comportement Flashcards

1
Q

Motivation intrinsèque =?

A

Fait une activité d’apprentissage parce que c’est plaisant, pour la satisfaction qu’elle lui procure. Pour son propre plaisir ou par satisfaction personnelle

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2
Q

Motivation extrinsèque à 4 régulations, lesquelles?

A

Intégrée, identifiée, introjectée, externe
Ps: extrinsèque = La poursuite de l’activité n’est pas faite pour l’unique satisfaction de la personne, mais plutôt dans une visée instrumentale

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3
Q

Régulation intégrée =

A

réalise une activité parce qu’il a intériorisé les valeurs y étant associées plutôt que parce qu’il en retire du plaisir. Comportement que j’adopte me fait grandir en tant que personne

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4
Q

Régulation identifiée =

A

Comprend que c’est important pour moi, pour atteindre un obj plus tard, conscient de l’importance de la tâche, ne fait pas pour le fun, le fait pour comprendre. On accepte l’utilité de ce qu’on fait. L’élève n’a toutefois pas intégré le comportement dans son propre système de valeurs.

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5
Q

régulation introjectée =

A

Question d’ego, peur d’avoir l’air fou, veut avoir l’air intelligent, pression externe dans les motifs. Ex : ne veut pas se sentir coupable d’échec, alors étudie pour l’examen. il FAUT que je le fasse. La personne se met une pression externe liée à l’émotion. le fait pour éviter des pressions internes—ou émotions—négatives, telles que l’ennui, la culpabilité, la honte ou l’anxiété

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6
Q

Régulation externe =

A

veut éviter une conséquence ou avoir un cadeau.

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7
Q

Amotivation =

A

élève ne sait pas pourquoi il est là et pourquoi il doit persister à la tâche. Aucune motivation.

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8
Q

Décrivez les deux buts de maîtrise

A

Maîtrise-approche : l’élève veut maîtriser le contenu parce qu’il veut s’améliorer. Il n’a pas peur d’échouer.
Maîtrise-évitement : l’élève veut maîtriser le contenu parce qu’il veut absolument tout comprendre et éviter de se sentir incompétent. Il veut éviter d’être moins bon que la dernière fois. Il se compare à lui-même.

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9
Q

Dédrivez les deux buts de performance

A

Performance-approche : l’élève veut surpasser les autres, ou à tout le moins à avoir le même niveau/rendement qu’eux.
Performance-évitement : l’élève veut éviter que les autres voient son incompétence. Il veut éviter l’échec et en quelque sorte protéger son estime de lui.

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10
Q

Expliquer les 3 besoins psychologiques des élèves

A

Autonomie= Le besoin d’autonomie c’est le fait d’agir VOLONTAIREMENT, je veux agir, je prends la décision d’agir. Besoin de sentir que je suis à l’origine de mes actions. BRIMÉ : “Si ce n’était que de moi, je ne ferais pas cette tâche. “

compétence = besoin de sentir que nos comportements produisent des conséquences dans notre environnement, qu’on a le pouvoir d’agir sur celui-ci. BRIMÉ Si : malgré mes efforts je ne réussie pas.

Appartenance sociale =besoin de développer des relations satisfaisantes et significatives avec des individus de son environnement.
Jeune satisfait lorsqu’il est capable de dire qu’il a des amis, que les gens s’intéressent à lui personnellement et c’est BRIMÉ lorsque personne ne remarque la présence de l’élève.

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11
Q

Comment soutenir le besoin d’autonomie et comment lui nuire (contrôle) ?

A

Favoriser l’autorégulation et la responsabilisation
Communiquer de manière emphatique (se mettre à la place de)
Expliquer la valeur, l’importance, les avantages et utilités des attentes
Offrir choix lorsque c’est possible,

Contrôle = faire pression sur les élèves
menace, impose, culpabilise, punit, récompense (contrôle du comportement de la classe avec le principe de récompense), valorise la performance, donner de l’attention conditionnelle.

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12
Q

Comment soutenir le besoin de compétence (structure) et comment lui nuire? (Chaos)

A

Structure :
Rendre l’environnement prévisible
être constant
montrer comment répondre aux attentes.
appliquer conséquences logiques et raisonnables
Faire savoir aux élèves s’ils répondent aux attentes, positif et négatif

chaos :
Attentes peu claires ou contradictoires, absence de rétroactions ou rétroactions inadéquates.

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13
Q

Comment soutenir le besoin d’appartenance (engaement) et comment lui nuire (désengagement) ?

