CODE DES MINEURS Flashcards

Bien savoir où on été bafouer mes droits

1
Q

AP

CODECISION

❗️🤝 surtout séparé
Sinon 👩🏾🤴🏽
👨‍🔧 Perm

A

Même séparés, les parents doivent continuer à prendre ensemble les décisions relatives à l’enfant.

La nécessité de décisions communes pour les actes importants relatifs à l’enfant est d’autant plus essentielle lorsque les parents sont séparés.

Il est effet tentant pour le parent chez qui l’enfant vit de se considérer comme le détenteur de tous les pouvoirs concernant la vie de l’enfant.

Les tiers, médecins, enseignants, par exemple, doivent également respecter le partage de l’autorité parentale et refuser d’effectuer sur l’enfant un acte grave pour lequel ils n’ont pas obtenu le consentement des deux parents, particulièrement lorsque ces derniers sont séparés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

AP

UNILATÉRALE

Prémédité
Tjr moi M 💀

A

L’exercice unilatéral de l’autorité parentale est réservé par les juges aux cas les plus graves.

En réalité, l’exercice conjoint de l’autorité parentale est écarté principalement lorsque l’un des parents constitue une menace pour l’enfant.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

ORGA CONCRETE REL PARENTS/ENFANTS (OCRPE)

DROIT DU PARENT ET DE L’ENFANT D’ÊTRE ENSEMBLE

A

Résidence de l’enfant au domicile d’un de ses parents.

- La plus grande disponibilité d’un parent, ou sa meilleure disposition à respecter les droits de l’autre parent en application de l’article 373-2 du Code Civil

  • « Les États parties respectent le droit de l’enfant séparé de ses deux parents ou de l’un d’eux d’entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt de l’enfant .» (ARTICLE 9, alinéa 3, de la convention des nations unis sur les droits de l’enfant.)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

OCRPE

DROIT DU PARENT ET DE L’ENFANT D’ÊTRE ENSEMBLE

RESPECT DU DROIT DE L’AUTRE PARENT

A

L’aptitude d’un parent à respecter les droits de l’autre est érigée en critère de détermination des modalités d’exercice de l’autorité parentale par l’article373-2-11 du Code civil. Les juges français hésitent de moins en moins à recourir à ce critère comme en témoigne l’arrêt de la première chambre civile de la Cour de cassation du 4juillet 2006 1532 concernant une affaire dans laquelle la mère avait emmené les enfants en secret et sans concertation avec le père. La Haute juridiction casse l’arrêt d’appel qui avait fixé la résidence des enfants chez la mère, en lui reprochant de ne pas avoir recherché si le comportement de celle-ci ne traduisait pas son refus de respecter le droit des enfants à entretenir des relations régulières avec leur père.

Changement de résidence peut également constituer une sanction pour le parent qui ne respecte pas le droit de l’autre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

OCRPE

DROIT DU PARENT ET DE L’ENFANT D’ETRE ENSEMBLE

RELATION DE L’ENFANT AVEC LE PARENT AVEC LEQUEL IL NE VIT PAS

INTERET DE L’ENFANT

MAINTIEN DES LIENS AVEC LE PARENT AVEC LEQUEL IL NE VIT PAS

A
  • L’intérêt de l’enfant est donc le critère essentiel sur lequel doit se fonder le juge aux affaires familiales, contrairement à ce que pourraient penser certains parents qui envisagent surtout les procédures relatives à l’autorité parentale comme le cadre d’un conflit entre droits des pères et droits des mères.

Le principe du maintien des liens de l’enfant avec ses deux parents a été particulièrement consacré en droit français par la loi du 4mars 2002relative à l’autorité parentale qui a intégré dans le Code civil une disposition selon laquelle « chacun des père et mère doit maintenir des relations avec l’enfant et respecter les liens de celui-ci avec l’autre parent »

LE LEGISLATEUR FRANÇAIS FAIT DU MAINTIEN DES LIENS DE L’ENFANT AVEC SES DEUX PARENTS UNE OBLIGATION A LA CHARGE DES PARENTS

LE JAF PEUT :



« peut prendre les mesures permettant de garantir la continuité et l’effectivité du maintien des liens de l’enfant avec chacun de ses parents.

