en sous-groupes relativement homogènes et choisir aléatoirement un échantillon dans chacun de ces groupes. (Groupes (strates) peuvent être proportionnels ou non)
  3. Par grappes: choisir au hasard un ou des sous-groupes (grappes) et choisir aléatoirement un échantillon dans chacune des grappes. À un degré: choisir UN établissement et interroger TOUT LE MONDE dans cet établissement. A plus d’un degré: choisir PLUSIEURS établissements et QUELQUES PERSONNES dans chacun de ces établissement
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6
Q

Quelles sont les 2 forces de l’échantillonnage probabiliste?

A

Potentiel de généralisation: on recrute généralement des grands échantillons qui permettent de généraliser les résultats

Réductions des biais de sélection: mécanismes aléatoires de sélections

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7
Q

Quelles sont les 2 limites de l’échantillonnage probabiliste?

A

Coût et logistique: Long et coûteux
Représentativité limitée: les résultats sont représentatifs que du type de participants recrutés en fonction des critères de sélection

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8
Q

Expliques l’échantillonnage non probabiliste

A

Critères très précis, on recherche un profil particulier pour décrire, expliquer une réalité particulière (études qualitatives)

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9
Q

Expliques l’échantillonnage probabiliste

A

Généralement pour les études quantitatives, on veut limiter le pouvoir discrétionnaire du chercheur, qu’il soit le plus objectif possible

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10
Q

Expliques les 4 types d’échantillonnage non probabilistes

A
  1. Accidentel (de convenance): le chercheur recrute des personnes selon leur accessibilité dans un lieu déterminé et à un moment précis (ex: tu te rends en prison et tu demandes quel détenu veut participer à ton étude)
  2. Quotas: méthode d’échantillonnage aléatoire qui consiste à subdiviser la population en sous groupes relativement homogènes selon une caractéristique (ex: tu recrutes les 30 premiers étudiants à être entrés en classe). La représentativité de la population N’EST PAS un enjeu, contrairement à l’échantillonnage par strate
  3. Intentionnel (ou typique): méthode d’échantillonnage qui consiste à sélectionner certaines personnes en fonction de caractéristiques typiques (critères de selections) de la population à l’étude
  4. Par réseaux (ou effet boule de neige): demander à des personnes recrutées initialement selon les critères de sélections précis de suggérer le nom d’autres personnes qui leur apparaissent répondre aux mêmes critères (souvent utilisé lorsqu’on recherche des personnes marginalisées)
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11
Q

Nommes les 3 forces de l’échantillonnage non probabiliste

A
  1. Simplicité et rapidité de mise en œuvre: ne nécessite pas de procédures complexes d’échantillonnage
  2. Accès à des populations difficiles à atteindre
  3. Flexibilité
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12
Q

Nommes les 3 limites de l’échantillonnage non probabiliste

A
  1. Manque de généralisation: résultats obtenus ne peuvent généralement pas être généralisés à la population entière, pas représentatif
  2. Dépendance à l’expérience du chercheur: le choix des participants dans les échantillons non probabilistes est souvent fait sur la base du jugement du chercheur ou selon des critères pratiques (donc biais personnels dans la sélection)
  3. Biais de sélection: puisque les participants ne sont pas choisis de manière aléatoire, certains groupes de la population peuvent être systématiquement sous-représentés ou surexposés dans l’échantillon
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13
Q

Qu’entend-t-on par l’idée d’éthique en recherche?

A

L’ensemble des règles qui régissent le caractère moral du processus de recherche, agir selon les règles éthiques c’est se conformer aux standards de conduite d’une profession donnés ou d’un groupe donné. Se demander si ta recherche pourrait causer des tords

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14
Q

Pourquoi avoir instauré un code d’éthique en recherche?

A

Les débordements de la Seconde Guerre mondiale ont poussés l’adoption de telles balises

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15
Q

Que stipule le code de Nuremberg, érigé en 1947 à la suite du PROCÈS DE NUREMBERG? (4 postulats)

A
  1. Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne intéressée doit jouir de capacité légale totale pour consentir. (La personne peut décider de désister n’importe quand, ou encore de ne pas répondre à certaines questions)
  2. L’expérience doit avoir des résultats pratiques pour le bien de la société impossibles à obtenir par d’autres moyens
  3. L’expérience doit être pratiquée de façon à éviter toute souffrance et tout dommage physique et mentale non nécessaires
  4. Le scientifique chargé de l’expérience doit être prêt à l’interrompre à tout moment, s’il a une raison de croire que sa continuation pourrait entraîner des blessures, l’invalidité ou la mort pour le sujet expérimental
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16
Q

Quels sont les 5 droits éthiques? (Bayle, 1950)

A
  1. Le droit à l’autodétermination
  2. Le droit à un traitement juste et équitable
  3. Le droit à l’intimité
  4. Le droit à l’anonymat et à la confidentialité
  5. Le droit à la protection contre l’inconfort et le préjudice
17
Q

Expliques le droit à l’autodétermination (principe, explication et violation)

A

Principe: toute personne est capable de décider par elle-même et de prendre en main sa propre destinée