A

Engager vers les élèves = s’intéresser à la vie des élèves, à eux.
Engagement : aider élèves à se sentir bien,
consacrer du temps
Démontrer de l’intérêt sincère
témoigner de l’affection
encourager
Par contre : ce n’est pas travailler pour le jeune.

Désengagement = Laisser-faire désintérêt du groupe, aversion, hostilité.

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14
Q

Définition de la peur, stress et anxiété

A

Peur: émotion de base, primitive et saine. Découle de l’état d’alarme engendré par l’évaluation cognitive d’une menace. Réaction d’adaptation nécessaire à la survie.

Stress: réaction normale de l’organisme devant un danger, une menace, une contrainte ou un défi. Réaction enclenchée pas un processus psychophysiologique à l’égard d’une situation interprétée comme menaçante ou d’une agression directe sur l’organisme comme la maladie, les variations de température importantes et la douleur.

Absolu vs relatif
Absolu = pour tout le monde
Relatif = examen
C.I.N.É
Contrôle diminué
Imprévisibilité
Nouveauté
Égo menacé
Le stress, lorsque bien contrôlé, est utile.
Pas assez stressé = moins bonne performance, car on ne sécrète pas les hormones nécessaires
Trop stressé = moins bonne performance, car la surcharge d’hormones nous fait figer.

Anxiété: émotion qui découle du stress. Liée à l’impossibilité pour une personne d’agir sur son environnement.

Appréhension d’un événement pénible à venir (anticipation)
Probabilité
Hypothétique
Manifestations :
Problème de sommeil
Problème de mémoire
Maux de ventre
Les FE sont affectées
Même si elle est naturelle, l’anxiété peut entraîner des sous-performances et des échecs scolaires.
Elle altère significativement le fonctionnement scolaire;
Altère la motivation (régulation introjectée : buts d’évitement);
Altère le rendement;
Altère la persévérance (décrochage).

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15
Q

les 4 modalités de l’anxiété sont:

A

affective: peur, angoisse, impuissance, désespoir
cognitive: pensées négatives et biaisées(ruminations), attentes pessimistes, incertitues, faible concentration
physiologiques: tachycardie, tension musculaire, transpiration
comportementales: tremblement de la voix et des membres, ronger ses ongles, pleurer, évitement

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16
Q

les 5 critères pour reconnaitre les états anxieux et dysfonctionnels

A
  1. disortions cognitives
  2. altération du fonctionnement de la vie quotidienne et les capacités adaptatives
  3. persistance de l’anxiété(antiicpe danger)
  4. fausses alarmes (crise et attaque de panique)
  5. hypersensibilité(situation bénigne pour personne non anxieuse)
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17
Q

distinguer anxiété sociale, généralisée et de performance :

A

sociale prévalence 3% = Peur intense et persistante devant plusieurs situations sociales, dont des situations de performance (sociale, scolaire)
Performance: pas de peur de l’échec, peur de comment les autres vont te percevoir selon tes performances
Sentiment intense de personnalité menacé (peur d’être jugée défavorablement)
Anticipation négative des situations de performances.
Crainte d’agir ou de montrer ses symptômes d’anxiété
Vision négative de soi (je suis incompétent)
Attentes irréalistes (je dois être approuvé de tous)
Évaluation sociale (je suis évalué comme je m’évalue)
En classe: répondre, débattre, initiatives, éviter, demander de l’aide, prendre la parole.
Refus scolaire = forme subtile de phobie sociale considérée comme une manifestation comportementale d’évitement.

Trouble d’anxiété généralisé (TAG) - prévalence 3% =
Les personnes souffrant d’un TAG ont tendance à être préoccupés et à ruminer leurs pensées, qui varient selon le contexte.
Les changements dans la routine sont souvent mal vécus.
Des inquiétudes générales sont présentes :
«et si jamais…», « tout d’un coup que…»
Scénario catastrophe
Incapacité à contrôler ces inquiétudes
Elles concernent généralement la santé, la sécurité et les tracas de la vie quotidienne.
Problèmes somatiques lié à un TAG :
Difficulté de concentration et d’organisation
Irritabilité
Agitation
Perturbation du sommeil
Fatigabilité
Tension musculaire
Besoin excessif d’être rassuré
Douleurs diverses sans fondement.
Les personnes ayant un TAG n’ont généralement pas peur du jugement des autres.
Comment ça se traduit en classe? élève mature, perfectionniste, qui ont besoin de rassurance.

