Convulsions et épilepsie Flashcards

1
Q

Définition de l’épilepsie

A

état pathologique chronique relevant de causes multiples caractérisée par la répétition d’évènements paroxystiques (les crises) induits par un brusque dysfonctionnement/décharge électrique anormale de neurones cérébraux. Pathologie chronique la plus fréquente après la migraine

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2
Q

Définition de la convulsion

A

Contraction musculaire involontaire brusque = évènement paroxystique moteur focal ou généralisé, tonique ou clonique. Manifestation paroxystique motrice ou non

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3
Q

Épidémiologie de l’épilepsie

A
  • 50/100 000 épileptiques /an (incidence)
  • 120/100 000 dans la première année de vie
  • 40% débute avant 15 ans / cerveau en développement
  • 5 à 10 /1 000 habitants (prévalence) (0,5 à 1%)
  • 1 personne /20 (5%) fait une crise épileptique isolée au cours de sa vie
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4
Q

Nom de l’épilepsie la plus courante

A

L’épilepsie idiopathique

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5
Q

Lorsque la cause est identifiable, on parle d’épilepsie secondaire ou symptomatique. La maladie peut alors être due à :

A
  • Un traumatisme crânien avec embarrures et hématome,
  • Une tumeur cérébrale, le plus souvent bénigne (méningiomes),
  • Une anomalie vasculaire : séquelles d’AVC, malformation vasculaire, artérite inflammatoire du SNC, thrombophlébite cérébrale,
  • Une infection du SNC (méningo-encéphalite herpétique),
  • Des anomalies congénitales ou des troubles génétiques s’associant à des malformations cérébrales,
  • Un facteur toxique : alcoolisme chronique, sevrage aux benzodiazépines,
  • Un facteur métabolique : hyponatrémie, hypo ou hyperglycémie, hypocalcémie,
  • D’autres facteurs favorisants : dette de sommeil, jeux vidéos, écrans d’ordinateurs.
  • Près de 80% des personnes souffrant d’épilepsie vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
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6
Q

L’épilepsie souvent bénigne peut être associée à :

A

Des troubles cognitifs ou des difficultés
- Soit secondaire à l’épilepsie
- Soit dans le cadre d’une encéphalopathie

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7
Q

Objectifs du traitement de l’épilepsie

A
  • Arrêter ou diminuer nombre et la durée des crises
  • Protéger le cerveau de l’effet délétère des crises longues et fréquentes
  • Meilleure qualité de vie
    60% des crises sont contrôlées par le traitement, 40% contrôle difficile, 20% rebelles (épilepsie pharmaco-résistante)
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8
Q

Épilepsie de l’enfant

A
  • Retard au diagnostic
  • Enfant dans la lune
  • Sur le plan clinique, effet on /off, il ne se souvient pas de ce qui se passe durant son absence ou n’est pas disponible mentalement, pas de conscience, 10/20 s,
  • Sur EEG signature présente 3 cycles par seconde.
  • Chutes, mâchonnement, yeux qui roule
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9
Q

Recueil d’informations multimodal

A
  • Interrogatoire, ATCD familiaux
  • Ex clinique retard mental préexistant
  • EEG veille et sommeil
  • Imagerie IRM cérébrale
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10
Q

Une crise peut être due à :

A

L’hyperexcitabilité et hyper synchronie neuronale
- Occasionnelle (trauma, métabolique, toxique, infectieuse…)
- Début d’une épilepsie

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11
Q

Où peut naître la décharge ?

A

La décharge peut naître en n’importe quel point du cerveau et peut se propager ou peut d’emblée se propager aux 2 hémisphères.

