Cours 1 Flashcards
Qu’est-ce que la psychologie?
Étude des comportements humain
Qu’est-ce que les théories de la personnalité permettent de comprendre ?
Le pourquoi du comportement des gens
Qu’est-ce qui motive les gens
Les différences entres les individus
Qu’est-ce qu’une théorie ?
Un cadre de référence que toute personne peut élaboré à partir de certains faits éprouvés pour interpréter quelque chose de plus ou moins complexe.
- subjectivité du théoricien
- on va tenter d’expliquer les comportements manifestes et les processus psychologiques internes
Que veux dire personna (personnalité) ?
Masque de l’acteur du théâtre ancien en latin. Ce masque-là va rester inchangé au cours de l’action, un peu comme la personnalité. Dans la personnalité, on va voir une stabilité. La stabilité des masques est restreinte. Ça veut dire qu’on a certains traits de personnalité, mais ils sont restreints. On en a quelques-un. Si quelqu’un à tel masque, on va s’attendre à une certaine personnalité. Le masque nous permet de prévenir le comportement de la personne. La valeur de prédiction est importante.
But de la psychologie ?
Permet de décrire, expliquer et prédire le comportement des individus. Important de prédire pour savoir quel traitement utiliser.
Les 3 volets à l’étude de la personnalité sont ?
- caractéristiques humaines universelles
- différences individuelles
- unicité de l’individu
On va répondre à trois questions :
- qui? (Caractéristiques de la personne et leurs interactions entres-elle. Fonctionnement en équilibre)
- comment? (Déterminants de la personnalité : environnement, expériences passées, hérédité)
- pourquoi? (Révèle les causes et les raisons qui sous-tend le comportement)
Nommer les critères pour une théorie de la personnalité
- Observations scientifiques
- Théorie systématique
- Théorie vérifiable
- Théorie exhaustive
- Théorie appliquée
Qu’est-ce que le critère d’observation scientifique ?
Permet d’en conclure des descriptions systématiques, des tendances et des différences.
3 critères pour une observation scientifique :
-groupe nombreux et divers (divers milieux économiques)
-observations objectives (éviter les jugements, les croyances et se baser sur des faits scientifiques)
-utilisation d’instruments spécialisés (évaluer la personnalité et les processus psychologiques)
Qu’est-ce que le critère de théorie systématique ?
-permet de fournir des explications
-établir des liens logiques et systématiques entre les idées
Ex: est-ce que l’ensemble de la théorie forme un tout ?
Qu’est-ce que le critère de théorie vérifiable ?
- hypothèses vérifiables
- vérifiable oui… Mais difficile à vérifier
Qu’est-ce que le critère de théorie exhaustive?
Répondre à toutes les questions sur le fonctionnement de la personnalité (innées, acquis, tendances universelles, qu’est-ce qui est inconscient chez les gens?)
Qu’est-ce que le critère de théorie appliquée?
Convertir le savoir en applications bénéfiques
La structure de la personnalité…
- Aspects les plus stables et durables de la personnalité
- Unités d’analyse (donne des données valables sur la personne):
- variables de base d’une théorie
- trait de personnalité (stabilité de la personnalité, continuum - être peu consciencieux, très consciencieux)
- type de personnalité (regroupement de plusieurs traits)
- systèmes de personnalité (ensemble d’éléments qui fonctionne en un tout cohérent. C’est plusieurs mécanismes psychologiques qui va fonctionner ensemble. Ce n’est pas des traits de personnalité
- hiérarchie (ex dans la théorie de Jean Bergerais : pyramide) ??
Qu’est-ce que le caractère ?
- modèle intégratif de la personnalité (schéma)
- particularités psychiques d’un individu, attributs acquis par l’expérience.
- c’est ce qu’on voit, ce qu’on projette, consciemment ou non, au niveau relationnel (ex : narcissisme)
Les processus de la personnalité
- réactions psychologiques qui varient de manière dynamique
- types de processus motivationnels (types de motivation) qui comprend : biologiques fondamentales, processus motivationnels conscients, processus inconscients et motivation de s’améliorer
Expliquer le volet réactions psychologiques qui varient de manière dynamique
-changement au cours d’une période brève (on écoute le cours et finalement on pense à un évènement de notre fin de semaine, triste ou joyeux. Nos émotions et nos pensées vont changer au cours d’une période qui est bréve. Ça va changer d’une manière dynamique)
Type de processus motivationnel biologiques fondamentales?
