Chapitre 9.2 - Modes, cycles, stratégies et énergie allouée à la reproduction Flashcards

1
Q

Dans quels groupes les oeufs des poissons peuvent-ils être placés?

A

Oeufs Anisolécithes:
Ovules dont le vitellus est distribués de façon presque homogène ds le cytoplasme, mais vers pôle végétatif (+) que animal

Mode de division est holoblastique (toute la cell se divise)

Oeufs Télocithes:
Distribution du vitellus fortement polarisée.
le
cytoplasme où se fera la division cellulaire après la
fécondation (et où se succèderont les stades
embryonnaires) est réduit en un petit disque : le disque
germinal au pôle animal

L’autre pôle ne comprend que du vitellus et ne se divise
pas : la division cellulaire est dite méroblastique

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2
Q

Chez quels poissons retrpuve-t-on les oeufs anisolécithes?

A
  • les dipneustes (Ceratodontiformes)
  • les esturgeons (Acipenseriformes)
  • les poissons-castors (Amiiformes)
  • les lépisostés (Lépisoteiformes)
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3
Q

Quelles sont les 6 zones importantes des oeufs télolécithes?

A

• Les oeufs sont recouverts d’une enveloppe appelée la
zone radiate ou la gangue
• L’espace périvitellin sépare la gangue et la membrane
vitelline
• Cet espace est rempli de fluide qui transporte de l’oxygène et
des éléments nutritifs de l’extérieur de l’oeuf vers le disque
germinal
• La membrane vitelline ou chorion est l’enveloppe du
vitellus
• Le vitellus est la réserve nutritive de l’oeuf, formé à
partir de la récupération de réserves de la femelle au
niveau du foie, des graisses ou même des muscles
• Le micropyle est le pore où un spermatozoïde entre
pour fertiliser l’oeuf et démarrer le processus de division
cellulaire au niveau du disque germinal
• Le disque germinal contient tous les éléments
nucléaires et cytoplasmiques nécessaires à la
formation d’un embryon

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4
Q

Qu’est-ce que les oeufs des requins ont de spécial?

A

Une thèque très dure et solide

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5
Q

Définition de démerseaux

A

Quand les oeufs sont plus denses que l’eau, ont tendance à sédimenter. Sont adhésifs.

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6
Q

Pourquoi l’état démerseaux est important pour les oeufs?

A

Leur permet de demeurer dans un habitat profitable

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7
Q

Quels poissons pondent des oeufs démerseaux?

A

Poissons dont le site de
frai est près du fond dans la zone littorale ou dans un
cours d’eau (ruisseau, rivière)

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8
Q

Description des oeufs pélagiques

A

• Les oeufs pélagiques sont de même densité ou moins
denses que l’eau
• Ils contiennent souvent des graisses ou des gouttelettes
d’huile
• Se dispersent rapidement
• La dispersion rapide par les courants peut être un
avantage à diminuer la compétition intra- ou interspécifique

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9
Q

Quelles espèces marines, pondent des oeufs pélagiques?

A

• Chez presque toutes les espèces marines qui fraient le
plus souvent en zone pélagique
• exception : hareng, Clupeiforme, Clupea harengusà oeufs
adhésifs et démersaux

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10
Q

Définition de fécondation et fertilisation

A

• La fécondation : phénomène macroscopique (le
mâle féconde la femelle)
• La fertilisation : phénomène microscopique (entrée
du spermatozoïde dans l’ovule)

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11
Q

Pour quelle espèce la ponte correspond au moment de fécondation?

A

espèces Ovipares

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12
Q

À quoi sert la gangue?

A

Partie de l’oeuf des ovipares qui se gonfle d’eau lors de la ponte, rendant l’oeuf très résistant à l’entrée des produits (M doit être très proche pour féconder).

Sert à empêcher l’entrée de spermatozoïdes surnuméraires par le
micropyle et peut provoquer l’incorporation de grains de sable ce qui
alourdit les oeufs démersaux

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13
Q

Quelle sont les différences de la gangue chez les Chondrichtyens ovovivipares?

A

• la gangue est dure (chitineuse), translucide et
comprend des piquants ou vrilles
• la ponte n’amène pas de transformations majeures de la
gangue pour ces espèces

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14
Q

Définition de l’incubation

A

• L’incubation est la période entre la ponte et l’éclosion
• L’incubation diminue avec l’augmentation de la
température de l’eau

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15
Q

Définition de la période embryonnaire

A

Période embryonnaire : durant cette période, le poisson
en devenir est tout à fait dépendant du vitellus ou de la
F

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16
Q

Quels sont les 4 stades de la période embryonnaire?

A
  1. La division de l’oeuf : de la fertilisation à l’apparition
    de la plaque neurale
  2. Le stade d’embryon : de l’apparition des organes à
    l’éclosion
  3. Le stade d’embryon libre : de l’éclosion à la
    nutrition exogène
    Le vitellus et le sac vitellin sont absorbés : cette phase est
    parfois inexistante parce que les poissons se nourrissent
    de façon exogène dès l’éclosion
  4. Le stade larvaire : du début de la nutrition exogène à
    la disparition des nageoires médianes
    embryonnaires
    Nutrition exogène bien que le sac vitellin ne soit pas
    toujours complètement résorbé
    Mortalité est importante si les larves ne réussissent
    pas à trouver de la nourriture
    Développement du squelette axial

(et disparition des caractères embryonnaires
ressources limitantes pour la survie du piosson)

17
Q

Définition de la période critique de la larve de poisson

A

La période critique est le nombre maximum de jours
qu’une larve peut survivre sans se nourrir de façon
exogène
Ce stade est absent chez plusieurs espèces de poissons
dont les Perciformes, mais il peut parfois durer plusieurs
mois comme chez les Anguilliformes

18
Q

Définition de la période juvénile

A

Période juvénile : au moment de la formation du squelette
complet jusqu’au début de la formation de gonades
matures

19
Q

Qu’est-ce qui caractérise la période juvénile (dév de 6 traits)?

