Cours 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la psychologie?

A

Étude des comportements humain

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2
Q

Qu’est-ce que les théories de la personnalité permettent de comprendre ?

A

Le pourquoi du comportement des gens
Qu’est-ce qui motive les gens
Les différences entres les individus

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3
Q

Qu’est-ce qu’une théorie ?

A

Un cadre de référence que toute personne peut élaboré à partir de certains faits éprouvés pour interpréter quelque chose de plus ou moins complexe.

  • subjectivité du théoricien
  • on va tenter d’expliquer les comportements manifestes et les processus psychologiques internes
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4
Q

Que veux dire personna (personnalité) ?

A

Masque de l’acteur du théâtre ancien en latin. Ce masque-là va rester inchangé au cours de l’action, un peu comme la personnalité. Dans la personnalité, on va voir une stabilité. La stabilité des masques est restreinte. Ça veut dire qu’on a certains traits de personnalité, mais ils sont restreints. On en a quelques-un. Si quelqu’un à tel masque, on va s’attendre à une certaine personnalité. Le masque nous permet de prévenir le comportement de la personne. La valeur de prédiction est importante.

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5
Q

But de la psychologie ?

A

Permet de décrire, expliquer et prédire le comportement des individus. Important de prédire pour savoir quel traitement utiliser.

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6
Q

Les 3 volets à l’étude de la personnalité sont ?

A
  • caractéristiques humaines universelles
  • différences individuelles
  • unicité de l’individu
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7
Q

On va répondre à trois questions :

A
  • qui? (Caractéristiques de la personne et leurs interactions entres-elle. Fonctionnement en équilibre)
  • comment? (Déterminants de la personnalité : environnement, expériences passées, hérédité)
  • pourquoi? (Révèle les causes et les raisons qui sous-tend le comportement)
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8
Q

Nommer les critères pour une théorie de la personnalité

A
  1. Observations scientifiques
  2. Théorie systématique
  3. Théorie vérifiable
  4. Théorie exhaustive
  5. Théorie appliquée
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9
Q

Qu’est-ce que le critère d’observation scientifique ?

A

Permet d’en conclure des descriptions systématiques, des tendances et des différences.
3 critères pour une observation scientifique :
-groupe nombreux et divers (divers milieux économiques)
-observations objectives (éviter les jugements, les croyances et se baser sur des faits scientifiques)
-utilisation d’instruments spécialisés (évaluer la personnalité et les processus psychologiques)

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10
Q

Qu’est-ce que le critère de théorie systématique ?

A

-permet de fournir des explications
-établir des liens logiques et systématiques entre les idées
Ex: est-ce que l’ensemble de la théorie forme un tout ?

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11
Q

Qu’est-ce que le critère de théorie vérifiable ?

A
  • hypothèses vérifiables

- vérifiable oui… Mais difficile à vérifier

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12
Q

Qu’est-ce que le critère de théorie exhaustive?

A

Répondre à toutes les questions sur le fonctionnement de la personnalité (innées, acquis, tendances universelles, qu’est-ce qui est inconscient chez les gens?)

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13
Q

Qu’est-ce que le critère de théorie appliquée?

A

Convertir le savoir en applications bénéfiques

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14
Q

La structure de la personnalité…

A
  1. Aspects les plus stables et durables de la personnalité
  2. Unités d’analyse (donne des données valables sur la personne):
    - variables de base d’une théorie
    - trait de personnalité (stabilité de la personnalité, continuum - être peu consciencieux, très consciencieux)
    - type de personnalité (regroupement de plusieurs traits)
    - systèmes de personnalité (ensemble d’éléments qui fonctionne en un tout cohérent. C’est plusieurs mécanismes psychologiques qui va fonctionner ensemble. Ce n’est pas des traits de personnalité
    - hiérarchie (ex dans la théorie de Jean Bergerais : pyramide) ??
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15
Q

Qu’est-ce que le caractère ?

A
  • modèle intégratif de la personnalité (schéma)
  • particularités psychiques d’un individu, attributs acquis par l’expérience.
  • c’est ce qu’on voit, ce qu’on projette, consciemment ou non, au niveau relationnel (ex : narcissisme)
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16
Q

Les processus de la personnalité

A
  • réactions psychologiques qui varient de manière dynamique
  • types de processus motivationnels (types de motivation) qui comprend : biologiques fondamentales, processus motivationnels conscients, processus inconscients et motivation de s’améliorer
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17
Q

Expliquer le volet réactions psychologiques qui varient de manière dynamique

A

-changement au cours d’une période brève (on écoute le cours et finalement on pense à un évènement de notre fin de semaine, triste ou joyeux. Nos émotions et nos pensées vont changer au cours d’une période qui est bréve. Ça va changer d’une manière dynamique)

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18
Q

Type de processus motivationnel biologiques fondamentales?

A

Modèle de réduction des tensions. Modèle selon lequel des besoins internes créent chez l’individu des tensions qu’il cherche à réduire par la satisfaction des besoins. Ça correspond à la pulsion chez Freud. Les pulsions créent un état de tension et on cherche à satisfaire ses tensions. La faim : ça crée un état de tension et on cherche à la diminuer en mangeant.
Niveau psychologique : pulsion agressive, libidinale.

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19
Q

Type de processus motivationnel conscient?

A

Modèle de l’incitation qui met l’accent sur un objet externe qui attire ou repousse l’individu. On parle alors de récompenses. C’est conscient. Comme avoir de bonnes notes, faire plus d’argent plus tard, avoir un diplôme.
En psychothérapie : on fait une thérapie pour être libéré plus rapidement, pour voir sa famille plus vite.

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20
Q

Tyoe de processus inconscient?

A

On en retrouve beaucoup en psychodynamique. Ex : un individu a une angoisse de rejet, c’est inconscient. Ça va motiver le client à vouloir faire très plaisir aux autres pour ne pas se faire rejeter, à créer des relations qui vont être nombreuses.
En thérapie, on va amener ça au conscient.

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21
Q

Motivation de s’améliorer ?

A

Efforts pour se réaliser, pour se développer, pour atteindre son plein potentiel. Théorie humaniste.

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22
Q

La croissance et le développement

A

-comment un individu est devenu ce qu’il est ?

-déterminants génétiques
•tempéramment (tendances comportementales et émotionnelles d’origine biologique qui se manifestent dès la naissance. On le garde tout au long de notre vie et il va être modifier par l’environnement)
•analyse évolutive

-déterminants environnementaux
•la culture (rituels, croyances, façon de fonctionner, façon d’exprimer ses sentiments. Ex : une mère asiatique, ce n’est pas simple de décoder ses émotions
•la classe sociale (déterminer le statut d’un individu au niveau de son rôle, de ses responsabilités, ça va influencer la perception des autres à l’endroit de notre rang social. Certains parents et ados pauvres perçoivent les autres classes sociales comme s’ils leur volaient quelque chose. Certains ados vont se permettent de voler car ils se sentent exclus de la société, comme si ça leur appartenaient. Il y a beaucoup de préjugés entre les classes sociales)
•la famille (le plus important pour le dév. de la personnalité. 1er contexte de dév. de la personnalité : l’attachement se forme entre 0 et 1an. Comment les parents vont s’occuper du bébé va donner les bases au bébé pour le reste de sa vie
•les pairs (vont forger la personnalité de l’enfant aussi. Adolescence : jusqu’à 18ans, la personnalité se forge. On peut avoir des amis déviants qui vont changer notre personnalité. Il y a des facteurs de risque qui nous amène à avoir des amis déviants ex: des attachements insécures. Ça peut aussi être le contraire : un adolescent déviant qui rencontre des gens qui le ramène sur le bon chemin)

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23
Q

La psychopathologie

A
  • plusieurs théories ont été elaborées par des cliniciens : liens étroits avec le dév. Des psychopathologies
  • toutefois, plusieurs théories permettent d’expliquer des difficultés rencontrées sans qu’il y est présence de pathologies. Ex: narcissique, mais pas assez pour que ce soit un trouble
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24
Q