Modèle de réduction des tensions. Modèle selon lequel des besoins internes créent chez l’individu des tensions qu’il cherche à réduire par la satisfaction des besoins. Ça correspond à la pulsion chez Freud. Les pulsions créent un état de tension et on cherche à satisfaire ses tensions. La faim : ça crée un état de tension et on cherche à la diminuer en mangeant.
Niveau psychologique : pulsion agressive, libidinale.
Type de processus motivationnel conscient?
Modèle de l’incitation qui met l’accent sur un objet externe qui attire ou repousse l’individu. On parle alors de récompenses. C’est conscient. Comme avoir de bonnes notes, faire plus d’argent plus tard, avoir un diplôme.
En psychothérapie : on fait une thérapie pour être libéré plus rapidement, pour voir sa famille plus vite.
Tyoe de processus inconscient?
On en retrouve beaucoup en psychodynamique. Ex : un individu a une angoisse de rejet, c’est inconscient. Ça va motiver le client à vouloir faire très plaisir aux autres pour ne pas se faire rejeter, à créer des relations qui vont être nombreuses.
En thérapie, on va amener ça au conscient.
Motivation de s’améliorer ?
Efforts pour se réaliser, pour se développer, pour atteindre son plein potentiel. Théorie humaniste.
La croissance et le développement
-comment un individu est devenu ce qu’il est ?
-déterminants génétiques
•tempéramment (tendances comportementales et émotionnelles d’origine biologique qui se manifestent dès la naissance. On le garde tout au long de notre vie et il va être modifier par l’environnement)
•analyse évolutive
-déterminants environnementaux
•la culture (rituels, croyances, façon de fonctionner, façon d’exprimer ses sentiments. Ex : une mère asiatique, ce n’est pas simple de décoder ses émotions
•la classe sociale (déterminer le statut d’un individu au niveau de son rôle, de ses responsabilités, ça va influencer la perception des autres à l’endroit de notre rang social. Certains parents et ados pauvres perçoivent les autres classes sociales comme s’ils leur volaient quelque chose. Certains ados vont se permettent de voler car ils se sentent exclus de la société, comme si ça leur appartenaient. Il y a beaucoup de préjugés entre les classes sociales)
•la famille (le plus important pour le dév. de la personnalité. 1er contexte de dév. de la personnalité : l’attachement se forme entre 0 et 1an. Comment les parents vont s’occuper du bébé va donner les bases au bébé pour le reste de sa vie
•les pairs (vont forger la personnalité de l’enfant aussi. Adolescence : jusqu’à 18ans, la personnalité se forge. On peut avoir des amis déviants qui vont changer notre personnalité. Il y a des facteurs de risque qui nous amène à avoir des amis déviants ex: des attachements insécures. Ça peut aussi être le contraire : un adolescent déviant qui rencontre des gens qui le ramène sur le bon chemin)
La psychopathologie
- plusieurs théories ont été elaborées par des cliniciens : liens étroits avec le dév. Des psychopathologies
- toutefois, plusieurs théories permettent d’expliquer des difficultés rencontrées sans qu’il y est présence de pathologies. Ex: narcissique, mais pas assez pour que ce soit un trouble
Distinction entre les théories
- nature fondamentale de l’être humain (conception philosophique de l’être humain, est-ce que c’est rationnel (béhavioriste) ou irrationnel (pulsions)?
- déterminants internes et externes du comportement (au niveau interne : forces internes qui vont être inconscientes, nos pensées, nos émotions. Au niveau externe : des récompenses, des punitions, au niveau social. Ça peut être inconscient.
- stabilité (toutes les théories vont s’entendre sur une relative stabilité. Une personne très extravertie ne deviendra jamais totalement introvertie. Toutefois, les auteurs vont différer dans la capacité à modifier plus ou moins rapidement les traits de personnalité après 18ans. instabilité=trouble de personnalité. Est-ce qu’une personne peut avoir une trop grande rigidité (stabilité) dans sa personnalité ? Oui. Ex: qurlqu’un qui va à la guerre et qui est trop vigilent, ça peut être problématique ici.)
