Courants Flashcards

1
Q

Théories psychanalytiques

A

Accordent toutes une place centrale au rôle de formateur des premières expériences, en particulier les premières expériences au sein de la famille.
Selon cette perspective, les 5 ou 6 premières années de la vie constituent une sorte de période sensible, un creuset dans lequel se forge la personnalité de l’individu.

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2
Q

Freud

A

Selon Freud, le comportement est régi par des motivations conscientes mais aussi inconscientes.
La personnalité évolue par l’apparition progressive des règles et par le passage au travers les 5 stades psychosexuels.
Chacun de ses stades correspond à la fixation de la libido dans une zone particulière du corps suite à la maturation de l’organisme.
Tous ces stades constituent des passages durant lesquels des tâches bien précises doivent être accomplies sous peine d’une fixation dans un stade.

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3
Q

Combien il y a des stades psychosexuels

A

5

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4
Q

Stade oral 0-2ans

A

Zone érogène : la bouche, les lèvres, la langue. C’est le moment où l’enfant découvre le monde par la bouche.
Tâches : sevrage. C’est aussi le temps de la fusion avec la mère, la fusion à laquelle l’enfant doit sortir (sevrage) pour acquérir les premières bases de l’autonomie.
Particularités : comportement type oral (fumer, trop manger, traits de personnalité comme la passivité)

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5
Q

Stade anal 2-4ans

A

Zone érogène : anus. C’est le temps où l’enfant découvre qu’ il peut avoir un contrôle sur son propre corps et sur d’autres en leur faisant plaisir de être propre ou non.
C’est le moment d’opposition où l’enfant passe du principe de plaisir (satisfaction immédiate) au principe de réalité (les règles).
Tâches : l’apprentissage de la propreté
Particularités : personne ordonnée, parcimonieuse ou à l’inverse

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6
Q

Stade phallique 4-6ans

A

Zone érogène : parties génitales
Tâches : la résolution du complexe d’œdipe
Particularités : personne inconsciente ou à l’inverse

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7
Q

Période de latence 6-12ans

A

Zone érogène : x
Tâches : aucune. Cependant, c’est à ce moment qui peut se mettre en place les mécanismes de défense.
Ces mécanismes consistent à stopper des expériences inacceptables en les refoulant dans l’inconscient, en les niant ou en déplaçant l’agressivité sur l’autre objet.
Particularités: x

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8
Q

Stade génitale 12 ans et +

A

Zone érogène : parties génitales
Tâches : recherche de l’intimité sexuelle
Particularités : personne qui présente peu d’intérêt pour les autres

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9
Q

Erikson

A

Base sa théorie sur les mêmes lignes de force que Freud mais il pense que l’évolution de l’individu est moins dépendant de la maturation biologique que de l’avancement de l’horloge social.
Pour erikson, chaque âge est caractérisé par certaines atteintes sociales auxquelles l’individu doit répondre . Ces tranches d’âge constituent des stades appelés stades psychosociaux.
Pour lui, c’est l’environnement qui joue un rôle prépondérant. En fonction de l’âge que l’on a, les influences de l’environnement changent et nous oblige à nous modifier.
Contrairement à Freud pour qui l’évolution s’arrête au sortir de l’enfance, Erikson prévoit des stades qui couvrent la vie entière de la personne.
À chaque stade, l’enfant oscille entre deux qualités de manière à développer une attitude particulière. Par exemple, entre 0-2 ans, l’enfant oscille entre le moment de confiance et le moment de méfiance entre lesquels il doit trouver un équilibre pour que naisse la capacité de manifester de l’espoir.
Ce qui est propre à Erikson, c’est qu’une fixation dans un stade n’est pas possible. En effet, l’horloge social ne s’arrête pas de tourner et bien que la tâche propre à un stade ne soit pas accomplie, il faut passer à la résolution de la tâche suivante.
Dans une telle situation, le travail devient compliqué puisqu’il est obligatoire de résoudre plusieurs tâches en même temps.

