Cours 1 Flashcards

1
Q

Vrai ou faux : l’autisme, le syndrome d’Asperger, le TED non spécifié et le trouble désintégratif de l’enfance se retrouvent tous sur le continuum du spectre de l’autisme.

A

Vrai

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2
Q

Quels sont les 5 critères diagnostiques de l’autisme dans le DSM-5?

A

A- Déficits de la communication sociale et des interactions sociales
B- Comportements, intérêts et activités restreints ou répétitifs
C- Symptômes présents depuis la petite enfance
D- Limitation fonctionnelle
E- Ne peut être expliqué par un autre diagnostic

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3
Q

Décrivez le critère A : déficit de la communication sociale et interactions sociales (domaine 1).

A

Déficits persistants dans la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés au cours de la période actuelle, soit dans les antécédents

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4
Q

A : socio-communication

Quels sont les 3 sous-critères qui composent le critère A?

A
  • Déficits de la réciprocité socio-émotionnelle
  • Déficits de la communication non verbale
  • Déficits dans le développement et le maintien des relations
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Q

A : socio-communication

Combien faut-il avoir de sous-critères pour cocher le critère A?

A

3/3

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6
Q

A : socio-communication

Décrivez les déficits de la réciprocité socio-émotionnelle.

A

allant, par exemple, d’anomalies de l’approche sociale et d’une incapacité à la conversation bidirectionnelle normale, à des difficultés à partager les intérêts, les émotions et les affects, jusqu’à une incapacité d’initier des interactions sociales ou d’y répondre

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7
Q

A : socio-communication

Décrivez les déficits de la communication non verbale.

A

Déficits des comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales, allant, par exemple, d’une intégration défectueuse entre la communication verbale et non verbale, à des anomalies du contact visuel et du langage du corps, à des déficits dans la compréhension et l’utilisation des gestes jusqu’à une absence totale d’expressions faciales et de communication non verbale

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8
Q

Déficits dans la communication non-verbale

Donnez des exemples d’usage restreint de gestes.

A
  • Pointage proto-impératif: réponse à l’attention conjointe
  • Pointage proto-déclaratif: initiation d’attention conjointe
  • Gestes conventionnels, descriptifs
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9
Q

A : socio-communication

Décrivez les déficits dans le développement et le maintien des relations.

A

Déficits du développement, du maintien et de la compréhension des relations, allant par exemple, de difficultés à partager des jeux imaginatifs ou à se faire des amis, jusqu’à l’absence d’intérêt pour les pairs

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10
Q

Décrivez le critère B : comportements, intérêts et activités restreints ou répétitifs (domaine 2).

A

Caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités au cours de la période actuelle ou dans les antécédents

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11
Q

B : comportements, intérêts et activités répétitifs

Combien faut-il avoir de sous-critères pour cocher le critère B?

A

2/4

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12
Q

B : comportements, intérêts et activités répétitifs

Quels sont les 4 sous-critères qui composent le critère B?

A
  1. Langage répétitif, stéréotypé ou utilisation répétitive d’objets ou mouvements répétitifs (maniérismes)
  2. Adhérence excessive à des routines, présence de rituels, résistance aux changements
  3. Intérêts restreints ou fixes (intensité anormale)
  4. Hyper ou hypo- réactivé aux stimulations sensoriels ou intérêt inhabituel pour certaines sensations
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13
Q

B : comportements, intérêts et activités répétitifs

Décrivez le langage répétitif, stéréotypé ou utilisation répétitive d’objets ou mouvements répétitifs.

A

Caractère stéréotypé ou répétitif des mouvements, de l’utilisation des objets ou du langage (p.ex. stéréotypies motrices simples, activités d’alignement des jouets ou de rotation des objets, écholalie, phrase idiosyncrasiques)

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14
Q

B : comportements, intérêts et activités répétitifs

Donnez des exemples de mouvements répétitifs et stéréotypés.

A
  • Maniérismes des mains et des doigts
  • Crispation des doigts
  • Mouvements des bras
  • Marche sur la pointe des pieds
  • Tournoiement sur soi
  • Sautillement
  • Balancement
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15
Q

B : comportements, intérêts et activités répétitifs

Que veut-on dire par “stéréotypé” ?

A

stéréotypés = mouvements atypiques

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16
Q

B : comportements, intérêts et activités répétitifs

Donnez des exemples d’utilisation répétitive et stéréotypée d’objets.

A
  • Alignement d’objets
  • Tournoiement d’objets
  • Pression sur des objets
  • Mise en mouvement des objets
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17
Q

Langage répétitif et stéréotypé

Nommez trois phénomènes possibles d’être observer dans le langage des personnes autistes.

A
  • Écholalie : immédiate ou différée
  • Inversion pronominale
  • Jargonnage solitaire
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18
Q

Langage répétitif et stéréotypé

Qu’est-ce que l’écholalie immédiate?

A

répéter comme un perroquet

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19
Q

Langage répétitif et stéréotypé

Qu’est-ce que l’écholalie différée?