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12
Q

Définition syndrome épileptique

A

type des crises + type d’épilepsie + autres signes

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13
Q

Étiologie de l’épilepsie

A
  • Lésion structurelle : lésion cérébrale
  • Maladie infectieuse/immunologique
  • Maladie génétique / métabolique
  • Prédisposition génétique /cause inconnue
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14
Q

Définition de l’épilepsie généralisée

A

Ce sont des décharges de l’ensemble du cortex cérébral

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15
Q

Définition de l’épilepsie partielle

A

Les décharges concernent une partie limitée du cortex avec ou sans troubles de la conscience. Elles peuvent secondairement se généraliser. Il en existe différents types selon l’aire touchée

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16
Q

Définition courte du Syndrome de West ou spasmes en flexion

A
  • Encéphalopathie épileptique entre 4 et 7 mois.
    *Le syndrome de West ou spasmes infantiles associe, chez un nourrisson, des salves de spasmes en flexion ou en extension, une stagnation ou une détérioration psychomotrice et une activité cérébrale anormale (tracé EEG intercritique hypsarythmique).
    *C’est le type le plus fréquent d’encéphalopathie épileptique ou d’épilepsie rare du nourrisson.
    *Il peut survenir chez un nourrisson autrement en bonne santé ou chez un enfant ayant eu un développement cérébral anormal.
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17
Q

Clinique du syndrome de West

A
  • Les spasmes sont des mouvements brefs (l’enfant se recroqueville sur lui-même en repliant bras et jambes), plus souvent en flexion qu’en extension, qui peuvent être associés une révulsion oculaire. Ces contractions sont mieux visibles aux membres supérieurs et sont fréquemment suivies de pleurs.
  • A minima, il peut s’agir de révulsion oculaire isolée.
  • La présence d’une asymétrie doit faire rechercher une malformation cérébrale.
  • Les spasmes se répètent toutes les 5 à 30 secondes en salves qui peuvent durer jusqu’à plusieurs dizaines de minutes. L’EEG concomitant au spasme montre une onde lente diphasique de grande amplitude. L’EEG intercritique est décrit comme hypsarythmique.
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18
Q

Étiologie du syndrome de West

A
  • Dans 70 à 80 % des cas, il s’agit d’une anomalie cérébrale avec une étiologie sous-jacente malformative dont la plus fréquente est la sclérose tubéreuse de Bourneville ou des dysplasies corticales ou des séquelles d’ischémie ou génétiques (trisomie 21, délétion 1p36, mutation de plusieurs gènes décrits à ce jour : ARX, STXBP1, STK9, etc.) ou une maladie métabolique (mitochondriopathie, phénylcétonurie, pyridoxine-dépendence…) ou postinfectieuse (encéphalite, méningo-encéphalite, etc.).
  • 10 % des syndromes de West sont idiopathiques : le développement psychomoteur du nourrisson est normal avant la survenue des spasmes, symétriques et souvent pharmacosensibles.
  • Et enfin, 10 à 20 % sont d’étiologie inconnue. Certaines étiologies génétiques peuvent bénéficier d’un conseil génétique.
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19
Q

Prise en charge et pronostic du syndrome de West

A

Le traitement est médicamenteux. Les deux molécules les plus efficaces sont le vigabatrin, souvent utilisé en première intention, et les corticoïdes (hydrocortisone, prednisone, ACTH) ; la vitamine B6 dans le cas particulier de l’épilepsie vitamine B6 dépendante et le régime cétogène en cas d’échec.

  • Le traitement doit être mis en place rapidement pour limiter la dégradation cognitive liée à l’épilepsie car ce syndrome appartient aux encéphalopathies épileptiques. Le traitement chirurgical doit être évalué en cas de lésion cérébrale localisée.
  • Le pronostic est lié à l’étiologie et à la rapidité de mise en route du traitement. Les spasmes tendent à disparaître avant l’âge de 5 ans mais des rechutes sont possibles. 75 % des nourrissons ont des séquelles motrices, sensorielles ou mentales à 5 ans et 50 à 60 % développent une épilepsie pharmacorésistante de type épilepsie focale ou syndrome de Lennox Gastaut nécessitant des traitements spécifiques
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20
Q

Difficultés motrices du syndrome de West

A
  • Certains enfants peuvent perdre leurs acquisitions et ne parviennent plus à tenir leur tête, attraper ou manipuler des objets, suivre du regard ou maintenir un contact avec l’environnement.
  • Beaucoup ne se tiennent pas assis à l’âge d’un an ou ont des difficultés à se mettre debout.
  • Certains enfants ont des troubles de l’équilibre et ne peuvent pas marcher. Les risques de chutes sont fréquents. Une scoliose et des atteintes articulaires peuvent majorer les difficultés.
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21
Q