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10
Q

Stade 1 : confiance vs méfiance

A

Âge : 0-2 ans
Relations : mère
Tâches : confiance envers la mère ou la personne qui s’occupe du nouveau-ne et confiance en sa propre manière d’agir sur les choses. Élément essentiel pour développer un sentiment d’attachement sécurisant

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11
Q

Stade 2: autonomie vs honte ou doute

A

Age : 2-4 ans
Relations : parents
Tâches : ses habiletés motrices lui permettent de faire les choses par lui même

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12
Q

Stade 3: initiative vs culpabilité

A

Age : 4-6 ans
Relations: adultes , famille, parents
Tâches : imaginer les conséquences de ses actions, organiser ses activités selon un but.

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13
Q

Stade 4: travail vs infériorité

A

Age : 6-12 ans
Relations : enseignants, camarades de classe, voisins
Tâches : mettre en application ses projets en acquérant le sens de travail (scolaire)

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14
Q

Stade 5: identité vs confusion des rôles

A

Age : 12-18 ans
Relations : groupe de référence
Tâches : prendre conscience en sa propre identité, prendre ses responsabilités

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15
Q

Stade 6: intimité vs isolement

A

Age : 18-30 ans
Relations : partenaires, collègues, amis
Tâches : nouer une relation intime

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16
Q

Stade 7: générativite vs stagnation

A

Age : 30-60 ans
Relations : autres générations, collègues, partenaire
Tâches : faire / élever des enfants. Se concentrer sur sa situation professionnelle

17
Q

Stade 8 : intégrité personnelle vs désespoir

A

Age : a partir de 60 ans
Relations : société
Tâches : être en paix avec soi même

18
Q

Sevrage

A

Le moment durant lequel l’enfant se retrouve dépossédé au sein maternel qui était son unique objet de désir. Le sein devient interdit au sujet.
Une forme de relation de sensualité et d’expression de la libido doit être dépassé. C’est une forme de frustration, de castration pour certains acteurs mais elle est nécessaire pour que s’installe une nouvelle forme de relation entre mère et enfant qui permettra une exploration de l’environnement plus aisée.
Pour Freud, le désir du sein ne quittera jamais l’individu. Cette pulsion sera rejetée dans l’inconscient par des mécanismes de défense comme le refoulement.
Un sevrage réalisé en douceur permettra les nouveaux rapports constructif entre mère enfant dont parle Françoise Dolto.
Une mauvaise résolution de cette tâche peut entraîner un trouble alimentaire et au niveau symbolique un manque de capacité à aborder sereinement le monde

19
Q

L’apprentissage de la propreté

A

Il relève une dimension physique et symbolique
Physique dans la mesure où l’enfant retire une gratification de pouvoir exercer un contrôle sur ses sphincters. Il éprouve un réel plaisir à la sortir de ses excréments
Au niveau symbolique , l’enfant découvre qu’il peut exercer une influence sur son environnement et principalement sur ses parents en leur faisant faveur ou non de faire quand il faut où il faut, un sentiment de toute puissance s’installe

20
Q

La maturité de l’intimité sexuelle

A

Sous l’effet de changements physiologiques, les pulsions libidinales réapparaissent.
L’adolescent aura pour tâche de gérer cette nouvelle situation conflictuelle. Il ne se trouve plus dans les mêmes conditions qu’au stade phallique.
Ses relations sociales élargissent considérablement son environnement et il recherche chez l’autre l’objet d’attachement libidinal.
Quand Freud évoque la maturité de l’intimité sexuelle, il ne pense pas à une chose qu’à la mise en place des comportements stables et hétérosexuels. Cette quête n’est ni simple, ni brève.
L’adolescent doit souvent trouver des compromis par des comportements fantasmatiques, le rapprochant sur l’autre sexe sans courir les risques d’un échec par des nouveaux mécanismes de défense ou par l’intellectualisation.

