Cours 1 Flashcards

1
Q

Types de groupe

A
  • Groupe en ergothérapie
  • Groupe thérapeutique
  • Groupe avec processus groupal et dynamique de groupe
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2
Q

Groupe ciblé par le cours

A

Le groupe thérapeutique avec processus groupal en ergothérapie

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3
Q

le groupe thérapeutique à processus groupal est un type de …

A

petit groupe / groupe restreint

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4
Q

utiliser la modalité de groupe, soit …. :

A

Dynamiser une intervention en intégrant une dynamique de groupe

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5
Q

en ergothérapie, il est facile de tomber dans …

A

• Il est facile de tomber dans l’intervention individuelle dans un groupe en ergothérapie ou d’être plus axé sur l’activité que sur la dynamique de groupe

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6
Q

Le groupe : Repères historiques : 1910-1930

A

Médecins et psychiatres en Europe et aux États-Unis :

  • Joseph Pratt
  • Adler
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7
Q

Le groupe : Repères historiques : 1970-1980

A

– Groupes dans la communauté : Ébullition des groupes d’entraide et de soutien non dirigés par des professionnels (e.g., weight watchers, narcotiques anonymes) ; Groupes axés sur l’autodétermination et le changement social
– Élaboration de standards, de formations, de recherche

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8
Q

Joseph Pratt

A

Considéré comme le père fondateur de la thérapie de groupe contemporaine
Médecin traitant des patients avec tuberculose, il organisait des rencontres pour faire des suivis et parler de différents sujets et a remarqué les effets thérapeutiques des interactions sociales chez ses patients normalement très isolés socialement

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9
Q

Adler

A

Psychiatre auprès des classes ouvrières qui utilisait les méthodes de groupe pour aider les travailleurs pauvres des quartiers défavorisés

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10
Q

Kurt Lewis

A

Considéré comme le père du concept *dynamique de groupe (années 1940) et de la recherche-action
Psychologue américain spécialisé en psychologie sociale
Il découvre que les participants bénéficient à être confrontés sur leurs comportements et sur les effets qu’ils avaient sur les autres dans le «ici et maintenant»
Ses travaux ont contribué à un mouvement social (1960-1970) des groupes de croissance personnelle / groupe expérientiel, qui ciblent les personnes dites normales engagés dans des objectifs de changement (attitudes, valeurs, etc.) et d’actualisation de soi

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11
Q

Dynamique de groupe définition

A

«L’ensemble des interactions existant entre les différentes personnes composant un petit groupe, des processus psychiques et sociologiques qui se développent dans les petits groupes»

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12
Q

Le groupe : Repères historiques : Aujourd’hui

A

Aujourd’hui… Types de groupes :
– Groupes de tâches institutionnels/organisationnels
– Groupes de loisirs (e.g., équipe sportive)
– Les familles, groupes d’amis
– En recherche (e.g., groupes focalisés)
– De discussion ou de rencontre (e.g., groupe de lecture, « death cafés »)
– D’apprentissage
– D’entraide ou de soutien
– Thérapeutique ? : Groupe de deuil ; Groupe ciblant des populations spécifiques (ex. : TCC pour anxiété sociale, TDC, toxicomanie)

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13
Q

Deux conditions essentielles à la naissance d’un petit groupe :

A

1) La perception de la part de chacun des participants d’une cible commune (plus large que objectif), capable de générer de l’engagement/motivation des participants.
= Cible non seulement perçue mais valorisée
Ex. : Apprendre à mieux réguler ses émotions, Apprendre à mieux connaître sa maladie et en gérer les symptômes (groupe axé sur l’éducation), Devenir maître de sa vie, le bien-être de tous (groupe d’amis)

2) L’existence de relations ou la possibilité de relations où chaque individu a la possibilité d’interagir avec chacun des autres participants (incluant le thérapeute) ou d’en être influencé.
= Possibilité d’interdépendance

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14
Q

les deux conditions essentielles à la naissance d’un petit groupe …

A

Les deux conditions interagissent et sont interdépendantes (les relations entre les membres se font à travers leur engagement envers la cible du groupe) = *Énergie du groupe

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15
Q

Énergie du groupe est importante car … (2)

A

Énergie groupale est importante car elle va soutenir la participation (pour atteindre la cible) et la communication entre les membres

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16
Q

le groupe existe en tant que … (5)