Cette obligation parentale n’est pas dénuée de sanctions puisque, parmi les éléments que le juge doit prendre en compte lorsqu’il se prononce sur les modalités d’exercice de l’autorité parentale, figure l’aptitude de chacun des parents à assumer ses devoirs et respecter les droits de l’autre

Cette mesure consacre une tendance déjà remarquée chez les juges aux affaires familiales à sanctionner le parent qui dénigre l’autre aux yeux de l’enfant



Une telle disposition garantit l’effectivité de la coparentalité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

OCRPE

Mesures destinées àgarantir l’effectivité des relations del’enfant avecsesdeux parents

A

Il ne s’agit pas seulement de préserver le symbole de l’exercice en commun de l’autorité parentale mais concrètement de susciter des rencontres, des échanges, une continuité des rapports éducatifs de chaque parent vers l’enfant jusqu’à sa majorité. Le maintien des liens de l’enfant avec chacun de ses parents, affirmé par l’article373-2, alinéa2, du Code civil, passe tout d’abord par le respect par chaque parent des droits de l’autre, principe d’ailleurs érigé en critère de détermination des modalités d’exercice de l’autorité parentale par l’article373-2-11 du Code civil.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

OCRPE

ACCORDS PARENTS

A

La faveur de la loi pour les accords des parents est incontestablement de nature à favoriser la coparentalité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

OCRPE
ACCORDS PARENTS
ENLEVEMENT INTERNATIONAL
PRINCIPE DU RETOUR IMMEDIAT DE L’ENFANT

A

L’enlèvement international d’enfant s’entend du déplacement de l’enfant à l’étranger par l’un de ses parents au mépris des droits de l’autre. Outre la violation des droits de l’autre parent qu’il implique, l’enlèvement porte également atteinte à l’intérêt de l’enfant pour qui, il provoque, au minimum, une rupture brutale des liens avec un de ses parents et par conséquent la violation de son droit de maintenir des liens avec ses deux parents. Sujet passif de l’enlèvement international, l’enfant subit une violence, au moins morale, équivalente à celle imposée au parent à qui il est enlevé. Au cœur du drame, l’enfant est bien souvent placé dans l’incapacité de s’opposer à l’action de son parent dont il peut même devenir le complice involontaire

Les règles issues de ces textes sont applicables à toutes les hypothèses de déplacement illicite d’enfant. Celui-ci se définit comme le fait pour un parent d’avoir déplacé un enfant dans un État étranger au mépris des droits de l’autre. Ces droits s’entendent au sens large, du droit de garde, mais également comme l’a affirmé la Cour de cassation dans un arrêt du 14mars 2012 1642 du droit de consentir à la sortie de l’enfant du territoire national.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

REL AVEC FRERES ET SOEURS (RFS)

INTERET DE L’ENFANT

A

Intérêt de l’enfant ◊L’intérêt de l’enfant conduit sans aucun doute à admettre qu’il puisse entretenir des relations personnelles avec d’autres personnes que ses père et mère, qu’il s’agisse ou non de membres de sa famille. Si les titulaires de l’autorité parentale disposent du pouvoir de contrôler les relations de l’enfant 1700 , ils ne peuvent abuser de cette prérogative pour le priver des relations qui sont conformes à son intérêt. Ainsi, l’article371-4 ouvre-t-il la possibilité d’imposer aux titulaires de l’autorité parentale des relations personnelles de l’enfant avec d’autres personnes.