Distinction entre les théories

A
  • nature fondamentale de l’être humain (conception philosophique de l’être humain, est-ce que c’est rationnel (béhavioriste) ou irrationnel (pulsions)?
  • déterminants internes et externes du comportement (au niveau interne : forces internes qui vont être inconscientes, nos pensées, nos émotions. Au niveau externe : des récompenses, des punitions, au niveau social. Ça peut être inconscient.
  • stabilité (toutes les théories vont s’entendre sur une relative stabilité. Une personne très extravertie ne deviendra jamais totalement introvertie. Toutefois, les auteurs vont différer dans la capacité à modifier plus ou moins rapidement les traits de personnalité après 18ans. instabilité=trouble de personnalité. Est-ce qu’une personne peut avoir une trop grande rigidité (stabilité) dans sa personnalité ? Oui. Ex: qurlqu’un qui va à la guerre et qui est trop vigilent, ça peut être problématique ici.)
  • différents états de conscience, conscient/inconscient
  • influence du passé, présent et futur (dynamique = le passé, humaniste = le présent. Selon la théorie, on va donner plus d’importance au passé ou au présent)
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25
Q

3 fonctions pour l’évaluation des théories

A
  • organiser des connaissances existantes (en un tout logique et systématique)
  • produire de nouvelles connaissances sur des éléments importants
  • cerner les éléments nouveaux qui doivent être étudiés (ex freud et l’inconscient, c’était nouveau)
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26
Q

critères d’évaluation d’une théorie

A
  1. Etude du champ : degré ou elle traite des aspects importants, centraux et périphériques nécessaire à la compréhension juste et appronfide de la personne humaine (une bonne théorie va englober une diversité de données)
  2. Parcimonie : degré ou elle retraduit le plus simplement possible la complexité d’un phénomène.
  3. Consitence interne : degré avec lequel ses diverses suppositions et propositions sont logiquement cohérentes les unes par rapport aux autres (liens entre les traits)
  4. Testabilité : avec une méthodologie et des études.
  5. Validité empirique : degré avec lequel une théorie est appuyée par des observations et des preuves empiriques (est-ce qu’il y a une confirmation qui est effectué dans les études ? On aura aussi une prédiction lorsqu’il y aura confirmation.
  6. Utilité : degré avec lequel la théorie possède une valeur heuristique ou pratique (est-ce que concrètement dans la vie on peut l’utiliser?)
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27
Q

Les types de données

A
  • données biographiques (l’auteur nous fait part de son histoire, de ses antécédents, bulletins, criminalité donne des infos sur le passé, individu, entourage)
  • observations (on fait des observations au niveau de la famille, l’enseignant, les infirmiers, les éducateurs, on va aller comparer les observations entre les parents et l’enseignant ou entre le questionnaire et les observations. Biais de l’observation: subjectivité du psychologue ou des gens qui font l’observation et désirabilité sociale)
  • résultats d’épreuve psychométriques - expérimentales
  • autodescriptions - autoévaluations (questionnaires)
  • neuropsychologie (les tests vont nous permettent de déterminer les fonctions exécutives, faire des liens entre les structures cérébrales et le fonctionnement neuropsychologique)
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28
Q

2 démarches épistémologiques (procédés d’investigations)

A
  1. Approche idiographique
    •personne entière et unique
    •se concentrer sur un individu (avec cette approche on doit vérifier ce qui le caractérise dans plusieurs situations)
    •le généralisation vise la prédiction des comportements de cet individu dans un grand nombre de situation, dans la famille, avec les amis, etc.
  2. Approche nomothétique (au niveau des études, on compare les individus, moins appliqué à la clinique)
    •grand nombre d’individus en les comparant les uns aux autres
    •le généralisation vise l’ensemble de la population placé dans des conditions similaires
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29
Q

Cibles à atteindre par l’évaluation

A
  • comportement moyen (qu’est-ce qui est habituel chez la personne ou chez le groupe d’individus)
  • variabilité dans le comportement (entre différentes situations)
  • pensées conscientes (description fournie par l’individu, ce qu’il va nous décrire)
  • évènements moraux inconscientes (méthodes projectives comme le rorschach)
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30
Q

Fidélité et validité

A

Fidélité :
•degré de reproductibilité des observations
•utilisation de mesures qui permettent d’évaluer la cohérence interne
•test-retest
•notion de stabilité
•notion de fiabilité

Validité :
•degré avec lequel des observations réflètent le phénomène qui est à l’étude (est-ce qu’on est vraiment entrain de mesurer ce qu’on veut mesurer?)

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31
Q

Méthode de recherche : étude de cas

A
  • étude appronfondie de l’individu à partir de l’observation de son comportement ou de ses rapports verbaux sur les évènements qui se produisent dans son milieu de vie
  • limites : subjectivité du client et du psychologue, change d’un individu à l’autre, demande du temps, difficile de généraliser, difficulté de vérifier la véracité des propos de l’individu
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32
Q

Méthode de recherche : méthode corrélationnel

A
  • étude de la relation - association entre 2 variables pour examiner si leurs variations apparaissent ensemble (corrélation positive = courbe qui monte, score élevé dans les 2 variables ex : pous on est intelligent plus on est créatif. Corrélation négative = courbe qui descend, score élevé dans une variable et faible dans l’autre ex : plus on est créatif moins on est renfermé)
  • coefficient de corrélation
  • limites : ce n’est pas la cause (elle n’explique pas la causalité) elle ne fait qu’illustrer, ça diminue la complexité car on isole des variables très précise à l’inverse de l’étude de cas, c’est beaucoup moins complexe
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33
Q

Méthode de recherche : méthode expérimentale

A
  • permet de manipuler les variables
  • vise à établir des lois générales montrant les relations de cause à effet entre les variables
  • variables indépendantes (celles qu’on manipule, qu’on fait variées, souvent lié à une condition expérimentale) et variables dépendantes (ne subit aucune influence du chercheur)
  • groupe expérimental (celui qui subit l’influence) et groupe contrôle (aucun effet d’une variable)
  • limites = ne traduit pas la complexité de l’être humain, ça va souvent exclure des phénomènes qu’on ne peut pas observer en laboratoire, on peut venir biaiser les réponses du participant
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34
Q

Liens entre méthode et grandes théories

A

Préférences et partis pris des théoriciens concernant les méthodologies (selon les approches, les théoriciens ont des préférences ex: Freud = étude de cas, béhavioriste = méthode expérimentale

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35
Q

Le contexte - intro

A
  • les humains sont dotés de capacités d’introspection et vivent dans des contextes sociaux et culturels (milieux où ils se sont développés, ça forge notre personnalité)
  • importance de replacer les éléments dans leur contexte
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36
Q

Les relations interpersonnelles…

A
  • le contexte relationnel est un des plus importants dans la vie d’un individu
  • les relations sont bidirectionnelles (-la personnalité va influencer l’interprétation que l’individu se fait du comportement de l’autre. -importance des perceptions dans les relations (perceptions parfois erronées)
  • sensibilité au rejet : attente anxieuse du rejet dans les relations interpersonnelles. Plusieurs recherches démontrent l’impact de ce trait de personnalité (variable de la personnalité contextuelle (type de raisonnement qui se produit dans un contexte précis comme les relations interpersonnelles), en opposition à des variables de la personnalité décontextualisées ou globales, qui vont être indépendantes d’un contexte)
  • le transfert dans les relations interpersonnelles (attribuer à l’autre des intentions, des sentiments, des pensées) : processus sociocognitifs primaires qui expliquent ce tranfert ex: on rencontre une nouvelle personne qui nous rappelle quelqu’un qu’on connait déjà et qu’on aime, on va transférer des émotions et l’aimer plus facilement.
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37
Q

Contexte socioéconomique

A

Différents attributs de le personnalité pourraient avoir des répercussions sur le plan individuel selon le contexte socioéconomique. Ex : 2groupes impulsifs : l’impulsivité va s’exprimer plus dans un contexte défavorisé et on peu plus développer ces traits-là pour survivre. Le groupe favorisé ne montrera pas nécessairement l’impulsivité.

  • impact du contexte socioéconomique sur le développement de la personnalité
  • influence bidirectionelle !!!
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38
Q

Approche psychodynamique

A
  • expliquer le comportement humain en fonction des processus sous-jacents de la psyché
  • présence de conflits internes
  • développement par stades
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39
Q

Qui est Sigmund Freud?