A

C’est une période de croissance rapide comprenant
souvent des transformations morphologiques et
anatomiques :
• Apparition des rayons de nageoire
• Augmentation de la taille des nageoires paires
• Migration des yeux chez les plies Pleuronectiformes
Pleuronectes platessa

• Pigmentation, physiologie du contrôle osmotique
chez les anadromes ou catadromes
• Disparition des branchies externes chez les
Dipneustes
• Passage de stade filtreur chez les lamproies juvéniles à
parasite chez les adultes (Petromyzontiforme,
Petromyzon marinus)

20
Q

Qu’est-ce qui affecte la vitesse de développement lors des périodes de dév embryonnaire et juvénile?

A
  • La température
  • L’intensité de lumière
  • La concentration en oxygène
  • La salinité (pour les espèces marines)
  • La quantité et la qualité de la nourriture disponible
21
Q

Comment le nombre de caractères méristiques selon le dév embryonnaire et juvénile?

A

Le compte des caractères méristiques augmente lorsque
le taux de développement diminue durant les périodes
embryonnaire et juvénile (inversement proportionnelle).

Plus la métamorphose de différentiation se fait tard, plus
elle pourrait opérer sur une grande quantité de matière à
différencier

22
Q

Définition de la période adulte

A

Du début de la première maturation à la
sénescence.
Période durant laquelle se produit la presque totalité de
la reproduction

23
Q

Définition de la période de sénescence

A

Période de sénescence : les gonades sont plus ou
moins fonctionnelles.
Ce stade ne dure que quelques jours chez certains
saumons (Salmoniformes Oncorhychus nerka, Salmo
salar), mais des années chez les esturgeons
(Acipenseriformes)

(très petite fenêtre à la fin de la vie (proportionnelle à la longévité quand mm))

24
Q

Définition de la fécondité

A

• Le nombre d’oeufs portés par une femelle
• C’est le principal indicateur de l’effort reproducteur des
femelles

25
Q

Pourquoi est-ce qu’on ne calcule jamais la fécondité des mâles?

A

Les mâles produisent des millions de spermatozoïdes par
goutte de sperme et leur fécondité n’est presque jamais
estimée

26
Q

Comment les fécondité peut-elle être représentée?

A

La fécondité peut être présentée sur une base absolue
(nombre d’oeufs) ou relative (nombre d’oeufs / g ou kg de
femelle)

27
Q

Définition de l’effort reproducteur

A

L’énergie allouée à la reproduction, en calculant la masse des gonades en rapport avec la masse du poisson (indice gonado-somatique)

28
Q

Pourquoi l’IGS et la fécondité sont des indicateurs imparfaits de l’effort reproducteur réel?

A

Car ces indices ne représentent pas plusieurs coûts:
• La migration de reproduction
• Le développement de caractères sexuels secondaires
• La défense d’un territoire ou la construction et l’entretien
d’un nid (e.g. fanning chez les épinoches Gasterosteus
aculeatus Gasterosteiformes)
• La protection des oeufs ou des jeunes
• La frai multiple (si les conditions environnementales
sont bonnes et la nourriture abondante, les épinoches
peuvent se reproduire plusieurs fois durant un été ; une
femelle peut produire jusqu’à 3 fois sa masse en oeuf
par an)
• La viviparité ou l’ovoviparité

29
Q

Pourquoi le nombre d’oeufs n’est pas un bon indice des coûts de la reproduction?

A

Puisque, pour une population, la taille des oeufs à tendance à augmenter avec la taille des
femelles.

Le nombre et la taille des oeufs produits peut
grandement varier entre les espèces : les comparaisons
entre les espèces peuvent être encore plus trompeuses

30
Q

Comment le nombre d’oeufs peut-il surestimer l’effort réel de reproduction?

A

Chez plusieurs espèces, les femelles peuvent, selon les
conditions environnementales, soudainement « décider » de
ne pas se reproduire : les oeufs, même matures,
deviennent atrétiques et sont résorbés. Les femelles
reprennent une partie de l’énergie investie dans la
reproduction.

(dans le cas de l’atrésie des oeufs)

31
Q

Nommer et décrire les 2 types de stratégies de dépense d’énergie (effort reproducteur) dans la reproduction.

A

Les poissons de sélection «r» :

Production de beaucoup de petits oeufs
Cette stratégie tend à favoriser l’adaptation rapide à un
environnement changeant
Ces espèces ont habituellement une très grande résilience

Les poissons de sélection «K» :

Production de moins
d’oeufs plus gros et/ou pour lesquels il y aura une
dépense parentale importante durant et après la frai
(construction d’un nid, protection des jeunes ou du nid)
Cette stratégie produit des jeunes très bien adaptés
pour faire face à l’environnement actuel
Ces espèces ont habituellement une résilience
relativement faible
La fécondité est une fonction inverse du comportement parental