cours 1 Flashcards

1
Q

Pourquoi étudier la perception ?

A
  • C’est a traves les sensations que s’établit notre contact avec l’environnement
  • La perception est l’interprétation de ces sensation
  • l’impression subjective que notre perception est une évidence, qu’elle est objective, est une illusion
  • La majeure partie de nos recoursses cérébrales est dédiée à l’intégration sensorielle et à son interprétation
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2
Q

Quelles sont les énergies qui nous permettent de percevoir notre environnement ?

A

Émission/Réflexion de lumière: Vision
Vibration de l’air ambiant: AUdition
Pression sur l’épiderme: toucher
Éléments chimiques: Olfaction, goût

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3
Q

quels sont les récepteurs des différents sens ?

A

vision: récepteurs photosensible de la rétine
audition: vibrations l’air transmises au tympan, qui lui, transmet ce signal à d’autres structures qui le transforment en activité électrique
toucher: récepteur sensibles à la pression de notre épiderme

olfaction/ goût : r.cepteurs captant les molécules émises par les objets

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4
Q

Comment un ensemble d’unités aussi rudimentaires que le neurone arrive-t-il à produire la richessse de notre expérience perceptive

A

-traitement de l’information et division du travail

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5
Q

qu’a suggéré Richard Gregory et sur quoi est appuyée cette proposition ?

A

“la stimulation sensorielle fourmit des données permettant la formulation d’hypothèses sur l’organisation du monde extérieur”

notre système perceptif fait parfois des erreurs. On appelle ces erreurs des illusions

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6
Q

Définir traitement ascendant

A

repose uniquement sur les données sensorielles; ne réfère aucunement aux connaissances ou à l’expérience passée

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7
Q

Définir traitement descendant

A

Repose sur une information de haut niveau (attentes expériences, connaissance) qui affecte notre perceptions

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8
Q

Notre perceptions est donc déterminée par l’interaction entre :

A

1) les propriétés physiques de l’environnement
2) les propriétés des récepteurs sensoriels captant les signaux environnementaux et l’organisation du système nerveux responsable du traitement de ces informations
3) Nos connaissance, expériences passées et attentes

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9
Q

Quelles sont les applications que l’on peut tirer de l’étude de la perceptions ?

A
  • développement de technologies s’adressant à nos sens
  • évaluations des troubles perceptifs
  • compréhensions et traitements des troubles perceptifs et mise en place de moyens d’adaptation (implants cochléaires)
  • Arts (mouvement surréalistes )
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10
Q

Quelles sont les deux sous-divisions de l’approche expérimentale ?

A

approche cognitives (étude de l’effet des connaissances, de l’expérience passée et des attentes sur l’expérience perceptive. Etude également de l’interprétation que l’on fait des données perceptives)

approche psychophysique: Étude des relations entre l’expérience perceptive et les paramètres physiques de la stimulation présentée
méthode seuils, estimation de magnitude, détection de signal

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11
Q

Quelle est l’autre approche pour étudier la perception (mis à part l’approche comportementale)

A

Approche physiologique: Étude de la constitution physique de notre système perceptif et de l’organisation fonctionnelles du système nerveux impliqué dans la perception (neurosciences sensorielles, neuroimagerie)

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12
Q

Quelles est la théorie classique du seuil ?

seuil absolu

A

il existe un point de transition très net entre l’intensité à laquelle un stimulus ne peut être détecté et celle où il est détecté

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13
Q

décrire la méthode des stimulus constants

A

Des stimuli d’intensité variable sont
présentés en ordre aléatoire et le sujet
indique, à chaque essai, s’il peut détecter
la cible ou non.
Habituellement, on utilise 5-9 intensités
prédéterminées. Chacune est présentée
un nombre égal de fois.

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14
Q

décrire la méthode du seuil différentiel

A

 Correspond à la différence minimale entre deux stimulations
détectables (just noticeable difference = JND)
Peut être mesuré avec les mêmes méthodes que le seuil absolu, sauf
que:
 2 stimuli sont présentés au lieu d’un seul
 stimulus standard = fixe
stimulus de comparaison = intensité variable
 le sujet doit dire s’il détecte la différence entre les 2 stimuli
Observation: Le JND est directement proportionnel à l’intensité du stimulus
standard.
Loi de Weber: JND / S = k
 *S = intensité du stimulus
Loi de Fechner: S = k log R
 *S = Intensité sensorielle, R = intensité du stimulus

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15
Q

Décrire la méthode des limites

A

Les variations d’intensité du stimulus sont faites dans un ordre
descendant ou ascendant. Une série descendante est
interrompue lorsque le sujet ne détecte plus la cible. Une série
ascendante est interrompue lorsque le sujet dit qu’il détecte la
cible.
 Point de transition (crossover point): Valeur moyenne entre
l’intensité de la stimulation où une série est interrompue et
l’intensité du stimulus précédent.
 Seuil: Moyenne des points de transition entre plusieurs séries.

