chapitre 7 Flashcards
Qu’est-ce que les eaux souterraines? Quelles sont leurs caractéristiques et leur fonctionnement?
La circulation de l’eau dans un sol.
–> Lorsque l’eau s’infiltre dans un sol, elle occupe la place de l’air. L’eau souterraine peut parfois séjourner très longtemps sous terre avant de refaire surface, ou de se jeter dans un océan ou un lac.
Quelle est la différence en porosité et perméabilité?
Porosité :
- quantité de vide dans un sol = % des cavités/vides
Perméabilité :
- la capacité de laisser l’eau circuler librement, vitesse de l’eau dans un sol (cm/s)
Si perméable, nécessairement poreux.
Si poreux, pas nécessairement perméable.
Quelle est la différence entre une nappe d’eau et un aquifère?
Aquifère : CONTENANT
- poreuse
- perméable
- remplie d’eau
Nappe phréatique/d’eau : CONTENU
- nappe d’eau souterraine, qui circule dans l’aquifère libre
- fluctue librement selon l’infiltration de l’eau dans le sol
Quelle est la différence entre une nappe captive et une nappe libre (nappe de surface/phréatique)?
Nappe/aquifère libre :
- lorsque l’eau peut facilement s’infiltrer dans le sol et rejoindre la nappe
- présente dans les sols où la perméabilité est grande; sols sablonneux et graveleux
- aussi appelée nappe phréatique ou de surface
Nappe/aquifère captif :
- constituée d’eau souterraine emprisonnée entre 2 couches presque imperméables (aquitard) souvent sous-pression
- l’eau qui ruisselle en surface aura de la difficulté à pénétrer dans le sol pour aller rejoindre la nappe souterraine.
Comprendre et savoir distinguer les minéraux à caractères poreux, non-poreux, perméables et imperméables?
–> Les roches calcaires peuvent constituer d’excellent aquifères. Celle-ci est perméable.
- Argile
- description : structure comme un chateua de cartes laissant beaucoup d’espace entre les particules qui sont elles, très fines.
- porosité : très très grande (50 à 70%)
- perméabilité : très faible (0,003 cm/s) - Sable :
- description : constitué de petites particules, souvent arrondies par l’érosion
- porosité : très grande (35 à 50%)
- perméabilité : bonne (3 cm/s) - Gravier :
- description : constitué de particules grossières
- porosité : grande (25 à 35%)
- perméabilité : très rapide
Comprendre et savoir distinguer les puits de surface, artésien ou jaillissant. Comprendre les enjeux et défis liés à l’exploitation des eaux souterraines discutés en classe?
Puit : construction qui permet d’atteindre une couche de sol saturée en eau, qu’on appelle aquifère.
Puit artésien :
- forage qui permet d’atteindre une couche d’aquifère captive.
Puit jaillissant :
- l’eau captive sous pression peu jaillir à la surface lorsqu’il y a une pente et que le dessus du puit se retrouve plus bas que la surface piézométrique
Puit de surface :
- forage dans la nappe phréatique, dans un aquifère libre
Comprendre les différences entre les 3 types de cours d’eau présentés en classe, leurs relations avec le relief, le débit et la charge sédimentaire du cours d’eau?
- Rectiligne :
- pentes très fortes (régions montagneuses; cascades, chutes, rapides)
- courant est très fort et transporte de gros blocs
- forme en V - Anastomosés (tressés) :
- se trouve sur des pentes moyennes à fortes
- vitesse de l’eau assez élevée mais moins que les rectilignes
- lit très large
- on y retrouve des sédiments de taille moyenne à gros (sable) - À méandre :
- se trouve dans les pentes très faibles (comme sur les plaines)
- comme l’eau chercher toujours la pente la plus forte pour se déplacer, elle crée un chenal sinueux
- la vitesse de l’eau est faible
- sédiments sont très fins (argile et silt)
Comprendre le lien entre l’érosion et l’aménagement des milieux riverains?
–> Plus l’eau circule à grande vitesse, plus elle sera en mesure de transporter des matières grosses et lourdes.
Cette charge sédimentaire est responsable de l’érosion de la surface de la Terre.
–> Lorsque les grains de sable transportés touchent à la surface rocheuse du lit ou de la rivière, ils égratignent la roche. À force de répétitions, on peut voir le relief évoluer.
–> L’érosion du sol est un cycle, les rivières creusent les sols.
À la longue, les rivières plus sinueuses vont élargir leur lit, rendant le sol de plus en plus plat –> on appelle cette étape d’érosion très large une pénéplaine.
Être capable de différencier les modes de transport des sédiments et les milieux dans lesquels ils sont dominants (traction, saltation, suspensions et dissolution)?
Ions en solution : invisible
Rotation et traction
Argiles en suspension
Saltation
Comprendre la relation entre la vitesse de l’eau et le transport des sédiments (savoir comment utiliser le diagramme de Hjulström)?
Écoulement laminaire (calme, uniforme) :
- les lignes d’écoulement sont parallèles et de même vitesse
- la surface du cours d’eau est relativement lisse
Écoulement turbulent :
- typique dans les cours d’eau rectiligne
- les lignes d’écoulement se croisent
- la vitesse est variable et on peut observer des tourbillons en surface
- la vitesse du courant est plus grande au centre et à la surface du cours d’eau qu’à sa base
Hjulström
Transport :
- plus la vitesse de l’eau est élevée, plus le cours d’eau peut transporter de gros sédiments
Érosion :
- ça prend une vitesse plus élevée pour prendre en charge (éroder) des sédiments que pour les transporter
Silt et argile :
cette vitesse est + élevée, parce que l’argile est imperméable et a une force de cohésion élevée. Ses feuillets sont liés par des forces électriques (attraction) et résistent ainsi plus longtemps à la traction
Comprendre comment les deltas se forment, où et pourquoi?
Delta : construction fluviale généralement conique née à l’embouchure des cours d’eau dans la mer ou dans un lac.
–> formé par l’accumulation de sédiments en raison de la chute brutale de la vitesse du courant.
Facteurs responsables :
- interaction entre le transport par la dérive littorale et l’apport fluvial
- morphologie de la côte et la pente
- direction et forces des vagues
- amplitude de la marée
Reconnaître la nature des sédiments qui s’accumulent généralement dans les différents environnements fluviatiles (rivières) et océaniques; depuis le littoral, le plateau continental et les plaines abyssales?
C’est dans le plateau continental que l’on retrouve le plus grand taux d’accumulation de sédiments.
Il correspond au prolongement du continent sous l’eau.
Il s’agit d’une zone peu profonde où la biodiversité marine est la plus importante.
Littoral : transition entre le continent et océan
–> Les zones très agitées sont propices à la sédimentation de particules grossières comme les graviers et les sables grossiers.
–> Les zones plus calmes (situées sous l’action des vagues), permettent le dépôt et l’accumulation des particules de plus en plus fines.
–> La formation des roches calcaires, par précipitation ou par la synthèse des organismes vivants comme coraux, se fait dans la zone où l’eau est peu agitée.
–> Certains bassins semis-fermés et peu profonds sont propices à une forte évaporation de l’eau qui devient alors sursaturée. Ces environnements sont favorables à la précipitation de minéraux comme le gypse, le halite et le calcite.
Les plaines et les fosses abyssales :
- taux de sédimentation très faible; courant faible
- particules d’argile
