Cours 1 - le crime et la déviance Flashcards

1
Q

Déviance

A

Comportement qui transgresse une norme associé à un statut social

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2
Q

Statut social

A

Position d’une personne au sein d’un groupe

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3
Q

Statut inné Vs Statut acquis

A

(sexe, âge, origine) Vs (métier, parcours scolaire, amour)

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4
Q

La déviance est une …

A

qualité attribuée à quelqu’un par autrui ou une institution Ex. Roter en public
- Différents niveaux

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5
Q

La déviance est … & critère majeur

A

essentiellement le produit d’un jugement porter sur une conduite ou une manière d’être
- Réaction qu’elle provoque = critère majeur

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6
Q

Le comportement humain est fondamentalement social

A

Notre vie est influencée par la société dans laquelle on vit. Le monde autour de nous nous influence dans la manière dont on réfléchit et agit. = un crime dans une société ne l’est pas dans une autre

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7
Q

La vie humaine est influencer par la sphère sociale

A

internet est populaire depuis 20 ans, on peut se faire voler à distance, etc.

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8
Q

Le comportement individuel est réagi par des forces sociales qui le dépassent

A

Le comportement criminel est le résultat d’un comportement qui dépasse l’individu

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9
Q

Les règles forment la structure sociale et la délinquance est la violation d’une règle

A

Elles constituent notre structure sociale. Ces règles et normes peuvent varier selon le temps et l’espace. DONC, délinquance est relative

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10
Q

Définition normative d’un crime

A

Comportement qui cause du mal à autrui ou à ses biens

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11
Q

Définition juridique d’un crime

A

Ce qui est défendu par la loi

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12
Q

Définition de Durkheim d’un crime

A

La violence d’un interdit porté par la conscience collective d’une société

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13
Q

Conscience collective

A

Ensemble des croyances et des sentiments communs à la moyenne des membres d’une société formant un système déterminé

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14
Q

Le crime a une fonction sociale

A

La peine appliquée à quelqu’un permet à la société de réaffirmer ses valeurs et son unité autour de principes communs. (Nous on agit pas comme ça ici)

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15
Q

L’homicide et la criminalité à la pré-histoire

A

Époque très violente.
Chasseurs-cueilleurs obligeaient les gens à se nourrir des ressources naturelles, alors la rareté de celles-ci amenait plusieurs conflits entre les clans.

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16
Q

L’époque de l’Antiquité

A

Commence à tenter de trouver un sens aux comportements de l’homme. Invention de la loi avec l’apparition de l’État.

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17
Q

Les 4 conceptions du crime durant l’Antiquité

A

1- Transgression qui doit être punie
2- Affront au cher ou au roi
3- Affront à Dieu
4- Expression du Mal

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18
Q

Les 5 gestions de la violence au Moyen-Âge

A
1- La vengeance
2- La fortification
3- Les guerres privées
4- Le duel
5- La justice seigneuriale
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19
Q

L’homicide au Moyen-Âge

A

1- Enjeu de rétablir l’honneur (très mal vu si on ne le faisait pas)

2- Brigandage envoyé par des seigneurs

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20
Q

L’époque de la Renaissance ; Les 2 facteurs qui font reculer l’homicide (3e plus tard)

A

1- L’urbanisation (ville = voisin = surveillance = solidarité communautaire = contrôle informel

2- Lieutenance de police de Paris (partout maintenant)

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21
Q

La police amene 4 choses

A

1- Réseau d’information (snitchs)
2- Faire respecter les règlements (plus juste les crimes et meurtres)
3- Vigilance dans tous les lieux
4- Fonction détachée de la justice et du pouvoir royal

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22
Q

3e facteur qui fait reculer l’homicide

A

L’essor du Rationalisme ; pensée détachée de tout jugement individuel ou religieux ; celui qui viole une règle ou une loi a choisi de le faire

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23
Q

La conception du crime selon Hobbes

A

Était dominé par la religion mais va être dominé par une pensée rationnelle/scientifique

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24
Q

Les 2 facteurs du crime selon Hobbes

A

1- Le crime est naturel chez l’individu (cherche à poursuivre ses propres intérêts, mais plus payant de limiter ses comportements si tout le monde fait pareil)

2- Contrat social (Acceptation de suivre les règles = mécanisme de contrôle qui les fait respecter)

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25
Q

Le crime s’explique aux failles du mécanisme de contrôle

A

Certains se risquent à briser les règles malgré tout. Le crime survient quand l’État ne fait plus son travail.