A
  • 1856-1939
  • médecin de Vienne
  • psychanalyse : technique et théorie
  • 2e guerre mondiale : Freud est marqué par ce contexte historique
  • père d’Anna Freud
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40
Q

Association libre

A
  • le client laisse survenir au conscient toutes ses pensées

* permet de découvrir des associations entre des idées qui étaient auparavant demeurées cachées

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41
Q

Théorie freudienne

A
  • importance des premières relations
  • phénomènes inconscients
  • théorie psycho-sexuelle
  • désir de représenter la psyché de façon biologique (architecture des processus psychiques)
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42
Q

L’énergie psychique

A
  • instinct de vie (éros) –> besoin de sexualité et d’amour, produit une énergie appelée libido –> moteur du développement psychosexuel (libido = énergie au service du développement psychosexuel). –> l’instinct de vie non seulement représente l’énergie sexuelle, mais englobe tous les comportements de préservation de soi et de l’espèce. Éros s’exprime dans toutes les manifestations constructives (l’amour, les comportements de coopération, l’adaptation)
  • instinct de mort (thanatos) –> produit de l’agression et de la destruction dans l’individu. On en a tous. C’est pour tenter d’expliquer tous les phénomènes de répétition, de culpabilité et de haine destructive qui existent. Le concept de pulsion de mort s’appuie sur la quête d’un état sans souffrance (principe de nirvana) c’est-à-dire du retour à un état premier d’inanition
  • besoin –> tension –> sstisfaction –> plaisir
  • quantité d’énergie limitée
  • l’énergie trouvera inévitablement une voie : elle va trouver une voie et ça peut être somatique (avec des problèmes de conversion). Freud parle de sublimation. Faire du sport, dessiner pour évacuer la pulsion. Si la pulsion n’est pas sublimée de façon constructive, ça peut étre une façon d’agir, des gens vont devenir agressif, s’en prendre aux objets…
  • Freud dit qu’il faut maintenir au plus bas le niveau d’excitation. Il faut rationaliser les pulsions, sinon elles sont destructives
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43
Q

Importance de la catharsis

A
  • exemple d’Anna O (patiente Freud hystérie, il a utilisé la catharsis pour la guérir)
  • permet de libérer les émotions en parlant des problèmes qui sont à la source des émotions, grâce à la parole. (La psychothérapie, le client libère ses émotions)
  • permet de lier les symptômes aux contenus psychiques qui étaient demeurés dans la psyché à l’insu du patient ex: un jeune dépressif en psychothérapie, on se rend compte que les symptômes sont sous-jacents du rejet. Il devient déprimé de voir qu’il n’est pas comme les autres. Ses symptômes sont disparus seulement grâce à la catharsis car il a compris ses symptômes (vient confirmer l’existence de l’inconscient)
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44
Q

Les zones de conscience

A
  • inconscient : contenu inconnu. Se manifeste par les rêves, les lapsus et les actes manqués. L’inconscient est illogique (rêves farfelus). Psychose : un patient dans le délire, sa psychose va porter sur quelque chose qui n’existe pas
  • préconscient : pas conscient mais peut être accessible. Se manifeste par association libre (ou on demande au patient de s’exprimer sur un sujet et sur un autre sujet pour voir des liens entre les sujets) et par visualisation. Pas conscient mais devient conscient rapidement
  • conscient : activité du Moi (nos pensées)
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45
Q

L’angoisse

A
  • signal au Moi la présence d’un danger (pas nécessairement un danger pour la vie ex: relation malsaine, dénigrement, angoisse d’abandon inconsciente) et de là viennebt les mécanismes de défenses
  • représente la répétition d’une expérience traumatique antérieure
  • impossible de supporter l’angoisse très longtemps
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46
Q

Les mécanismes de défense

A
  • rôle : évaluer l’angoisse trop menaçante pour le Moi
  • les mécanismes de défenses s’engrènent les uns dans les autres de manière beaucoup plus silencieuse et inconsciente
  • dans un contexte normal, les mécanismes servent à l’adaptation: ils sont utilisés par le Moi pour tenir à distance des affects et des impulsions indésirables ou pour leur faire échec
  • un moi sain recourt à une variété de mécanismes selon la situation. Pour différentes raisons, la personne apprend, en cours de développement, qu’elle doit se prémunir contre certains désir instinctifs, ce qui provoque le déclenchement de mécanismes de défense.
  • les stratégies défensives sont saines lorsque le moi parvient, en y faisant appel, à circonscrire l’angoisse tout en permettant une certaine satisfaction des instincts, tandis qu’il offre à ces derniers une issue acceptable et adaptée
  • les mécanismes ne sont pas toujours sains et ils peuvent freiner l’adaptation de la personne… Le moi utilise alors une méthode défensive déterminée (de façon invariable, stéréotypée et sans souplesse) chaque fois qu’une exigence pulsionnelle apparaît. Dans un tel contexte, les mécanismes de défense s’activent aussi selon le principe de tout ou rien et gardent entièrement inconscient tout désir. L’individu, à son insu, restreint donc son champ d’activités afin d’éviter tout stimulation qui pourrait favoriser un retour des pulsions refoulées.
  • c’est une façon de déformer la réalité et de rejeter certaines émotions hors du champ de la conscience
  • la négation: mécanisme par lequel l’individu se défend d’avoir certains désirs, pensées ou sentiments en niant qu’ils lui appartiennent. Ex: les joues rouges de gêne, une personne affirme qu’elle est tout à fait à l’aise
  • le déni: mécanisme par lequel une personne nie la réalité d’une perception insupportable ou traumatisante. Ex: un petit garçon nie l’absence de pénis chez les filles (ne pas voir une situation réelle)
  • la projection: mécanisme qui consiste à attribuer à autrui des désirs ou des sentiments qu’une personne refuse de reconnaître comme siens. Ex: telle personne nous prête des pensées ou des sentiments en disant: vous allez penser que… Ex: quand on est faché et qu’on dit à notre chum tu es vrm de mauvaise humeur
  • l’intellectualisation: mécanisme par lequel le sujet cherche à donner une formularion rationnelle à ses conflits et à ses émotions de façon à les maîtriser. Ex: un ado, gêné d’éprouver une attirance pour une jeune fille, dresse un tableau comparatif entre le célibat et l’engagement amoureux. On est dans l’analyse et non dans l’émotion.
  • la sublimation: mécanisme qui consiste à déplacer des tendances désavouées par le moi vers d’autres tendances pouvant être utilisées à des fins valables, utiles et appréciées. Ex: le fait de canaliser les pulsions agressives dans l’apprentissage d’une activité physique. Devient isolé
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47
Q

2niveaux de contenus

A
  • manifeste: ce qui est perceptible visuellement. Ex: un image TAT un enfant devant un violon les mains chaque côté de la tête. Si quelqu’un dis un enfant devant une piste de course, il y a un problème dans les perceptions de l’individu
  • latent: la projection fait par le patient, les idées, émotions et désirs pulsionnels inconscients. Ex: un enfant découragé devant son violent, il va demandé de l’aide à ses parents. Émotions = découragement, désir = apprentissage
48
Q

Les structures psychiques (2e topique)

A
  • ça: dès la naissance. C’est selon le principe de plaisir. Il ne tient pas en compte la réalité. C’est le réservoir de pulsions. À la naissance, le bébé a juste le ça, il n’est pas encore dans la culture de la famille et il n’a pas de valeur.
  • moi: principe de réalité. Il a un rôle médiateur entre le ça et le surmoi. Il gère les pulsions du ça et les interdits. Il est logique et rationnel. Il va agir à différents niveaux de conscience pour tenir compte du ça. Il a une fonction d’unicité: l’impression d’être un tout, que notre façon d’agir est cohérente, stable
  • surmoi: principe de moralité. L’inverse du ça. Il apparaît entre 3 et 6ans. C’est l’intégration des interdits qui vont devenir intériorisés à l’intérieur de l’enfant et se développer par l’éducation des parents. Engendre le sentiment de culpabilité (si on transgresse un interdit). Certais adultes et adolescents n’ont pas vraiment intégrer les interdits et n’ont donc pas vraiment de surmoi.
49
Q

Les processus primaires et secondaires

A

Primaires = le simple fait de penser à quelque chose fait que ça se produit ex: le bébé pense que sa mère va venir le voir et elle vient, il pense que c’est grâce à lui. C’est le ça. Il caractérise le mouvement libre et sans obstacle de l’énergie psychique inconsciente réimprimant sur le mode hallucinatoire les images qui lui donneront l’illusion de l’assouvissement d’un besoin.