Explication: Les individus ont le droit de décider librement et de façon éclairée de participer ou non à une recherche, la participation doit être volontaire, les participants doivent être informés de leurs droits de se retirer à tout moment sans avoir à se justifier

Violation: Lorsque l’autonomie des individus est réduite et qu’aucune mesure n’est prise pour garantir le respect de la démarche et celui des individus. La personne devient un sujet de recherche à son insu, le chercheur utilise la tromperie dans sa démarche

18
Q

Explique le droit à un traitement juste et équitable (principe et explication)

A

Principe: Les participants doivent être au courant de la nature de la recherche

Explication: ce droit réfère au droit d’être informé sur la nature, le but et la durée de la recherche et sur les méthodes utilisées pendant la recherche. Un formulaire de consentement libre et éclairé doit être signé par les participants. Au cours de la recherche, les participants doivent être traités avec dignité

19
Q

Expliques le droit à l’intimité (principe, explication, violation)

A

Principe: les individus sont libres de décider de l’étendue de l’information qu’ils sont prêts à partager. Duperie: divulgation partielle des renseignements sur le but de la recherche, ou de l’expérience

Explication: toute recherche qui implique des individus constitue une forme d’intrusion dans la vie privée. Le chercheur doit donc s’assurer que son étude est la moins envahissante

20
Q

Expliques le droit à l’anonymat et à la confidentialité (principe, explication, violation, cas particuliers)

A

Principe: les résultats doivent être présentés de façon à ce que chaque participant ne soit pas reconnu

Explication: L’identité du participant ne peut pas être reliée à ses réponses individuelles, meme par le chercheur (plus difficile à respecter en qualitatif), aucune donnée nominative ne doit apparaître lors des cueillettes de données (toutes les données révélant la personne NE PEUVENT PAS ÊTRE RETRANSCRITES)

Violation: le chercheur permet l’accès à des données nominatives, le chercheur dévoile les réponses individuelles d’une personne spécifique en la nommant

Cas particuliers: certaines révélations doivent être dévoilées -> en cas de danger pour soi même ou autrui (intention de tuer qlqn, abus d’un enfant) , délinquance auto-revelee (tu dois dénoncer et aviser la personne que tu vas la dénoncer)

21
Q

Expliques le droit à la protection contre l’inconfort et le préjudice (principe, explication, violation)

A

Principe: Ce sont des règles qui concernent la protection contre les inconvénients susceptibles de causer du tort ou de nuire aux participants

Explication: Ces tords peuvent être de nature psychologique, physique, financière ou légale. On doit se demander jusqu’à quel point la participation à la recherche peut avoir des répercussions négatives sur les participants. Il doit y avoir une proportion entre les risques et les bénéfices (tjr moins de risques que de bénéfices)

Violation: Lorsque la recherche risque de causer des dommages permanents (ex: perte d’emploi, divorce, atteinte à la réputation,…). Lorsqu’il y a un manque de soutien -> le chercheur doit prévoir des mécanismes de soutien, tu dois donner des ressources d’aide spécifiques

22
Q

En quoi l’éthique est-elle importante en criminologie?

A

Pour les personnes vulnérables. Les risques doivent être minimes et la protection accrue. Mineurs = consentement signé du parent et du mineur, Personnes présentant une déficience intellectuelle = bénéfices doivent être plus grands que le processus de recherche, Individus vivant en établissements = aucune contrainte ne doit peser sur eux pour les inciter à participer, aucune obligation de leur part, aucune punition ne doit être donnée s’ils ne participent pas

23
Q

Quelles sont les responsabilités du chercheur en éthique? (Nommes-en 3)

A
  1. Agir selon les règles d’éthiques
  2. Respecter les exigences morales tout en respectant la rigueur de sa recherche
  3. Se conformer à des règles et des obligations
  4. Certaines limites ne peuvent être franchies
  5. Proposer des ressources en cas de besoin
  6. Le respect des normes d’éthique relève beaucoup de l’intégrité même du chercheur
24
Q

Qu’est-ce qu’est le comité d’éthique?

A

Comité qui évalue les règles d’éthique des projets de recherche (UdeM, institut Phillippe-Pinel,…). Les comités d’éthique servent à ce que les règles ne soient pas brisées: pour tous les chercheurs qui déposent une demande de subvention, pour tous les projets de stage en analyse et recherche ou de maîtrise et doctorat

25
Q

Quelles sont les 3 dérives discutées en classe de l’éthique en recherche?

A

L’expérience de Stanford, L’expérience de Milgram et Le projet MK-Ultra

26
Q

Expliques l’effet Lucifer

A

A vu le jour avec l’expérience de Stanford par Philip Zimbardo en 1971, a démontré que le pouvoir corrompt. Comment de bonnes personnes en viennent à perdre tout sens moral et commettre des comportements mauvais/mechants? C’est une question de contexte.

27
Q

L’expérience de Milgram en 1963 est le meilleur exemple de quoi?

A

De duperie

28
Q

Quels sont les 3 acteurs nécessaires dans l’expérience de Milgram (1963)

A

Un chercheur (figure d’autorité), un participant (sujet à l’étude) et un élève (complice)

29
Q

En quoi consiste le projet MK-Ultra

A

1950 à 1970, projet secret de la CIA pour développer des techniques de manipulation mentale.