A

répéter des bouts de phrase qu’on a entendu dans un tout autre contexte (peut être dans le bon ou le mauvais contexte)

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20
Q

Langage répétitif et stéréotypé

Qu’est-ce que l’inversion pronominale?

A

inverser les pronoms
p. ex. dire “tu veux aller aux toilettes” (au lieu de “je” veux aller aux toilettes)
ou bien “Julien veut aller aux toilettes” (se référer à la troisième personne)

21
Q

Langage répétitif et stéréotypé

Qu’est-ce que le jardonnage solitaire?

A

babillage, mais plus répétitif et atypique
on ne comprend ce que l’enfant dit (pas de fonction communicative)

22
Q

Décrivez l’adhérance excessibe à des routines, présence de rituels et résistance aux changements.

A

Intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés (p.ex. détresse extrême provoquée par des changements mineurs, difficulté à gérer les transitions, modes de pensée rigides, ritualisation des formules de salutation, nécessité de prendre le même chemin ou de manger les mêmes aliments tous les jours

23
Q

Routine, rituels et résistance aux changements

Donnez des exemples de rigidité.

A
  • Compulsions ou rituels
  • Résistance aux changements
  • Résistance à la nouveauté
24
Q

Décrivez les intérêts restreints ou fixes (intensité anormale).

A

Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité soit dans leur but (p.ex. attachement à des objets insolites ou préoccupations à propos de ce type d’objets, intérêts excessivement circonscrits ou persévérants)

25
Q

Intérêts inhabituels, restreints et répétitifs

Donnez des exemples de thèmes ou jeux de prédilection.

A

¤ Autos
¤ Dinosaures
¤ Cartes géographiques
¤ Jeux électroniques/ordinateurs/ipad
¤ Chiffres et lettres

26
Q

Décrivez l’hyper ou hypo-réactivité aux stimulations sensoriels ou intérêt inhabituel pour certaines sensations.

A

Hyper ou hypoactivité aux stimulations sensorielles ou intérêts inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement (p.ex. indifférence apparente à la douleur ou à la température, réaction négatives à des sons ou à des textures spécifiques, actions de flairer ou de toucher excessivement les objets, fascination visuelle pour les lumières ou les mouvements)

27
Q

Particularités sensorielles

Vrai ou faux : il existe une sensibilité sensorielle chez plus de 67 à 90% des personnes autistes.

A

Vrai

28
Q

Particularités sensorielles

Quels sont les trois profils sensoriels? Décrivez-les briévement.

A
  • Hypersensibilité : pas en mesure d’inhiber certaines informations inutiles
  • Hyposensibilité : ne semble pas ressentir des sensations
  • Recherche de sensations : intérêt important pour les stimuli sensoriels
29
Q

Particularités sensorielles

Donnez des exemples du profil hyposensible selon les différents sens.

A

Auditif : aime le bruit des sirènes
Visuel : attiré par les objets brillants, par la lumière
Olfactif : aime les odeurs fortes, même désagréables
Tactile : insensible à la douleur
Gustatif : rempli sa bouche
Proprioceptif : n’évalue pas la position de son corps dans l’espace (dans la bulle)
Vestibulaire : tournoie longtemps sur lui-même sans être étourdi

30
Q

Qu’est-ce que le système vestibulaire?

A

Récepteurs situés dans l’oreille qui nous envoie des informations sur la direction et la vitesse des mouvements

31
Q

Particularités sensorielles

Donnez des exemples du profil hypersensible selon les différents sens.

A

¤ Auditif : Se couvre les oreilles quand il entend un petit bruit
¤ Visuel : Ne supporte pas la lumière
¤ Olfactif : Réagit au déodorant et au parfum
¤ Tactile : Ne supporte pas les étiquettes
¤ Gustatif : Sélectif au niveau des textures
¤ Proprioceptif : Postures corporelles étranges
¤ Vestibulaire : Réaction vive dans l’ascenceur

32
Q

Décrivez le critère C : petite enfance.

A

Les symptômes doivent être présents dès les étapes précoces du développement

33
Q

Critère C : petite enfance

Vrai ou faux : les symptômes sont manifestes dès la petite enfance.

A

Faux. Ils ne sont pas
nécessairement pleinement manifestes avant que les demandes sociales n’excèdent les capacités limitées de la personne, ou ils peuvent être masqués plus tard dans la vie par des stratégies apprises.

34
Q

Décrivez le critère D : limitation fonctionnelle.

A
  • Les symptômes limitent ou nuisent au fonctionnement
    quotidien
  • Les symptômes occasionnent un retentissement cliniquement significatif en termes de fonctionnement actuel social, scolaire/professionnel ou dans d’autres domaines importants
35
Q

Décrivez le critère E : meilleur diagnostic.

A

Ces troubles ne sont pas mieux expliqués par un handicap intellectuel (trouble du développement intellectuel) ou un retard global du développement. La déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l’autisme sont fréquemment associés. Pour permettre un diagnostic de comorbidité entre le trouble du spectre de l’autisme et un handicap intellectuel, l’altération de la communication sociale doit être supérieure à ce qui serait attendu pour le niveau de développement
général

36
Q

Quels sont les éléments qui doivent être spécifiés lors du diagnostic d’autisme?