Secondaires = ça vient après. Mode de pensée qui obéit à la réalité. C’est de là que se forme le moi. Caractéristique des systèmes préconscient et conscient, il indique que la réalité est réellement prise en considération afin de favoriser l’émission de réponses adaptées. Le processus secondaire sa caractérise par sa capacité de lier l’énergie et d’hiniber le processus primaire.

50
Q

Instinct versus pulsion

A

Instinct: désigner un patron comportemental fixe et prédéterminé ex: les abeilles qui construisent leur ruche, c’est leur instinct qui leur dis de faire ca

Pulsion: source d’énergie qui peut mener à différents comportements selon les situations ex: agressive, libidinale

51
Q

Stade oral

A
  • 0-1an
  • zone érogène : bouche
  • dépendance
  • conflit relationnel : sevrage (allaitement, biberon)
  • mère suffisamment bonne (mais parent a droit à l’erreur)
  • destruction (agressivité de l’enfant, il va mordre, briser des objets, il ne comprend pas qu’il faut faire attention
  • l’enfant est un prolongement de la mère. Ça peut devenir problématique s’il reste comme ça plus vieux. La mère doit gérer les pulsions de l’enfant
  • c’est le stade du narcissisme primaire (tote-puissance de la pensée) et du fonctionnement autoérotique ; toute la libido du nourisson est ivestie sur lui-même.
  • l’appareil psychique du bébé fonctionne selon le processus primaire et le principe de plaisir: le bébé ne peut rien maîtriser, mais il s’attend à une satisfaction immédiate de tous ses besoins selon le mode hallucinatoire.
  • la capacité maternelle de répondre aux besoins de l’enfant et de l’aimer soutiendra le développement graduel du moi, de telle sorte que les frustrations inévitables ne seront pas traumatiques pour le bébé
  • la réalité se charge très tôt de lui enseigner qu’il n’y a aucune simultanéité entre le besoin et sa satisfaction, ce qui permet au processus secondaire de s’installer progressivement. C’est ainsi qu’il apprendra à tenir compte du monde extérieur et qu’il cherchera des façons d’agir en sa faveur.
  • avec l’arrivée des premières dents, l’oralité s’engage sur un mode plus combatif, car mordre est alors possible. Le désir de mordre et d’incorporer l’objet tout en le détruisant est source d’ambivalence et d’angoisse: le bébé désire détruire l’objet aimé en même temps qu’il a peur d’être dévoré à son tour
52
Q

Stade anal

A
  • 1-3ans
  • zone érogène : sphincter
  • contrôle
  • apprentissage de la propreté
  • fameux terrible 2 (phase du non)
  • appui sur l’autre
  • l’enfant est conscient qu’il peut exercer une certaine maîtrise sur son corps, il exprime sa volonté et sa capacité d’affirmation, qui, bien souvent, s’exprime par le refus de coopérer.
  • c’est pendant le difficile apprentissage de la propreté que l’enfant éprouve le plus de frustrations et de conflits intérieurs.
  • !!! À ce stsde, les relations objectales sont teintées d’ambivalence, et la conflictualité psychique s’ordonne autour des opposés activité-passivité (faire ou non caca), domination-soumission et rétention-expulsion
53
Q

Stade phallique

A
  • 3-4ans
  • sous-période du stade anaclitique
  • l’enfant veut être perçu comme grand
  • grand versus petit
  • mais pas encore sexué
  • ce n’est pas l’oedipe, c’est juste avant. L’enfant va dire je suis capable tout seul
  • se résous par un processus d’identification envers le parent du même sexe
54
Q

Complexe d’oedipe

A
  • 4-5ans
  • pulsion sexuelle envers le parent du sexe opposé
  • et rivalité avec le parent du même sexe
  • formation du surmoi
  • quand je vais être grande je vais me marier avec papa
  • on est venu confirmer la pensée de Freud avec des études
55
Q

Stade latence

A
  • 5-12ans
  • aucune zone érogène en particulier
  • diminution de l’angoisse
  • permet d’investir dans les apprentissages
  • permet d’aller plus loin dans le processus de socialisation
  • mécanisme de défense = sublimation (l’enfant a des multitudes de passion, il explore)
56
Q

Stade génital : adolescence

A
  • 12-17ans
  • zone érogène : organes génitaux
  • changements physiques et hormonaux
  • reconnaissance des pulsions sexuelles
  • pulsions sexuelle dirigées vers les pairs du sexe opposé : produit le sentiment amoureux
  • conflit relationnel : maturité de l’intimité sexuelle (relation de couple durable, la procréation, prendre soins des enfants)
57
Q

Critiques de la théorie de Freud

A
  • ses contemporains, choqués par l’importance qu’il accordait à la sexualité autant dans le développement normal que dans le développement pathologique, le critiquaient de façon tranchante. Aujourd’hui comme hier, l’universalité du complexe d’oedipe, la notion de déterministe, l’hypothèse d’un appareil psychique à la recherche du plaisir et le rôle de la sexualité soulèvent bien des controverses
  • les idées que Freud a émises quant au développement de la femme ont à elles seules été l’objet d’une grande réprobation. Certains y ont vu du sexisme; d’autres, le reflet des croyances traditionnelles de l’époque.
  • sa méthodologie a souvent été jugée trop subjective et non scientifique, certains concepts (tels que l’inconscient) demeurant invérifiables selon les exigences et les principes scientifiques.
58
Q

Contributions de la théorie de Freud

A
  • Il a sensibilisé chacun à l’importance de l’enfance dans le développement de la personnalité et innové dans l’elaboration de concepts majeurs (résistance, transfert).
  • c’est à Freud que revient la mise au point de la première méthode psychothérapique qui soit encore pratiquée.
  • la psychanalyse a permis une compréhension plus poussée de la psyché humaine et engendré d’autres théories qui ont tenté de l’approfondir ou d’y réagir
59
Q

Qui est Alfred Adler ?

A
  • 1870-1937
  • élève de Freud, mais divergences et fonde sa propre théorie (met de l’importance aux motivations sociales et aux pensées conscientes alors que Freud est plus dans les processus inconscients et dans les pulsions entre autres seuxelles)
  • préoccupations sociales. 1er à pratiquer la thérapie familiale (vision plus systématique des problèmes)
60
Q

La théorie d’Alfred Alder

A
  • psychologie individuelle : personnalité de l’humain est indissociable de son existence social
  • impact des problèmes physiques sur la psyché (s’intéresse aux infériorités physiques et à la façon qu’on va les compenser ex: un aveugle va compenser en développant plus l’audition, un athlète blessé va compenser en devenant hyper bon,dans un autre domaine)
61
Q

Sentiment intérêt social

A
  • sens inné d’appartenance à l’humanité qui se développe grâce à une éducation appropriée dès la plus tendre enfance. Ce sentiment favorise la vie communautaire, permet de vivre en harmonie avdc les autres, éveille le désir d’évoluer dans une société équilibrée et soutient le progrès de l’individu. Il désigne bien plus qu’une simple adhésion à un groupe en particulier : il évoque le sentiment d’appartenance au milieu social.
  • si l’individu est complètement dépourvu de sentiment social, son accomplissement se fera dans une seule sphère d’activité (aportive, intellectuelle, etc.). Ex: la personne pour qui le bonheur passe enssentiellement par l’apparence physique. L’intérêt social fonce le développement de la personnalité, en assure le parcours et doit être développé consciemment.
  • Selon lui, la santé psychologique de la mère est primordiale: par les geste du quotidien (comme les soins corporels, l’allaitement ou les contacts verbaux), elle influe sur l’organisation interne de l’enfant, l’incitant à collaborer, à aider autant qu’à se laisser aider. Pour que ça se développe, il faut une mère disponible pour interagir avec le bébé et avec le reste de l’environnement. L’encourager à aller vers les autres, à sociabiliser pour favoriser l’intérêt social pour les autres. Si la mère est non disponible et dépressive, il y a moins d’intérêt social.
62
Q

Sentiment d’‘infériorité

A
  • sentiment de ne pas être à la hauteur. Sentiment d’insécurité qui permet de déterminer le but de l’existance d’une personne. Tous les enfants vont le ressentir car ils ne se sentent pas à la hauteur des adultes
  • le bébé se sent faible et vulnérable
  • le but de tout comportement est de vaincre le sentiment d’infériorité
  • complexe d’infériorité: amplification pathologique du sentiment d’infériorité chez l’individu, dont l’envahissement entraîne une certitude de ne pas pouvoir surmonter certaines difficultés d’adaptation malgré tous ses efforts.
63
Q

