Cours 1 - Modèles et introduction Flashcards

1
Q

Quels sont les six critères centraux qui se réfèrent aux définitions les plus complètes pour celles des troubles mentaux ?

[CCDDPS]

A

1) Caractère inhabituel
2) Perception et interprétation erronée de la réalité
3) Souffrance significative
4) Comportements autodestructeurs
5) Dangerosité
6) Déviance sociale

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2
Q

Vrai ou faux. Les six critères ne sont jamais tous atteints. Un critère seul n’est pas grand chose en soit.

A

Vrai.

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3
Q

Explique les six critères à l’aide de courts exemples :

1) Caractère inhabituel
2) Perception et interprétation erronée de la réalité
3) Souffrance significative
4) Comportements autodestructeurs
5) Dangerosité
6) Déviance sociale

A

1) Fréquence d’incidence d’un symptôme dans la population générale.
2) Paranoïa, hallucinations
3) Détresse de l’individu, tant en intensité qu’en durée.
4) Cpts qui nuisent à l’accomplissement personnel ou encore à la santé de l’individu
5) Cpts qui mettent la personne ou autrui en danger : achats compulsifs, consommation, relations sexuelles non protégées
6) Références aux normes sociales acceptées et à la dimension culturelles. On parle de la culture dominante de la personne, pas de la société…

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4
Q

Donne la définition d’un facteur de risque.

A

Augmente la probabilité de développer une psychopathologie

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5
Q

Donne la définition d’un facteur de protection.

A

Diminue la probabilité de développer une psychopathologie.

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6
Q

Quel énoncé décrie le mieux la notion «d’interaction» dans le sujet des facteurs de risque et de protection ?

a) les facteurs s’influencent entre eux et ne sont pas
simplement additifs ou linéaires
b) les facteurs s’influencent entre eux, ils sont additifs et linéaires comme une liste d’épicerie
c) les facteurs ne s’influencent pas entre eux et ils ne sont pas
simplement additifs ou linéaires

A

La bonne réponse est A.

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7
Q

Cet énoncé est-il vrai concernant la notion de «probabilité vs causalité» dans le sujet des facteurs de risque et de protection ?

Expliquer un cpt post facto est toujours plus difficile que de la prédire.

A

Faux. Un comportement post facto est toujours plus facile que de le prédire. C’est pourquoi il faut se gardez une saine réserve avant de faire des prédictions sur la base de facteurs de risque et de protection.

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8
Q

Explique la notion «d’évènements de vie» dans tes mots (facteurs de risques et de protection).

A

Parfois, ce sont des évènements ponctuels qui déclencheront le développement d’une psychopathologie. Il faut donc être prudent : dire que l’évènement est la cause du trouble peut faire en sorte de négliger des facteurs de risque qui était déjà présents…

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9
Q

À quoi sont associés les évènements de vie négatifs ? (2)

A

À une augmentation du risque de développer des troubles psychologiques et à une augmentation de la gravité des conditions préexistantes, tant au plan anxieux que dépressif.

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10
Q

Nomme 4 exemples de facteurs de protection.

A

1) Capacité d’auto-contrôle
2) Perception de contrôle
3) Activité physique
4) Relations familiales positives

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11
Q

Qu’est-ce qu’amène les 4 exemples de facteurs de protections (capacité d’auto-contrôle, perception de contrôle, activité physique, relations familiales positives) ?

A

Capacité d’auto-contrôle : La capacité à contrôler son attention et d’inhiber son cpt lorsque nécessaire diminue l’anxiété

Perception de contrôle : Effet protecteur contre l’anxiété, est-ce que je pense être capable de me contrôler ?

Activité physique : Diminution de dépression chez les adultes (y compris les aînés) et les ado

Relations familiales positives : Diminution de la dépression chez les jeunes

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12
Q

Quelle est la définition de l’étiologie ?

a) Études des résultats des maladies, tant physiques que mentales.
b) Études des causes des maladies, tant physiques que mentales.
c) Études des causes, des résultats et des facteurs des maladies, tant physiques que mentales.
d) Études des causes et des facteurs des maladies, tant physiques que mentales.