de performance, prévalence 10-15%=
Comme il ne figure pas encore dans le DSM, on parle plutôt d’une problématique d’adaptation.
Elle nuit considérablement au fonctionnement global de certains élèves, notamment lorsque la réussite scolaire devient un enjeu disproportionné pour eux et une question d’estime de soi.
Tracas quotidien des élèves :
Recevoir une ou des mauvaises notes, avoir trop de devoirs à faire et s’inquiéter de son avenir scolaire.
L’anxiété de performance est un phénomène largement répandu;
Elle survient lorsqu’une personne anticipe une situation (contexte de performance) qui peut être interprétée comme un indicateur de sa valeur personnelle et à laquelle elle croit ne pas avoir la capacité de faire face ou qu’elle anticipe d’échouer.
Elle s’accompagne d’une anxiété sociale spécifique;
Elle comprend des inquiétudes liées aux résultats (associé aux examen);
Pression de réussir et estime de soi menacée 🡪 À son comble lors des évaluations (anticipation, notamment pour les présentations orales)
Peur d’être la risée des autres ou d’un échec
Pensées négatives (je n’y arriverai pas)
Atteinte des ressources cognitives (mémoire)
Attention partagée
Risque d’échec

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18
Q

facteurs de risque pour anxitété et stress

A

Transition scolaire, période adolescente = à risque
Biologique :
Hérédité
Tempérament
Réponse chronique du mécanisme de stress

Psychologique :
L’appréhension et l’appréciation cognitive irréaliste d’une situation
Perception négative des situations
Sentiment perçu d’imprévisibilité et de manque de contrôle
Faible estime de soi

Familiaux et sociaux
Anxiété des parents (hérédité, attitudes, pratiques parentales)
Attitudes contrôlantes et abusives des parents
Surprotection des enfants
Stress familiaux (événements traumatisants, conflits entre les parents, faible soutien social, tracas quotidien, situation socioéconomique, etc.)

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19
Q

facteurs de protections anxiété et stress

A

Biologique et psychologique :
Tempérament
Compétences sociales
Estime de soi positive
Bonne compétence en résolution de problème

Familiaux, scolaires et sociaux :
Avoir des parents aidant et aimants
Vivre dans une harmonie familiale
Climat aimant, sécurisant et encadrant
Soutien des enseignants
Fréquentation de pairs habile socialement
Acquisition de stratégies adaptatives

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20
Q

Symptomes de la dépression :

A

Adolescence comme période sensible
Prévalence de 20% avant 18 ans
20% à 50% des jeunes ont des symptômes pour lesquels une intervention est nécessaire
Difficultés scolaires et suicide
Pas de motivation
Aucune mobilisation

Symptômes de la dépression

Humeur triste ou irritable.
Perte d’intérêt dans les activités habituelles.
————————————————————————–
Perte ou gain de poids
Insomnie ou hypersomnie.
Agitation ou ralentissement psychomoteur
Fatigue ou perte d’énergie
Sentiment de culpabilité ou d’être sans valeur
Capacité diminuée de se concentrer ou de prendre des décisions
Pensées suicidaires ou tentatives de suicide

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21
Q

expliquer la dépression et pq filles plus à risque?

A

Mécanismes psychologiques
Vision négative de soi, du monde et du futur
Percevoir le mauvais côté des choses, se concentrer sur ce qui ne va pas, se sentir impuissant à agir
Distorsions cognitives

facteurs de risques
Faible poids à la naissance
Attachement insécurisant

Pourquoi les adolescentes sont plus à risques ?

Aspect de tempérament
Puberté arrive plus vite chez la fille peut engendré des difficultés.
Vulnérabilité aux situations stressantes
Style cognitif (attributions, ruminations) - pessimisme
Présence simultanée de stresseurs (CINÉ)
Puberté(C,N), pression sociale (É), transition scolaire (N,É)
Estime de soi et désir de plaire (introjection)
Perfectionnisme scolaire
«je me sens stressée quand je ne suis pas à la hauteur de mes propres exigences»

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22
Q

comment aider les élèves anxieux

A

Quel besoin psychologique non comblé pourrait expliquer la situation de l’élève?
Autonomie
Comment soutenir ce besoin ?
Avant d’être anxieuse, l’élève est une personne avec ses qualités et ses défis
Consacrer du temps, démontrer de l’intérêt sincère, encourager, offrir du soutien émotif
La bienveillance est de mise. Il est important de considérer la personne dans son ensemble, et pas uniquement en fonction de ses défis. Cela dit, il est important de doser notre soutien, en ce sens que les certains élèves anxieux ont constamment besoin d’être rassurés et dépendent de l’approbation des adultes. Si on entretient cette dépendance, on n’aide pas le jeune. Il faut savoir référer aux personnes-ressources et encourager le jeune à mobiliser ses outils.