A
  • Réalité psychosociale
  • Organisme/système vivant, un tout dynamique
  • Plus que la somme des individus qui le composent
  • Présentant « lois » et dynamiques propres
  • Caractérisé par une naissance, une progression, une maturité et une mort
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17
Q

voir exemple groupe image

A

1) Trop de membres, critère de relation pas rempli
2) Discutable ; Relation et cible mais en dyade avec une seule relation = propriété différente du groupe
3) Tout dépend du style de leadership du patron
Très directif = pas de pouvoir, pas de démocratie, possiblement pas d’engagement ou valorisation de la cible

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18
Q

Le groupe thérapeutique à processus groupe, est-ce efficace ? (2)

A
  • Recherches démontrent que l’efficacité de la psychothérapie de groupe est au moins égale à la psychothérapie individuelle et qu’elle bénéficie particulièrement à certaines clientèles (troubles de la personnalité)
  • Meilleure évidence en ergothérapie : Well Elderly study (étude américaine) : démontre bénéfices thérapeutiques du processus de groupe
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19
Q

Efficacité du groupe thérapeutique varie selon…

A

• Efficacité varie en fonction de différentes variables (style de leadership du thérapeute, les caractéristique des participants, durée du groupe, à l’interne vs. l’externe,…)
= Processus de changement thérapeutique complexe et difficile à étudier

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20
Q

MODE VIRTUEL, est-ce efficace ? (3)

A
  • Peu d’études
  • Domaine de recherche émergent
  • Résultats prometteurs:
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21
Q

MODE VIRTUEL : Résultats prometteurs:(5)

A

– Effets bénéfiques d’une intervention groupale basée sur la TCC sur les symptômes et l’estime de soi comparables à ceux d’un groupe en présentiel chez des adultes présentant une psychose (« early psychosis »)
– Effets positifs intervention (TCC et ACT) sur anxiété, dépression et habiletés de « coping » de parents d’enfants avec maladie chronique
– Étude pilote d’une version adaptée en ligne de groupe (fondée sur la TCC) auprès de parents avec enfants présentant insomnie : acceptabilité, faisabilité de l’intervention, et diminution des problèmes de sommeil chez les enfants (Schlarb et al., 2020)
– Intervention brève de groupe sur la gestion de douleur chez adultes avec SEP: acceptabilité, faisabilité
– Autres exemples: groupes centrées sur l’exercice ou l’activité physique (e.g., chez population de personnes schizophrènes)

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22
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom

A
Instillation de l’espoir
Universalité
Partage d’information
Catharsis
Altruisme
Récapitulation «corrective» du groupe familial primaire
Développement de la socialisation
Comportement d’imitation
Cohésion
Apprentissage interpersonnel («input» VS «output»)
Facteurs existentiels
12e facteur : Connaissance de soi
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23
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : INSTILLATION DE L’ESPOIR (4)

A
  • Croire en l’effet bénéfique du groupe
  • Facteur déterminant de l’investissement du pt dans le groupe et ayant en soi un effet bénéfique
  • Provient du thérapeute en préparation individuelle pour le groupe
  • Mais aussi des participants qui sont à différents niveaux sur un continuum de rétablissement = inspire et encourage les autres
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24
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : UNIVERSALITÉ (3)

A
  • Réalisation que d’autres partagent des problèmes similaires, qu’on n’est pas seul dans nos difficultés
  • Associé à un grand soulagement en SM (beaucoup de personne isolées socialement, vivent beaucoup de honte, stigmatisation)
  • L’universalité facilite la divulgation et diminue l’isolement, la honte
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25
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : PARTAGE D’INFORMATION (3)

A
  • Peut prendre diverses formes
  • Enseignement didactique explicite (très présent dans le groupe d’éducation thérapeutique ; enseignement sur la maladie, autogestion des symptômes, ressources)
  • Dispensation de conseils entre participants = intégral au processus de groupe
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26
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : CATHARSIS (2)

A
  • Libération d’émotions refoulées par l’expression de sentiments
  • Peut être source de soulagement lorsque suivi d’une acceptation par le groupe
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27
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : ALTRUISME (3)