A

La bonne réponse est D.

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13
Q

Que permettent les modèles étiologiques ?

A

Ils permettent d’expliquer les causes d’un trouble en prenant compte des dimensions ou facettes du fonctionnement, typiquement en postulant des interactions entre ces dimensions.

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14
Q

a) la perspective de ce que sont les opérations mentales
b) les facteurs qui les influencent
c) la trajectoire de la maladie
d) les connaissances sur le fonctionnement du cerveau et/ou de la pensée humaine
e) Toutes ces réponses
f) a,b,d
g) a,b,c

A

La bonne réponse est F.

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15
Q

Vrai ou faux. Les modèles étiologiques évoluent avec les connaissances.

A

Vrai

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16
Q

Vrai ou faux. Les modèles étiologiques sont généralement mutuellement exclusifs à leur domaine.

A

Faux. Ils ne sont généralement pas mutuellement exclusifs.

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17
Q

Pourquoi dit-on que les modèles étiologiques ne sont pas vrais ?

A

Car ce sont des représentations, des simplifications et des amalgames. Ex : trois petits cochons/surmoi

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18
Q

Quels sont les trois principaux modèles étiologiques des troubles mentaux ?

A

Modèle biologique, modèle psychologique, modèle biopsychosocial

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19
Q

Qu’est-ce qu’un génotype ?

A

Les gênes hérités par les parents biologiques, c’est les gênes que j’ai.

20
Q

Qu’est-ce qu’un phénotype ?

A

Manifestation observables des gênes. C’est les gênes que j’ai qui sont exprimés, activés.

21
Q

Explique, en tes mots, l’héritabilité.

A

Proportion de la variance phénotypique attribuable à la variance génétique.

22
Q

Quel est le % d’héritabilité de la dépression majeure ?

a) ~30%
b) ~40%
c) ~55%

A

La bonne réponse est B.

23
Q

Quel est le % d’héritabilité des troubles anxieux ?

a) ~30 à 40%
b) ~50%
c) ~55%

A

La bonne réponse est A.

24
Q

Quel est le % d’héritabilité de la schizophrénie ?

a) ~55%
b) ~65%
c) ~75%

A

La bonne réponse est C.

25
Q

Mis à part l’héritabilité, le reste de la variance serait expliqué par des différences dues à _________.

A

L’environnement individuel.

26
Q

Pourquoi dit-on que la génétique n’est pas une condition directe ?

A

Car en période de stress, il y a une recherche génétique qui se fait. Il peut donc y avoir activation des gènes…. cause des maladies ayant des bases
génétiques stimuler par l’environnement. Cependant, les gênes ne peuvent être jamais activés.

27
Q

De quel modèle s’agit-il ?

Approche médicale centrée sur les modifications biologiques, surtout en terme de neurotransmetteurs et de réseaux neuronaux spécialisés.

A

Modèle biologique

28
Q

Vrai ou faux : L’environnement peut aussi influencer les taux de 5HT (sérotonine).

A

Vrai. Par exemple via le cycle veille-sommeil, un mécanisme impliqué dans la dépression saisonnière.

29
Q

L’approche ____________ n’est pas présentée dans le tableau synthèse de Nevid (2007). Elle reprend plusieurs composantes du modèle bio-psycho-social, mais en tenant compte des effets de la maturation et facteurs qui modulent cette maturation.

A

développementale

30
Q

De quelle approche parle-t-on :

Typiquement utilisée pour expliquer les problématiques chez les enfants et adolescents, mais on peut rencontrer cette approche pour étudier les effets de l’âge chez les ainés, par exemple.

A

Développementale

31
Q

Quelle approche trouve-t-on dans le modèle biologique ?

A

Médicale

32
Q

Explique le niveau d’analyse du comportement pathologique de l’approche médicale.

A

Fondements biologiques (p. ex. neurotransmetteurs, lien génotype-phénotype).