CONVENTION CONSEIL DE L’EUROPE


La convention du Conseil de l’Europe sur les relations personnelles de l’enfant du 15mai 2003va dans le même sens en affirmant, dans son article5que « Sous réserve de l’intérêt supérieur de l’enfant, des relations personnelles peuvent être instituées entre l’enfant et des personnes autres que ses parents ayant avec lui des liens de famille .» Ces derniers sont définis comme les relations étroites, existant entre un enfant et ses grands-parents ou ses frères et sœurs, qui découlent du droit ou d’une relation de famille de fait.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

RFS
INTERET DE L’ENFANT
LIENS FAMILIAUX

A
L'importance de l'entourage affectif de l'enfant conduit à présumer que certaines relations familiales sont conformes à son intérêt et, par voie de conséquence, à leur accorder une place particulière dans la vie du mineur à travers la reconnaissance de droits spécifiques pour ces membres privilégiés de la famille.  


D’une part les ascendants, comment je suis allé chercher Solal à St Tropez.  


D’autre part ses frères et soeurs. Comment elle dénigre Victoria.  






B. Les relations del'enfant avecsesfrères etsœurs 677 Importance de la fratrie ◊L'article371-5 du Code civil, inspiré d'une proposition du Parlement des enfants, dispose que « l'enfant ne doit pas être séparé de ses frères et sœurs sauf si cela n'est pas possible ou si son intérêt commande une autre solution »  








Tel n'est pas le cas lorsque les juges relèvent au contraire que l'enfant est heureux de vivre avec son frère et sa sœur, avec lesquels il a toujours été élevé et, constatent, réciproquement, l'attachement des aînés  


RELATION AVEC UN TIERS PRIVILEGIE  




CONVENTION INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT ET CONVENTION EUROPEENNE RELATIVE AUX RELATIONS PERSONNELLES DE L’ENFANT  




LE BEAU PARENT  




Karima méchante.  




Bien qu’il n’existe aucun lien d'autorité parentale, ni de lien juridique en général, entre l'enfant, ses beaux-parents et la famille de ses beaux-parents (le terme de beaux-parents recouvrant toute personne, mariée ou non, qui a formé un couple avec un parent de l'enfant), la vie commune a créé entre eux des relations d'affection et de responsabilité.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

LES POUVOIRS DES PARENTS RELATIF A L’ENFANT (PPRE)

ORGANISATION VIE DE L’ENFANT (OVE)

DROIT ET DEVOIR SURVEILLANCE

CHÂTIMENTS CORPORELS

A

Disposent ne doit pas, en effet, se traduire en châtiments corporels. Pour l’exercice de leurs prérogatives parentales, les parents disposent d’un droit de «réprimande, non plus de correction»

Ainsi l’article19de la Convention internationale des droits de l’enfant est très explicite puisqu’il impose aux États de « prendre toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives, appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence […] pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux […] ».

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

PPRE

OVE

A

OVE La direction de l’enfant, présumé inapte à diriger lui-même sa vie, constitue le moyen nécessaire pour les titulaires de l’autorité parentale de prendre concrètement en charge l’enfant et d’organiser son mode de vie au mieux de son intérêt. Le contrôle de l’enfant et de son mode de vie correspond au droit et devoir de surveillance visé par l’ancien article371-2 du Code civil. Il s’agit du droit et du devoir de veiller sur l’enfant, en aménageant et en contrôlant ses allées et venues, ses relations avec les membres de la famille ou avec des tiers ou sa correspondance, et plus généralement d’assurer le suivi de sa scolarité, de sa santé, etc. Il est le corollaire du droit et devoir de direction, l’un et l’autre permettant aux parents d’assurer la protection de l’enfant, son éducation et de permettre son développement. L’exercice par les titulaires de l’autorité parentale de leurs droits et obligations à l’égard de l’enfant impose qu’ils contrôlent de manière permanente la vie de l’enfant et assurent l’effectivité de leurs décisions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