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26
Q

Le crime selon Cesare Beccaria

A

Résultat du conflit entre le bien public et les intérêts individuels

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27
Q

Principe de proportionnalité de la peine selon Beccaria

A

Crime dangereux = peine sévère

crime moins important = châtiment plus doux

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28
Q

La pensée de Bentham

A
  • Les individus cherchent à maximiser le bonheur sur la peine (vision économique)
  • Le crime s’explique par l’appât du gain et des profits du crime
  • Calcul des coûts-bénéfices
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29
Q

Les 2 causes de pourquoi l’homicide existe toujours

A

1 - Les richesses ne sont pas également réparties (coefficient GINI)
pauvre = rien à voler = tout le monde égale = pas de violence
riche = 2 classes = quelque chose à voler = inégalité = crime pour survivre = violence

2- L’efficacité et la qualité de la police et de la justice
pas confiance = justice soi-même

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30
Q

BREF, la pauvreté cause de la violence …

A

dans un pays où la richesse existe. Comme États-Unis

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31
Q

Désorganisation sociale

A

Incapacité pour une communauté de réaliser les valeurs collectives de ses résidents et de résoudre les problèmes locaux

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32
Q

Quartier = désorganisé quand…

A

Les mécanismes de contrôle sociaux ne fonctionnement plus correctement
pas de mécanismes = pas de limites = pas d’empêchement = crime / violence

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33
Q

Mécanisme formel vs informel

A

formel : police, système de justice

informel : régulation offerte par la famille, l’école, la religion

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34
Q

3 facteurs d’où provient la désorganisation sociale

A

1- Pauvreté
2- Mobilité résidentielle
3- L’hétérogénéité ethnique

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35
Q

La pauvreté

A

Les gens qui sont pauvres vont le rester parce que le gouvernement n’a pas les fonds pour les aider

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36
Q

La mobilité résidentielle

A

Elle entraîne l’affaiblissement des liens communautaires parce que les quartiers sont des zones de transit. Pas de lien fort qui se crée = anonymat = pas surveiller = plus porter à faire de la merde

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37
Q

L’hétérogénéité ethnique

A

Conflits entre valeurs culturelles différentes

38
Q

L’économie humaine

A

Impact de l’environnement sur le comportement humain (il doit toujours être remis dans son contexte pour être compris)

39
Q

Le contexte social influence le comportement humain

A

Il ne vient jamais de nulle part

40
Q

L’école de Chicago où la ville est structurée en 5 zones

A
1- centre-ville
2- zone de transition (crime!!)
3- zone ouvrière
4- zone résidentielle
5-banlieue

criminalité présente en ville, majorité dans la zone de transition et disparaît de plus en plus dans les autres zones

41
Q

La répartition spatiale de la délinquance se calque sur la répartition socioéconomique des habitants

A

++ pauvreté/ inégalitaire = ++délinquance

pauvreté a plus d’impact que l’hétérogénéité

42
Q

La recherche de Sampson et Groves

A

Oui, les 3 facteurs sont vrais et font augmenter la violence lorsqu’il y a les 3, mais la famille est très importante aussi et peut faire toute la différence

43
Q

La famille dysfonctionnelle

A

++ FD = ++ criminalité

44
Q

Les 3 facteurs qui expliquent l’augmentation de la criminalité à cause des FD

A

1- mère adolescente qui sont elle-même issu de FD = héritage

2- famille abusive ou négligente (répéter le même comportement)