Troubles de l’alimentation du syndrome de West

A

Les troubles de la mastication, de la déglutition avec le reflux gastro-œsophagien nécessitent une alimentation adaptée (mixée, etc.) et des traitements spécifiques (gastrostomie avec ou sans chirurgie anti-reflux) en cas de fausses routes et d’infections respiratoires à répétition

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22
Q

DI, Troubles des apprentissages du syndrome de West

A
  • Les enfants peuvent avoir un retard de développement du langage préverbal et verbal.
  • Dans les cas les plus sévères, il ne leur est pas possible de communiquer même préverbalement (par exemple suivre avec les yeux, pointer, etc.).
  • Dans d’autres cas moins sévères, la rééducation orthophonique peut être utile aux enfants qui ne parlent pas. Le déficit intellectuel associé aux troubles du comportement (comportement autistique, hyperactivité, troubles de la concentration, déficit de l’attention, etc.) perturbent les apprentissages scolaires, les relations sociales et l’autonomie.
23
Q

Fatigue dans le syndrome de West

A

Les spasmes provoquent de la fatigue pouvant être majorée par un sommeil de mauvaise qualité et certains effets secondaires du traitement médical.

24
Q

Déficit visuel dans le syndrome de West

A
  • Les spasmes peuvent perturber la maturation de certaines régions du cerveau impliquées dans la vision et générer un déficit visuel d’origine centrale.
  • De plus, une atteinte spécifique de ces régions visuelles peut augmenter ce déficit.
25
Q

Déficit auditif dans le syndrome de West

A
  • Des lésions de régions du cerveau impliquées dans l’audition peuvent provoquer un déficit auditif d’origine centrale.
  • Dans certains cadres étiologiques comme les pathologies mitochondriales ou postméningites, une atteinte auditive spécifique peut s’ajouter à l’atteinte auditive centrale.
26
Q

Risques liés aux traitements dans le syndrome de West

A
  • Certains traitements contre l’épilepsie peuvent entraîner des effets secondaires : somnolence, comportement agité, hypotonie, prise de poids ou déficit visuel.
  • Les corticoïdes peuvent entraîner une hypertension artérielle, une prise de poids et un risque accru d’infections.
  • La prise de certains traitements nécessite parfois d’adapter l’hygiène de vie (régime alimentaire pauvre en sel et en sucre en cas de prise de corticoïdes, décalage du calendrier vaccinal, etc.).
  • En cas de régime cétogène, une éviction totale de tout traitement contenant du sucre est à respecter (souvent dans les traitements sous forme de sirop).
27
Q

Rôle du psychomotricien dans le syndrome de West

A

Le psychomotricien vise à accompagner le fonctionnement moteur global tout en travaillant l’aspect psychologique. Il travaille sur les troubles du schéma corporel en aidant à développer la conscience corporelle, sensorielle et la connaissance du corps. Il favorise l’apaisement psychique et corporel par différents moyens : toucher thérapeutique, relaxation, gymnastique douce, etc.

28
Q

Rôle de l’orthophoniste dans le syndrome de West

A

L’orthophoniste joue un rôle important dans le développement de moyens de communication supplétifs à l’absence de langage oral en particulier par les images, les symboles, les pictogrammes, la langue des signes, les gestes. Il travaille sur la compréhension et le décryptage des attitudes corporelles, des mimiques, des cris. La mise en place précoce de méthodes d’aide à l’apprentissage, en collaboration avec les parents, améliore les capacités globales et les acquisitions des enfants.

29
Q

Epilepsies avec Pointes Ondes Continues du sommeil lent (POCS)

A

Début vers 4 ans : crises partielles ou généralisée nocturnes, régression des acquisitions, aphasie du syndrome de Landau Kleffner

L’épilepsie avec pointes-ondes continues du sommeil est une encéphalopathie épileptique rare de l’enfant (2 à 14 ans).