À considérer avant toute chose
Apprendre à gérer son propre stress comme enseignant (résonance, pratiques contrôlantes)
Encourager l’expression écrite avant les évaluations
Encourager l’élève à écrire librement sur ses pensées et sentiments concernant un facteur de stress important auquel elle est confrontée.
Les élèves qui ont reçu des consignes d’écrire pendant 10 minutes sur leurs sentiments et leurs pensées à propos de l’examen à venir ont obtenu des résultats nettement meilleurs que ceux qui n’ont pas écrit (Park et al., 2014; Ramirez & Beilock, 2011).
Remise en question des pensées obstacles
Intervention personnalisée (tâche éducative)

À la question “Quelles seraient vos interventions?”, je propose d’abord ce préambule:
Le stress engendre des pratiques contrôlantes, car le contrôle, c’est simple et facile. Nous avons brièvement parlé de résonance du stress, ce qui fait en sorte que notre propre stress est transmis à nos élèves. En faisant un peu d’auto-observation, on prend conscience de nos propres comportements et des façons dont ceux-ci peuvent nuire à nos élèves.

En ce qui concerne l’intervention:
On a découvert que de donner quelques minutes aux élèves pour qu’ils mettent leurs pensées sur papier avant une évaluation était une bonne façon de les aider à gérer leur stress. C’est une méthode très simple à appliquer en classe!

Remise en question des pensées obstacles:
Une pensée obstacles, c’est une pensée qui nous empêche d’avancer, comme “je vais échouer”. Le vocabulaire positif très important. On veut diminuer l’anxiété de l’élève en déconstruisant les termes comme « je vais échouer; je suis vraiment poche ». Quand on arrive à ce que l’élève utilise un vocabulaire différent, on l’amène sur le chemin de la résolution de problèmes. On peut lui poser des questions comme:
-Quels moyens peux-tu prendre? Pourrais-tu aller en récupération? Demander l’aide de tes amis? L’élève propose lui-même les solutions et l’enseignant le guide.
Nous reviendrons sur les pensées obsta

23
Q

décrire et donner exemple flexibilité pédagogique

A

Permettre à tous les élèves de réaliser les activités proposées en classe et de progresser dans leurs apprentissage au regard du PFEQ
comporte un aspect de soutien, utiliser variété stratégies d’interventions

ex: différents outils (visuel, organisateur, etc)
support pour gérer le temps
travailler près d’un pair,

24
Q

décrire et donner exemple adaptation pédago

A

atténuer certains obstacles que des élèves rencontre en raison de leur caractéristiques personnelles..
ex: donner + de temps
refourmuler dans d’autres mots les consignes
permettre pauses surveillées

25
Q

Intervention visant à changer les pensées négatives, technique 1 l’autocontrole

A

Description : Permet à une personne de gérer ses propres comportements de façon à atteindre certains buts. Stratégies qui incite la personne à choisir d’adopter des comportements plus convenables et d’inhiber des comportements inappropriés.
En 3 étapes:
Auto-instruction = élève apprend à se donner des directives
Auto-évaluation : élève apprend à observer, à noter ses actions
Auto-renforcement : élèves apprend à se féliciter lui-même pour ses améliorations, ses progrès et ses réussites.
4 composantes essentielles :
Être à l’écoute de ce qui se passe dans sa tête/son corps.
Déterminer l’événement déclencheur.
Penser à des façons de mieux se maîtriser.
Choisir la meilleure façon de se maîtriser et l’appliquer.

26
Q

Intervention visant à changer les pensées négatives, technique 2 résolution de problème

A

Description : Technique qui consiste à entraîner l’enfant ou l’ado à utiliser des stratégies plus efficaces et porte davantage sur la façon dont il traite les problèmes que sur les divers comportements qui en résultent. Rôle intervenant important avec les ados surtout aux étapes de la définition du problème et de l’évaluation des solutions, car une restructuration cognitive est souvent nécessaire.