3- famille délinquante ou criminelle (je fais comme papa)

45
Q

L’anomie de Durkheim

A

Situation survenant quand les normes sociales sont brisées, confuses ou mal intégrés par les individus = ++ crime

46
Q

L’anomie au plan collectif

A

Lorsqu’une société passe du traditionnel au moderne

tradi : les rôles sont prédéfinis et tout le monde connait sa place et on partage les mêmes valeurs

moderne : les rôles sont plus flous et complexes et on partage pas les mêmes valeurs = conflit = crime

47
Q

L’anomie au plan individuel

A

Certains comportements rompent les liens sociaux qui lui permet de s’intégrer (rupture, divorce) = ++ déviance = ++ suicide

48
Q

Les 4 types de suicides selon Durkheim

A

1- Égoïste (nous)
2- Anomique (pas seul)
3- Fataliste
4- Altruiste

49
Q

Taux de suicides plus élevés

A

Chez les protestants (prône l’individualisme comparé aux catholiques)
Chez les célibataires
En temps de paix qu’en temps de guerre ( ++ cohésion sociale = tout le monde dans le même bateau)

50
Q

Comment fonctionne l’anomie?

A

La délinquance est le produit de la rupture du lien social (lorsque les institutions sociales perdent leur pouvoir de contrainte/de limiter les comportements des individus)

51
Q

L’anomie de Merton

A

Le crime est le résultat de la rupture entre les buts fixées par la société et les moyens qu’elle met à disposition pour y parvenir

52
Q

Le crime est une réponse normale à une situation anormale

A

Le but : être riche

la société ne met pas à la disposition de tous les moyens nécessaires = crime pour y arriver par les plus pauvres

53
Q

Les 5 types d’adaptation au but

A

1- Conformité (ok les buts et ok les moyens)
2- Innovation (ok les buts et pas ok les moyens = CRIME)
3- Ritualisme (pas ok les buts et ok les moyens = les passionnées)
4- Retrait (rejette but et moyen = hippies)
5- Rébellion (rejette but et moyen pour les remplacer par d’autres = terroristes)

54
Q

Les théories de la tension

A
  • Les sociétés sont organisées en classes distinctes (qui n’ont pas le même accès aux moyens = conflits)
  • la majorité des délinquants viennent des classes défavorisées (parce qu’ils n’ont pas les mêmes chances d’atteindre les buts)
55
Q

La perspective de la tension selon Agnew

A

Un événement négatif ou une situation traumatisante provoque un désengagement moral qui pousse à la délinquance.

Criminalité = réaction d’adaptation à une situation négative

56
Q

La perspective de la tension selon Agnew ; provient de 3 types de facteurs

A
  • Ne pas atteindre ses objectifs
  • Situations provoquant la perte des stimuli positifs (perte d’un proche)
  • Expérience de stimuli négatifs
    IL FAUT LES 3 ENSEMBLES
57
Q

L’anomie de Messner et Rosenfeld

A

Met l’accent sur la réussite sans mettre l’accent sur les objectifs pour y arriver

58
Q

La théorie du conflit selon Marx

A

L’histoire de toutes sociétés jusqu’à nos jours est l’histoire des luttes de classes

59
Q

Les 2 idées du manifeste

A

1- les classes s’opposent continuellement à travers le temps (oppresseur vs opprimé)

2- Lutte de classes dont l’issue doit être la révolution = transformation de la société

60
Q

Le conflit entre bourgeois et prolétariat ; Émergence de la bourgeoisie

A
  • Elle prend le pouvoir car elle contrôle la manufacture et l’industrie
  • Révolution industrielle = révolution politique (répartition du pouvoir, classe instable = est apparue par une révolution et révolutionnaire = lutté contre les valeurs de l’ancien régime)
61
Q

