Chimie Flashcards

1
Q

Les hydrocarbures ou carbures d’hydrogène se presentent sous 3 formes, lesquelles ?

A
  • gazeuse : méthane, butane, propane, “ éthylène” acétylène ”,
  • liquide : benzène, hexane, octane,
  • solide : paraffine, naphtaline.
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2
Q

Méthane

A

CH4

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3
Q

Éthane

A

C2H6

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4
Q

Propane

A

C3H8

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5
Q

Butane

A

C4H10

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6
Q

hydrocarbures saturés corps gazeux
C1a C4

A
  • Méthane
  • Éthane
  • Propane
  • Butane
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7
Q

hydrocarbures saturés liquides
C5 a C15

A

Pentane

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8
Q

Pentane

A

C5H12

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9
Q

HYDROCARBURES AROMATIQUES

A
  • Benzène
  • Toluène
  • Styrène
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10
Q

Benzène

A

C6H6
Dissolvant, dégraissage, préparation de vernis.

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11
Q

Toluène

A

C7H8

Colorant, explosif (trinitrotoluène ou TNT), solvant (en remplacement du benzène qui est plus toxique : cancérigène supposé).

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12
Q

Styrène

A

C8H8

Polymérisation pour donner le polystyrène

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13
Q

Butane
Densité gazeux/air

A

2,07

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14
Q

Butane
Densité - liquide/air

A

0,58

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15
Q

Propane
Densité gazeux/air

A

1,523

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16
Q

Propane
Densité - liquide/air

A

0,535

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17
Q

butane et propane

PROPRIÉTÉS CHIMIQUES

A

La combustion incomplète des 2 produits entraîne un danger de production d’oxyde de carbone

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18
Q

butane et propane

PROPRIÉTES PHYSIQUES

A
  • Inodores à l’état naturel mais sont odorisés avant distribution.
  • Propriété d’être gazeux à température ordinaire et sous pression atmosphérique mais ils se liquéfient à une pression relativement faible
  • Le butane et le propane transportés sous forme liquide soit par camions, wagons-citernes, bateaux-citernes ou bouteilles métalliques
  • Températures inférieures à 0° C pour le butane et inférieures à - 40° C pour le propane, restent en phase liquide.
  • Bouteilles de butane sont placées à l’intérieur des bâtiments,
  • Propane doivent être stockées à l’extérieur.
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19
Q

butane et propane
RISQUES
Incendie et explosion

A
  • butane et propane forment avec l’air des mélanges explosifs
  • une augmentation de température supérieure à 50° C peut faire exploser les récipients
  • la densité de ces deux gaz étant supérieure à 1, ceux-ci ont tendance à occuper les points bas et à s’accumuler en nappe
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20
Q

butane et propane
Sur l’organisme

A

Non toxique mais, en forte concentration, ils provoquent la mort par asphyxie.

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21
Q

butane et propane
RECOMMANDATIONS:
Stockage

A
  • Dans des locaux ventilés surtout en partie basse
  • à l’abri de toute source d’ignition. Installation électrique de type étanche antidéflagrant
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22
Q

butane et propane

Manipulation

A
  • Bouteilles utilisées debout ;
  • Eviter l’échauffement d’une bouteille ;
  • En cas d’incident quelconque, fermer immédiatement le ou les robinets ouverts ;
  • Ne jamais débrancher ou manipuler sans s’assurer qu’elle est fermée ;
  • Fermer les robinets après chaque usage
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23
Q

L’ÉTHÈNE OU ÉTHYLÈNE

A

C2H4

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24
Q

L’ÉTHÈNE OU ÉTHYLÈNE

PROPRIÉTÉS PHYSIQUES

A
  • Gaz incolore, insipide, d’odeur douçâtre,
  • Liquéfiable (ébullition à -103° C)
  • Peu soluble dans l’eau
  • Densité : 0,97
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25
Q

L’ÉTHÈNE OU ÉTHYLÈNE

PROPRIÉTES CHIMIQUES

A

LIE : 2,7 %

LSE : 34 %

  • L’éthène se décompose en acétylène (éthyne) et hydrogène sous l’action de la chaleur et sous pression élevée.

Réagit avec divers réactifs :
- l’acide chlorhydrique => chlorure d’éthyle.
- l’oxygène, => l’oxyde d’éthylène utilisé pour la fabrication de certaines matières plastiques.

  • avec le benzène, pour aboutir à l’éthyl-benzène qui est à la base de la fabrication du styrène et du polystyrène
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26
Q

L’ÉTHÈNE OU ÉTHYLÈNE
RISQUES
Incendie et explosion

A

Les vapeurs d’éthène sont inflammables dans l’air
concentration comprise entre 3,1 et 32 %, température d’auto
inflammation : environ 545° C
Des mélanges explosifs

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27
Q

L’ÉTHÈNE OU ÉTHYLÈNE
Les agents d’extinction préconisés

A

CO2, les mousses et les poudres chimiques. L’eau, sous forme pulvérisée

28
Q

L’ÉTHÈNE OU ÉTHYLÈNE
Sur l’organisme

A

Les vapeurs sont irritantes et agissent sur les voies respiratoires .