21
Q

Théories cognitives (Piaget)

A

Se fondent sur le développement cognitif et met l’accent sur l’étude du développement de la pensée.
Cette approche s’intéresse aux changements dans la façon de penser de l’individu, et a leur influence sur le développement des comportements, de la personnalité, et des interactions avec autrui.
Piaget est la figure de proue de l’approche cognitif. Il met l’accent sur le développement de la pensée plutôt que de la personnalité.
Pour lui, l’évolution est fruit de l’adaptation du individu à son environnement. Piaget constate que la majorité des enfants progresse de la même manière dans un ordre, rythme assez constant. Il y a donc une composante importante liée à la maturation de l’enfant.
La seule question d’intérêt est : “comment la pensée se développe-telle?”
Pour lui, l’être humain s’adapte à l’environnement. Il s’agit d’un processus actif et non passif. Piaget ne pense pas que le milieu façonne l’enfant. Il croit plutôt que l’enfant essaie de comprendre son environnement de manière actif. Il explore, palpe, et examine les objets et les personnes qui l’entourent.

22
Q

Critiques des théories cognitives

A

+ : il nous donne des clés dans l’étude et la compréhension du développement humain, il nous donne beaucoup des donnés empiriques
- : Piaget se serait trompé sur les âges, il ne prend pas en considération des expériences individuelles sur le développement de la pensée, les données issues de ses expériences sont difficiles a expliquer.

23
Q

Critiques des théories psychanalytiques

A

+ : déceler l’influence dans les théories actuelles, elles sont encore influentes aujourd’hui, elles insistent sur la nature transactionnelle du processus et développement
- : les théories sont relativement floues, on ne sait pas mettre à l’épreuve ces théories, elles mettent l’accent sur l3 pathologie, il (Freud) a élaboré sa théories à partir de cas cliniques .

24
Q

Théories humanistes (Carl rogers, Abraham maslow)

A

Posent sur base de leur pensée la certitude que tout individu porte en lui le moteur de son auto-réalisation.
Chaque individu suit un parcours qui lui est tout à fait personnel en opérant une ascension vers la réalisation des besoins qui sont d’un niveau toujours plus élevés.
S’opposent à l’accent mis par la pathologie par la plupart des approches psychanalytiques. Ils réfutent toute division ou structuration de la psyché humain et soutiennent que l’organisme tout entier est visé par le développement humain.
Selon rogers, pour comprendre le comportement de la personne, vous devez essayer de prévoir le monde comme cette personne le perçoit, à partir de ses expériences, connaissances, objectifs et aspirations.
La force plus primitive, la plus fondamentale de l’être humain est naturellement positive et pousse ce dernier à se développer. Le cheminement humain est un devenir, c’est à dire un processus de changement au cours duquel la personne s’adapte continuellement.
L’accent est placé sur le caractère unique d’un individu, sur une croyance résolument optimiste en l’être humain, ce qui suggère une attitude d’écoute et d’intérêt envers les personnes et le développement humain.

25
Q

Critiques des théories humanistes

A

+ : elles sont optimistes, il n’est jamais trop tard, elles mettent l’accent sur la séquence (ici et maintenant)
- : les théories sont relativement récentes, ce ne sont pas des théories qui expliquent le développement humain

26
Q

Les théories de l’apprentissage

A

Mettent l’accent sur la façon dont l’environnement façonne l’enfant plutôt sur la façon que ce dernier comprend ses expériences.
Comparent le comportement humain à une matière plastique façonne des processus d’apprentissages prévisibles, dont les plus importants sont :
- le conditionnement classique (pavlov)
- le conditionnement opérant (skinner)
Pour les psychologues, l’apprentissage est conçu dans un sens très large, ce terme recouvre tout changements dans les comportements ou dans les processus mentaux.
En pratique, nous pensons davantage aux apprentissages scolaires.