A
  • Réfère au fait que le groupe peut donner au participant l’opportunité de venir en aide aux autres
  • Permet parfois de passer d’un sentiment de dévalorisation ou d’être un fardeau pour les autres à se sentir utile et important = augmentation de l’estime de soi
  • Yalum rappelle que l’opinion des autres participants peut avoir plus de poids que celui du thérapeute (le thérapeute est payé, les autres sont «vrais»)
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28
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : RÉCAPITULATION CORRECTIVE DU GROUPE FAMILIAL PRIMAIRE (3)

A
  • Le groupe permet de revivre certaines dynamiques interpersonnelles vécues à même la famille nucléaires d’origine et de prendre conscience de ces dynamiques pour les améliorer. Comment ?
  • Le thérapeute peut être perçu comme une figure parentale et qui peut susciter des comportements de dépendance ou de confrontation.
  • Relations entre les membres qui peuvent représenter des figures fraternelles et susciter la reproduction de dynamique de compétition
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29
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : DÉVELOPPEMENT DE LA SOCIALISATION (2)

A

Groupe permet le développement ou renforcement des habiletés sociales
Est inséparable du groupe, mais varie en importance selon le groupe ; cette dimension peut être très explicitement visée dans certains groupes en SM en utilisant le jeu de rôle

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30
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : COMPORTEMENT D’IMITATION

A

Grouper peut permettre l’apprentissage par imitation (du thérapeute ou des autres participants qui représentent un modèle de comportement)

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31
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : COHÉSION (3)

A
  • Équivalent à l’alliance thérapeutique en individuel
  • La cohésion survient lorsque les membres du groupe vivent l’expérience de la confiance, un sentiment d’être en sécurité et un sentiment d’appartenance et d’unité
  • La cohésion représente en fait un stade de développement du groupe ET une valeur thérapeutique en soi
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32
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : APPRENTISSAGE INTERPERSONNEL (3)

A
  • («input» VS «output»)
  • Vient de ce qu’on apprend sur soi en participant et en recevant la rétroaction des autres à nos comportements et attitudes qui sont a travailler («input»)
  • C’est aussi le «output», l’apprentissage sur comment mieux exprimer ses pensées et émotions et mieux résoudre ses différences = La MISE EN APPLICATION de nouvelles façons de faire EXPÉRIMENTATION pour bâtir un répertoire de comportements mieux ajustés
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33
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : FACTEURS EXISTENTIELS (3)

A
  • Réfère au fait que le groupe peut amener une meilleure acceptation de ce qu’on appelle la «condition humaine».
  • Certaines réalités immuables comme la mort, la souffrance, la douleur, les injustices sociales.
  • C’est aussi ce qui permet de parler du degrés de liberté et de responsabilité que nous avons face à ces réalités
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34
Q

Facteurs thérapeutiques / mécanismes élémentaires de Yalom : 12E FACTEURS : CONNAISSANCE DE SOI

A

Réfère à la découverte et l’acceptation de parties de soi auparavant inconnues ou mal acceptées
= Touche beaucoup à l’identité, l’acceptation de ses imperfections mais aussi la découverte de nouvelles forces

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35
Q

Tâches de base du thérapeute (5)

A

• Assumer une posture relationnelle adéquate
Posture relationnelle de base réfère aux attitudes d’acceptation, de considération, de non-jugement, d’authenticité et d’empathie
• Détenir et mobiliser des techniques de relation d’aide (reflet, reformulation, résumer…)
• Assumer des fonctions de facilitation de la dynamique
Fonction de facilitation : l’idées de mettre à profit toutes les ressources du groupe (la richesse des émotions et sentiments de chacun), faire extérioriser les émotions, en particulier lorsqu’elles font obstacles au processus de groupe
• Assumer des fonctions d’animation et de gestion (susciter ou réfréner la participation, garder le temps)
• Assumer des fonctions de création et de maintien

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36
Q

Assumer des fonctions de création et de maintien (3)

A

– Sélection et préparation des membres : va +++ influencer la réussite ou non du groupe (choix des personnes pour qui la cible commune va avoir du sens, préparation des membres aux attentes, normes, etc.)
– Stabilité de l’adhésion : remplacer un membre qui quitte si groupe ouvert
– Intégrité du groupe :

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37
Q

Intégrité du groupe : (3)

A

 Reconnaître et gérer les conflits interpersonnels : reconnaitre les comportements qui portent atteinte à l’intégrité et à la progression du groupe (retards, formation d’une clique, non-respect de règles/normes, identification d’un bouc émissaires, etc)
 Enjeux individuels vs. enjeux du groupe
 Importance relative des besoins « supra-individuels »