En gros, l’approche médicale va expliquer ce qui se passe avec les neurotransmetteurs mais elle n’expliquera pas le pk il y a une baisse de sérotonine.

33
Q

Quelles approches trouve-t-on dans le modèle psychologique ? (5)

A

Psychodynamique, théories de l’apprentissage, humaniste, cognitive, socioculturelle

34
Q

Explique le niveau d’analyse du comportement pathologique de l’approche des théories de l’apprentissage.

A

Apprentissages à l’origine des comportements.

35
Q

Explique le niveau d’analyse du comportement pathologique de l’approche psychodynamique.

A

Conflits inconscients et motivations sous- jacentes

36
Q

Explique le niveau d’analyse du comportement pathologique de l’approche humaniste.

A

Obstacles qui entravent l’actualisation et favorisent les comportements pathologiques.

Qu’est-ce qui t’empêche d’être heureux ?

37
Q

Explique le niveau d’analyse du comportement pathologique de l’approche cognitive ?

A

Distorsions cognitives (croyances, attentes et perceptions de soi et du monde)

38
Q

Explique le niveau d’analyse du comportement pathologique de l’approche socioculturelle.

A

Problèmes sociaux comme facteurs de risque (p. ex. niveau socio-économique)

39
Q

Quelle approche trouve-t-on dans le modèle biopsychosocial ?

A

L’approche intégrée

40
Q

Explique le niveau d’analyse du comportement pathologique de l’approche intégrée.

A

Étude de l’interaction entre les composantes biologiques, psychologiques et socioculturelles

41
Q

La prévalence de la dépression est de moins de _ % à l’enfance; augmente à l’adolescence à __ % (dépression majeure) et à ___ % au début de l’âge adulte (18- 29 ans).

A

3%, 14%, 16,6%

42
Q

La dépression à l’enfance ne ressemble pas à la dépression chez les adultes. Toutefois, les deux présentations du trouble sont liées. Pourquoi ?

Quelle approche peut-on associée à cette affirmation ?

A

• Une dépression à l’enfance augmente les risques de récurrence à l’âge adulte.
• Les événements de vie stressants à l’enfance sont fréquemment associés aux
troubles dépressifs à l’âge adulte.

Approche développementale.

43
Q

Quels sont les principaux facteurs de risque de la dépression à
l’enfance? (4)

A

1) Stresseurs périnataux
2) Développement anormal des habiletés motrices en sensorielles
3) Instabilité parentale
4) Psychopathologie dans la parenté

44
Q

Sur quoi repose l’approche cognitive-comportementale ?

A

Elle repose sur la relation entre les pensées, les émotions et les comportements.

45
Q

Dans l’approche cognitive-comportementale, les interventions sont centrées sur deux domaines. Quels sont-ils ?

a) Les pensées (intervention cognitive) et les comportements (intervention comportementale)
b) Les émotions (intervention affective) et les comportements (intervention comportementale)
c) Les pensées (intervention cognitive) et les émotions (intervention comportementale)

A

La bonne réponse est A.

46
Q

Selon la triade cognitive négative de Beck (approche cognitive), celle-ci est activée par un stress psychologique. Elle est caractérisée par des perceptions négatives de.. (3)

A

1) soi (faible estime)
2) du monde (interprétations négatives des événements)
3) de l’avenir (désespoir)

Dans la dépression sévère, on retrouve les trois.

47
Q

Approche cognitive :
(Anxiété et cognition)

Les distorsions cognitives sont un ____________ pour plusieurs
troubles anxieux et une cible d’intervention de premier plan dans l’approche cognitive.

Nommes quelques exemples de biais fréquents (3).

A

1) Biais d’interprétation : percevoir des menaces là où il n’y en a pas
2) Surestimation de la menace : percevoir que les menaces sont plus graves ou plus probables qu’elles ne le sont réellement
3) Biais de confirmation : orientation de l’attention vers les dangers et menaces, au détriment du contexte ou d’autres informations non menaçantes