Recherche de supériorité

A
  • versant sain qui est la propension à la sociabilité et à la compétition saine, puis le versant pathologique qui est le désir de domination et de prestige personnel
  • complexe de supériorité: sentiment pathologique de puissance et de sécurité, caractérisé par une attitude de suffisance, de désinvolture et de sans-gêne résultant d’une absence d’intérêt social, ainsi que d’un effort de compensation pour contrer un complexe d’infériorité
64
Q

Facteurs de développement Alfred Alder

A
  • il a constaté les effets négatifs des déficiences organiques congénitales
  • très rapidement, il en est venu à observer que l’adaptation névrotique résulte bien davantage des attitudes de chacun face à ces déficiences, qu’elles soient réelles ou exagérées. Conséquemment, au-delà d’une infériorité organique significative, des attitudes parentales de surprotection (“l’enfant gâté” par exemple, sera sujet à des colères pour obtenir ce qu’il souhaite ou encore éprouvera de l’angoisse aussitôt que l’attention des autres se porte ailleurs que sur sa personne) ou de négligence affective (“l’enfant haï” développera toutes sortes de stratagèmes pour échapper aux autres) amplifient l’opinion que se forge l’enfant de ses problèmes face à l’existence.
  • constellation familiale: grande importance du rang dans la famille.
  • L’aîné a le privilège d’être l’enfant unique pendant un temps, ce qui le met au centre de l’attention parentale. Hissé sur un piédestal, l’aîné trouvera douloureux de s’ajuster à l’arrivée d’un cadet. Mal préparé à cette expérience, il risque d’adopter un style de vie axé sur la peur de se faire ravir sa place ou sur la nécessité de récupérer son trône et les privilèges qui y sont associés. L’aîné s’attend à être l’objet d’une attention particulière, à s’approprier naturellement la plus grande part du gâteau. Le partage devient pour lui synonyme d’appauvrissement. S’il est bien adapté, il saura en tant qu’adulte se faire écouter des membres de sa famille. Il sera efficace dans ses activités et il sera capable de prendre en considération les besoins des autres.
  • Le cadet aura souvent l’impression de devoir rejoindre, voire dépasser, cdlui ou celle qui le précède et semble lui porter ombrage. Il se révélera très attaché à ses droits et à ses prérogatives et pourra se sentir lésé devant un aîné qui s’octroie tous les pouvoirs. Énergique et ambitieux, animé du désir de prouver sa valeur, le cadet sera très attentif à tout ce qui pourra contrecarrer ses visées ou tendre à le sous-estimer. Alors que l’aîné donne le ton, le second tente de se démarquer; s’il n’y arrive pas, sa quête risquera de devenir tyrannique. Par contre, s’il développe suffisamment son intérêt social, ses ambitions le mèneront vers des rôles novateurs.
  • le benjamin, ou dernier de la fratrie, est souvent dorloté par les parents et les aînés. Une indulgence exagérée de la part des membres de la famille le porte à penser que tout lui est dû, et ce, sans qu’il ait à fournir d’efforts. Une telle protection le prépare mal aux luttes de l’existence et peut l’inciter à démissionner devant les difficultés. Par contre, la possibilité qui s’offre à lui de rivaliser avec ses aînés peut stimuler son ambition et lui permettre de répondre à de très hautes aspirations.
  • l’enfant unique aura peut-être de la difficulté à adopter un style de vie autonome, car il n’a pas à affronter la compétition de la fratrie; il aura tendance à tenir pour acquises les attentions de son entourage et ne développera peut-être pas le goût du partage. L’affection exclusive dont il est l’objet lui rendra malaisé de considérer les autres sur un pied d’égalité. Plus tard, on pourra rattacher à cette situation des problèmes de mésentente en groupe, avec les autres ou dans sa vie conjugale.
  • les autres positions comportent aussi leurs conflits et leurs avantages. ex: l’enfant négligé, qui se sent ignoré, pourra adopter un style de vie axé sur un quête éperdue d’affection, peu importe son rang dans la famille. Par contre, l’enfant “bien tempéré” se sentira un membre à part entière et développera sa personnalité dans un climat d’affection et de motivation.
65
Q

Critiques de la théorie d’Alfred Adler

A
  • on lui reproche d’avoir accordé une trop grande importance aux facteurs sociaux dans le développement de la personnalité
  • une deuxième source de critique a trait à la simplicité de sa théorie, qui réduirait tout style de vie inadapté, névrotique, psychotique ou criminel à l’omniprésence d’un complexe d’infériorité
66
Q

Contribution de la théorie d’Alfred Adler

A

En avance sur son temps en raison de l’importance qu’il accorde aux facteurs sociaux dans le développement de la personnalité, il a aussi été le premier à attirer l’attention sur le rôle majeur de ces déterminants dans l’étiologie de la criminalité, à mettre sa théorie au service de l’éducation et à faire en sorte qu’elle soit à la portée de tout le monde

67
Q

Qui est Erik H. Erikson?

A
  • 1902-1994
  • élève de Freud et d’Anna Freud
  • inspiration à partir de la théorie freudienne
  • mais change le focus : sexuel versus social
  • grande influence sur l’étude du développement de l’enfant
68
Q

La théorie d’Erikson

A
  • développement de la naissance à la mort (au lieu de s’arrêter à l’adolescence comme Freud)
  • développement du Moi (plus important que Freud): Pour Erikson, un moi sain fait preuve de souplesse et de créativité et permet à l’individu de se sentir unifié, de faire des choix adéquats et de se propulser toujours plus confiant vers son devenir. Beaucoup plus qu’une instance médiatrice entre le ça, le surmoi et le monde extérieur, le moi est capable d’agir efficacement afin de trouver des ajustements heureux lorsqu’il est en présence d’une difficulté. Au-delà des angoisses qu’il doit gérer, le moi s’assure qu’un climat de cohérence existe entre les différents comportements et attitudes à l’intérieur de la personne, et ce, en communion avec les utopies et les modèles sociaux.
  • il y a des problèmes psychosociaux à résoudre: solution satisfaisante ou insatisfaisante. À chaque stade, le moi de l’individu doit franchir une étape cruciale (crise). La résolution heureuse d’une crise psychosociale permet à l’individu de consolider son sentiment d’unité interne, d’augmenter ses capacités à exercer son jugement (en fonction de son âge évidemment) et de se comporter en conformité avec ses champs d’intérêt personnels et sociaux; il y gagne en maturité. Toutefois, il n’y a jamais de solution entièrement positive ou négative
69
Q

Importance du milieu culturel d’Erikson

A
  • même stade pour chaque enfant, mais l’évolution de l’enfant diffère dans ces stades
  • principe épigénétique: conception de l’évolution de la personnalité empruntée à l’embryologie, d’après laquelle cette évolution suit un plan génétiquement préétabli, les stades de développement psychique se présentent selon un ordre prévu dans le temps
70
Q

Évolution dans un contexte social Erikson

A
  • enfant en développement MAIS parent aussi. (Quand on a un enfant dans le premier stade, le parent est aussi dans son stade. Quand un parent vient consulter pour son enfant, il faut aussi prendre en considération comment ça va atteindre le parent dans son univers psychologique)
  • répondre aux besoins de chacun
71
Q

Points communs entre la théorie d’Erikson et la théorie de Freud

A
  • importance des expériences précoces

* univers intrapsychique

72
Q

8 stades psycho-sociaux : ce que ça inclue

A
  • pôle +/-
  • interaction entre les forces internes de l’individu et les exigences sociales: base du développement de la personnalité
  • on aura des crises psychosociales : enjeu particulier à chaque stade du développement de la personnalité, caractérisé par la nécessité pour l’individu d’actualiser un potentiel fondamental du moi à un stade qui y est propice : une fois résolu, cet enjeu favorise l’acquisition d’une force du moi particulière à ce stade.
  • doit trouver un équilibre pour acquérir sa force adaptative
73
Q

Nature/enjeux conflits à chaque âge définis par: (Erikson)

A
  • exigences sociales à chaque période développementale
  • maturation biologique: impact sur les habiletés qui se développent (pour être autonome il faut des habiletés motrices, il faut une maturation biologique qui engendre des impacts sur les habiletés)
74
Q