38
Q

Développement de la culture (‘culture building’)

A

Établissement des normes/ou règles qui encadrent les comportements et attitudes

39
Q

Établissement des normes/ou règles qui encadrent les comportements et attitudes (3)

A

 Permet de favoriser et mobiliser les facteurs thérapeutiques
Les facteurs thérapeutique DÉPENDENT DU GROUPE et non seulement du thérapeute
Groupe devient l’agent de changement (ce qui le distingue de la thérapie individuelle), MAIS c’est au thérapeute de mettre en place les normes
 Peuvent être des « prescriptions » (faire) ou des « proscriptions » (ne pas faire)
 Diffèrent des règles d’étiquette sociale
Liberté des participants de commenter sur leurs réactions émotives face au groupe et thérapeute, d’être spontané et honnête dans leurs réactions

40
Q

Quelles sont les normes à prescrire (de base) ? Normes procédurales selon Yalom :

A
  • Honnêteté
  • Spontanéité d’expression
  • Liberté dans les interactions
41
Q

GROUPE ; À FAIRE (7)

A

❊ Attitude d’acceptation, de non-jugement (e.g., aucun commentaire n’est jugé comme explicitement bon ou mauvais)
❊ Motivation envers la connaissance de soi
❊ Participation active
❊ Divulgation de soi : En respectant le rythme de chacun
Reconnue comme l’une des normes les plus puissantes et est essentielle au processus de groupe
❊ Confidentialité (i.e. ce qui se dit dans le groupe reste dans le groupe)
❊ Importance du groupe pour les membres : le thérapeute doit rendre explicite l’importance du groupe pour les membres, les aident à prendre conscience qu’il y a vraiment une culture d’entraide
Il facilite l’Expression de l’appréciation des membres du groupe pour les autres participants («Jean, qu’est-ce que ça t’a fait quand plusieurs membres du groupe ont remarqué que tu leurs apportait un sourire aux lèvres ?»)
❊ Membres du groupe à titre d’agents d’aide

42
Q

Importance du thérapeute : (2)

A

•Compétences techniques : Renforcement positif des comportements désirés de manière verbale ou non verbale (le renforcement indirecte est plus efficace que de demander explicitement que les participants rencontrent les normes : sourire, hochement de tête / ignorer un comportement, sourciller)

•Représente un modèle de participation :
– Honnêteté, empathie
– Divulgation de soi « disciplinée » du thérapeute

43
Q

Pourquoi est-il important que le thérapeute fasse de la divulgation ? (3)

A

1) Va modeler l’authenticité, la spontanéité, la prise de risque
2) Démontre son humanité
3) Permet aux participants d’avancer du point de vue de leur enjeux, à travers les phénomènes de transferts et contretransferts

44
Q

Y a-t-il des normes négatives ?

A

• Tours de parole ?
Peut être aidant en début de groupe ou avec certaines clientèles (ex. personnes anxieuses ou qui ont des difficultés dans les habiletés sociales ou il faut plus d’encadrement)
MAIS peuvent aussi nuire à la fluidité des interactions, la spontanéité, la liberté et donc la dynamique de groupe
• Droit de confrontation des membres entre eux? du thérapeute?
C’est essentiel même dans certains types de groupes et va avec le principe de divulgation disciplinée du thérapeute

45
Q

Points à considérer lors de l’élaboration des règles :

A
  • Un membre est intoxiqué?
  • Retards ou absences?
  • Comportements inappropriés?
  • Les téléphones portables?
  • Les liens entre membres à l’extérieur du groupe?
46
Q

3 Phases de développement du groupe thérapeutique

A
  1. Étapes formatives
  2. Conflit, dominance, rebellion
  3. Développement de la cohésion
47
Q

Phases de développement du groupe thérapeutique : ÉTAPES FORMATIVES (3)

A
  • Recherche d’approbation : Les participants cherchent à voir quelle place ils prendront dans le groupe
  • Recherche de similitudes : Voir avec qui ils ont des choses en commun (en termes de symptômes, expériences, etc.)
  • Recherche des normes
48
Q

Phases de développement du groupe thérapeutique : CONFLIT, DOMINANCE, REBELLION (2)