1.Définir le problème, qui quand, pourquoi, quoi, où
2,Penser avant d’agir
3,Dresser une liste de solutions
4.Évaluer le pour et le contre
5.Choisir une solution et l’appliquer
6. Évaluer les résultats

27
Q

Intervention visant à changer les pensées négatives, technique 3 restructuration cognitive

A

La restructuration cognitive est une technique utilisée pour amener l’élève en difficulté à comprendre comment certains déficits perceptifs et cognitifs peuvent altérer ses comportements et ses émotions. Pour un enseignant, il pourrait s’agir ici d’amener l’élève à prendre conscience que certaines de ses pensées sont erronées ou sans fondements – ce que l’on appelle des distorsions cognitives – et qu’elles nuisent à sa façon d’interpréter et de réagir efficacement aux événements.
Les principes de la restructuration cognitive peuvent se décliner en différentes étapes ayant pour fonctions d’amener l’élève à mieux traiter l’information, développer des perceptions plus nuancées des événements et accroître son sentiment de contrôle sur ces événements (nous vous en proposons 4, mais elles recouvrent les 5 décrites dans le manuel).

  1. Recueillir de l’information permettant d’identifier les distorsions potentielles de l’élève concernant sa réussite.
    Exemples de questions à poser :
    C’est quoi avoir une mauvaise note pour toi ?
    Qu’est-ce que ça aurait changé d’avoir 15 au lieu de 17 ?
    Comment te sens-tu dans tes examens ?
    C’est quoi le pire qui peut t’arriver avec ce résultat ?
  2. Confronter les représentations de l’élève avec les faits.
    Exemples de questions à poser :
    Tu dis que les autres te trouvent stupide. As-tu des preuves ?
    Tu dis que tu es nulle dans mon cours et que tu vas échouer. Est-ce que tu exagères ?
    Tu dis que tu ne peux pas faire mieux ? En es-tu certaine à 100% ?
    Tu dis que tu n’as pas le droit de faire des erreurs. Est-ce qu’on te demande d’être parfaite ?
  3. Amener l’élève à prendre conscience du pouvoir de ses pensées.
    Exemples de questions à poser :
    Crois-tu que ta manière de voir la situation influence ce que tu te dis ? Comment tu te sens ? Comment tu réagis ?
    Est-ce que les personnes importantes pour toi penseraient que ce que tes pensées sont réalistes et aidantes ?
  4. Amener l’élève à reprendre le contrôle sur la situation, à envisager des solutions.
    Exemples de questions à poser :
    Qu’est-ce qui dépend de toi pour que cela se passe autrement ?
    Par quoi pourrais-tu commencer pour mettre les chances de ton côté ?
28
Q

Intervention visant à changer les pensées négatives, technique 4 le renforcement

A

À utiliser quand on veut augmenter la probabilité qu’un comportement se reproduise.

Est-il possible de renforcer un comportement qu’on ne veut plus voir apparaître?
Recours aux renforçateurs sociaux

Certaines conditions à respecter:
Court délai entre le comportement et le renforcement
Variété de renforcements
Vise le comportement et non une caractéristique générale de l’élève
Si l’élève nous pose des questions, faut lui retourner la question afin de ne pas lui donner des réponses quand il essaie de défier les questions vers nous. On bloque l’esquive de manière respectueuse.

29
Q

Intervention visant à changer les pensées négatives, technique 5 transmission d’informations

A

Mieux informer les personnes sur la nature de leurs problèmes, sur les problèmes associés, les facteurs de risques et de protection. Peut permettre d’améliorer la proactivité des élèves, leurs adhésions au traitement et réduire la réactivité aux symptômes négatifs en améliorant leur compréhension de leur apparition.

30
Q

qu’est-ce qui peut aider les interventions visant à modifier les pensées négatives?

A

L’importance de la qualité du lien affectif

Créer une alliance avec l’élève (6 conditions)
Investir du temps dans la relation (fréquence et durée)
Démontrer de l’intérêt pour les activités de l’élève
Centrer ses actions sur les besoins des élèves
Planifier les rencontres (plans de travail, Bilans)
Établir un suivi rigoureux, rétroactions sur les écarts de conduite
Déterminer les limites de ses actions

L’alliance thérapeutique est considérée comme un « ingrédient » essentiel du succès des ICC (voir page 243 du chapitre). Pour un enseignant.e, cette alliance peut être mise en parallèle avec la bienveillance et l’engagement envers les élèves. Un fort engagement de l’enseignant.e se traduit généralement par l’attribution de ressources affectives et matérielles aux élèves comme leur consacrer du temps, leur démontrer de l’intérêt sincère et les encourager. L’engagement de l’enseignant serait particulièrement crucial chez les élèves ayant notamment des traits d’inattention, d’anxiété et même de douance.

31
Q

Quel rôle joue l’enseignantn dans le processus d’évaluation psychosociale?