Confiance vs méfiance

A
  • correspond au stade oral chez Freud
  • confiance = capacité à prédire son comportement et celui des autres
  • est-ce que le monde qui m’entoure est prévisible et sécuritaire ? Si on vit dans un monde imprévisible, on ne pourra pas prédire ce qui se passera dans notre environnement
  • confiance fondamentale (confiance de base)
  • force adaptative : c’est l’espoir
  • va lui permettre d’explorer son environnement (selon les types d’attachement)
  • la méfiance engendre un repli sur soi
75
Q

Autonomie vs honte/doute

A
  • honte = toujours dans le regard des autres, si tout le monde se met à rire de moi en classe
  • correspond au stade anal chez Freud
  • négativisme : manifestation normale de l’autonomie (l’enfant dit non même s’il veut dire oui)
    • d’autonomie : le versant est la peur de l’échec, peur du jugement, honte quand il échoue, doute de ses capacités (si on n’est pas autonome et qu’on reste dans notre coin, on ne se met pas vis-à-vis un échec possible)
  • résolu quand : les parents donnent des défis à la hauteur des capacités de l’enfant (défis réalistes), attentes raisonnables, et qui vont l’encourager à surmonter les obstacles. Ils ne doivent pas donner des défis trop difficile tout en demandant à l’enfant de se dépasser
  • force adaptative = volonté
  • les parents surprotecteurs ou trop rigides inhibent le potentiel d’autonomie de l’enfant et favorisent plutôt l’apparition de sentiments de honte et de doute. Selon Erikson, la honte, toujours en relation avec le regard de l’autre, est intimement liée au sentiment d’être “petit”, à un moment où l’enfant a besoin de se sentir autonome et “grand”. Le doute, quant à lui, est rattaché au développement de la conscience du corps: l’enfant s’aperçoit qu’il a aussi un dos et un derrière et qu’il préfère en rester maître. Il peut se sentir persécuté si les parents briment son besoin d’autonomie. Si ces derniers exercent un contrôle excessif, l’enfant pourra régresser ou se sentir persécuté, se rigidifier dans des comportements stéréotypés ou encore s’aliéner en s’installant dans une fausse autonomie (l’enfant trop raisonnable)
76
Q

Initiative vs culpabilité

A
  • nécessaire à ce stade : la détermination, qui est la persistance de l’enfant à vouloir trouver des réponses à sa curiosité sans s’inhiber ou abandonner par peur d’être puni
  • oedipe ( 4 à 6ans avant l’entrée à l’école)
  • habiletés motrices, cognitives et langagières
  • veut essayer de nouvelles choses
  • beaucoup d’initiative qui sert de base aux sentiments d’ambition et d’indépendance
  • mais sentiment de culpabilité (va freiner l’enfant), culpabilité= interne, par rapport à nous-même, on seng qu’on a fait quelque chose de mal.
  • surmoi qui arrive, ca on a intériorisé pleins de règles qui nous permettre de ressentir de la culpabilité. Il faut une moralité pour nous dire que ce n’est pas correct de faire certaines choses
  • force adaptative = détermination
  • si les parents sont trop restrictifs, l’enfant va devenir inhibé. Le surmoi va devenir trop sévère et l’enfant va être paralysé par la culpabilité. Le surmoi ne doit pas être à 100%
  • l’enfant tente de situer sa place et la compare en fonction de son sexe. Son imagination accrue se mêle aux émois oedipiens (rivalité, jalousie, possessivité) et peut susciter des fantaisies parfois terrifiantes; il peut ainsi avoir une attitude léonine tout en ayant peur de descendre seul au sous-sol, ou encore affronter tous les dangers, tel un pirate intrépide, le jour, et être terrifié la nuit venur
77
Q

Travail/compétence vs infériorité

A
  • correspond au stade de latence chez Freud
  • apprendre à se concentrer sur des tâches productives dont la réussite engendre un sentiment de compétence. (Les pulsions vont être canalisées à l’extérieur de la famille. L’enfant a des passions qui vont développer un sentiment de compétence.)
  • s’il échoue trop souvent : sentiment d’infériorité
  • développenent de l’estime de soi
  • force adaptative = compétence (connaissances de nos ressources et de nos capacités)
78
Q

Identité vs diffusion des rôles

A
  • adolescence
  • qui suis-je? (Identité)
  • la formation d’une identité négative est une sorte de solution problématique à cette crise, résultant de l’adoption de modèles interdits ou décriés par les parents au cours de stades antérieurs mal résolus. Elle est à l’origine de conduites telles que l’adhésion à un groupe délinquant, marquée par l’agressivité et la surévaluation de héros particulièrement influents à la période de l’adolescence. Sentiment de continuité qui assure à l’adolescent d’être reconnu et redouté du milieu
  • force adaptative = fidélité (dans le sens de rester fidèle à qui je suis, à mes buts et mes valeurs)
  • l’adolescent doit partir de l’identité de ses parents et développer sa propre identité avec ses propres valeurs et buts. Il y aura une dé-idéalisation des parents qui va arriver à l’adolescence.
  • la diffusion des rôles qui est le pôle négatif est l’impression de ne pas se connaître, ne pas savoir si leur identité correspond à ce que les autres pensent de lui. Sentiment de désespoir car on ne se connaît pas. Ça peut amener l’individu à rejoindre certains groupes, car le groupe va donner une identité à la personne.
79
Q

Intimité/solidarité vs isolement

A
  • 18-30ans
  • partage, engagement
  • force adaptative = amour qui va permettre de pouvoir créer des relations stables et intimes avec des buts communs
  • impact d’une identité diffuse à ce stade
  • si l’identité n’est pas solidement fixée, les relations seront alors superficielles et stéréotypées, et elles laisseront un sentiment de vide et d’ennui interpersonnel.
  • l’adulte qui ressent un sentiment d’ennui va vouloir le compenser ex: passer d’une relation à l’autre
80
Q

Créativité/générativité vs stagnation

A
  • 30-50ans
  • va aller au-delà de ma vie de l’individu (ex: l’enseignement, en transmettant un savoir, ça va dépasser le fait de notre existence. Générativité, transmission de savoir. Choses durables, enseignement, éducation des enfants, préparer la relève.)
  • force adaptative = sollicitude
  • versus la stagnation: on n’a plus de défis, l’impression de rester sur place. Il leur faut quelque chose qui vont pouvoir transmettre aux autres ex: chef d’équipe
81
Q

Intégrité vs désespoir

A
    • de 50ans
  • suis-je satisfait du chemin parcouru?
  • force adaptative= sagesse et sérénité (être en paix avec ce que j’ai accomplie)
82
Q

Critiques de la théorie d’Erikson

A
  • simultanéité de certains stades ex: les signes de l’acquisition de l’autonomie apparaît très tôt chez le nourisson
  • il minimise à outrance des concepts importants comme l’inconscient
83
Q

Contribution Erikson

A

Il a renouvelé les conceptions générales de la psychanalyse, en proposant une vision qui s’étend bien au-delà de l’influence de la sexualité enfantile et qui tien compte des possibilités de changements tout au long de la vie

84
Q

Qui est Carl Gustav Jung?

A
  • 1875-1961
  • élève de Freud mais divergences et fonde aussi sa propre théorie
  • parle de la libido au sens large
  • l’avenir permet aussi le développement de la personnalité (différent de Freud et d’Erikson, ce qui arrive dans le futur détermine ce qu’on est, on va faire des anticipations sur ce qui va arriver, positivement ou ambitieusement)
  • accepte la notion d’inconscient personnel de Freud
85
Q

Théorie de Carl Gustav Jung

A

Influence évolutionniste sur la psyché

86
Q

Inconscient collectif

A

Archétypes: images ou mode de pensées primordiales, héritées des générations antérieurs et prédisposant l’individu à se relier au monde d’une façon particulière. (Jung a constaté que des images similaires apparaissent dans des cultures très éloignées les unes des autres qui pourtant ne peuvent communiquer entre elles, ce qu’il appelle inconscient collectif. Tous les êtres humains ont des mêmes images simultanément: le moi, la personna, l’ombre, l’animus, l’anima (apporte une certiane sensibilité)

•soi: centre de la personnalité. Il est le résultat du processus d’individuation. Il s’agit d’une force unificatrice, dont le rôle est d’harmoniser toutes les composantes conscientes et inconscientes de la personnalité en un tout créateur.