A

• Recherche de contrôle et position :
Étape de relation de pouvoir des membres entre eux et avec le thérapeute ; établissement d’une genre de hiérarchie dans le contrôle ; ils deviennent plus ouvertement critique entre eux, tendent à se juger
• Ressentiment envers thérapeute :
Peuvent en vouloir à la thérapeute de ne pas rencontrer leurs attentes ou encore de ne pas être devenu «l’enfant préféré»

49
Q

Phases de développement du groupe thérapeutique : DÉVELOPPEMENT DE LA COHÉSION (2)

A
  • Recherche d’intimité et confiance
  • Établissement grand soutien mutuel ET travail d’équipe sur tensions

= Étape de plus grande coopération et maturité du point de vue de la confrontation entre les membres qui visent à travailler les résistances de chacune plutôt que de lutter pour le pouvoir

50
Q

Planification d’un groupe en ergothérapie ; Considérations générales (5)

A

• Champ de pratique
• Contexte (ex.: interne versus externe)
• Profils occupationnels / fonctionnels tels qu’évalués
– Besoins
– Composantes du rendement occupationnel
• Aisance et intérêts du thérapeute (e.g., Brigitte Lachance et la danse)
• Avec l’approche centrée sur le clientèle
– Priorités et préférences des clients visés

51
Q

Exemple catégories de groupe : Médecine physique (CR, communauté)

A
  • Groupes d’activité physique

* Groupe de gestion de la douleur

52
Q

Exemple catégories de groupe : Personnes aînées (HdJ, Soutien à domicile, CdJ, CHSLD)

A

• Hôpital de jour / CdJ :
– Programmation par le groupe +++ mais pas toujours ‘thérapeutique’ (e.g., développement ou maintien des acquis sur les plans cognitif, physique, fonctionnel); équipe interdisciplinaire (ergo, TRP, éducatrice spécialisée, ts)
– Potentiel d’innovation (e.g., groupes de soutien aux aidants naturels)
• Soutien à domicile/communautaire: e.g., programme de gestion des symptômes AR
• CHSLD: groupes de stimulation sensorielle, réminiscence/zoothérapie: maintenant plus par thérapeutes en réadaptation physique (TRP)

53
Q

Exemple catégories de groupe : Pédiatrie

A
  • Groupes d’enfants (e.g., basés sur l’apprentissage moteur ou cognitif)
  • Groupes parents-enfants multiples (e.g., développement des habiletés sociales, du jeu, devoirs, stimulation motricité)
54
Q

Exemple catégories de groupe : Santé mentale (CH, interne/clinique externe)

A
  • Groupes d’éducation thérapeutique divers
  • Approches spécialisées avec groupes diagnostics (IPT et schizophrénie; Linehan et TPL) –voir vidéo en référence
  • Groupes parfois très courts en CH (groupes de soutien, de gestion anxiété par yoga)
55
Q

Contraintes systémiques et contextuelles dans les milieux institutionnels (4)

A

• Certains préjugés demeurent dans certains milieux de formation et de pratique : ils perçoivent les groupes thérapeutiques moins valables que l’individuel, moins prioritaires, superficiels, à contre-courant de l’individualisme actuel
• Alourdissement clientèle
– Groupes à l’étage, plus petits (e.g, CHSLD)
• Raccourcissement durées de séjour (e.g., CH)
– Durée du groupe raccourcie (e.g., CH)
• Peut être imposé pour diminuer les listes d’attente ou avoir de meilleures statistiques
Demeure modalité privilégiée dans certains services: HDJ

56
Q

Nombre idéal de participants selon yalom :

A

7 à 8

57
Q

Nombre idéal de participants dépend de…

A

dépend des objectifs du groupe

58
Q

6 participants et moins :

3

A

– Plus de pression sur les participants
– Dilution de la dynamique si il y a des absents
– Prescrit pour thèmes délicats
Ex. : Régulation des émotions

59
Q

12 participants et plus : (5)

A
–  Plus de polarisation
–  Augmente la passivité des membres
–  Moins de temps pour chacun
–  Prescrit pour les groupes d’éducation et de soutien
–  Importance d’un co-thérapeute
60
Q

groupe fermé

A

– Groupe reste le même du début à la fin pour un nombre prédéterminé de sessions
– Généralement le groupe suit une séquence logique et déterminée