PPRE
OVE
ETENDUE CONTROLE PARENTAL (ECP)
COMPATIBILITE AVEC LES DROITS ET LIB DE L’ENFANT

A

Les pouvoirs qui découlent de l’autorité parentale permettent sans aucun doute de trancher en faveur du parent. Celui-ci doit toutefois exercer ses prérogatives dans le respect de la personne de l’enfant, ce qui implique que son autorité soit exercée dans la limite de l’intérêt de celui-ci et que sa volonté soit respectée, dans la mesure du possible. On pourrait considérer que dans le cas contraire, le mineur pourrait invoquer la Convention internationale des droits de l’enfant pour se soustraire à une autorité parentale abusive.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

PPRE
OVE
ETENDUE CONTROLE PARENTAL
SUR LA VIE PRIVEE DE L’ENFANT

A

La Convention européenne des droits de l’homme, comme la Convention internationale sur les droits de l’enfant, attache une importance incontestable au respect de la vie privée du mineur


Mais difficile donc Dès lors que ce contrôle est censé être exercé dans l’intérêt de l’enfant, il doit pouvoir s’appliquer à tous les domaines de la vie du mineur, y compris les plus intimes.

A charge de : Le respect par les parents de la personne de l’enfant, qui leur est imposé par l’article371-1 du Code civil, devrait les conduire à limiter leur intrusion dans la vie privée du mineur à ce qui est strictement nécessaire à la sauvegarde de son intérêt.

Ainsi son droit de parler tranquillement à son père

L’autorité parentale à elle seule ne devrait pas suffire à autoriser le parent à lire la correspondance de l’enfant; la surveillance exercée par des parents devrait être toujours justifiée et proportionnée par l’intérêt supérieur de l’enfant, notamment lorsqu’il s’agit d’un adolescent 1776 .

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

PPRE
OVE
ECP
Soins

A

PRINCIPE DU DOUBLE CONSENTEMENT PARENTAL

◊Lorsque le père et la mère exercent en commun l’autorité parentale, les décisions relatives à la santé de l’enfant doivent être prises par les deux parents sauf si l’acte médical envisagé relève du domaine de la présomption d’accord de l’article372-2 du Code civil qui permet à un seul parent d’accomplir les actes usuels de l’autorité parentale relativement à la personne de l’enfant ( v. ss 561).


L’enfant ne peut être suivi par un médecin que la mère a pris seule l’initiative de consulter alors que cette décision destinée à protéger la santé de l’enfant appartient aux deux parents titulaires de l’autorité parentale


Si l’acte médical ne relève pas de la catégorie des actes usuels, le médecin qui le pratique sans le consentement des deux parents engage sa responsabilité à l’égard du parent qui n’a pas consenti, de même d’ailleurs que le parent qui a pris l’initiative de l’acte

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

PPRE
OVE
EDUC DE L’ENFANT

A

L’éducation des enfants est la raison d’être de l’autorité parentale, sa fin première et dernière, du moins si l’on donne au mot son sens le plus large: éduquer l’enfant, l’élever, le conduire à la vie d’adulte

17
Q

DROITS PARENTAUX LIMITES PAR INTERET DE L’ENFANT (DPLIE)

ASSISTANCE EDUCATIVE

A

L’assistance éducative constitue une limite à l’exercice de l’autorité parentale, révélatrice du fait que les droits qui en découlent sont des droits-fonctions qui doivent être exercés dans l’intérêt de l’enfant.

Les mesures prises dans le cadre de l’assistance éducative imposent, au nom de l’intérêt de l’enfant, l’intrusion plus ou moins directe d’un tiers dans la vie des parents et de l’enfant.