87
Q

Le moi Carl Gustav Jung

A

Toute les idées, pensées et caractéristiques (perceptions, qualités, habitudes, etc.) dont nous sommes conscients et avec lesquelles nous nous relions à la vie de tous les jours

Le moi tente ainsi de préserver une certaine cohérence interne et donne à la personne un sentiment de continuité et d’identité. Selon Jung, le moi se relie au monde extérieur par l’intermédiaire de la personna et à l’inconscient collectif par le biais de l’anima ou de l’animus.

88
Q

Personna Jung

A

Masque que porte l’individu dans ses rapports avec les autres et qui réflète ses dispositions conscientes. Le masque devient restrictif lorsque la personne s’y identifie complètement

La personna est le masque ou l’image que l’on perçoit et que les autres perçoivent de nous et qui nous rassure dans notre relation avec l’extérieur.

Construite dans le but de répondre aux attentes parentales et sociales, elle porte l’empreinte de l’éducation que nous avons reçue. Elle constitue l’agent relationnel qui nous permet de communiquer avec les autres. Elle est nécessaire mais doit demeurer souple, sinon le moi risque de se rigidifier dans un rôle tel un acteur qui ne peut plus se dégager de son rôle.

89
Q

L’ombre Jung

A

Ensemble des éléments que l’individu rejette parce qu’il les juge incompatibles avec sa personnalité. L’ombre disparaît lorsque l’individu prend conscience de ces caractéristiques et les intègre dans sa personnalité.

Malheureusement, l’individu, la plupart du temps, refoule massivement tout ce qui fait partie de son ombre, projetant alors sur les autres tout ce matériel intolérable pour sa conscience. Une telle projection s’accompagne nécessairement d’hostilité, d’incompréhension et débouche souvent sur un système pathologique de relations sociales.

90
Q

L’animus et l’anima

A

Animus: archétype masculin de la psyché de la femme, qui prédispose cette dernière à mieux comprendre l’homme et à utiliser son potentiel masculin

Anima: archétype féminin de la psyché de l’homme. Lorsqu’il est en contact avec son anima, l’himme peut mieux saisir la nature féminine, car son anima, entre autres, éveille en lui ces mêmes qualités.

L’animus ou l’anima se développe au fil des générations grâce au contact avec le sexe opposé et conditionne le rapport du sujet à l’autre sexe.

91
Q

Processus d’individuation Jung

A

Processus qui conduit l’individu à la découverte de sa vraie personnalité en le conscientisant aux diverses composantes psychiques. Il s’agit d’une démarche d’épanouissement qui s’échelonne sour toute la vie

•mandala: symbole circulaire représentant l’unité de la vie. On symbolise souvent le soi au moyen d’un mandala afin de rendre compte de l’expansion psychique inhérente à la réunification des différents systèmes.

92
Q

Introversion Jung

A

L’individu se tourne fondamentalement vers l’intérieur, vers le soi

93
Q

Extraversion Jung

A
  • l’individu se situe principalement dans l’un de ces pôles même si l’autre continue d’être présent
  • l’individu se tourve vers l’extérieur et vers les autres
94
Q

Critiques Jung

A
  • les textes de Jung sont obscurs et complexes
  • considéré comme un grand penseur, il est également vu comme mystique, voire un faux prophète
  • l’intégration de concepts mystiques, religieux et parapsychologiques dans sa théorie lui ont aussi valu toute une panoplie de critiques.
  • Winnicott a critiqué le concept d’inconscient collectif. D’après lui, Jung a été incapable de bien appréhender l’inconscient freudien à cause d’une dissociation dans sa propre psyché
95
Q

Contributions Jung

A
  • ses travaux sur la psychose ont approfondi la compréhension des pathologies sévères. Dans cette perspective, son concept d’idividuation, supposant une tendance positive innée à la croissance, a été largement utilisé pour l’élaboration d’idées novatrices sur la nature humaine
  • ajung a aussi contribué à modifier tout le domaine psychothérapique en suggérant la possibilité d’un entretien face à face, d’un nombre de séances moins élevé et surtout la nécessité d’un contact thérapeutique authentique entre la personne traitée et le therapeute
96
Q

Approche psychodynamique

A

Importance de plus en plus grande des facteurs interpersonnels dans la construction de la personnalité. 2 façons d’aborder les facteurs interpersonnels:

  1. Les relations sociales sont déterminées par les structures de la personnalité dont le développement est issu des pulsions. Le ça qui fait qu’on développe notre structure de la personnalité.
  2. Les relations interpersonnelles occupent le rôle primaire. Donc, les structures de personnalité se développent par les interactions. C’est les relations avec les parents qui font qu’on forge notre personnalité.

Les 2 sont en interaction. La base va venir forger notre personnalité. Ça peut pas être juste les pulsions, il faut considérer les relations interpersonnelles

97
Q

Qui est Karen Horney?

A
  • 1885-1952
  • médecin, psychiatre et psychanalyste
  • association avec Erik Fromm, autre psychanalyste, considération des facteurs sociaux et culturels
98
Q

Théorie de Karen Horney

A

•théorie de la névrose: conflit fondamental entre 3 façons de réagir à l’angoisse fondamentale:

  1. Mouvement vers autrui : où la personne fait tout pour être accepté, approuvé, désiré. Quête d’affection sans borne. C’est une personne qui est porté à se sacrifier pour les autres. Selon Karen, le risque est de développer une personnalité soumise. On comprend que la personne recherche de la sécurité par la soumission. Toutefois, ça peut cacher un sentiment de méfiance
  2. Mouvement contre autrui: elle oense que les autres sont hostiles. C’est une personne qui va avoir des comportements de domination et de pouvoir, c’est une lutte constante. Le risque est de développer une personnalité hostile. Les relations sont utilitaires, c’est des gens qui sont dans des conduites sarcastiqurs. Ils vont lutter contre la dépendance
  3. Mouvement de fuite devant les autres: individu plutôt dans le détachement. Le risque est de développer une personnalité distante. Elle recherche la sécurité en évitant le contact avec les autres. On fuit donc aucun problème. Il y a aussi une lutte contre la dépendance.
    - ce conflit entraine la rigidité et l’absence d’épanouissement du potentiel individuel

•apport de la notion de besoins.

  1. besoin de sécurité: un des deux besoins fondamentaux de l’enfant. Il empêche l’angoisse fondamentale de se développer lorsqu’il est satisfait
  2. besoin de satisfaction: un des deux besoins fondamentaux de l’enfant. Lorsqu’il est comblé, ce besoin permet d’éviter que l’angoisse fondamentale ne se développe
    - ->le besoin de sécurité va venir avant le besoin de sstisfaction. S’il n’y a pas de satisfaction des besoins, il va y avoir exagération des 3 modes de fonctionnement précédents. Quand on bascule dans le trouble, ça vient aussi amplifier ces 3 modes. L’attention et la sensibilité aux besoins réels de l’enfant permettront à celui-ci de cheminer et de se réaliser sainement. C’est dans une telle atmosphère que le vrai soi se développe et caractérise la croissance psychologique

•apport dans la compréhension de la psychologie féminine. On est dans les époques en réacrion à Freud–> pas de prédisposition biologique chez la femme à la dépendance, aux attitudes masochistes de faiblesse et de soumission, mais plutôt résulats de facteurs sociaux

99
Q

Qui est Harry Stack Sullivan

A

•1892-1942
•école des relations interpersonnels
Expériences émotionnelles sont le résultat des relations avec autrui et non pas des pulsions biologiques comme Freud. Ex: forment le soi: parties du soi= le moi bon (associé aux expériences agréables), le moi mauvais (associé à la douleur et aux menaces à la sécurité), le non moi (la partie de soi qui est rejeté en raison de son rapport avec une angoisse insurmontable)

selon Sullivan, l’anxiété est de nature social, dans la relation interpersonnelle. Il peut y avoir transmission d’anxiété. Il va parler d’un développement ultérieur aux autres étapes. Lien avec Erikson qui parle aux étapes de latence, l’adolescence, etc. Sullivan considère ça important aussi. Et aussi le côté de l’importance du social

100
Q

Les théories des relations d’objets

A
  • object ne fait pas référence à un objet. Object= ce en quoi et par quoi la pulsion cherche à atteindre son but/satisfaction, ça va passer par des personnes. La relation d’objet = relation avec les autres, enjeux relationnels.
  • d’autres théoriciens se sont intéressé aux relations interpersonnelles mais dans une perspective pré-oedipienne
  • expériences vécues dans le passé auprès de personnes significatives deviennent des parties de notre personnalité et influencent le rapport au monde ultérieurement. –> importance des représentations mentales ex: une mère dépressive qui change la couche de son bébé sans le regarder. Le bébé va chercher le regard de la mère sans le trouver, il va donc devenir passif. Il va se dire que ça sert à rien de chercher la relation. Ça reste à l’intérieur de l’enfant. C’est ça les représentations mentales
  • il y a deux choses importantes à donner à son enfant: des racines et des ailes (autonomie et confiance envers les autres)
101
Q

Qui est John Bowlby?