- différents états de conscience, conscient/inconscient
- influence du passé, présent et futur (dynamique = le passé, humaniste = le présent. Selon la théorie, on va donner plus d’importance au passé ou au présent)
3 fonctions pour l’évaluation des théories
- organiser des connaissances existantes (en un tout logique et systématique)
- produire de nouvelles connaissances sur des éléments importants
- cerner les éléments nouveaux qui doivent être étudiés (ex freud et l’inconscient, c’était nouveau)
critères d’évaluation d’une théorie
- Etude du champ : degré ou elle traite des aspects importants, centraux et périphériques nécessaire à la compréhension juste et appronfide de la personne humaine (une bonne théorie va englober une diversité de données)
- Parcimonie : degré ou elle retraduit le plus simplement possible la complexité d’un phénomène.
- Consitence interne : degré avec lequel ses diverses suppositions et propositions sont logiquement cohérentes les unes par rapport aux autres (liens entre les traits)
- Testabilité : avec une méthodologie et des études.
- Validité empirique : degré avec lequel une théorie est appuyée par des observations et des preuves empiriques (est-ce qu’il y a une confirmation qui est effectué dans les études ? On aura aussi une prédiction lorsqu’il y aura confirmation.
- Utilité : degré avec lequel la théorie possède une valeur heuristique ou pratique (est-ce que concrètement dans la vie on peut l’utiliser?)
Les types de données
- données biographiques (l’auteur nous fait part de son histoire, de ses antécédents, bulletins, criminalité donne des infos sur le passé, individu, entourage)
- observations (on fait des observations au niveau de la famille, l’enseignant, les infirmiers, les éducateurs, on va aller comparer les observations entre les parents et l’enseignant ou entre le questionnaire et les observations. Biais de l’observation: subjectivité du psychologue ou des gens qui font l’observation et désirabilité sociale)
- résultats d’épreuve psychométriques - expérimentales
- autodescriptions - autoévaluations (questionnaires)
- neuropsychologie (les tests vont nous permettent de déterminer les fonctions exécutives, faire des liens entre les structures cérébrales et le fonctionnement neuropsychologique)
2 démarches épistémologiques (procédés d’investigations)
- Approche idiographique
•personne entière et unique
•se concentrer sur un individu (avec cette approche on doit vérifier ce qui le caractérise dans plusieurs situations)
•le généralisation vise la prédiction des comportements de cet individu dans un grand nombre de situation, dans la famille, avec les amis, etc. - Approche nomothétique (au niveau des études, on compare les individus, moins appliqué à la clinique)
•grand nombre d’individus en les comparant les uns aux autres
•le généralisation vise l’ensemble de la population placé dans des conditions similaires
Cibles à atteindre par l’évaluation
- comportement moyen (qu’est-ce qui est habituel chez la personne ou chez le groupe d’individus)
- variabilité dans le comportement (entre différentes situations)
- pensées conscientes (description fournie par l’individu, ce qu’il va nous décrire)
- évènements moraux inconscientes (méthodes projectives comme le rorschach)
Fidélité et validité
Fidélité :
•degré de reproductibilité des observations
•utilisation de mesures qui permettent d’évaluer la cohérence interne
•test-retest
•notion de stabilité
•notion de fiabilité
Validité :
•degré avec lequel des observations réflètent le phénomène qui est à l’étude (est-ce qu’on est vraiment entrain de mesurer ce qu’on veut mesurer?)
