Cours 1-2 Flashcards

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1
Q

Définition de la culture

A

Ensemble de représentations et de pratiques en ordre symbolique qui organise et donne un sens au monde dans une configuration singulière, propre à un groupe social et une époque déterminée

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Q

Ensemble de représentations et de pratiques en ordre symbolique qui organise et donne un sens au monde dans une configuration singulière, propre à un groupe social et une époque déterminée

A

Culture

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3
Q

La culture doit être comprise comme…

A

En constante évolution
Fruits de rapports de pouvoir
Fait l’objet de réappropriation (en particulier en contexte migratoire)

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4
Q

3 critiques de la notion de culture

A

Risque d’une version essentialiste
Pas nettement délimitée et fixée
Or: il y a des variations internes et des influences externes

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5
Q

Différence entre migrer, immigrer, émigrer

A
  • Émigrer : Quitter son pays pour aller s’installer ailleurs, généralement à l’étranger.
  • Immigrer: Venir dans un pays étranger pour s’y établir.
  • Migrer: Se déplacer d’un lieu à un autre, en particulier d’un pays (émigration) à un autre (immigration).
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6
Q

Différence entre les immigrants de première et de deuxième génération?

A
  • Première génération: Désigne les personnes nées à l’extérieur du Canada
  • Deuxième génération: les personnes qui sont nées au Canada et dont au moins l’un des parents est né à l’extérieur du Canada
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7
Q

Définition de l’essentialisme

A

Croyance que certaines entités ont une essence propre qui les constitue, des propriétés nécessaires qui font qu’elles existent.

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8
Q

Comment qualifie-t-on une propriété qui n’est pas attribuée à une influence extérieure?

A

Une propriété essentialisée ou essentielle

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9
Q

Critiques de l’essentialisation des rôles de genre (3)

A
  • Les femmes ne sont pas toutes pareilles.
  • Les différences ne sont pas naturelles, mais construites à travers l’histoire,
    la culture, le social.
  • L’essentialisation - attribuer une nature intrinsèque aux genres - tient beaucoup plus de « l’accidentel ».
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10
Q

Prémisses établies par l’essentialisme au sujet de la sexualité

A
  • La sexualité est inhérente et naturelle chez tous les individus.
  • L’instinct et la pulsion sexuelle sont biologiques (en nous, en notre essence même) et ne sont pas culturellement ou socialement influencés.
  • La pulsion sexuelle est comparée à d’autres besoins physiologiques liés à la survie (boire, dormir, manger).
  • Il existe des différences fondamentales (par essence) entre la sexualité de l’homme et celle de la femme.
  • La sexualité est une donnée stable et ne change pas en fonction de l’histoire ou de la culture (réductionnisme biologique ou déterminisme biologique).
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11
Q

Selon l’essentialisme, la pulsion sexuelle est ancrée dans la biologie. Critiques?

Critiques de l’essentialisation de la sexualité : la pulsion sexuelle serait ancrée dans la biologie

A
  • Être privé de sexualité n’entraîne pas de dépérissement ou de détérioration
  • Évitement face à la sexualité n’entraîne pas de maladies/maux
  • Être actif·ve sexuellement n’engendre pas automatiquement un état de santé favorable
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12
Q

Critiques de l’essentialisation de la sexualité : le comportement sexuel

A

Le comportement dépend plus de l’apprentissage que des facteurs génétiques ou hormonaux: on doit apprendre à décoder la sexualité, ses significations, ses manifestations, comment se comporter, comment interpréter une pulsion.
- Si une personne ressent des « sensations sexuelles », mais qu’elle n’a jamais appris à les reconnaître comme telles ou quoi en faire, rien dans la biologie ne stimulera/engendrera/mènera automatiquement à un rapport sexuel.
- Le contexte social qui nous apprend à décoder l’expression sexuelle est crucial et primordial.

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13
Q

3 idées clés du constructivisme social

A
  • Pas de réalité/vérité à connaître qui est extérieure/indépendante
  • La connaissance est une création humaine
  • Relativisme: il existe plusieurs façons de vivre et de traditions avec leurs propres normes respectives.
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14
Q

Constructivisme social……..

A

Notre expérience du monde ne détermine pas comment le monde est compris et vu;

Les concepts, significations et catégories que nous utilisons pour comprendre le monde diffèrent d’une culture à une autre, et d’une époque à une autre;

Les idées qui persistent et qui durent en ce qui concerne certains thèmes ne sont pas automatiquement liées à leur valeur/teneur empirique, mais plus qu’aux groupes/individus qui ont un intérêt à ce qu’elles perdurent;

Les descriptions et explications du monde sont en elles-mêmes des actions sociales qui produisent un effet social.