61
Q

groupe ouvert

A

– Les participants sont variables ; pas nécessairement de continuité d’un groupe à l’autre ; contenu ne dépend pas d’une séquence logique

62
Q

groupe semi-ouvert

A

– Structure permet de remplacer les membres qui viennent de partir

63
Q

structuré

A

– Doit suivre une séquence prédéterminée

64
Q

semi structuré

A

– Structure stable mais adapté à chacun des participants

65
Q

groupe homogène

A

– Basé sur une caractéristique commune des participants
ex.: groupe pour personnes avec troubles psychotiques
– Avantages : permet de cibler des objectifs communs, universalité ++
– Désavantage : stigmatisation

66
Q

groupe mixte ou hétérogène

A

– Vise une certaine représentativité de genre ou d’âge, de diagnostics

67
Q

Étapes d’une séance de groupe selon Cole

A
  1. Introduction
  2. Activité
  3. Partage
  4. «Processing»
  5. Généralisation
  6. Application
  7. Résumé
68
Q

Étapes d’une séance de groupe selon Cole : INTRODUCTION (5)

A
  • Les participants ont-ils besoin d’un réchauffement ? Sont-ils prêts, alertes, préoccupés ? Est-ce alors une bonne idée de faire un tour de parole sur leur semaine ?
  • Rappel des objectifs du groupe et de la séance ; Présentation des directives précises quant au déroulement de la séance et de l’activité, ce qu’ils feront
  • Vous devez adapter le niveau de langage aux capacités cognitives dans le groupe
  • Possibilité d’adapté l’environnement pour créer une atmosphère
69
Q

Étapes d’une séance de groupe selon Cole : ACTIVITÉ (2)

A

-Autant que possible, laisser les participants participer à la sélection des activités
-Adaptation/modifier l’activité selon les habiletés cognitives et perceptuelles de la clientèle cible que vous aurez évaluée
Exemple : p.11 section 1 adaptation de l’activité du bingo

70
Q

Étapes d’une séance de groupe selon Cole : PARTAGE (2)

A
  • Dépend du type d’activité mais peut impliquer le partage d’une œuvre ou de son expérience
  • Thérapeute doit encourager le partage, soutenir et rassurer : PAR CONTRE accepter si le participant n’est pas à l’aise de partager
71
Q

Étapes d’une séance de groupe selon Cole : PROCESSING (5)

A

• Le groupe s’étudie lui-même
• Souvent mieux expliqué par ce que ce n’est pas :
– « It is not about the content », ce n’est pas le « contenu »; le contenu est ce qui est dit et ce qui est fait dans le groupe
• C’est ce qui se passe entre les participants du groupe dans le « ici et le maintenant »
– L’analyse des relations interpersonnelles/des interactions entre les participants et avec le thérapeute
• Implique que les participants du groupe expriment et réfléchissent sur leurs sentiments/émotions à l’égard de leur:
– Expérience dans le groupe ou lors de l’acticité
– Du thérapeute et des autres membres du groupe
• Discussion sur le non-verbal lors du groupe

72
Q

Étapes d’une séance de groupe selon Cole : GÉNÉRALISATION (3)

A
  • Résumer l’ensemble des réactions des participants du groupe en nommant quelques principes généraux
  • Comme un retour sur les objectifs du groupe
  • Le thérapeute peut chercher à dégager les opinions communes, ce qui semble avoir motivé le plus les participants
73
Q

Étapes d’une séance de groupe selon Cole : APPLICATION

A

Réfère à comment des nouvelles informations ou acquisitions peuvent être appliquées dans la vie quotidienne, les participants peuvent se soutenir en aidant la personne à faire de la résolution de problème

74
Q

Étapes d’une séance de groupe selon Cole : RÉSUMÉ

A

Revenir sur les principes généraux en mettant l’emphase sur les aspects les plus importants

75
Q

Rôle du thérapeute VS co-thérapeute : THÉRAPEUTE (8)

A
  • Préparer le contenu
  • Présenter la structure et le déroulement du groupe
  • Initier et soutenir le déroulement
  • Favoriser l’expression des sentiments
  • Animer la discussion
  • Favoriser une dynamique de groupe ouverte et positive
  • Maintenir l’intégrité du groupe
  • Évaluation et retour post-groupe (wrap-up)
76
Q

Rôle du thérapeute VS co-thérapeute : COTHÉRAPEUTE (5)