27
Q

Théories béhavioristes-théorie du conditionnement

A

L’apprentissage est l’établissement d’une connexion entre un stimulus et une réponse comportementale. La modification du comportement est le résultat de l’établissement ou d’extinction de connexion entre stimulus et réponse.
Nous apprenons avec les conséquences positifs et négatifs selon ses actions.

28
Q

Conditionnement classique

A

Implique l’acquisition des nouveaux signaux pour des réactions déjà établies.
La notion de conditionnement classique présente également un intérêt particulier parce que ce type de conditionnement joue un rôle de premier plan dans le développement des réactions émotionnelles.

29
Q

Conditionnement opérant

A

Les renforcements positifs et négatifs
Les punitions positives et négatives

Le renforcement positif est dit positif parce qu’il augment la probabilité d’apparition d’une réponse.
Le renforcement négatif se produit lorsqu’un événement ou une situation désagréable est éliminé.
Les renforcements consolident les comportements

On parle de punition positive lorsqu’un stimulus est présente
Punition négative est lorsque quelque chose est retiré de l’environnement.
Les punitions visent à en éliminer certains.

Pour augmenter la fréquence d’apparition d’un comportement = renforcement
Renforcement + : faire en sorte que le comportement entraîne une conséquence agréable (ex: féliciter, dire bravo, donner un bonbon)
Renforcement - : faire en sorte que le comportement permettre d’éviter une conséquence désagréable (ex: tu ne seras pas obliger de …

Pour diminuer la fréquence d’apparition d’un comportement = punition
Punition + : faire en sorte que le comportement entraîne une conséquence désagréable (ex: rdv q la direction, copier 100x)
Punition - : faire en sorte que le comportement enlève une conséquence agréable (ex: tu seras privé de …)

30
Q

Théories constructivistes - le constructivisme selon Piaget

A

Perçoit la structure mentale comme un ensemble des schèmes (petits moteurs de pensée ). Pour lui, l’apprentissage consiste en l’enrichissement ou en la modification de ces schèmes. Chez Piaget, le constructivisme a deux significations:
- les stimuli (issue de l’environnement) modifient la structure de pensée.
- en retour, il y a une interprétation des stimuli de l’environnement.

Selon Piaget, pour qu’il ait une apprentissage, il convient d’un stimulus issu de l’environnement vienne activer notre structure de pensée. Pour cela, il faut que nous possédions des pré requis utiles pour détecter les stimulations et que nous soyons en état d’attention et de motivation.

-> implications : il convient de concevoir des environnements d’apprentissage qui font faciliter les opérations des traitements de l’information.

Selon Piaget, quand on est pédagogue, on laisse le temps au temps, on respecte le temps de la construction individuelle, on essaye de repérer les schèmes présents chez les enfants et on construit des situations d’apprentissage sur cette base

En cas d’activation de la structure de pensée, 2 voies s’ouvrent :
- l’information nouvelle ne compromet en rien notre équilibre intellectuel et elle est ajoutée à celui-ci.
- l’information nouvelle peut être en inadéquation avec mes schèmes actuels -> conflit cognitif

Si l’information provoquant le conflit cognitif convient d’une autre personne, le conflit présent une caractéristique sociale. On le nomme conflit sócio-cognitif (sócio-constructivisme). Il est reconnu comme très efficace car il permet la decentration par la prise de connaissance d’un autre avis.

-> implications : donner à l’enfant l’occasion d’interagir avec les paires, mettre en place des dispositifs pédagogiques qui favorisent le travail en groupes restreints et l’interactions, coopération entre les paires

Pour que se mettre en place un apprentissage social, il convient d’être attentif aux paramètres suivants :
- l’asymétrie des relations sociales
- intensité des relations
- la dimension socio-affective de l’interaction sociale
- pré requis sociaux

31
Q

L’asymétrie des relations sociales

A

Lorsque la relation est perçu comme “asymétrique” par l’apprenant (il se voit comme inférieure a la personne avec laquelle il interagit) , cela risque de conduire à une régulation relationnelle du conflit

32
Q

Intensité des relations

A

La fréquence des désaccords, l’intensité de l’argumentation, et l’interaction verbale sont des facteurs positifs dans la relation du conflit socio-cognitif.