Elle peut survenir dans un contexte de lésion cérébrale précoce. Le traitement vise à contrôler les anomalies épileptiques survenant durant le sommeil. Il repose le plus souvent sur la corticothérapie, en association aux benzodiazépines ; le sultiame (Ospolot®) ou l’éthosuximide (Zarontin®, Petinimid®) sont parfois utilisés.

30
Q

Faire attention dans les EPOCS à :

A

Certains antiépileptiques conventionnels peuvent aggraver les symptômes cliniques et l’EEG. Les crises et anomalies EEG disparaissent habituellement à l’adolescence, mais de lourdes séquelles cognitives et comportementales peuvent persister en l’absence de diagnostic et de traitement adapté.

31
Q

Le syndrome de Landau-Kleffner :

A

À des caractéristiques critiques et électriques qui sont proches de celles de l’EPOCS. Il est caractérisé cliniquement par une régression du langage, avec agnosie auditive (l’enfant ne comprend plus ce qu’on lui dit) puis aphasie acquise. Sa prise en charge est identique à celle de l’EPOCS.

32
Q

Convulsions fébriles définition

A

Ce sont des mouvements involontaires de tous les membres du corps ou seulement d’une partie et qui sont déclenchés par la fièvre. L’enfant peut perdre conscience ou avoir un épisode d’absence pour une courte période. La crise est habituellement de courte durée, mais peut s’étendre jusqu’à 15 minutes. Il y a 4 à 5% des enfants avec fièvre, qui présentent des convulsions fébriles et ils sont le plus souvent âgés entre 3 mois et 5 ans.

33
Q

Symptômes de la convulsion fébrile

A
  • Perte de contact avec la réalité
  • Révulsion des yeux ou regard fixe
  • Tremblements ou rigidité d’un ou des membres du corps
  • Présence de sécrétions au niveau de la bouche
  • Incontinence urinaire ou fécale
  • Teint bleuté autour de la bouche
34
Q

Examens pour confirmer le diagnostic clinique

A
  • EEG : on réalise une stimulation lumineuse intermittente et une hyperpnée, ce qui permet de déclencher une crise. On analyse ensuite les tracés et définit si la crise est un signe de la maladie ou juste secondaire,
  • Scanner cérébral : on recherche une lésion sous-jacente (avec et sans injection),
  • IRM cérébrale : rarement pour une première crise,
  • Bilan sanguin : iono sang, glycémie, alcoolémie, toxiques, dosage d’anti-épileptiques si le patient est traité. Une hyponatrémie, une hypoglycémie, une hypocalcémie, l’alcoolisme et des antécédents tricycliques peuvent provoquer une première crise,
  • Potentiels évoqués : EEG lors du sommeil, imagerie pour déterminer le départ exact de la crise.
35
Q

Pour les crises généralisées :

A
  • Syncope cardiaque (arythmies, BAV, rétrécissement aortique, cardiomyopathie obstructive),
  • Syncope vago-vaguale (douleur, émotion) mais syncope convulsivante possible,
  • Hypotension orthostatique,
  • Conversion hystérique
36
Q

Pour les crises partielles :

A
  • AIT (d’emblée maximum et de durée prolongée),
  • Migraine accompagnée (syndrome neurologique qui précède les céphalées à type de paresthésies dues aux spasmes des artères)
37
Q

Traiter l’épilepsie - selon quoi ?

A

Selon le sujet : âge, autres pathologies, autres traitements.

Selon le type d’épilepsie : Partielle, généralisée, autolimitée

Selon la cause : cause opérable, nécessitant d’autres ttt spécifiques (anti-inflammatoires). Expérience et recommandations

38
Q

Intervention non pharmacologique et mesures d’accompagnement

A
  • Éducation thérapeutique du patient
  • Suivi psychologique ou psychiatrique
  • Neurofeedback et méditation pleine conscience (mindfulness) ?
39
Q

Traitement pharmacologique anti-épileptiques

A

Médicaments d’urgence
Traitement de fond
o Pharmacopée anti-épileptique
o Vitamines (causes particulières dont Pyridoxine B6)
o Corticoides

40
Q

Définition du régime cétogène

A

Le régime cétogène pour l’épilepsie est un régime riche en lipides, pauvre en glucides et contenant suffisamment de protéines. Il agit en modifiant le métabolisme de l’organisme pour aider à gérer les symptômes de l’épilepsie.