Le conflit entre bourgeois et prolétariat ; Émergence de la bourgeoisie suite

A
  • Ne masque pas son pouvoir (elle s’en fou)
  • L’individu est transformé en valeur marchande (force de travail = monnaie d’échange)
  • Elle contrôle le capital (fin de l’autonomie économique des classes)
62
Q

Le conflit entre bourgeois et prolétaire ; Émergence du prolétariat

A
  • Caractérisé par sa force de travail que la bourgeoisie achète pour accumuler du capital
    elle contrôle tout
  • Valeur marchande (dépendant du travail et créé par la bourgeoisie)
63
Q

Définition d’une classe sociale selon Marx

A

1- Elle se définit par la place qu’elle occupe dans le processus de production (Est-ce que le groupe auquel t’appartient détient les usines?)

2- Elle se définit par les intérêts qu’elle possède (Avez-vous intérêt à maintenir votre pouvoir ou à le renverser?)

3- Sa conscience de classe (intérêts qu’elle veut défendre)

64
Q

Conscience de classe

A

Les membres d’une même classe sont réunis autour d’un lien fort et de valeurs communes

65
Q

Conscience de classe ; 2 types

A
  • Classe en soi : se définit uniquement par sa place dans le processus de production, mais qui n’a pas conscience d’être une classe / prolétariat (concurrence entre eux)
  • Classe pour soi : se définit par la conscience des intérêts communs et se mobilise pour les défendre / bourgeoisie
66
Q

Les rapports de production ; 2 types de relations sociales qui s’établissent dans le système capitaliste et qui sont en inter-dépendance

A

1- Rapport d’exploitation : le prolétariat se fait déposséder de sa liberté par la bourgeoisie qui accule du capital grâce à eux. (libre choix fictif d’accepter ou non un travail)

2- rapport de domination multiple : économique, sociale, politique et idéologique (elle contrôle tout, le capitaliste et le néolibéralisme = valeurs, gouvernement appuie bourgeoisie

67
Q

Infrastructure et la super structure

A

infra : organisation matérielle de la production (concret)

super : moyen de légitimer l’infrastructure qui exploite les prolétaires

68
Q

Une révolution inévitable : les contradictions de la lutte des classes

A
  • ++ productivité avec des nouvelles machines
  • ++ profil, mais — ouvrier = misère et chômage ++ = concurrence +++ = prendre conscience des intérêts communs = soulever contre les bourgeois
69
Q

Le système capitaliste est victime de ses propres contradictions selon Marx

A

Il est condamné à disparaître par une révolution prolétaire.

En voulant toujours moderniser, elle court à sa perte.

70
Q

Le principe de “défaite pyrrhique” de Reimann

A

Les codes criminels ne définissent pas des crimes mais des incriminations (exclut les puissants, pas des citoyens normaux)

71
Q

Définition défaite pyrrhique

A

Le combat contre la délinquance et le crime est perdu d’avance pour les pauvres et les classes défavorisées. Tout le système est contrôlé par les riches et il permet de détourner l’attention des crimes plus graves

72
Q

La théorie de Foucault

A

La prison d’aujourd’hui n’a pas toujours existé, c’était un lieu de passage avant l’exécution publique et violente.

73
Q

La prison est inventée pour ne plus traiter le corps, mais l’âme du condamné.

A

L’isolement, le travail et la durée de la peine sont pour réhabiliter et traiter le condamné qui est perçu comme malade de la société

74
Q

Mais, la mission de la prison est un échec utile

A

Les prisonniers sortent des prisons totalement brisés et ne parviennent jamais totalement à retrouver une vie normale

75
Q

C’est quoi une culture ?