29
Q

L’ÉTHYNE OU ACÉTYLÈNE

A

C2H2

30
Q

L’ÉTHYNE OU ACÉTYLÈNE

PROPRIÉTÉS PHYSIQUES

A
  • Incolore, d’odeur caractéristique désagréable
  • Toxique et combustible
  • Densité : 0,9.
31
Q

L’ÉTHYNE OU ACÉTYLÈNE

PROPRIÉTÉS CHIMIQUES

A
  • LIE : 2,9 %.
  • LSE : 65 %
  • Ne peut pas être liquéfié en bouteille car devient instable sous des pressions élevées et risque d’exploser au moindre choc.
  • Sur divers réactifs tels que l’eau, l’acide chlorhydrique, , l’acide éthanoïque ou acétique, l’acide cyanhydrique, permet d’obtenir les grands monomères utilisés pour la préparation de matières plastiques
    industrielles (PVC, polyacétate de vinyle, fibre synthétique acrylique)
  • La réaction de l’éthyne sur lui-même conduit au vinylacétylène utilisé pour la préparation des caoutchoucs
    synthétiques (néoprène) ;
  • La polymérisation thermique de l’éthyne conduit au benzène et autres hydrocarbures aromatiques
32
Q

L’ÉTHYNE OU ACÉTYLÈNE
RISQUES
Incendie et explosion

A

L’éthyne dissout sous pression dans l’acétone, est stocké dans des bouteilles d’acier

  • Soumises à l’action de la chaleur, celles-ci
    peuvent exploser. Il en est de même en cas de choc, suivi d’une fêlure (risque de combustion spontanée et explosion au
    contact de l’air).
  • Agents d’extinction préconisés : CO2 et la poudre
33
Q

L’ÉTHYNE OU ACÉTYLÈNE
RISQUES
Sur l’organisme

A

Les vapeurs toxiques. En cas d’inhalation accidentelle, recourir à l’oxygénothérapie

34
Q

LE BENZENE

A

C6H6

35
Q

BENZENE

PROPRIÉTÉS PHYSIQUES

A
  • Liquide incolore, mobile, d’odeur caractéristique agréable
  • Très cancérigène
  • Peu soluble dans l’eau mais miscible dans la plupart des solvants organiques
    et dans les huiles
  • Excellent solvant des graisses, cires
  • Densité/air : 2,7.
36
Q

BENZENE

PROPRIÉTÉS CHIMIQUES

A
  • LIE : 1,4 % ;
  • LSE : 8 % ;
  • Stable à température ordinaire
  • Avec les acides, le benzène donne des réactions exothermiques => dégagement de chaleur
  • l’acide nitrique concentré conduit à la formation de nitrobenzènes => produits explosifs
  • Le stockage peut s’effectuer dans des récipients en fer, en acier ou en verre (protégé par une enveloppe métallique)
37
Q

BENZENE
UTILISATION

A
  • Fabrication du phénol ;
  • Fabrication de détergents ;
  • Fabrication de dérivés chlorés
  • Fabrication de matières colorantes
  • Fabrication de matières plastiques
38
Q

BENZENE
RISQUES
Incendie et explosion

A
  • Liquide très inflammable (point éclair 11°C) pouvant former avec l’air des mélanges explosifs
  • Les agents d’extinction mousse, le CO2, les poudres chimiques
39
Q

BENZENE
Sur l’organisme

A
  • Le plus dangereux de tous les solvants
  • VME, valeur moyenne d’exposition :
    5 ppm soit 16 mg/m3)
  • Les vapeurs inhalées engendrent des intoxications d’une extrême gravité agissant essentiellement sur les cellules sanguines
  • Puissant agent cancérigène, notre organisme ne peut le détruire
40
Q

BENZENE
RECOMMANDATIONS
Stockage

A
  • Dans locaux ventilés et à l’abri de toute source d’ignition, de chaleur et de produits oxydants, dont le sol imperméable
    doit former une cuvette étanche de retenue
41
Q

BENZENE
Manipulation

A

n’utiliser le benzène qu’en appareils clos, remplacer si possible par du toluène ;

  • Evacuer impérativement les vapeurs au fur et à mesure de leur production ;
  • Procéder fréquemment à des contrôles d’atmosphère ;
  • Mettre à la disposition du personnel des appareils à cartouche filtrante ou des appareils à adduction d’air et des
    vêtements de protection
42
Q

