CNED Sujet 1 — valorisation Flashcards
Publications internationales (nombre) contenant une évaluation monétaire
ADAMOWICZ (2004), passant d’une dizaine dans les années 1990 à 500 en 2003
Obligation de soumettre les projets concernant l’environnement à une analyse cout bénéfice
Executive Order 12251 (1981)
OCDE
1991, demande un usage plus important et cohérent des instruments économiques
Europe
2000 directive oblige recourir à l’analyse couts bénéfices pour obtenir des dérogations
Sur+ compensatoire
CAP : pour une amélioration de l’environnement, c’est la quantité maximale de monnaie qu’un agent est prêt à débourser plutôt que de renonce à l’amélioration. En d’autres termes c’est la somme qui le rend indifférent entre payer pour bénéficier de l’amélioration ou en rester au statu quo.
Sur+ équivalent
CAR : pour une amélioration de l’environnement, c’est la quantité minimale de monnaie qu’un agent serait prêt à recevoir pour renoncer à l’amélioration. C’est la somme qui le rend indifférente entre amélioration et statut quoi.
JB SAY
“les richesses naturelles sont inépuisables car sans cela, nous ne les obtiendrions pas gratuitement. Ne pouvant être ni multipliées ni épuisées, elles ne sont pas l’objet des sciences économiques”
Service éco systémique
Intègre non seulement les services d’approvisionnement (ressources naturelles) ; de régulation (hydrique, climatique, pollutions…) ; les fonctions de support (des sols, production primaire) et les fonctions culturelles (esthétiques, éducation,spirituel).
Méthode des prix hédoniques
Basée sur la théorie de la consommation de Lancaster, elle part de l’hypothèse qu’un bien est un ensemble de caractéristiques et que son prix sera une fonction de ces caractéristiques. Un logement est défini par ses caractéristiques physiques ‘surface, âge, garage…) mais aussi par ses caractéristiques de quartier (proximité école, métro, services culturels…) et par des caractéristiques environnementales (bruit, qualité air). L’idée centrale est qu’en comparant deux logements ne différant que par une de leur caractéristiques environnementales, c’est celle ci qui peut seule expliquer le différentiel de prix entre eux. La différence de prix sera considérée comme la mesure de la valeur de l’amélioration de la qualité de l’air.
Méthode des couts de déplacement
Méthode qui est utilisée pour évaluer la valeur de sites naturels. Méthode basée sur le cout qu’un individu supporte pour visiter un site récréatif et qui reflète la valorisation implicite qu’il a de ce site. Il se compose principalement : cout de déplacement, droits d’entrée, valeur du temps (évaluée au tiers ou quart du salaire moyen).
Méthode des fonctions de dommage
Relation entre polluant et impacts sur la santé. Sachant une pollution qui augmente de x% et de problèmes se santé augmentant de x% suite à cette pollution, on peut en déduire un impact monétaire par le cout que représente le soin ou la mort d’un individu (perte de revenus)
Méthode des couts de remplacement ou de protection
Evaluer le cout nécessaire pour atteindre un objectif donné, comme la restauration d’une qualité d’eau, en évaluant au prix du marché les dépenses qu’il faut engager pour ce faire.
Evaluation contingente
Il s’agit de se placer sur un marché fictif pour demander à chaque individu son consentement à payer pour un changement environnemental. Cette méthode permet d’évaluer des valeurs de non usage ou valeur d’un projet avant sa réalisation. Plusieurs étapes sont nécessaires :
- identification du changement à valoriser
- rédaction du scénario
- rédaction de la question de valorisation
- rédaction des autres questions
Analyse conjointe
Demander aux individus de classer les alternatives par ordre croissant de préférence. Le classement est alors converti dans une échelle de valeur (par exemple de 1 à 10) qui est ensuite analysée avec des techniques ou modélisation.
Biais des préférences exprimées
Biais d’ancrage : : choix des mots utilisés, questions demandant un CAP permettant d’éviter des morts ou d’augmenter la survie ne recevra pas la même réponse.
- Biais d’inclusion, : CAP identique quelque soit l’échelle à laquelle est considérée le bien environnemental
- Biais stratégique : du à la nature du bien public (passager clandestin sous estimation)
- Biais hypothétique : situation fictive donc CAP trop importante…
Diamond et Hausman montre que l’évaluation contingente est profondément défectueuse pour mesurer des valeurs de non usage. L’évaluation contingente ne mesure pas les préférences qu’elle est censée mesurer parce que le public n’a pas vraiment de préférences bien construites concernant le bien évalué. Preuve demeure dans le biais d’inclusion où les individus tiennent davantage compte de leurs contraintes budgétaires que de leurs préférences.