Claude Simon Flashcards
article ZC course hippique
réalisme visuel de Claude Simon traduire la distance de l’oeil, chevaux “tâches alezanes” , “plus qu’une houle, un moutonnement de têtes”, “pastilles”, observer les mouvements internes de ces formes “un point noir, puis deux, puis trois puis dix, puis par grappes entières” ; attente dramatique du résultat, alezane décrochée, puis remontée fantastique première, talonnée par concurrents, finit 2e.
l’extraction de l’individu course hippique RF
“quand il sort du lot” il n’est pas originellement distinct, élu” ce n’est pas Achille dont on attend le retour dans l’arène, description de la forme collective, “le peloton se muant peu à peu en une masse confuse” qui tout au fond de la ligne droite, ne fut plus q’une houle, un moutonnement de tête” “jusqu’à ce que soudain le premier, non pas franchit, mais crevat la haie” gicler de la masse, accouchement, “c’est-à-dire qu’il fut brusquement là” sortie brutale du troupeau, propulsé sur le devant de la scène
figer le mouvement de la course hippique
saut de haie “tous en équilibre, figés, dans cette position de cheval à bascule” dimension céleste élévation de cet animal, instant de grâce, mais retrouve le contact de la terre et le mouvement infernal, “reposaient apparemment sur le ventre une fraction de seconde” repos face à l’effort ; “ça fait du bien quand ça s’arrête”
matière son course hippique Route des Flandres
décompose un son, de manière chirurgicale, “laissant derrière eux, comme un persistant sillage de silence à l’intérieur duquel le martèlement des sabots allait diminuant, sporadiquement crevé par un coup de cravache” trois couches dans le son, l’écrivain déroule les épaisseurs de la vie,
dimension physique de la vision course hippique
dernière image sur la rétine la ruade du cheval comme celle d’un lapin, reste quelques instants sur la rétine, effet de la distance sur les images perçues, l’oeil l’emporte sur la pensée dans la description, à cause de la confusion et de la mémoire dans l’Histoire, mouvement des couleurs “sa tache claire ondoyant horizontalement”
prisonniers de guerre = littérature (Claude Simon)
“essayaient de se transporter par procuration (au moyen de leur imagination c’est en rassemblant et combinant tout ce qu’ils pouvaient dans leur mémoire en fait de connaissances vues entendues ou lues” but de la littérature = faire surgir des images au moyen des mots “l’incantatoire magie du langage” pour rendre comestible “l’innommable réalité” mémoire - mots - images - réalité nommée donc comestible
animalité du désir chez Claude Simon
l’alezane, la femme, monter, batailles entre deux hommes pour la monter, les deux, la figure de la cravache du bâton, trio amoureux
vision de l’Histoire chez Claude Simon
” que l’Histoire ou si tu préfères, la sottise, le courage, l’orgueil, la souffrance “ concurrence le discours de l’Histoire, dénonce l’impossibilité du discours de la mémoire, ordonné et clair, ne correspond à la réalité innommable
les fanthommes hantent l’histoire de Claude Simon
” trois ombres grotesques et irréelles, avec leurs visages décharnés, leurs yeux brûlants de faim “ histoire hantée par morts, Reixach, ancêtre famille, morts de la Guerre, eux-mêmes apparences de fantômes, animalité, affamé,
les images de la Route des Flandres
” les taches rouges acajou ocre des chevaux qu’on menait à l’abreuvoir “ , “les chiens, des sortes de créatures infernales mythiques leurs gueules bordées de rose leurs dents froides et blanches de loups mâchant de la boue noire dans les ténèbres de la nuit”
succession d’images enchevêtrées, importance des couleurs, comme un tableau, discours action enchevêtré dans plusieurs images qui renvoient à plusieurs temporalités, présent immédiat, nuit dernière, mythologie,