41
Q

Chirurgie de l’épilepsie

A

Parmi les techniques de chirurgie palliative de l’épilepsie, on trouve : La callosotomie consiste à couper par la chirurgie ou par radiochirurgie les fibres du corps calleux, reliant les deux hémisphères cérébraux. La stimulation du nerf vague peut apporter une amélioration de la fréquence et de l’intensité des crises.

42
Q

Stimulation du nerf vague

A
  • La stimulation du nerf vague (SNV) est un traitement neuromodulateur utilisé comme thérapie d’appoint pour traiter les personnes souffrant d’épilepsie résistante aux médicaments. La SNV consiste en une stimulation électrique chronique et intermittente du nerf vague, délivrée par un générateur d’impulsions programmable.
43
Q

Prise en charge des comorbidités

A

Troubles sensoriels

44
Q

Troubles psychiatriques

A

Dépression, troubles anxieux, crises psychogène NE, psychose

45
Q

Troubles neurodéveloppement

A

DI, TDA-H, TSA

46
Q

Troubles somatiques

A

SAOS, migraine, ostéoporose, pathologies vasculaires

47
Q

Atteintes neurocognitives

A

Mémoire, fonctions exécutives, langage

48
Q

Hygiène de vie - conseils

A
  • Alcool déconseillé car c’est un facteur déclenchant
  • Lunettes de soleil pour les patients fragilisés à la lumière (pour certains c’est un facteur déclenchant)
  • Eviter les nuits blanches. Si nuit blanche, dormir un peu durant la journée : ne pas accumuler la fatigue
  • Avoir un rythme de sommeil régulier
  • Facteur déclenchant : hyperventilation donc éviter les sports où l’on s’essouffle, le sport est un facteur d’intégration sociale mais qui nécessite d’avoir un traitement équilibré
  • Prévenir l’entraîneur
  • Déconseiller de prendre un bain (très peu d’eaux ou avec quelqu’un)
  • Douche (ébouillanté durant une crise)
  • Pas de piscine ou très très surveillée car crise possible dans la piscine
  • Certaines personnes sentent la crise arrivée
  • Nourrisson contact de l’eau
  • Stimulations sonores peut déclencher
  • Risque quand le cerveau est privé d’oxygène, peut créer des séquelles
49
Q

Syndrome de West — traitement

A
  • Sabril 100 puis 150 mg/kg EEG à J 15
    o Particulièrement efficace dans la sclérose tubéreuse de Bourneville
  • Si inefficace hydrocortisone EEG J15 et J30 synacthène
50
Q

Épilepsie de l’enfant — traitement

A
  • Dépakine efficace dans 80%, si prise de poids importante lamictal (efficacité 50 60%)
  • Sinon bithérapie Zarontin (troubles digestifs) mais risque de crises grand mal, urbanyl
  • Pharmacorésistance rare
  • Essai de l’épitomax et keppra (autres aggravants)
51
Q

EPCT définition

A

Épilepsie partielle idiopathique la + fréquente
* Prédisposition génétique
* Toujours bénigne, guérie à l’adolescence
* Début 3-13 ans (pic 5-8 ans)
* Crises en début et fin de sommeil
* Crises généralisées
o Partielles bucco faciales
Développement normal
EEG pointe ondes diphasiques rolandiques activés par le sommeil

52
Q

EPCT — traitement

A

Traitement
- Crises souvent peu fréquentes : pas de tt
- Si fréquentes VPA, CBZ, ospolot, éviter polythérapie

53
Q

Épilepsie myoclonique juvénile - définition

A

Débute à l’adolescence
Crises généralisées au réveil ou le soir
Myoclonies des membres supérieurs responsables de lâchage d’objets du matin peuvent précéder les crises généralisées
Développement normal
Souvent méconnue
* EEG bouffées de pointes ondes généralisées brèves

54
Q

Épilepsie myoclonique juvénile — traitement

A
  • VPA très efficace
  • Rechute à l’arrêt du traitement
  • Keppra