18
Q

DPLIE

EXISTENCE D’UN DANGER

A

Appréciation du danger ◊Selon l’article375du Code civil, la compétence du juge des enfants est subordonnée à l’existence d’un danger pour « la santé, la sécurité ou la moralité d’un mineur non émancipé » ou au fait « que les conditions de son éducation et de son développement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises



. Il y a danger lorsque le titulaire de l’autorité parentale n’use pas ou, mal, de ses prérogatives 1927 . L’élargissement de la notion de danger par la loi du 5mars 2007réformant la protection de l’enfance 1928 qui a ajouté les hypothèses de mise en péril des conditions de développement physique, affectif, intellectuel et social de l’enfant permet de faire entrer plus facilement dans la catégorie des enfants susceptibles de bénéficier de mesures d’assistance éducative, des enfants soumis à des conditions de vie insusceptibles d’être à proprement parler qualifiées de une situation difficile sur le plan psychologique. C’est le cas par exemple des enfants soumis à des pressions parentales négatives




En revanche, la fugue ou la tentative de suicide du mineur consécutive à un grave conflit avec ses parents est susceptible d’entraîner une mesure d’assistance éducative.


Une situation de rupture avec les parents pourrait suffire à justifier la saisine du juge des enfants dans la mesure où elle représente un danger potentiel, c’est-à-dire une situation qui ne constitue pas encore un danger pour le mineur mais qui est susceptible d’évoluer pour le devenir.

19
Q

DPLIE
EXISTENCE D’UN DANGER
COMPÉTENCE JUGE DES ENFANTS

A

Informations préoccupantes ◊La notion d’informations préoccupantesapparue en 2007dans les textesrelatifs à la protection de l’enfance remplace la notion plus restrictive de mauvais traitements. Cette notion a été proposée par l’Observatoire national de l’enfance en danger dans ses rapports de2005 et2006, pour éviter les risques de confusion entre des notions telles qu’information signalante ou signalement 1955 . Elle correspond à des informations de toute nature et de toute source qui peuvent constituer des indices de danger pour l’enfant; elle implique un signalement plus précoce, puisqu’elle ne concerne pas seulement des informations qui pourraient déclencher un signalement judiciaire.




Les termes employés reflètent l’idée que l’alerte doit être donnée le plus rapidement possible, avant même qu’existe une certitude quant à l’existence d’un véritable danger pour l’enfant.


Toutefois, le juge des enfants n’est pas compétent pour statuer sur l’autorité parentale en tant que telle 1973 . Il est seulement compétent pour prendre les mesures concrètes destinées à préserver l’enfant d’un danger d’origine familiale.

Le juge des enfants, pour modifier les conditions de vie de l’enfant, doit exciper d’un élément qui n’existait pas lorsque le juge aux affaires familiales a statué et qui justifierait qu’une décision différente soit rendue 1974



Mesure d’investigation ◊Pour que la mesure d’assistance éducative soit la plus adaptée possible à la situation du mineur et de sa famille, le juge des enfants dispose de larges pouvoirs d’investigation. Il peut, d’office ou à la demande des parties ou du ministère public, décider de toute information, après audition des parties 1993 . Il peut notamment faire procéder à une étude de la personnalité du mineur, à une enquête sociale, à des examens médicaux et/ou psychologiques. Il peut surtout ordonner à une « mesure judiciaire d’investigation éducative (MJIE)

20
Q

DPLIE
PRIVATION AUTORITÉ PARENTALE
DEFAUT DE SOINS

A

Défaut de soins ◊Le défaut de soins ou le manque de direction susceptible de motiver un retrait de l’autorité parentale doivent également être entendus au sens le plus large: il s’agit non seulement de l’abandon, mais aussi du désintérêt, de l’incapacité à s’occuper des enfants, à assurer leur éducation, à lutter contre leurs mauvais penchants (dans le cas, par exemple de jeunes délinquants) ou à les protéger contre l’autre parent. Cette sanction civile trouve sa correspondance dans les infractions de privation de soins 2164 et d’abandon moral d’enfant 2165 .

21
Q

PROTECTION ENVIRONEMENT DES MINEURS (PEM)

FAMILLE

A

Le mineur se construit dans sa famille, qui constitue son premier et principal environnement.