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16
Q

décrire la méthode d’ajustement

A

Un stimulus est présenté et son intensité est ajustée par le sujet
ou l’expérimentateur. Le seuil correspond à l’intensité à
laquelle le sujet peut tout juste détecter le stimulus

17
Q

quelle relation reflète la loi des puissances de Stevens ?

A

la relation entre intensité physique et intensité perçue

18
Q

définir les termes suivant

1-compression de la réponse

2-Réponse linéaire

3-Expansion de la réponse

A

1-intensité perçue augmente moins rapidement que l’intensité physique (n < 1) observé avec des variations d’intensité lumineuse

2-Réponse linéaire: intensité perçue et directement proportionnelle avec l’intensité physique (n=1) estimation des longueurs

3-Intensité perçue augmente plus rapidement que intensité physique (n > 1 ) simulation électro-cutané

19
Q

Expliquer la théorie de détection du signal

A
Théorie d’application générale
qui vise à expliquer et à mesurer
la sensibilité d’un observateur à
un signal quelconque en tenant
compte de biais de réponses
possibles.
Postulat: l’intensité avec laquelle
tout stimulus est représenté par
notre système perceptif varie
aléatoirement selon une
distribution normale et que toute
performance de détection se fait
en présence d’un “bruit de fond”
(interne, toujours; externe,
souvent).
20
Q

Définir:

longueur d’onde

Amplitude

Phase

fréquence spatiale

A

Longueur d’onde: La distance requise pour un cycle d’oscillation complet d’une
onde sinusoïdale.

Amplitude: La hauteur de la longueur d’onde

Phase: Une fraction du cycle
d’une onde sinusoïdale
.
Fréquence spatiale: Le nombre
de cycles par unité d’angle visuel
21
Q

Quelles sont les 6 paires de nerfs pertinentes pour notre domaine ?

A

Trois sont sensorielles:
 I: olfactif
 II: optique
 VIII: vestibulocochléaire (nerf auditif et nerf vestibulaire (équilibre))
 Trois servent aux mouvements oculaires:
 III: oculomoteur
 IV: trochléaire
 VI: abducens
 Les six autres paires servent presque exclusivement à la motricité

22
Q

L’information est acheminée jusqu’au cerveau et s’y propage

au travers des neurones de quelle façon (2)

A

1- Chimique
Synapse: Jonction entre deux neurones qui permet le
transfert d’information
Neurotransmetteurs: Substance chimique permettant la
communication entre synapses
Inhibiteur ou excitateur

2- Électrique (électrochimique);
Augmentation en chaîne du voltage le long de l’axone. Entrée rapide
d’ion de sodium positif (Na+), puis sorti de potassium positif (K+), ce
qui fait retourner le neurone à son voltage de base.
C’est principalement à partir de ce mode de transmission (et de son
enregistrement) que les techniques de neuroimageries s’élaborent.

23
Q

Quels sont les 4 techniques de neuroimageries ?

A

1- Electroencéphalographie (EEG) et les potentiels évoqués (PE)
2- Magnétoencéphalographie (MEG)
3- Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf)
4- Tomographie par émission de positron (TEP)

24
Q

comment peut-on qualifier la résolution temporelle et spatial des EEG

A

temporel: excellente
spatial: peu précise

25
Q

Quelle est l’utilité des PE

A

: Donne une idée de l’activité d’une région du cerveau à la suite
de la présentation d’un stimulus ou avant de donner une réponse
(composantes perceptuelles et cognitives)

26
Q

nommer la principale différence entre EEG et MEG

A

la résolution spatial est meilleur en MEG

27
Q

Quel est le principe de bas de L’ IRMF

A

Principe de base: L’activation de neurone provoque une augmentation du flux
sanguin, qui peut être quantifiée en mesurant le changement dans la réponse du
sang oxygéné et désoxygéné à des champs magnétiques forts.
Signal BOLD: ratio d’hémoglobine oxygénée et désoxygénée qui permet de
localiser les régions cérébrales les plus impliquées dans une tâche

28
Q

Expliquer la méthode des TEP

A

Principe de base: En mesurant le métabolisme des cellules du cerveau
à l’aide d’isotope radioactif non dommageable, cette méthode
d’imagerie permet de définir les emplacements dans le cerveau où les
neurones sont principalement actifs. Semblable à l’IRMf au sens où la
mesure indirecte récoltée est l’activité métabolique.
Résolution:
 Spatiale: EEG, MEG < PET < IRMf
 Temporelle: très peu précise
Utilité: Puisque c’est une méthode silencieuse (contrairement à l’IRMf),
elle peut être plus adaptée à certains motifs de recherche (p. ex., en
audition)