A

Désigne la manière de vivre et de penser d’une société, valeurs transmises d’une génération à une autre

76
Q

Sellin et la thèse culturaliste du crime

A

La criminalité est le résultat du choc normatif entre deux groupes de valeurs différentes

77
Q

Le crime est la conséquence d’un conflit entre normes officielles (État) et normes officieuses

A

Quand vient le temps de choisir comment agir, une personne va favoriser les normes du groupe auquel elle appartient au lieu des normes de la société = infraction = délinquance

78
Q

La prohibition

A

Les groupes religieux forment “la société américaine de la tempérance” pour lutter contre l’affaiblissement des valeurs morales religieuses et la montée de la décadence avec la boisson alcoolisée

79
Q

L’interdiction de l’alcool a engendré

A
  • une culture autour des bars clandestins, des night-clubs et de la musique jazz
  • l’apparition du crime organisé qui contrôle la production illégale d’alcool (Al Capone)
80
Q

Bref, un conflit entre deux systèmes normatifs différents …

A

peut entraîner l’apparition d’un comportement délinquant/criminogène de groupe

81
Q

Wolfgang et Ferracuti : une sous-culture délinquante afro-amériacaine

A

Une sous-culture est un système de normes et de valeurs faisant partie d’une société plus large (valeur différente de la culture dominante mais en a des similaires)

82
Q

Contre culture

A

Lorsqu’ils n’ont rien en commun et des valeurs opposées

83
Q

La sous-culture a des valeurs différentes du groupe dominant

A

Ces valeurs se forment souvent dans le but de survivre (anomie de Merton) doit être riche = prend les moyens qui s’offrent = sous-culture apparaît

donc, quand plusieurs individus se rassemblent et vont mettre leur force en commun pour survivre

84
Q

Les afro-américains subissent des taux d’homicides plus élevés car

A

quand vous n’avez rien il importe d’abord et avant tout de sauver votre honneur

85
Q

Les afro-américains réagissaient plus vivement aux provocations sur leur honneur

A

Une culture très forte et ils étaient plus violents parce que leur condition de vie leur a poussé à ce comportement

L’honneur est tout ce qu’il reste quand on a tout perdu

86
Q

Gastil : une culture sudiste de la violence

A

Envisager la criminalité comme une culture régionale au lieu de sous-groupe spécifique

87
Q

Gastil : une culture sudiste de la violence ; La violence doit être expliquée en termes de culture régionale

A

La culture de la région de laquelle les gens viennent va les suivre lorsqu’ils se déplacent (désorganisation sociale ; le quartier a une incidence criminogène en soi)

88
Q

Les sous-cultures liées au gang : Cohen et la question du Corner boy

A

Une jeune issu d’un milieu défavorisé ne partage pas les mêmes normes et valeurs que celles de la classe moyenne PARCE QU’IL SAIT QU’IL NE POURRA JAMAIS LES ATTEINDRE

89
Q

Les sous-cultures liées au gang : Cohen et la question du Corner boy ; l’écart de valeur

A

Cet écart entraîne une tension qui va pousser le jeune à rejeter les valeurs de la classe dominante (à force d’être avec des gens qui vivent la même chose, va entraîner a avoir des normes différentes et opposées = violence et criminalité

90
Q

Les 3 valeurs dominantes de la sous-culture du gang

A
  • le goût de la fête
  • le vol (pour survivre) plus une nécessité
  • l’honneur
    (elles vont venir justifier leur passage à l’acte)
91
Q

Miller : La sous-culture délinquante, caractéristique des classes défavorisées ; 6 préoccupations

A

1- Trouble (renforcer leur réputation)
2- Rudesse (être agressif pour montrer leur force)
3- Ruse (être plus malin que son adversaire et savoir ne pas se faire prendre)
4- Action (vivre intensément et prendre des risques - on ne sait pas de quoi est fait demain)
5- Fataliste (destin déjà tracé, soit le succès arrivera soit non alors autant y aller
6- Autonomie (reçoit des ordres de personnes et fier de dire qu’ils ont réussi tout seul à la dure.

92
Q

Le gang est la cellule sociale la plus importante d’un jeune qui grandit dans un milieu défavorisé

A

Il se forme dans la rue et issu de la survie