33
Q

Intensité des relations

A

La fréquence des désaccords, l’intensité de l’argumentation, et l’interaction verbale sont des facteurs positifs dans la relation du conflit socio-cognitif.

34
Q

La dimension socio-affective de l’interaction sociale

A

Il faut un climat affectif favorable pour assurer la régulation socio-cognitive du conflit

35
Q

Pré requis sociaux

A

L’activation de la structure de pensée nécessite que le sujet présente des pre requis cognitifs qui lui feront “apprécier” la nouvelle information. En cas de conflit sócio-cognitif, il faut aussi des pré requis sociaux qui dépendent de l’individu. Ces compétences sociales peuvent également faire l’objet de l’apprentissage antérieur ou être développés durant la tâche en question (ex: apprentissage coopératif)

L’apprentissage coopératif requiert l’hétérogénéité des intervenants.
Les plus faibles sont tirés vers le haut pas les plus forts et les plus forts acquérent une maîtrise plus fine de ce qu’ils connaissent au travers de l’activité d’explication à l’attention des plus faibles.
Pour éviter que les plus faibles ne se sentent peu impliqués, il est important que chacun aie une tâche utile au groupe à accomplir en fonction de ses compétences

36
Q

L’approche historico-culturelle de vigotski

A

Pour vigotski, la culture est une influente dans tout apprentissage.
Les outils psychologiques comme le langage sont des construits de la culture et les objets de l’apprentissage (ce que l’on apprend) nous font entrer dans une culture particulière.

Contrairement à piaget, vigotski pense que l’apprentissage ne doit pas suivre l’évolution physiologique des capacités de la personne. Pour lui, l’apprenant “se dépasse” pour apprendre quelque chose.

Il définit ainsi une ZONE PROXIMALE DE DÉVELOPPEMENT (ZPD) qui est l’écart ce que le sujet sait déjà (les potentialité) et ce que l’on désire lui faire appendre

Autrement dit, c’est l’écart entre le niveau du développement de l’enfant dans une démarche individuelle de résolution des problèmes et le niveau du développement potentiel sous la guidance d’un adulte ou collaboration avec des paires plus compétents.

Pour qu’il aie une apprentissage, il faut que la chose à acquérir se situe un peu en dehors des capacités du sujet mais pas trop loin non plus.

Pour vigotski, les pré requis se situe dans ce que l’apprenant est capable de faire en relation avec d’autres plus experts que lui. La fin de l’apprentissage se manifeste lorsque la personne devient apte de faire cette même chose, seule.

-> implications : créer des conditions d’apprentissage qui consolident ce qui a été acquis auparavant, proposer un apprentissage dans le ZPD, et guider les intervenants

37
Q

La dimension sociale de l’apprentissage - théorie de l’apprentissage sociale

A

Bandura a démontré l’importance de l’observation d’autrui et le renforcement vicariant (regarder, faire et écouter ceux qui savent faire)
Pour lui, l’apprentissage c’est d’observer le comportement des modèles et surtout le résultat des comportements de ces modèles.

Autrement dit, le simple fait d’observer une autre personne à accomplir une action constitue une forme d’apprentissage (apprentissages de formes d’agression, apprentissage de comportements généreux ,..)

Les adultes aussi apprennent des savoir faire en observant les autres.

Bandura insiste aussi sur le fait que l‘imitation peut être le véhicule d’apprentissage

38
Q

Critiques des théories de l’apprentissage

A

+ : elles expliquent la variabilité situationnelle du comportement, elles sont optimistes quant à la possibilité de changements, un comportement à un problème peut être modifié, les enfants apprennent par l’imitation

  • : elles ne sont pas une approche du développement humain, elles apportent très peu de changements associés à l’âge chez l’enfant et l’adulte