A

• Rôle de soutien au bon déroulement du groupe
• Gestion du cadre
• Gestion des comportements contreproductifs
• Reflète au groupe sa dynamique
• Dans les représentations = figure complémentaire au thérapeute
Ex.: dyade père-mère

77
Q
Situations ou clients «difficiles» 
quoi faire (6)
A
  • Il n’y a pas qu’une seule bonne façon d’intervenir
  • Que veut me dire le client par son propos ou son comportement?
  • Pratique réflexive… s’analyser comme thérapeute (ex.: contre-transfert)
  • Importance du cadre thérapeutique
  • Prendre le temps de réfléchir… Et travailler en synchronie avec son co-thérapeute
  • Est-ce que le groupe répond aux besoins du client? Est-ce que le contexte est approprié pour le client?
78
Q

Exemples situations ou clients difficiles (5)

A
  • Le client qui parle +++
  • « ça ne-me-concerne pas »
  • Les propos hors contexte
  • Le client avec lourde charge émotionnelle
  • Le client avec des propos ou comportements inappropriés
79
Q

situations ou clients difficiles quoi faire (5)

A

• Nommer les enjeux, ce qui se passe, etc.
• Essayer de comprendre pourquoi?
Ex. : Pourquoi le client parle autant ou pas assez?
• Usage de l’humour
• Nommer ce que le comportement génère chez le thérapeute (application du contretransfert)
• Alliance avec son co-thérapeute

80
Q

Client narcissique :

A

– Le valider mais faire prendre conscience des besoins des autres, par confrontation du groupe de manière progressive et empathique car très grande vulnérabilité

81
Q

Client « expert » :

A

– On valorise son expertise tout en respectant le rythme des autres
– On peut lui donner des tâches spécifiques pour qu’il se sente important

82
Q

Le silencieux :

A

– On tente de lui parler seul pour comprendre, on peut lui donner un rôle plus actif (ex.: écrire au tableau)
– « Désirez vous prendre la parole, ajouter quelque chose sur le sujet? »

83
Q

L’auto-dévaluateur :

A

– Importance du feedback de groupe pour faire prendre conscience impacts du refus de compliments ou de soutien

84
Q

Monopolisateur :

A

– On doit souvent l’interrompre, on tente de faire faire le lien entre son discours et celui des autres dans le groupe
– Cadrer: revoir et suivre les règles

85
Q

Le délinquant :

A

– On recadre rapidement pour ne pas choquer/traumatiser le groupe
– Importance du cadre thérapeutique

86
Q

tenue de dossier : Lorsque l’ergothérapeute effectue des interventions de groupe, il a le choix de tenir (2)

A
  • un dossier individualisé pour chaque membre du groupe (note d’évolution individuelle pour chaque séance de groupe) ou
  • un dossier unique pour l’ensemble du groupe (note d’évolution de groupe pour chacune des séances de groupe).
87
Q

Peu importe que le dossier soit individualisé ou de groupe, l’ergothérapeute doit en tout temps s’assurer :

A
  • qu’il contient toutes les données requises en vertu de l’article 6 du R.TDD; et
  • que la confidentialité des renseignements divulgués dans le cadre des rencontres de groupe soit protégée (Code de déontologie des ergothérapeutes, article 49).
88
Q

Code de déontologie des ergothérapeutes, article 49

A

Lorsque l’ergothérapeute exerce sa profession auprès d’un couple, d’une famille ou d’un groupe, il doit sauvegarder le droit au secret professionnel de chaque participant
L’ergo doit de plus inciter les participants à respecter le caractère confidentiel des renseignements partagés

89
Q

Dossier de groupe

Confidentialité des participants : (2)

A
  • À cet effet, l’utilisation des initiales ou encore d’un code peut s’avérer judicieux et permettre également de repérer les renseignements qui devront être retirés si un des participants du groupe demande l’accès au dossier.
  • La tenue d’un registre qui comprend le nom complet de tous les participants est alors nécessaire pour que l’ergothérapeute puisse identifier chacun d’eux.
90
Q

Dossier de groupe : Protocole de groupe

A

L’ergothérapeute peut en faire mention dans son dossier et inclure une copie du protocole afin d’éviter de réécrire leurs composantes dans chaque dossier : Ce procédé permet de gagner du temps lors de la rédaction.