BENZENE
PRÉCAUTIONS À PRENDRE EN CAS D’ACCIDENT

A
  • Feux de benzène à traiter comme feux d’hydrocarbures, en cas d’incendie, l’utilisation de mousse préconisée ;

Le personnel participant à l’extinction doit porter l’appareil respiratoire isolant ;

-En cas d’intoxication par inhalation, recourir aux méthodes de réanimation ;

-En cas de projection oculaires ou cutanées, laver abondamment à l’eau ;

  • Dans tous les cas, faire appel à un médecin.
43
Q

TRICHLORÉTHYLÈNE

A

CCL2

44
Q

TRICHLORÉTHYLÈNE

AUTRES APPELLATIONS

A

TRICHLORURE D’ÉTHYLÈNE -
TRICHLORURE D’ACÉTYLÈNE

45
Q

TRICHLORÉTHYLÈNE

PROPRIÉTÉS PHYSIQUES

A
  • Liquide incolore, très fluide, ininflammable, l’odeur rappelle celle du chloroforme,
  • Pratiquement insoluble dans l’eau mais miscible avec la plupart des solvants organiques ;
  • Densité de vapeur/air : 4,54.
46
Q

TRICHLORÉTHYLÈNE

PROPRIÉTÉS CHIMIQUES

A
  • Au contact d’une flamme, de matières incandescentes ou de surfaces métalliques portées au rouge, il se forme de nombreux produits de décomposition (entre 400 et 800° C, on note la présence de phosgène COCl2, gaz extrêmement
    toxique, dont la concentration maximale admise pour la VLE, valeur limite d’exposition, est : 0,4 mg/m3) ;
  • Le trichloréthylène peut réagir sur la soude ou la potasse production de dichloracéthylène,
  • Spontanément inflammable à l’air
  • Susceptible de provoquer de violentes explosions
  • En présence d’aluminium (en poudre), peut se décomposer brutalement avec fort dégagement de chaleur ;
  • Sensible à l’action de la lumière (formation d’acide chlorhydrique),
  • Doit être stocké dans des bouteilles en verre
    foncé ou dans des récipients métalliques ;
  • Température d’auto-inflammation : 410° C
47
Q

TRICHLORÉTHYLÈNE

UTILISATION

A

INTERDIT À LA VENTEmais continu a etre utilisé

pour:
- Dégraissage des pièces métalliques et des fibres textiles ;
- Le nettoyage à sec des vêtements ;
- La dissolution des vernis ;
- La fabrication d’encres et de produits d’entretien

48
Q

TRICHLORÉTHYLÈNE
RISQUES

Incendie et explosion

A
  • Dans conditions normales d’utilisation, le trichloréthylène peut être considéré comme ininflammable et inexplosible mais,
    au-delà d’une concentration de 12,5 % dans l’air et à des températures supérieures à 30° C, les vapeurs sont susceptibles de s’enflammer.
  • Le CO2 et les poudres peuvent être employés sur les feux de trichloréthylène
  • (l’utilisation de neutralisants comme la soude,
    la potasse ou un mélange de carbonate de sodium et de chaux est à proscrire).
49
Q

TRICHLORÉTHYLÈNE
Sur l’organisme

A

Les intoxications causées par ce gaz touchent principalement le système respiratoire. Elles se manifestent par des signes d’ébriété avec excitation puis engourdissement (une inhalation prolongée peut entraîner un œdème aigu du poumon ainsi
qu’un risque de trouble du rythme cardiaque).

50
Q

TRICHLORÉTHYLÈNE

PRÉCAUTIONS À PRENDRE EN CAS D’ACCIDENT

A
  • En cas d’incendie, ne pénétrer dans la zone polluée que porteur de l’appareil respiratoire isolant ;
  • En cas de projections (oculaires ou cutanées), laver abondamment à l’eau ;
  • En cas d’ingestion accidentelle, ne pas faire vomir la victime ;
  • En cas d’inhalation massive, recourir à l’oxygénothérapie et faire appel à un médecin
51
Q

TRICHLORÉTHYLÈNE

RECOMMANDATIONS
Stockage et manutention

A
  • A l’abri de la lumière et de la chaleur, dans des récipients étanches et à l’intérieur de locaux bien ventilés ;
  • Procéder à de fréquents dosages d’atmosphère dans les locaux de travail (concentration maximale admise pour la VME, valeur moyenne d’exposition : 75 ppm soit 405 mg/m3
    et la VLE, valeur limite d’exposition : 200 ppm soit 1 080 mg/m3) ;
  • En raison des risques de décomposition et d’émission de produits toxiques, ne jamais chauffer le trichloréthylène au-delà de 120° C.
52
Q

LES LIQUIDES INFLAMMABLES

A

Est appelé liquide inflammable, tout liquide qui pur ou sous forme de solution, de mélange ou de suspension, émet à une température supérieure ou égale à une température minimale dite “ point éclair ”, des vapeurs susceptibles de s’allumer
spontanément au contact d’une flamme

53
Q

Point éclair

A

C’est la température la plus basse à partir de laquelle un liquide émet des vapeurs susceptibles de s’allumer spontanément en présence d’une flamme. Cette notion est très importante car elle donne une idée précise des risques d’incendie qui
existent lors des opérations de détention, de manipulation ou d’utilisation des liquides inflammables.