A

1)Préciser la nature de la difficulté
2.Déterminer l’admissibilité à des services éducatifs spécialisés. Il y a plus de besoins que de ressources et cela permet de mieux affecter les ressources disponibles.
3.Repérer les forces/intérêts que l’on peut réinvestir,
4.D’identifier les circonstances entourant l’apparition/maintien des cpt problématiques
5.D’identifier les moyens et ressources dont on dispose pour répondre aux besoins de l’élève; moyens d’améliorer la situation.
6.D’identifier les facteurs de risque et les événements de vie nuisant à l’adaptation psychosociale du jeune (p.ex. décès, maladie, séparation)

32
Q

Nommer les 6 actions de la démarche de l’évaluation psychosociales

A

1-Mise au point: Avant toute chose, il est important de parler avec l’élève pour comprendre ce qui se passe. On s’intéresse à lui, à sa réussite, à sa situation. L’élève doit être au courant que des actions seront prises pour l’aider et que la situation actuelle n’est pas convenable.

2-GPI (Gestion Pédagogique Intégrée): système central qui gère les renseignements sur l’élève (horaire, absence, retenues, etc.).

3-Échanger: l’enseignant n’est pas seul. Il peut échanger avec ses collègues, les parents et les professionnels pour recueillir des informations qui lui permettront de réfléchir aux moyens à mettre en place pour répondre aux besoins de l’élève.

4-Plan d’action: moyens retenus et implantés par l’enseignant. Ceux-ci peuvent être orientés sur la flexibilité ou l’adaptation. Un gabarit de plan d’action est déposé sur le portail. Bien sûr, ce n’est qu’un exemple et il existe une multitude de façons de procéder.

5-Rétroactions: nécessité de fournir des rétroactions à l’élève qui lui permettront de savoir s’il rencontre les attentes ou qui le guideront dans le but de les atteindre.

6-Référer: si, et seulement si, il n’y a pas de changements après la mise au point, les échanges, le plan d’action et les rétroactions. L’enseignant doit faire la démonstration qu’il est intervenu de manière spécifique et séquentielle.

33
Q

Décrire l’évaluation normative

A

L’évaluation normative s’intéresse à la nature d’une vulnérabilité ou difficulté (p. ex. inattention) et à sa gravité (p. ex. fréquence et degré d’inattention).

Cette forme d’évaluation permet de juger de l’importance relative d’une vulnérabilité par rapport à une norme (ex. une population de référence constituée de jeunes du même âge et du même sexe). Pour ce faire, on utilise des échelles d’évaluation remplies par les enseignants, les parents et l’élève. La personne responsable de l’évaluation (souvent le(la) psychoéducateur/trice) comptabilisera l’ensemble de ces informations dans le but d’orienter l’intervention sur la vulnérabilité identifiée. Dans le cas d’un TDAH, l’intervention pourrait par exemple être centrée sur l’organisation et la planification, alors que dans un Trouble oppositionnel, l’intervention pourrait se focaliser sur la maîtrise de soi.

L’échelle d’appréciation des comportements déposée sur le portail est un exemple d’outil normatif pour évaluer le comportement d’un élève.

34
Q

décrire l’évaluation fonctionnelle

A

L’évaluation fonctionnelle a pour but de mettre en relation le fonctionnement de l’élève dans un contexte donné. Cette forme d’évaluation s’intéresse tout particulièrement à la fonction derrière la vulnérabilit. À quoi ça sert? Dans le cadre du cours Élèves en difficulté, vous avez vu que cette fonction réfère aux besoins psychologiques fondamentaux (autonomie, compétence, appartenance). La non-satisfaction de l’un ou l’autre de ces besoins peut expliquer la ou les vulnérabilités de l’élève.

Dans l’évaluation fonctionnelle, on cherche également à déterminer les conditions sous lesquelles émergent les vulnérabilités de l’élève. C’est ici que les observations des enseignants sont cruciales, car ce sont les mieux placés pour observer les comportements de l’élève dans les situations d’apprentissage et d’évaluation. Ils peuvent ainsi porter une attention particulière à ce qui se passe Avant l’apparition du comportement (p. ex. les consignes données, la nature de la tâche, les modalités de regroupement, l’attention de l’élève), au Comportement lui-même et aux Conséquences du comportement (p. ex. intervention de l’enseignant, réaction des autres élèves).

Ultimement, l’évaluation fonctionnelle permet d’orienter l’intervention sur des éléments qu’il est possible de modifier: les besoins de l’élève (p. ex. compétence) et le contexte d’apprentissage (p. ex. attentes et consignes; type de rétroaction; adaptation pédagogique).

