cours 10 Flashcards
(30 cards)
Quel est la définition de « l’orientation sexuelle » donnée pour l’Essentialisme ?
L’orientation sexuelle est basée essentiellement sur des processus internes,
Intrinsèques et biologiques
L’orientation sexuelle fait partie de la nature humaine
Quel est la définition de « l’orientation sexuelle » donnée pour le Socioconstructivisme ?
L’orientation sexuelle est une construction sociale déterminée par les normes, la culture et les forces politiques en cours
La notion même de nature humaine est remise en question – tout est question de socialisation
« Selon Les résultats d’études récentes suggèrent que la période correspondant au développement prénatal de 2 à 5 mois serait critique pour le développement de l’orientation sexuelle (Wallen & Hassett, 2009), »
Quel est l’argument biologique qui accompagne l’antérieure énoncé ?
À l’origine du développement de l’orientation sexuelle se trouve possiblement un enjeu important lié au niveau d’exposition aux hormones masculines et féminines pendant la gestation du bébé/période prénatal
+ Expositions aux androgènes
Faux ou vrai
« …l’homosexualité est due exclusivement à des causes biologiques, il s’agisse d’hormones, du cerveau ou des gènes (Jordan-Young, 2010). »
?
Faux Selon (Jordan-Young, 2010) jusqu’à maintenant, aucun argument validé scientifiquement ne permet de dire que l’homosexualité est due exclusivement à des causes biologiques, qu’il s’agisse d’hormones, du cerveau ou des gènes
Par rapport à La l’orientation sexuelle,
Quels sont les points sur lesquels s’entendent la plupart de chercheurs ?
La plupart des chercheurs s’entendent sur le fait que l’orientation sexuelle est déterminée par la conjonction de facteurs dont le poids peut varier d’un individu à l’autre :
Hormonaux
Génétiques
Cognitifs
Environnementaux
Dans Les études de Kinsey :
+ Sexual Behavior in the Human Male (1948) et
+ Sexual Behavior in the Human Female (1953),
Quels sont les conclusions ?
+ Les échanges sexuels entre personnes de même sexe ne sont pas rares
+ Fluctuation des comportements et des attirances au cours de la vie
+ Hétérosexuel(le)s et homosexuel(le)s ne forment pas des populations totalement séparées l’une de l’autre
selon (Kinnish, Strassberg, & Turner, 2005).
Quelle est l’orientation sexuelle la moins susceptible de changer à travers le temps ?
En plus d’être largement prédominante, l’hétérosexualité est significativement plus stable que l’homosexualité ou la bisexualité.
Pour l’orientation « surtout hétérosexuelle », nous en savons encore très peu sur sa possible stabilité temporelle. Des études longitudinales sont nécessaires.
Selon l’Étude longitudinale de Calzo, Masyn, Austin, Jun & Corliss (2017)
N: 16882 (USA) Âge: 12-23 ans, l’auto-identification LGB serait en augment dans quel période du développement ?
L’adolescence
Auto-identification LGB: augmente dramatiquement au cours de l’adolescence
LGB: 2,4%
Selon l’Étude longitudinale de Calzo, Masyn, Austin, Jun & Corliss (2017)
N: 16882 (USA) Âge: 12-23 ans, l’auto-identification surtout hétérosexuelle serait en augment dans quel période du développement ?
à partir de l’adolescence jusqu’à l’Age adulte
Auto-identification surtout hétérosexuel: augmente graduellement de l’adolescence à l’âge adulte émergent
Complèment hétérosexuel: 88,2%
Surtout hétérosexuel: 9,5%
Quels sont selon Savin-Williams (2006) les trois démentions qui accompagnant l’orientation sexuelle ?
+ Attirance sexuelle et romantique
+ comportements sexuels
+ Auto-identification
Selon (Konik, Williams & Crawford, 2004; Vrangalova & Savin-Williams, 2010), chez quel sexe ( homme ou femme) aurait moins de cohérence entre les trois dimentions de l’orientation sexuelle (l’Attirance sexuelle et romantique, les comportements sexuels, L‘auto-identification) ?
Chez la femme
Il n’y a pas toujours cohérence entre ces trois dimensions (Konik, Williams & Crawford, 2004; Vrangalova & Savin-Williams, 2010).
Encore moins chez les femmes (Suschinsky, Dawson, &, Chivers, 2016).
Pourquoi a-t-elle été difficile d’avoir une idée claire du nombre de personnes qui font partie de la minorité sexuelle dans les études LGBTQ ?
Puisque les questions dans les enquêtes, études et recensements varient, les proportions rapportées de L, G, B, et autres varient tout autant, et il est difficile d’avoir une idée claire du nombre de personne qui font partie de la « minorité sexuelle », surtout chez les jeunes.
Selont A) Cass (1979) quelles sont les étapes du développement de l’identité non-hétérosexuelle et comment se définissent – elles ?
Confusion identitaire: suis-je homosexuel?
Comparaison de l’identité: je suis peut-être homosexuel
Tolérance de l’identité: je suis probablement homosexuel
Acceptation de l’identité: je suis homosexuel
Fierté identitaire: je dois faire connaitre aux autres qui je suis
Synthèse de l’identité: je suis plus que mon orientation sexuelle
Quelles sont les Critiques faites aux stades du développement de l’orientation sexuelle ?
