Chapter 14 - La macroéconomie et le commerce international Flashcards

1
Q

​L’économiste Alan Blinder affirme​ qu’un économiste qui tond sa pelouse​ n’a probablement pas compris le concept​ d’avantage comparatif?  

Êtes-vous d’accord avec le professeur​ Blinder?

A.​Oui, parce​ qu’un économiste ​n’obtient certainement pas un avantage absolu dans ​l’exécution de cette tâche.
B.​Non, parce que la notion​ d’avantage comparatif​ s’applique seulement au commerce et non aux activités individuelles.
C.​Oui, parce​ qu’un économiste pourrait confier cette tâche à ​d’autres personnes, étant donné le coût ​d’opportunité élevé de ses heures de travail.
D.​Non, parce​ qu’il ne prend pas compte de la notion ​d’utilité dans ​l’exécution de cette tâche.

A

C.​Oui, parce​ qu’un économiste pourrait confier cette tâche à ​d’autres personnes, étant donné le coût ​d’opportunité élevé de ses heures de travail.

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Q

Dans son livre Where the Right Went Wrong​ (2004), le commentateur et politicien Patrick​ « Pat » Buchanan soutient que le commerce entre la Chine et les​ États-Unis doit​ être réciproque :​ « Si l’Amérique​ achète 30 % des exportations​ chinoises, Pékin doit acheter de​ préférence des biens​ fabriqués aux​ États-Unis. » Selon​ lui, si leurs importations provenant de la Chine ne sont pas​ compensées par les importations chinoises de produits​ américains, les​ États-Unis perdront la​ « guerre commerciale ».

En vous basant sur votre​ compréhension des​ déficits commerciaux​ bilatéraux, trouvez la faille dans le raisonnement de​ Pat Buchanan.

A.La population totale des É​tats-Unis et de la Chine​ n’est pas la mê​me, alors le commerce ne peut pas être équilibré.
B.Il​ n’est pas nécéssaire que les É​tats-Unis et la Chine achètent exactement la même quantité de biens et de services​ l’un de​ l’autre. Les É​tats-Unis commercent aussi avec ​ d’autres pays avec qui ils ont un surplus commercial.
C.Il​ n’y a pas de faille dans son​ raisonnement, le commerce devrait être ré​ciproque, sinon la situation est au désavantage ​d’un des deux pays.
D.Parce que la Chine prête beaucoup​ d’argent aux États-Unis en achetant des obligations du Trésor américain, il est normal que la Chine ait un surplus commercial. Si ce ​n’était pas le​ cas, le compte courant et le compte capital et financier ne ​s’équilibreraient pas.

A

B.Il​ n’est pas nécéssaire que les É​tats-Unis et la Chine achètent exactement la même quantité de biens et de services​ l’un de​ l’autre. Les É​tats-Unis commercent aussi avec ​ d’autres pays avec qui ils ont un surplus commercial.

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Q

​Rappelez-vous l’identité des comptes​ économiques nationaux​ (chapitre 5) : Y​ = C​ + I​ + G​ + ​EX minus−​ IM,​ où ​EX minus−​ IM correspond aux exportations nettes​ (exportations -​ importations). Vous avez vu dans le​ présent chapitre que les exportations nettes​ équivalent à la balance​ commerciale, mais pas au compte courant. La​ dépense agrégée​ n’inclut donc pas le solde du compte courant.

Expliquez pourquoi le compte courant​ n’est pas inclus en​ totalité dans le calcul du PIB. ​(Cochez toutes les​ réponses qui​ s’appliquent.)

A.Les transferts internationaux ne constituent pas une production de biens ou de services.
B.Le compte courant calcule un changement​ net, tandis que les déterminants du PIB mesurent seulement les augmentations dans la valeur de​ celui-ci.
C.Les revenus de facteurs ne constituent pas une production de biens ou de services.
D.Les augmentations des actifs domestiques détenus par des ​non-résidents ne constituent pas une production de biens ou de services.

A

A.Les transferts internationaux ne constituent pas une production de biens ou de services.
C.Les revenus de facteurs ne constituent pas une production de biens ou de services.

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4
Q

Durant les​ années 1950 et​ 1960, de nombreux pays pauvres ont​ mené une politique​ appelée l’industrialisation par substitution aux importations ou ISI.​ L’Inde et de nombreux pays​ d’Afrique et​ d’Amérique latine se sont​ fermés au commerce international pour promouvoir le​ développement des industries nationales.
Le 27 septembre​ 2001, dans The Economist​, on pouvait lire ce qui suit sous le titre​ « Grinding the​ Poor » : « Dans​ l’ensemble, l’ISI a​ échoué; presque​ partout, le commerce a​ favorisé la​ croissance ». L’article expliquait comment la croissance a​ été décevante dans les pays qui ont​ mené une politique​ d’ISI, et beaucoup plus rapide dans les pays ouverts au commerce long dash— principalement en Asie.

En vous appuyant sur ce que vous avez appris dans ce​ chapitre, essayez​ d’imaginer pourquoi​ l’ISI a finalement​ été un​ échec et pourquoi​ l’intégration à​ l’économie mondiale favorise la croissance​ économique et le​ développement des pays. ​(Cochez toutes les​ réponses qui​ s’appliquent.)

A.​L’ouverture à ​l’économie mondiale facilite les flux de capitaux dans les régions plus pauvres. Les entreprises nationales des régions en développement ont accès au financement dont elles ont besoin pour prendre de​ l’expansion.
B.Un pays qui exploite son avantage comparatif produit les biens ou les services pour lesquels il est le plus efficace. Les ressources limitées seront dirigées là où elles seront les plus productives.
C.Parce que le compte courant doit être égal au compte​ financier, les pays en développement ​n’étaient plus en mesure​ d’acheter des actifs étrangers qui ont un rendement supérieur à ceux de leur pays.
D.Des systèmes politiques déficients et la planification centralisée ont mené à une croissance décevante et à un niveau de corruption élevé.

A

A.​L’ouverture à ​l’économie mondiale facilite les flux de capitaux dans les régions plus pauvres. Les entreprises nationales des régions en développement ont accès au financement dont elles ont besoin pour prendre de​ l’expansion.
B.Un pays qui exploite son avantage comparatif produit les biens ou les services pour lesquels il est le plus efficace. Les ressources limitées seront dirigées là où elles seront les plus productives.

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5
Q

La Banque du Canada publie chaque trimestre son Rapport sur la politique​ monétaire. Le Rapport du 21 octobre 2015​ étudie la​ réaction des exportations canadiennes​ à la chute​ marquée du prix du​ pétrole. On y apprend que les exportations​ « hors produits de​ base », notamment les​ voyages, continuent de​ croître à un rythme​ soutenu, et que de nombreuses entreprises du secteur voient leur​ profitabilité s’accroître et​ prévoient une augmentation du volume de leurs exportations.

Selon​ vous, de tels changements​ peuvent-ils s’expliquer par la​ théorie des avantages​ comparatifs?

A.​Oui, la baisse du prix du pétrole diminue le coût ​d’opportunité des secteurs en progression mentionnés dans le rapport.
B.​Non, les changements font référence à un avantage absolu que les entreprises ont acquis.
C.Incertain, il manque de​ l’information pour pouvoir déterminer si ces changements peuvent être expliqués par la théorie des avantages comparatifs.

A

A.​Oui, la baisse du prix du pétrole diminue le coût ​d’opportunité des secteurs en progression mentionnés dans le rapport.

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