35
Q

Profil du jeune TURBULANT à risque de décrochage

A

Problèmes de comportements observés :
Opposition
Défi de l’autorité
Refus de participer
Difficulté à entrer en relation
Faible engagement
Faible rendement scolaire
Souvent : symptômes dépressif importants et vie de famille sans cohésion avec faible soutien affectif et peu de contrôle parental.

36
Q

Profil du jeune SOUS-PERFORMANTà risque de décrochage

A

Pas de problèmes extériorisés observés
Rendement scolaire médiocre (ou inférieur aux capacités)

37
Q

Profil du jeune DÉSINTÉRESSÉ à risque de décrochage

A

S’apparente aux élèves qui ne sont pas à risque
Rendement scolaire moyen
Manque de motivation
Attitude négative envers l’école
Bon comportement en classe

38
Q

Profil du jeune DÉPRESSIF à risque de décrochage

A

Baisse d’intérêt
Baisse du rendement scolaire
Fatigue/insomnie
Tristesse, découragement, manque d’entrain, irritabilité
Évolue souvent dans des familles où l’on remarque un manque de cohésion, de soutien affectif, d’organisation et de contrôle parental.

39
Q

Profil du jeune AVEC CONDUITES ANTISOCIALES CACHÉES à risque de décrochage

A

Comportements déviants sans agressivité difficiles à déceler (vol, vandalisme, mensonges)
Bon rendement scolaire
Attitude favorable à la délinquance
Sens moral déficitaire
Présence de problèmes familiaux
Haut niveau de symptômes dépressif

40
Q

comment prévenir le décrochage?

A

L’attitude de l’enseignant et l’engagement scolaire de l’élève sont déterminants dans la prédiction du risque de décrochage scolaire (Fortin et al., 2013).

Une relation de qualité est un facteur de protection contre le désengagement de l’élève.
Parmi les pratiques à adopter (on pense à la théorie de l’autodétermination):
Faire preuve d’engagement envers nos élèves pour soutenir leur besoin d’appartenance;
Faire preuve de constance et de clarté dans nos attentes
S’assurer d’une cohérence dans les interventions de tous ceux qui accompagnent l’élève
Considérer le point de vue de l’élève dans la gestion de sa situation
Établir un climat de classe positif (respect, enthousiasme, échanges avec les élèves, etc.)

41
Q

décrire les manifestations centrales du TSA

A

Déficit de la réciprocité sociale et émotionnelle:
* approche sociale anormale et déficits dans la conversation;
* difficultés à partager des intérêts ou des émotions
* impossibilité de faire débuter des interactions sociales ou d’y répondre.
Déficits en matière de comportements non verbaux dans l’interaction sociale:
* Communication verbale ou non-verbale mal intégrée au contexte
* Anomalies dans le contact visuel et l’utilisation de langage du corps
* Déficits dans la compréhension et dans le recours à des gestes
* Manque total d’expressions faciales et de communication non verbale.
Déficits du développement, du maintien et de la compréhension des relations:
Difficulté à adapter son comportement en fonction des différents contextes sociaux.
Difficulté à partager, à jouer un jeu imaginaire ou à se faire des amis et à l’absence d’intérêt pour les pairs.
Autres caractéristiques
* Anxiété importante
* Faible estime de soi
* Généralement peu empathique (déficit de la théorie de l’esprit)

42
Q

identifier des pistes d’interventions pour soutenir un TSA

A

Pour apprendre, les personnes ayant un TSA doivent comprendre le sens de ce que l’on veut leur enseigner.
Besoin que l’information reçue ou les demandes faites soient logiques selon SA perception.
Aime que les règles soient claires (idéal lorsqu’écrites).
Structuré dans le temps: les personnes autistes ont besoin de support pour s’organiser, se structurer
Besoin de constance : * Si on dit oui une fois… c’est toujours oui !!! * Quand on fait des exceptions, il est nécessaire de les expliquer
Besoin d’être rassuré
Lui nommer ce qui n’est pas normalement dit (normes sociales, conventions)

