Citation Juste la fin du monde Flashcards
Prologue
Louis: L’année d’après je décidai de retourner les voir, (…) pour annoncer lentement, avec soin, avec soin et précision (…) ma mort prochaine et irrémédiable.
I.1
La Mère: Vous ne vous connaissez pas, jamais rencontrés, jamais?
I.2
Catherine: Puisque vous n’aviez pas d’enfant, (…)parce qu’il aurait été logique, nous le savons…
I.3
Suzanne: Parfois tu nous envoie des lettres, qu’est-ce que c’est ? De petits mots, juste des petits mots, une ou deux phrases; comment est ce qu’on dit? Elliptique
I.4
La Mère: est-ce qu’on peut savoir comment tout disparaît ?
(en parlant des relations de la famille = disparitions du père = évènements catalyseur)
Il disait les choses comme ca, des phrases pour chaque situation de l’existence, “Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente”, tous les dimanches, on allait se promener.
I.5
Louis: C’était cette impression (…) qu’on m’abandonna toujours, peu a peu , à moi même, à ma solitude au milieu des autres.
Louis: Je me réveillai avec l’idée étrange et désespérée et indestructible encore qu’on m’aimait déjà vivant comme on voudrait m’aimer mort sans pouvoir savoir jamais rien dire.
I.6
Louis: Vous ne dites rien, on ne vous entend pas.
(A Catherine)
Catherine: Vous connaissez son métier, vous savez ce qu’il fait dans la vie ?
I.7
Suzanne: Dernière salve en ton honneur, juste pour te donner des regrets.
Suzanne: En général, à l’ordinaire, Antoine, à ce moment-là, Antoine me dit: “Ta gueule, Suzanne”
Louis: Excuse moi, je ne savais pas. “Ta gueule, Suzanne.”
I.8
La Mère: Ils voudront t’expliquer mais ils t’expliqueront mal, car ils ne te connaissent pas, ou mal.
“Ces deux ou trois mots”
“Petit Sourire”
La Mère: Ce sera comme la trace du mépris, la pire des plaies.
I.9
Antoine: Tu es là et elle veut avoir l’air
I.10
Louis: C’était tellement faut je faisais juste mine de.
I.11
Antoine: Tu ne sais pas qui je suis, tu ne l’as jamais su.
Antoine: (Répétition)Tu vas me raconter des histoire.
Intermède.2
Suzanne: Je t’entendais, tu criais, non j’ai cru que tu criais, je croyais t’entendre, je te cherchais.
Intermède.6
Antoine: Mais tu ne l’est pas et ne la jamais été. C’est lui l’Homme malheureux. Tu crois aujourd’hui que tu étais malheureuse mais vous êtes semblables, lui et toi, et moi aussi je suis comme vous,…
Antoine: Tu voulais être malheureuse parce qu’il était loin, mais ce n’est pas la raison, ce n’est pas une bonne raison, tu ne peux pas le rendre responsable, pas une raison du tout, c’est juste un arrangement.
II.1
Louis: Sans avoir rien dit de ce qui me tenait à cœur (…) je repris la route.
II.2
(Dernier monologue d’Antoine sur le fais qu’il ne leur voulais rien de mal)
Louis: Ne pleure pas.
Antoine: tu me touche je te tue
II.3
Antoine: Cette peur que j’avais que personne ne t’aime jamais, cette peur me rendait malheureux à mon tour.
Epilogue
Louis: Après, ce que je fais, je pars. Je ne reviens plus jamais. Je meurs quelques mois plus tard.
Louis: Ce que je pense (…) c’est que je devrais pousser un grand et beau cri, un long et joyeux cri qui résonnerait dans toute la vallée, que c’est ce bonheur-là que je devrais m’offrir, hurler une bonne fois, mais je ne le fais pas, Je me remets en route avec le seul bruit de mes pas sur le gravier.
Ce sont des oublis comme celui-là que je regretterai.
Entretien
Jean-Charles Mouveaux affirme que “l’histoire de Juste la Fin du Monde, c’est celle de toutes les solitudes au milieu des autres. De notre incapacité à dire, mais aussi de notre énorme capacité à garder”