Contaminants organiques et objectifs environnementaux de rejets Flashcards
Rejet des eaux usées
- Rejet d’eaux usées traitées domestiques (municipales) ou industrielles
- Débordement sur les réseaux d’égouts municipaux (pluie, fonte)
- Déversement d’eaux usées non traitées (travaux, urgence)
- 2 derniers = temporaires
Comment définit-on ce qui peut être rejeté
Pour protéger les écosystèmes et la santé humaine, le Ministère a adopté une méthode qui permet d’évaluer et prévenir les impacts des rejets d’eaux usées sur les usages de l’eau : les objectifs environnementaux de rejet (OER)
But : Protéger et récupérer les usages de l’eau
Comment fait-on pour appliquer la loi et les règlements
- Volet milieu (OER): considérer les conditions locales d’un projet (sensibilité du milieu). Équité pour un même milieu.
- on ne traite pas un petit cours d’eau de la même manière qu’une rivière
- Volet technologique (réglementation): fournir une base équitable et réalisable pour un même secteur (municipal, type d’industrie)
- norme de rejet: quantité à ne pas dépasser, rapproche à OER mais pas toujours
OER
OER (concentrations et charges) déterminés à partir :
- Des caractéristiques du rejet
- Son débit et les contaminants potentiels
- Des caractéristiques du milieu récepteur
- Sa qualité (concentrations naturelles)
- Sa capacité de dilution et d’atténuation (débit et hydrologie)
- Du niveau nécessaire pour le maintien des usages de l’eau
- Critères de qualité (concentrations finales limites)
Dépassement d’un OER
- ne signifie pas nécessairement un danger immédiat pour la santé et l’environnement
- signifie qu’il y a un risque et que le risque s’accroît d’autant plus que :
- l’amplitude de dépassement est importante
- la fréquence de dépassement est élevée
OER en 5 points
- contaminants préoccupants
- usages de l’eau (baignade, pêche) et critères protecteurs
- qualité initiale du cours d’eau (concentration en amont) + débit du cours d’eau
- zone de mélange
- absence de toxicité globale à l’effluent (ne veut pas que l’effluent soit toxique directement)
OER : contaminants préoccupants
Selon type d’activité et type de procédé utilisé
- Conventionnels (municipal) :
- Demande biochimique en oxygène (DBO5) (quantité O2 utilisée pour dégrader matière)
- Matières en suspension (MES) et contaminants adsorbés
- Formes d’azote - azote ammoniacal, nitrates/nitrites (+eau salée)
- Phosphore total (+ eau douce)
- Coliformes fécaux (anthropiques
-Toxiques (industries) – exemples :
- SPTB ou POPs (BPC, PBDE, PFOA)
- Métaux, ions majeurs
OER : usages de l’eau de surface
Risques pour la santé humaine
- Eau potable
- Consommation de poissons, mollusques et crustacés
- Activités récréatives
- Risques pour la faune et la flore
- Faune terrestre piscivore § Vie aquatique
- La plus sensible aux variations de qualité
- Effets aigus et chroniques
- Critères pour l’eau de surface
- 400 contaminants
- Plus de 6 usages de l’eau
- Sources : CCME, USEPA, OMS, Santé Canada, MELCCFP
- Mis à jour périodiquement (version web)
OER : qualité initiale du milieu (qualité en amont)
- Définir la place qui reste dans le milieu (déjà contaminé?)
- Données «représentatives» du plan d’eau
- Valeurs médianes ou par défaut (concentration du contaminant peuvent varier à travers l’année doncune moyenne peut donner une imprression que c’est plus contaminé)
- Concentrations présentes :
- Naturelles
- Influencées
- à constater
- conditions hydrologiques particulières
- qualité du milieu
- usages inconnus
OER : plusieurs zones de mélange pour un même rejet
- concentration qui cause 50% de la mort
1 : zones de mélange pour le respect des critères de vie aquatique, des critères de faune terrestre piscivore, des critères de prévention de la contamination des organismes, du critère de toxicité globale chronique
2 : zone de mélange pour le respect des critères d’activités récréatives et esthétiques
3 : zone de mélange pour le respect des critères de prévention de la contamination due l’eau et des organismes
OER : toxicité globale de l’effluent
- Effet cumulatif
- Exposition d’espèces ciblées (poissons, crustacés, algues,
plantes) à un effluent traité pour mesurer sa toxicité globale :- Aiguë (létalité – court terme)
- Chronique (sous létalité – moyen à long terme)
Caractéristiques générales des contaminants organiques
- Souvent XÉNOBIOTIQUES et très toxiques HYDROPHOBES ET LIPOPHILES permettant une
bioaccumulation et une bioamplification
Plusieurs sont PERSISTANTS dans l’environnement
Plusieurs sont ANALOGUES de molécules biologiques endocrines
Plusieurs sont VOLATILS permettant une dispersion partout dans l’environnement par transport atmosphérique
Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants
- Signée en 2001, en vigueur depuis 2004 dans 179 PAYS
- INTERDICTION DE: l’aldrine, le chlordane, la dieldrine, l’endrine, l’heptachlore, l’hexachlorobenzène, le mirex, le toxaphène et les polychloro-biphényles (PCB)
- FORTE RESTRICTION sur le dichlorodiphényltrichloroéthane (DDT)
- RÉDUCTION DES REJETS de dioxines et furanes
12 POPS similitudes
- aromaticité
- halogénisation
- confère une grande stabilité
- surtout des pesticides (insecticides)
Hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM) + dérivés
- Ex. Hexachlorobenzène (HCB) C6Cl6
- 1 seul benzène
- Substitution
- Provient d’effluents industriels