Interventions au quotidien :
- Vérifier la compréhension des messages : Ne pas simplement demander s’il a compris, demander qu’est ce qu’il a compris et rectifier au besoin.
- Diriger leur attention sur les éléments pertinents
- Subdiviser les tâches en petites étapes
- Tenter d’expliquer les notions abstraites en faisant appel à ses sens (particulièrement le visuel)
- Souligner les liens entre les nouveaux et les anciens apprentissages pour faciliter la généralisation des acquis.
- Ne pas inférer que les habiletés sont nécessairement les mêmes d’un domaine à un autre.
- Porter une attention particulière aux travaux d’équipe (formation des équipes, répartitions des tâches entre les coéquipiers, relations entre eux, ect.)
- Tenter de circonscrire les discussions portant sur leur sujet d’intérêt en mettant des consignes claires.
- Fournir, dans la mesure du possible, un environnement prévisible (informer l’élève des changements à venir, des activités prévues, etc.).
- Encourager les réussites de l’élève pour contrer sa faible estime de soi.
- Être attentif aux nouveaux comportements de la personne et tenter de voir la source

43
Q

Décire les élèves doués sur le plan affectif

A

Sensibilité émotionnelle * Négociateur / oppositionnel * Motivation liée à l’intérêt* Humour * Empathie * Amitié “plus vieille”, sensible, esprit critque très développé, besoin énorme de stabilité affective,

44
Q

décrire doués sur plan cognitif

A

Curiosité * Capacité d’attention * Besoin de complexité * Intérêts différents * Mémoire * Sens de l’observation * Créativité

45
Q

décrire doués sur plan scolaire

A
  • Apprentissage rapide * Capacité à faire des liens * Absence apparente de méthologie * Résistance au “par-coeur” * Ennui * Perfectionnisme - procrastination
46
Q

mesure pour aider les doués, différenciation pédagogique =

A

Apporter des ajustements pour tenir compte des besoins diversifiés des élèves est la voie à privilégier. Pour établir cette différenciation, il faut connaître les notions à enseigner et les élèves : ce qu’ils sont, ce qu’ils maîtrisent et ce qu’ils doivent apprendre

47
Q

mesure pour aider les doués, enrichissement

A

plusieurs formes. Il peut permettre de concentrer le contenu à couvrir sur une période plus courte que celle qui est prévue (rythme d’apprentissage plus rapide). Il peut aussi s’agir de favoriser l’approfondissement des concepts en amenant l’élève à un niveau d’analyse supérieur (notions plus complexes), de diversifier les sujets abordés, notamment en faisant des liens avec des thèmes présentant un intérêt pour l’élève, d’approfondir certains sujets en proposant le développement d’un projet qui est cher à l’élève.

48
Q

mesure pour aider les doués, diversification des regroupement d’élèves

A

Les recherches montrent la pertinence de mettre en contact des élèves doués entre eux. Cela peut se faire dans le cadre de la flexibilité pédagogique en classe ou en variant les regroupements d’élèves pour les situations d’apprentissage-évaluation. Cela peut également avoir lieu dans le cadre de projets scolaires qui permettent à des élèves doués, ensemble, d’approfondir leurs apprentissages ou de développer des compétences telles que la gestion de projet ou le leadership, par exemple par la création d’un journal étudiant ou d’un blogue.

49
Q

mesure pour aider les doués, tutorat

A

Certains élèves doués peuvent bénéficier du tutorat pour développer des méthodes de travail ou soutenir leur engagement scolaire.

50
Q

mesure pour aider les doués, mentorat

A

En contexte scolaire, le mentorat peut être vécu entre deux élèves d’âge différent et porter sur un domaine d’intérêt qu’ils ont en commun. Un élève doué peut être jumelé avec un autre élève doué plus âgé qui peut témoigner de ses expériences et partager des éléments qui ont eu un effet positif pour lui.

51
Q

mesure pour aider les doués, accélération scolaire

A

L’accélération scolaire peut s’avérer pertinente pour certains élèves, qui répondent alors aux exigences du PFEQ à un rythme plus rapide que ce qui est initialement prévu, dans la mesure où ce rythme correspond davantage à leurs besoins et à leurs capacités.

52
Q

mesure pour aider les doués, activités parascolaire

A

Les activités parascolaires peuvent répondre à plusieurs besoins d’élèves doués. Qu’elles soient de nature sportive, artistique, entrepreneuriale, scientifiques, communautaires, littéraires ou autre, l’élève peut s’y développer et renforcer un plus grand sentiment d’appartenance à l’école.

53
Q

mesure pour aider les doués,PEP, projet éducatif personnel

A

Les élèves qui terminent plus rapidement et qui ont besoin de défis pourraient être désireux de mener un PEP. Ce projet individualisé peut avoir différentes retombées pour l’élève, dont la reconnaissance, la valorisation et la motivation. Ce type de projet soutient également la persévérance scolaire en donnant un sens aux apprentissages. L’élève utilise le temps rendu disponible par sa rapidité pour développer un projet personnel qui mènera à une production concrète.