A

Psychanalyste et psychiatre anglais

Père de la théorie de l’attachement

102
Q

La théorie de John Bowlby

A
  • il étudie les enfants vivant en institution
  • la relation avec la mère (ou figure d’attachement) dans les premières années de vie est d’une importance capitale pour le développement ultérieur
  • l’attachement comme comportement de survie de l’espèce humaine (autant important que manger)
103
Q

Mary Ainsworth

A
  • création d’un outil d’évaluation de la relation d’attachement: strange situation. Elle va identifier 3 types d’attachement. L’enfant est dans une pièce avec sa mère, un étranger entre, ça vient susciter une détresse pour activer le système d’attachement. La mère part et laisse le bébé avec l’étranger, l’étranger part, le bébé reste seul et ensuite les deux reviennent. Augmentation de la détresse pour activer le type d’attachement
  • importance de l’observation: relation entre l’enfant et son parent pour déterminer son type d’attachement
  • identification de 3 types d’attachement : 1. Sécurisant 2. Insécurisant -évitant -ambivalent
104
Q

Qu’est-ce que l’attachement ?

A
  • système biologique qui assure la protection physique et le développement psychologique
  • fonction adaptative de protection et d’exploration –> répertoire de comportement instinctifs
  • équilibre entre dépendance et exploration (selon le type d’attachement)
  • besoin social primaire et inné d’entrer en relation avec les autres
  • cercle de sécurité affective : on a les mains du parent qui représente la proximité et le réconfort. Au début de la vie, le bébé a ce besoin important. Plus il grandit, plus il va vers l’autonomie et l’exploration. Réconfort= les mains, ouverture sur le monde= le cercle
105
Q

Figures d’attachement

A
  • figure significative
  • base de sécurité : premier model relationnel
  • hiérarchisation des figures d’attachement
  • qualité du donneur de soins : 1.Prévisibilité :constante 2. Chaleur 3. Cohérence

Sensibilité parentale = le fait de décoder les besoins et y répondre de manière adapté

106
Q

Modèle interne opérant

A
  • =représentations mentales
  • c’est comme des lunettes qui vont venir teinter notre façon de comprendre le monde. Ça va être des structures de la personnalité selon notre type d’attachement. Ça va expliquer les différences individuelles
  • représentations internes de ses relations et de son environnement
  • intériorisation d’une image de ses parents et de lui-même
  • effet sur les perceptions des situations sociales
  • utilité–> interpréter les événements -anticiper logiquement le futur -mettre au point des plans
107
Q

Type d’attachement sécurisant

A
  • utilise son parent comme base de sécurité : il y a un bon équilibre entre la recherche de proximité et l’exploration
  • détresse lors des séparations, mais est rapidement réconforté par le retour du parent
  • activation adéquate du système d’attachement
  • MIO: mon parent est fiable et digne de confiance. Je mérite d’être aimé et de voir mes besoins comblés
108
Q

Type d’attachement insécure-évitant

A
  • initie peu d’interaction avec la mère: n’est pas à l’aise avec la proximité affective et physique
  • ne compte pas sur la mère pour le sécuriser: il y a évitement lors du contact de la réunion
  • il y a donc sous-activation du système d’attachement. Il est à l’extrémité du cercle. C’est rare qu’il revient vers les parents. Il est dans l’exploration et l’autonomie et le retour ne se fait pas
  • MIO: l’enfant ne dit pas je dois me protéger je dois être vigilent. Mieux vaux inhiber mes besoins et m’organiser tout seul pour ne pas être rejeté
109
Q

Type d’attachement insécure-ambivalent

A
  • préoccupation constante à l’égard du parent : difficulté à l’exploration
  • grande ambivalence –> recherche de contact mais non réconforté par la proximité
  • sur-activation du système d’attachement
  • beaucoup d’enjeu de dépendance. Il va être proche des mains. Il a appris à crier haut et fort ses besoins. Ses parents sont souvent incohérents et l’enfant crie haut et fort pour tenter qu’ils répondrent à ses besoins. Il veut être proche mais c’est insécurisant alors il peut repousser les parents, et crier haut et fort, ambivalence
  • MIO : mes parents sont imprévisible et ça me rend anxieux et colérique. C’est seulement quand je manifeste haut et fort ma détresse ou mon besoin que quelqu’un s’occuoe de moi.
110
Q

Type d’attachement désorganisé

A
  • aucun pattern, aucune organisation du comportement
  • la source de protection de l’enfant est aussi sa source de peur
  • enfants imprévisibles, comportements bizarres ou inusités
  • 50-80% des enfants victimes d’abus ou de négligence
  • à l’âge préscolaire et scolaire il y a deux types d’enfant désorganisé 1. Le contrôlant punitif (efant agressif et hostile envers le parent, voir humiliant) 2. Le contrôlant attentionné (centré sur le bonheur du parent et son bien-être).

L’enfant est les mains. Il n’y a pas les mains du parent. Il prend en charge son environnement familial soit de manière punitive ou attentionné. Ça rend l’environnement plus prévisible. C’est ça le but –> on a un renversement de rôles dans les deux cas.

111
Q

Type d’attachement adulte

A
Sécurisant= représentation de soi et des autres positive
Préoccupé= représentation de soi négative et représentation des autres positive

Craintif= réprésentation de soi et des autres négatives

Détaché=représentation de soi positive et représentation des autres négative

112
Q

Impact fonctionnement émotionmel

A

Sécurisant= -niveau d’intimité élevé -relations chaleureuses

Préoccupé= -tendance à mal contenir leurs émotions -peur de l’abandon sous-jacente

Évitant détaché= -expression émotionnel faible -impact sur le fonctionnement émotionnel, les relations amicales et amoureuses, attitude à l’égard du travail, etc

Évitant craintif= anxiété et passivité dans les relations intimes

113
Q

Influence de la qualité de la relation d’attachement

A
  • importance des facteurs reliés comme la sensibilité parentale (décoder les besoins de l’enfant et y répondre, style d’attachement des parents développe le notre)
  • styles d’attachement des parents
  • stress, évènements difficiles
  • santé mentale
  • tempéramment de l’enfant
  • contexte culturel
114
Q

Nouvelles avenues de compréhension

A
  • lien entre l’attachement désorganisé chez l’enfant et trauma non-résolu chez les parents et passé de maltraitance durant l’enfance
  • 2patrons: impuissant (dév. D’un patron désorganisé attentionné, détachement émotionnel) et hostile (contrôlant punitif, agressif et intrusif)
115
Q

La personnalité et le cervelet

A
  • ocytocine (neurotransmetteurs sollicités dans le processus de l’attachement. C’est une hormone active dans plusieurs parties du cerveau qui participent aux émotions)
  • système limbique (circuits neuraux qui participent aux réactions émotionnelles et aux formes simples de la motivation)
  • cervelet (situé en arrière de l’encéphale. C’est un centre de régulation de la fonction motrice. L’anatomie du cervelet diffèrent selon les types d’attachement)

Les systèmes cérébraux qui jouent des rôles clés dans l’attachement sont probablement les mêmes que ceux prenant part aux émotions humaines. Le processus d’attachement est fondamentalement émotionnel.

116
Q

Les conceptions psychanalytique et cognitive de l’inconscient

A

Conception psychanalytique :

  1. Mise en relief des processus inconscients, illogiques et irrationnels
  2. Mise en évidence des motivations et des désirs que renferme l’inconscient
  3. Insistance sur les éléments de motivation

Conception cognitive

  1. Absence de différence fondamentale entre les processus conscients et inconscients
  2. Importance attribuée à ce qui relève de la pensée
  3. Prépondérance des éléments non liés à la motivation dans le foncrionnement de l’inconscient