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15
Q

Que dit le constructivisme social au sujet de la sexualité?

A

Rejet des grandes idées universelles en ce qui concerne la sexualité;

Ce qui est considéré comme sexuel et ce que signifie la sexualité varient d’une culture à une autre;

Rien en soi n’est sexuel, il faut d’abord le nommer et le définir comme tel;

Objet d’étude privilégié dans la perspective constructiviste : les aspects sociaux et culturels de la sexualité au lieu d’étudier l’individu hors de son contexte.

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16
Q

Perspective théorique selon laquelle la sexualité est une donnée stable, et la pulsion sexuelle ou l’instinct sont innés, viennent de la physiologie/biologie, de nos hormones, de nos gènes

A

Essentialisme

17
Q

Perspective théorique selon laquelle la sexualité varie en fonction des cultures et des époques, et l’apprentissage des significations et des manifestations de la sexualité est sociale et culturelle (dépend du contexte social)

A

Constructivisme

18
Q

Quelle explication donneraient le constructivisme et l’essentialisme au sujet des aversions sexuelles

A

Essentialisme: dérèglement physiologique (hormonal, génétique, etc.)

Constructivisme: résultante de traumatismes ou d’évènements spécifiques

19
Q

Position modérée

A

Il existe des positions modérées/mitoyennes qui considèrent le désir comme universel/inhérent, mais où les façons d’y répondre, l’identité sexuelle, le choix d’objet sont socialement construits.

On ne peut pas faire abstraction du corps et de son fonctionnement même si l’on reconnaît que ce dernier peut en quelque sorte être malléable et socialement façonné. Le corps et le social interagissent.

On ne peut pas faire abstraction du fait que même la biologie est sociale et politique: la science peut produire ou reproduire des idées sexistes et racistes par exemple. Elle peut être à même de reproduire/justifier certaines inégalités.

20
Q

Une perspective modérée entre l’essentialisme et le constructivisme implique…

A

La reconnaissance explicite qu’il existe des fonctions biologiques inhérentes à la sexualité en dehors des discours sociaux sur le corps.

Le corps est un produit de la nature (entité matérielle, a une réalité physique), mais dont les significations/expériences sont construites subjectivement (à travers le social et la culture).

Le corps (anatomie, physiologie) possède ses fonctions dans la sexualité, même si le désir, les pratiques sexuelles, l’expérience de son propre corps et les habitudes sexuelles sont socialement ancrés.

21
Q

5 fondements principaux de la théorie des scripts sexuels

A

1- Les conduites sexuelles sont entièrement déterminées historiquement et culturellement;

2- Leur signification ne réside pas dans le décryptage de l’activité corporelle des individus;

3- La science sexuelle est historiquement et culturellement déterminée;

4- Dans toutes ses dimensions, la sexualité est acquise, entretenue, désapprise et organisée par la structure sociale et la culture;

5- Le genre et la sexualité sont des formes de conduites qui font l’objet d’un apprentissage et ils entretiennent des liens différents selon les cultures.

22
Q

La théorie des scipts sexuels……….

A

Prend naissance dans les années 1960

S’inspire de l’interactionnisme symbolique afin de pallier l’absence de théorie constructiviste en matière de sexualité

Critiquent fortement la théorie de Freud portant sur la pulsion sexuelle: ils vont contester « toute forme de déterminisme biologique »

Ils vont soutenir que la sexualité ou toutes activités sexuelles ne résultent pas d’un phénomène biologique, mais de la socialisation et de l’appropriation des normes sociales par les individus.

Les activités sexuelles sont ainsi influencées par les codes sociaux en vigueur dans une culture donnée; codes qui façonnent de manière implicite ou explicite ce qui sera considéré et défini comme étant sexuel.

23
Q

Comment la sexualité est-elle construite?

A

Nos conduites sexuelles sont construites et s’apprennent par les scripts sexuels (ou des scénarios sexuels) qui servent de guides aux individus afin de reconnaître une situation ou un contexte sexuel.

24
Q

Quels sont les trois types de scripts sexuels?

A

Les scripts culturels - Niveau social

Les scripts interpersonnels - Niveau interpersonnel

Les scripts intrapsychiques - Niveau personnel

25
Q

diapo 26!

A