A
  • Avec ou sans déficit intellectuel associé
  • Avec ou sans altération de langage
  • Associé à une autre trouble développemental, mental ou comportemental
37
Q

Quels sont les trois niveaux de sévérité?

A
  • Nécessitant une aide très importante (niveau 3)
  • Nécessitant une aide importante (niveau 2)
  • Nécessitant de l’aide (niveau 1)
38
Q

Associer la description au niveau de sévérité

Déficits graves des compétences de communication verbale et non verbale responsables d’une atteinte sévère sur le fonctionnement.
* Utilise quelques mots
* Initie rarement ou de façon inhabituelle les interactions
* Ne répond qu’à des approches sociales très directes

A

La communication sociale chez le niveau 3

39
Q

Associer la description au niveau de sévérité

Déficits marqués des compétences de communication verbale et non verbale responsables d’une atteinte apparente sur le fonctionnement, malgré les aides
apportées.
* Utilise des phrases simples
* Interactions sont limitées
* Interactions bizarres

A

La communication sociale chez le niveau 2

40
Q

Associer la description au niveau de sévérité

Sans aide, les déficits sont sources d’un retentissement fonctionnel observable.
* Utilise des phrases complètes
* Engage la conversation mais ne parvient pas à avoir des échanges sociaux réciproques
* Tentative de se faire des amis sont généralement étranges et inefficaces

A

La communication sociale chez le niveau 1

41
Q

Associer la description au niveau de sévérité

Comportements restreints ou répétitifs sont assez fréquents pour être évidents pour l’observateur non averti.
* Manque de flexibilité du comportement
* Détresse importante à changer l’objet de l’attention

A

Les comportements restreints et répétitifs chez le niveau 2

42
Q

Associer la description au niveau de sévérité

Manque de flexibilité du comportement a un retentissement significatif sur le fonctionnement.
* Difficulté à passer d’une activité à l’autre
* Problèmes d’organisation ou de planification gênent le développement de l’autonomie

A

Les comportements restreints et répétitifs chez le niveau 1

43
Q

Associer la description au niveau de sévérité

Comportements restreints ou répétitifs interférant de façon marquée avec le fonctionnement dans l’ensemble des
domaines.
* Comportement inflexible
* Difficulté extrême à faire face au changement
* Détresse importante à changer l’objet de l’attention

A

Les comportements restreints et répétitifs chez le niveau 3

44
Q

Vrai ou faux : il s’agit d’une bonne pratique de demander à la personne autiste sa préférence concernant la terminologie à utiliser.

A

Vrai

45
Q

Vrai ou faux : les parents et les enseignants de personnes autistes rapportement souvent des commentaires négatifs sur eux.

A

Faux

46
Q

Vrai ou faux : le trouble de la communication sociale fait partie du trouble du spectre de l’autisme.

A

Faux. Il s’agit d’un trouble différent.

47
Q

Quels sont les 4 critères du trouble de la communication sociale?

A

A. Difficultés persistantes dans l’utilisation sociale de la communication verbale et non verbale
B. Ces déficiences entraînent des limitations fonctionnelles dans un ou plusieurs des éléments suivants: communication effective, intégration sociale, relations sociales, réussite scolaire, la performance professionnelle.
C. Les symptômes débutent pendant la période précoce du développement, (mais il se peut que les déficiences ne deviennent manifestes que lorsque le niveau de communication sociale dépasse les capacités limitées de la personne).
D. Les symptômes ne sont pas imputables à une autre condition médicale ou neurologique, ou à des capacités limitées dans les domaines du vocabulaire et de la grammaire et ils ne sont pas expliqués non plus par un trouble du spectre de l’autisme, un handicap intellectuel, un retard de développement global ou un autre trouble mental.

48
Q

Trouble de la communication sociale

Quels sont les 4 sous-critères du critère A : difficultés persistantes dans l’utilisation sociale de la communication verbale et non verbale.

A
  1. Déficience dans l’utilisation de la communication à des fins sociales, comme saluer quelqu’un ou échanger des informations d’une façon appropriée au contexte social.
  2. Perturbation dans la capacité à adapter sa communication aux contextes ou aux besoins de l’interlocuteur, comme s’exprimer de façon différente en classe ou en cour de récréation, parler différemment à un enfant ou à un adulte, et éviter l’emploi d’un langage trop formel
  3. Difficultés à suivre les règles de la conversation et de narration, comme attendre son tour dans la conversation, reformuler ses phrases si l’on est pas compris, et savoir comment utiliser les signaux verbaux et non verbaux pour réguler une interaction.
  4. Difficultés à comprendre ce qui n’est pas exprimé explicitement, (c.-à-d. les sous-entendus) ainsi que les tournures figurées ou ambiguës du langage (p.ex. idiomes, humour, métaphores, significations multiples devant être interprétées en fonction du contexte pour l’interprétation).
49
Q

Vrai ou faux : le trouble de la communication sociale peut être expliqué par un trouble du spectre de l’autisme.

A

Faux. Ni par une autre condition médicale ou neurologique.