+ Processus pas toujours linéaire (stade)
+ Modèles impliquant des stades : centrés sur les hommes homosexuels, ne tiennent pas en compte de la fluidité/changement à travers le temps, ne rendent pas compte de la complexité de l’interaction des composantes de l’orientation sexuelle (comportements, attirance, auto-identification
Selon Savin-Williams & Diamond (2000), quelles sont les expériences associées au développement de l’orientation sexuelle chez les hommes et les femmes ?
Chez les Femmes
•Attirances homoérotiques et questionnements plus tard dans le développement
•Plus d’expériences hétérosexuelles avant
• Premières attirances homosexuelles en contexte émotionnel
•Première expérience homosexuelle surtout avec partenaire romantique
•Période plus courte entre auto-identification et dévoilement
chez les hommes
Attirances homoérotiques plus tôt
Premières attirances homosexuelles en contexte sexuel
Première expérience sexuelle surtout avec partenaire peu connu ou étranger
Quels sont les obstacles (concepts qu’on peut comprendre comme obstacles) perçus dans le développement de l’orientation sexuelle ?
Homophobie: rejet des personnes homosexuelles ou considérées comme telles et de ce qui leur est associé
Homophobie intériorisée : acceptation et intériorisation, par les membres d’un groupe oppressé, des stéréotypes et des images négatives de leur groupe, d’une croyance en leur propre infériorité et en la supériorité du groupe dominant
Forme de haine de soi-même inspirée par l’homophobie ambiante
Souvent subtil et inconsciente
Biphobie/biphobie intériorisée
Quels sont les conséquences potentielles de l’homo/bi phobie… ?
Faible estime de soi Isolement social Décrochage scolaire Consommation abusive d’alcool et de drogues Comportements sexuels à risque Dépression Idées suicidaires/suicide \+++
39% élèves du secondaire affirment avoir été victimes d’homophobie
Seulement 8% s’identifient comme une minorité sexuelle/en questionnement
Parmi les 8% s’identifiant comme homosexuel(le), 69% ont été victimes d’homophobie
Quels sont les facteurs de résilience qui aident au développement de l’orientation sexuelle ?
L’acceptation de l’orientation sexuelle
Avoir des modèles sains/positifs
Le soutien du milieu (famille et amis)
Le soutien de gens qui vivent une réalité similaire
Le coming out (important)
L’implication (groupes communautaires, etc.)
Etc.
Qu’elle pourrait être selon (Mock & Eibach, 2012), l’explication au plus grand patron de fluidité sexuelle observé chez les femmes de la minorité sexuelle ?
La sexualité des femmes tend à être plus sensible aux influences normatives que la sexualité des hommes (Baumeister, 2000), et plus conforme aux pressions sociales et aux attentes culturelles à leur égard. Cela pourrait être l’une des explications au plus grand patron de fluidité sexuelle observé chez les femmes de la minorité sexuelle (Mock & Eibach, 2012).
Pourquoi, on dit que l’orientation sexuelle des hommes semble démontrer une plus grande stabilité comparativement aux femmes ?
Parce que :
La sexualité des femmes tend à être plus sensible aux influences normatives que la sexualité des hommes (Baumeister, 2000), et plus conforme aux pressions sociales et aux attentes culturelles à leur égard.
Et parce que
Les femmes de toutes orientations sexuelles peuvent vivre des variations dans leurs sentiments érotiques et affectifs selon les situations rencontrées, les relations vécues et les périodes de leurs vies. Leurs patrons d’attirance semblent plus fluides dans le temps.
Quelles différences de genre semblent constantes auprès des minorités sexuelles ?
Les femmes lesbiennes rapportent généralement moins de partenaires sexuelles et
des attitudes plus conservatrices que les hommes gais.
Les familles homoparentales féminines sont également beaucoup plus nombreuses que les familles homoparentales masculines.
Dans les Travaux de la sociologue Vera Whisman, quelles étaient les conclusions par rapport aux hommes gays comparativement aux femmes lesbiennes ?
Les hommes étaient significativement plus nombreux à considérer que leur homosexualité était innée et figée, alors que les femmes reconnaissaient plus souvent les rôles de relations spécifiques, de leurs choix, des changements et des circonstances dans leur orientation sexuelle.
À quoi font référence les études psychophysiologiques quand on dit que La femme semble plus “plastique” en termes de libido ?
La femme semble plus “plastique” en termes de libido, c’est-à-dire que les caractéristiques du partenaire, les préférences dans les pratiques sexuelles et dans les comportements et attitudes vont influencer sa libido, en plus d’être sujette aux changements en fonction des rencontres et du contexte (incluant les normes socioculturelles).
Quelles sont les trois caractéristiques que caractérisent la Bisexualité selon Diamond (2008) ?
1- Un stade temporaire de déni, de transition ou d’expérimentation
2- Une orientation sexuelle au même titre que l’hétérosexualité et l’homosexualité (patrons d’attirances pour les deux sexes fixes dans le temps)
3- Une forte expression de la capacité à la fluidité sexuelle