Conclusions générales et ouvertures Flashcards
Conclusion et ouverture Texte 1
Conclusion générale :
Ce poème est fondamentalement novateur :
-> par son thème : la ville, la tour Eiffel…
-> par son propos : mélange de strates temporelles.
-> par son écriture : absence de ponctuation, vers libre, longueur variée des strophes.
Il s’agit au bout du compte d’un poème manifeste, qui célèbre une nouvelle forme de beauté.
Cette nouvelle esthétique est très proche du cubisme, avec des artistes comme Picasso, les époux Delaunay…
Conclusion Vénus anadyomène
Conclusion générale : Rimbaud nous surprend; en effet le titre s’avère ironique; en total contradiction avec ce qu’il suit, tant dans la forme que dans le fond.
Sa Vénus, loin d’être un canon de beauté sacré, est une prostituée, laide, vieille, malade, repoussante. Mais derrière cette parodie provocatrice, le vrai sujet est plus profond, Rimbaud cherche une autre beauté qui dépasse les modèles classiques. Pour lui, la beauté existe même dans l’imperfection, la laideur, même extrême, peut offrir une forme surprenante de beauté. Autrement dit, Rimbaud, comme Baudelaire, s’intéresse aux fleurs du Mal, comme lui, il fait de l’or avec de la boue.
Conclusion Le Mal
Conclusion générale :
Dans ce sonnet, la rage de Rimbaud adolescent se déverse contre l’ordre établi qui prend plusieurs formes et qui génère toujours de la souffrance.
Le Mal c’est :
-l’atrocité des morts de la guerre
-l’indifférence du Roi (face à ces morts)
-Le scandale d’une religion hypocrite (qui soutient ce Roi)
-Le scandale de l’indifférence du Dieu égoïste et avide.
Ouverture : Rimbaud s’inscrit dans la droite ligné de Victor Hugo qui m dans les Châtiments (1853), clamait sa révolte contre Napoléon III, qu’il a surnommé “Napoléon le petit” (dans la même veine politique que Rimbaud)
Conclusion la première rencontre
Conclusion Générale :
On est bien dans une scène de topos de la rencontre amoureuse : on a un passage décisif dans lequel se dessine le caractère des deux jeunes gens. Ici, Des Grieux est un jeune homme plein de fougue, amoureux transi; Manon est belle, naturelle, audacieuse; habité par un désir de liberté : c’est un personnage qui cherche à ne pas rester dans les cages assignés par la société. Le texte présente cet amour comme fatal (il y a un avant et un après) et inscrit déjà Des Grieux dans la marginalité
Ouverture :
(Dans la suite du Roman, montrer la marginalité de Des Grieux, qui augment de manière croissante OU:)
scène de rencontre :
La princesse de clèves : subjugués l’un par l’autre
L’éducation sentimentale de Flaubert: scène de rencontre retranscrite avec beaucoup d’ironie: un jeune homme (Frédéric Moreau) tombe amoureux de Mme Arnoux, on se moque gentiment des sentiments du jeune homme
Conclusion
Les retrouvailles à Saint Sulpice
Conclusion générale: C’est un passage qui répète le coup de foudre du début dans un cadre intérieure et sacré: ce lieu devient symboliquement l’occasion du repentir de Manon entrainant Des Grieux à renoncer à la vie religieuse pour l’amour de son ancienne maitresse.
Le processus de ce coup de foudre perverti le vocabulaire religieux, transposé dans le domaine profane. L’amour est une force qui renverse tout sur son passage.
Ouverture:
Cette rechute de Des Grieux (nouvelle victoire de la passion sur la raison) ne peut que s’accompagner d’une autre réponse qui est celle du malheur, selon le schémas cyclique sur lequel le roman est construit.
Conclusion
La mort de Manon
Conclusion générale : Le récit révèle son originalité : l’héroïne est une morte -> le récit étant un champ d’orphée pour la ressusciter et de fait, la mort de Manon est idéalisé et elle symbolise la rédemption après la vie dissipé que les deux amants ont pu mener : la souffrance pour Des Grieux et la mort pour Manon rachète les fautes
Ouverture : Le roman peut passer pour une œuvre utile à l’instruction des mœurs. Ce faisant, c’est la perspective morale dans Un Homme de Qualité qui est exprimée : “un exemple terrible de la force des passions”. C’est donc au lecteur de décider ou non de prendre cette perspective morale au sérieux.
Autre ouverture possible : l’amour exceptionnel et la réunion par delà la mort l’inscrit dans la lignée des héroïnes tragiques comme Juliette ou Yseult.
Conclusion
Notre Dame de Paris
Conclusion générale : Quasimodo est bien un être marginal -> physique hors du commun mais sa puissance quasi bestial lui permet aussi d’accomplir un acte héroïque. Il est motivé par l’amour (un amour pour Esmeralda) qui le conduit à braver le danger et à triompher d’une société cruelle qui s’apprêtait à exécuter la bohémienne. Quant au lecteurs, ils sont invités à éprouver de la compassion pour les deux personnages qui deviennent des symboles de l’injustice. Victor Hugo montre que la noblesse de caractère ne dépend absolument pas de la naissance, du rang social.
Ouverture : L’Homme qui rit (Victor Hugo)
L’histoire de Gwynplaine, un personnage au physique épouvantable mais d’une grande noblesse d’âme et force de caractère
Conclusion
Arrias
Conclusion générale:
Arrias est l’archétype du fat et du narcissique dans la grande tradition satirique. À travers lui, La Bruyère dresse un anti portrait. Arrias ne respecte pas les codes de son époque, ni dans son comportement, ni dans sa parole.
Il valorise à contrepoing la figure de l’honnête homme, incarné ici par Sethon, mais il va aussi critiquer une société qui préfère le paraître au mérite.
Ouverture : au XVIIIème siècle, Chamfort prolonge l’œuvre satirique de La Bruyère en critiquant l’artifice de la haute société.
“Ce qui se dit dans les cercles, dans les salons, dans les soupers … tout cela est faux”
Conclusion
regard étranger
Conclusion générale:
La Bruyère blâme l’univers de Versailles en faisant [..] un regard d’étranger, en regardant vivre la cour du dehors sans fascination ni respect de principe, offrant au lecteur un tableau corrosif de cet univers, une société ritualisé, fondé sur le paraître et la démesure, une société ridicule également mais qui n’est (implicitement) qu’un prétexte pour tenir un propos critique sur la monarchie.
Ouverture:
En 1721, Montesquieu généralisera ce regard étrangers dans son roman, les Lettres persanes et dans la seconde moitiée du XVIII, Voltaire fera de même avec l’Ingénieur et Micromégas.