Comprendre l'organisation géo-économique mondiale par des cartes Flashcards
Comment peut-on déterminer les hiérarchies géo-économique du globe ?
Pour déterminer les hiérarchies géoéconomiques du globe, on dispose de plusieurs indicateurs. Les plus utilisés sont le PIB global ou rapporté au nombre d’habitants, qui donne une idée de la richesse d’un territoire, ou de l’IDH, qui donne une idée de son développement.
Comment cela se manifestera-t-il carto-graphiquement parlant ?
il faut affiner par un effet d’échelle : on verra ainsi apparaître les régions riches et les régions pauvres au sein d’un État, comme c’est le cas en Chine, où le littoral est plus riche et plus développé que l’intérieur.
Quelle autre type de carte peut-on utiliser ?
L’utilisation d’une carte en anamorphose, déformant la réalité, conditionnant la dimension d’un territoire à l’intensité du phénomène étudié, peut être éloquente, qu’elle conserve les formes générales ou qu’elle réduise le pays à un carré.
Que peut-on aussi cartographier pour montrer la constitution du monde d’un point de vue économique ?
On peut aussi cartographier les organisations internationales régionales à caractère économique (ALENA, Union européenne, ASEAN…), qui montrent comment le monde est structuré, du point de vue économique, en sous-ensembles régionaux.
Que pourrons-nous ainsi constaté ?
On voit ainsi apparaître un monde dominé par la « Triade » (États-Unis, Union européenne, Japon), des zones émergentes (Asie orientale, BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), des pays enrichis par l’exportation de matières premières énergétiques (États du golfe Persique), des pays en voie de développement et les pays les moins avancés.
Quel autre élément doit-on cartographier pour une vision géo-économique plus claire ?
On doit également, pour une claire vision géoéconomique, cartographier les circulations de toute nature qui structurent l’espace mondial. Circulations de matières premières, notamment agricoles et énergétiques, de produits manufacturés, mobilités humaines, flux « invisibles » liés à la finance et aux nouvelles technologies comme la bande passante Internet.
Que pourra-t-on constater ?
On constatera là aussi la domination de la Triade par l’intensité et le nombre de flux, et l’affirmation des zones émergentes. En revanche, dans les périphéries, les flux sont moins intenses. Certaines zones constituent ainsi des angles morts dans le processus de mondialisation.