54
Q

Limites d’inflammabilité

A

Elles définissent, à la température ambiante, les concentrations minimales et maximales d’un combustible dans un mélange avec l’air ou l’oxygène, pour lesquelles ce mélange s’enflamme, lorsqu’il est soumis à une source extérieure d’inflammation (étincelle, point chaud, etc.).

55
Q

Température d’auto-inflammation

A

Il existe une valeur minimale de la température au-dessus de laquelle le mélange gazeux combustible peut s’enflammer spontanément pour une concentration donnée et pour une valeur donnée de la pression.

56
Q

Liquide inflammable

CLASSIFICATION

A
  • Liquides extrêmement inflammables
  • Liquides facilement inflammable
  • Liquide inflammable
57
Q

Liquides extrêmement inflammables

A
  • LIQUIDES DONT LE POINT D’ÉCLAIR EST INFÉRIEUR À 0°C ET DONT LA TENSION DE VAPEUR À 35° C EST SUPÉRIEURE À 1 BAR.

EXEMPLES :
éther éthylique
oxyde de propylène
méthyle butadiène
aldéhyde acétique

  • Sont aussi classés dans cette catégorie les mélanges, solutions ou suspensions qui renferment au moins 30 % de ces liquides
58
Q

Liquides facilement inflammable

A
  • Classés dans cette catégorie les liquides dont le point éclair est inférieur à 21° C mais supérieur à 0° C.
  • Sont assimilés aux liquides facilement inflammables les alcools dont le titre est supérieur à 60° GL.

EXEMPLES : ESSENCE POUR MOTEUR
- Acétone
- Chlorure d’éthylène
- Toluène

59
Q

Liquide inflammable

A

les liquides dont le point d’éclair est égal ou supérieur à 21° C et inférieur ou égal à 55° C.

EXEMPLES : KÉROSÈNE
- acide acétique
- xylène

60
Q

Liquide inflammable

RISQUES

A
  • émission plus ou moins importante de vapeurs des liquides inflammables peut, dans certaines limites de concentration, être à l’origine d’explosions.
  • risques d’explosion sont surtout fonction de la densité de vapeurs émises.
  • Les densités de vapeurs sont données par rapport à la densité de l’air qui est égale à 1.
  • Les densités de vapeurs
    de l’acétone (d = 3,0),
    du benzène (d = 2,7),
    du toluène (d = 3,2), etc. font que les vapeurs émises par ces liquides inflammables sont plus lourdes que l’air et sont susceptibles de ramper, de stagner au ras du sol et de rencontrer un point d’inflammation à des distances parfois très grandes.
  • C’est la généralité des liquides organiques inflammables et notamment des hydrocarbures. Cependant, les vapeurs émises par certains liquides inflammables ont une densité de vapeur très peu différente de la densité de l’air (d = 1).
61
Q

LES MESURES DE SÉCURITÉ ESSENTIELLES À PRENDRE AVEC LES LIQUIDES INFLAMMABLES CONSISTENT À

A
  • Empêcher, par la ventilation, l’accumulation des vapeurs ;
  • lutter contre l’évaporation des liquides aussi bien dans les réservoirs qu’au cours des manipulations ;
  • supprimer toutes les causes d’inflammation
62
Q

LES LIQUIDES INFLAMMABLES
AGENTS D’EXTINCTION

A

Les feux de classe B (liquides inflammables usuels) sont traités à l’aide
- d’eau,
- mousses,
- poudres, d’anhydride carbonique
- produits halogénés

63
Q

La mousse

A

agit par refroidissement
par étouffement.
Elle est obtenue en insufflant de l’air dans un mélange émulsifiant

64
Q

Les poudres

A

A base de bicarbonate de soude ou de potassium,
ou fabriquées à partir de phosphates ammoniacaux

Les poudres ont des propriétés “ anti-oxygène ” et sont efficaces sur les feux d’hydrocarbures
Leur emploi est possible généralement en
présence d’installations électriques sous tension (mais elles créent des dégâts dans les appareillages électriques délicats).

65
Q

L’anhydride carbonique

A

Gaz incombustible et incomburant qui, en se détendant, produit un mélange de neige (solide) et de gaz,
agit par effet de souffle,
par étouffement et par refroidissement. Bien que non toxique, le CO2 est impropre à la respiration et le port de
l’appareil respiratoire isolant est indispensable pour pénétrer en atmosphère viciée par injection de gaz.