22
Q

PEM
FAMILLE
ATTEINTE A AUTORITE PARENTALE

A

Philosophie générale ◊L’incrimination des atteintes à l’autorité parentale a pour objet une double protection complémentaire: celle des titulaires de l’autorité parentale, et celle des enfants eux-mêmes, en leur assurant le maintien des liens avec ceux-ci, spécialement lorsqu’ils se séparent.

23
Q

PEM
FAMILLE
AAP
NON PRESENTATION D’ENFANT (NPE)

A

◊La non-représentation d’enfant a pour objet d’assurer le respect des droits dont différentes personnes, le plus souvent les parents d’un enfant, sont titulaires à son égard. Deux incriminations existent aujourd’hui: la non-représentation d’enfant proprement dite prévue à l’article227-5 du Code pénal,

◊La non-représentation est une infraction destinée à protéger à la fois les droits que la loi ou le juge accorde aux titulaires de l’autorité parentale (le plus souvent les parents) à l’égard de l’enfant, et l’enfant lui-même, dont on présume l’intérêt à maintenir des relations avec l’ensemble de sa famille, et spécialement avec ses deux parents en cas de conflits familiaux

24
Q
PEM
FAMILLE 
AAP
NPE
COMPOSANTES DE LA NPE
A

◊La non-représentation d’enfant est incriminée à l’article227-5 du Code pénal. Selon ce texte, est puni «le fait de refuser indûment de représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer».



Cette évolution traduit le fait que c’est moins le respect des décisions de justice qui est protégé que l’autorité parentale et le maintien des liens familiaux 4344 .


Refus de représentation ◊La non-représentation d’enfant est une infraction d’omission. Cela signifie que l’élément matériel de cette infraction est constitué par le simple refus de représentation, de façon passive. Une inertie est donc constitutive de l’élément matériel 4359 . Concrètement, il s’agira pour celui chez qui l’enfant réside de ne pas le remettre au titulaire d’un droit de visite et d’hébergement,

La non-représentation d’enfant est une infraction intentionnelle, et l’intention doit être constatée par les juges du fond



Mais la jurisprudence se montre relativement exigeante quant à ces causes de justification, qu’il s’agisse du danger encouru par l’enfant, de la résistance de l’enfant, ou de l’état de santé des intéressés 4368



Le danger pour l’enfant est une des justifications le plus souvent invoquées,

Mais il serait trop facile de faire état de danger hypothétique pour faire échec au droit de visite, d’hébergement ou de garde d’un parent. Aussi, la jurisprudence soumet cette justification à la preuve de l’existence du danger, ce qui paralyse le plus souvent cette justification, et caractérise, par contrecoup, la non-représentation



La résistance de l’enfant peut également être soulevée pour échapper aux poursuites pour non-représentation d’enfant.



Mais, là encore, la jurisprudence est plutôt réticente à admettre cette justification. Ainsi, le principe est que la résistance de l’enfant ne constitue ni un fait justificatif, ni une excuse légale 4373 , ni même une cause légale de diminution ou d’exemption de peine 4374 . On considère donc que le parent a l’obligation de faciliter le déroulement de la représentation de l’enfant, et que la résistance de l’enfant est, sauf circonstances exceptionnelles, inopérante.

CIRCONSTANCES AGGRAVANTES

Circonstances aggravantes ◊L’article227-9 punit la non-représentation d’enfant de trois ans d’emprisonnement et de 45000euros d’amende si l’enfant mineur est retenu au-delà de cinq jours sans que ceux qui ont le droit de réclamer qu’il leur soit représenté sachent où il se trouve, ou si l’enfant mineur est retenu indûment hors du territoire de la République.

Par ailleurs, le délit de non-représentation d’enfant est une infraction successive, qui se renouvelle à chaque fois que, mis en demeure d’exécuter cette décision, le prévenu s’y refuse formellement, de sorte que ce délit est susceptible d’être poursuivi à chaque obstacle mis à l’exercice du droit de visite 4383 .