Méthode de recherche : étude de cas
- étude appronfondie de l’individu à partir de l’observation de son comportement ou de ses rapports verbaux sur les évènements qui se produisent dans son milieu de vie
- limites : subjectivité du client et du psychologue, change d’un individu à l’autre, demande du temps, difficile de généraliser, difficulté de vérifier la véracité des propos de l’individu
Méthode de recherche : méthode corrélationnel
- étude de la relation - association entre 2 variables pour examiner si leurs variations apparaissent ensemble (corrélation positive = courbe qui monte, score élevé dans les 2 variables ex : pous on est intelligent plus on est créatif. Corrélation négative = courbe qui descend, score élevé dans une variable et faible dans l’autre ex : plus on est créatif moins on est renfermé)
- coefficient de corrélation
- limites : ce n’est pas la cause (elle n’explique pas la causalité) elle ne fait qu’illustrer, ça diminue la complexité car on isole des variables très précise à l’inverse de l’étude de cas, c’est beaucoup moins complexe
Méthode de recherche : méthode expérimentale
- permet de manipuler les variables
- vise à établir des lois générales montrant les relations de cause à effet entre les variables
- variables indépendantes (celles qu’on manipule, qu’on fait variées, souvent lié à une condition expérimentale) et variables dépendantes (ne subit aucune influence du chercheur)
- groupe expérimental (celui qui subit l’influence) et groupe contrôle (aucun effet d’une variable)
- limites = ne traduit pas la complexité de l’être humain, ça va souvent exclure des phénomènes qu’on ne peut pas observer en laboratoire, on peut venir biaiser les réponses du participant
Liens entre méthode et grandes théories
Préférences et partis pris des théoriciens concernant les méthodologies (selon les approches, les théoriciens ont des préférences ex: Freud = étude de cas, béhavioriste = méthode expérimentale
Le contexte - intro
- les humains sont dotés de capacités d’introspection et vivent dans des contextes sociaux et culturels (milieux où ils se sont développés, ça forge notre personnalité)
- importance de replacer les éléments dans leur contexte
Les relations interpersonnelles…
- le contexte relationnel est un des plus importants dans la vie d’un individu
- les relations sont bidirectionnelles (-la personnalité va influencer l’interprétation que l’individu se fait du comportement de l’autre. -importance des perceptions dans les relations (perceptions parfois erronées)
- sensibilité au rejet : attente anxieuse du rejet dans les relations interpersonnelles. Plusieurs recherches démontrent l’impact de ce trait de personnalité (variable de la personnalité contextuelle (type de raisonnement qui se produit dans un contexte précis comme les relations interpersonnelles), en opposition à des variables de la personnalité décontextualisées ou globales, qui vont être indépendantes d’un contexte)
- le transfert dans les relations interpersonnelles (attribuer à l’autre des intentions, des sentiments, des pensées) : processus sociocognitifs primaires qui expliquent ce tranfert ex: on rencontre une nouvelle personne qui nous rappelle quelqu’un qu’on connait déjà et qu’on aime, on va transférer des émotions et l’aimer plus facilement.
Contexte socioéconomique
Différents attributs de le personnalité pourraient avoir des répercussions sur le plan individuel selon le contexte socioéconomique. Ex : 2groupes impulsifs : l’impulsivité va s’exprimer plus dans un contexte défavorisé et on peu plus développer ces traits-là pour survivre. Le groupe favorisé ne montrera pas nécessairement l’impulsivité.
- impact du contexte socioéconomique sur le développement de la personnalité
- influence bidirectionelle !!!
Approche psychodynamique
- expliquer le comportement humain en fonction des processus sous-jacents de la psyché
- présence de conflits internes
- développement par stades
Qui est Sigmund Freud?
- 1856-1939
- médecin de Vienne
- psychanalyse : technique et théorie
- 2e guerre mondiale : Freud est marqué par ce contexte historique
- père d’Anna Freud
Association libre
- le client laisse survenir au conscient toutes ses pensées
* permet de découvrir des associations entre des idées qui étaient auparavant demeurées cachées
Théorie freudienne
- importance des premières relations
- phénomènes inconscients
- théorie psycho-sexuelle
- désir de représenter la psyché de façon biologique (architecture des processus psychiques)
L’énergie psychique
- instinct de vie (éros) –> besoin de sexualité et d’amour, produit une énergie appelée libido –> moteur du développement psychosexuel (libido = énergie au service du développement psychosexuel). –> l’instinct de vie non seulement représente l’énergie sexuelle, mais englobe tous les comportements de préservation de soi et de l’espèce. Éros s’exprime dans toutes les manifestations constructives (l’amour, les comportements de coopération, l’adaptation)
- instinct de mort (thanatos) –> produit de l’agression et de la destruction dans l’individu. On en a tous. C’est pour tenter d’expliquer tous les phénomènes de répétition, de culpabilité et de haine destructive qui existent. Le concept de pulsion de mort s’appuie sur la quête d’un état sans souffrance (principe de nirvana) c’est-à-dire du retour à un état premier d’inanition
- besoin –> tension –> sstisfaction –> plaisir
- quantité d’énergie limitée
- l’énergie trouvera inévitablement une voie : elle va trouver une voie et ça peut être somatique (avec des problèmes de conversion). Freud parle de sublimation. Faire du sport, dessiner pour évacuer la pulsion. Si la pulsion n’est pas sublimée de façon constructive, ça peut étre une façon d’agir, des gens vont devenir agressif, s’en prendre aux objets…
- Freud dit qu’il faut maintenir au plus bas le niveau d’excitation. Il faut rationaliser les pulsions, sinon elles sont destructives
Importance de la catharsis
- exemple d’Anna O (patiente Freud hystérie, il a utilisé la catharsis pour la guérir)
- permet de libérer les émotions en parlant des problèmes qui sont à la source des émotions, grâce à la parole. (La psychothérapie, le client libère ses émotions)
- permet de lier les symptômes aux contenus psychiques qui étaient demeurés dans la psyché à l’insu du patient ex: un jeune dépressif en psychothérapie, on se rend compte que les symptômes sont sous-jacents du rejet. Il devient déprimé de voir qu’il n’est pas comme les autres. Ses symptômes sont disparus seulement grâce à la catharsis car il a compris ses symptômes (vient confirmer l’existence de l’inconscient)
Les zones de conscience
- inconscient : contenu inconnu. Se manifeste par les rêves, les lapsus et les actes manqués. L’inconscient est illogique (rêves farfelus). Psychose : un patient dans le délire, sa psychose va porter sur quelque chose qui n’existe pas
- préconscient : pas conscient mais peut être accessible. Se manifeste par association libre (ou on demande au patient de s’exprimer sur un sujet et sur un autre sujet pour voir des liens entre les sujets) et par visualisation. Pas conscient mais devient conscient rapidement
- conscient : activité du Moi (nos pensées)
L’angoisse
- signal au Moi la présence d’un danger (pas nécessairement un danger pour la vie ex: relation malsaine, dénigrement, angoisse d’abandon inconsciente) et de là viennebt les mécanismes de défenses
- représente la répétition d’une expérience traumatique antérieure
- impossible de supporter l’angoisse très longtemps
Les mécanismes de défense
- rôle : évaluer l’angoisse trop menaçante pour le Moi
- les mécanismes de défenses s’engrènent les uns dans les autres de manière beaucoup plus silencieuse et inconsciente
- dans un contexte normal, les mécanismes servent à l’adaptation: ils sont utilisés par le Moi pour tenir à distance des affects et des impulsions indésirables ou pour leur faire échec
- un moi sain recourt à une variété de mécanismes selon la situation. Pour différentes raisons, la personne apprend, en cours de développement, qu’elle doit se prémunir contre certains désir instinctifs, ce qui provoque le déclenchement de mécanismes de défense.
- les stratégies défensives sont saines lorsque le moi parvient, en y faisant appel, à circonscrire l’angoisse tout en permettant une certaine satisfaction des instincts, tandis qu’il offre à ces derniers une issue acceptable et adaptée
- les mécanismes ne sont pas toujours sains et ils peuvent freiner l’adaptation de la personne… Le moi utilise alors une méthode défensive déterminée (de façon invariable, stéréotypée et sans souplesse) chaque fois qu’une exigence pulsionnelle apparaît. Dans un tel contexte, les mécanismes de défense s’activent aussi selon le principe de tout ou rien et gardent entièrement inconscient tout désir. L’individu, à son insu, restreint donc son champ d’activités afin d’éviter tout stimulation qui pourrait favoriser un retour des pulsions refoulées.
- c’est une façon de déformer la réalité et de rejeter certaines émotions hors du champ de la conscience
- la négation: mécanisme par lequel l’individu se défend d’avoir certains désirs, pensées ou sentiments en niant qu’ils lui appartiennent. Ex: les joues rouges de gêne, une personne affirme qu’elle est tout à fait à l’aise
- le déni: mécanisme par lequel une personne nie la réalité d’une perception insupportable ou traumatisante. Ex: un petit garçon nie l’absence de pénis chez les filles (ne pas voir une situation réelle)
- la projection: mécanisme qui consiste à attribuer à autrui des désirs ou des sentiments qu’une personne refuse de reconnaître comme siens. Ex: telle personne nous prête des pensées ou des sentiments en disant: vous allez penser que… Ex: quand on est faché et qu’on dit à notre chum tu es vrm de mauvaise humeur
- l’intellectualisation: mécanisme par lequel le sujet cherche à donner une formularion rationnelle à ses conflits et à ses émotions de façon à les maîtriser. Ex: un ado, gêné d’éprouver une attirance pour une jeune fille, dresse un tableau comparatif entre le célibat et l’engagement amoureux. On est dans l’analyse et non dans l’émotion.
- la sublimation: mécanisme qui consiste à déplacer des tendances désavouées par le moi vers d’autres tendances pouvant être utilisées à des fins valables, utiles et appréciées. Ex: le fait de canaliser les pulsions agressives dans l’apprentissage d’une activité physique. Devient isolé