Chapitre 4- lutte à l'érosion Flashcards
À quelle époque remontent nos connaissances sur la dégradation des eaux de surface dans le sud du Québec
pour les biologistes bien avant 1980, pour les politiques en 1980
quels groupes ou entreprises ont été mis à contribution pour freiner la dégradation des eaux du Saint-Laurent
D’abord l’industrie, ensuite les agglomérations urbaines puis l’agriculture en troisième
si on prend l’exemple du bassin versant de la Yamaska, à qui peut-on attribuer la mauvaise qualité de l’eau de la rivière et de ses branches
sources possibles urbaines, industrie, agricole.
que conclut l’étude portant sur la capacité de support des activités agricoles par les rivières: la cas des phosphores total
on y démontre un lien de cause à effet entre les cultures GI et IE et la qualité de l’eau.
que 0,030 mg/L de phosphore et plus dépasse le critère de quantité de l’eau.
que 5% du territoire est la superficie maximale que doit occuper les GI et IE pour prévenir la pollution d’origine agricole.
l’érosion bien qu’elle soit naturelle peut être accentuer par
par certaines pratiques culturales; labour profond, sol à nus. Conséquemment, il a plus de matière en suspension auxquels vont se lié engrais et pesticides.
qu’est ce qu’ un bassin versant
tout le territoire qui se draine vers le cours d’eau: de l’extrémité supérieure (amont) à la base du bassin versant (aval)
dans quels cas et pour quels types de sol, les pertes de sols sont les plus importantes
les sols légers et les cultures annuelles, les champs en pente sont d’autant plus vulnérables plus la pente est longue
quels sont les 5 modes d’actions d’une bande enherbée
- la sédimentation-filtration: la rugosité de l’herbe ralentit l’eau qui dépose ses éléments terreux, les plus gros puis les plus fins. il faut donc que la bande soit suffisamment large surtout si la pente est forte.
- la rétention physico-chimique de surface: les débris végétaux et l’hummus superficiel fixent les substances organiques et minérales (résidus de fumier et lisier, d’engrais, etc.)
- l’infiltration: l’extrême chevelu racinaire des graminées crée une forte perméabilité sans grosses fissures. l’eau s’infiltre se séparant de sa charge argilo-limoneuse
- la dégradation: l’activité biologique propre à toute prairie dégrade activement les résidus organiques (lisier) et les produits phytosanitaires éventuellement venus du champs. la bande n’étant pas traitée, le risque d’accumulation est réduit.
- l’interception de la “dérive”: la dérive est l’entrainement par le vent de particules de produits phytosanitaires lors de traitements. si la culture longeait directement le fossé ou le ruisseau, cette dérive se retrouverait directement dans l’eau.
y a-t-il une grande différence d’efficacité entre la bande de 0 et 3,6,9 M selon les résultats de l’étude de l’IRDA
l’étude de l’IRDA, permet de constater selon les conditions (sol, pente, climat) une longueur de bande de 3m est suffisante pour réduire d’au moins de moitié la plupart des charges de polluants transportés par les eaux de ruissèlement. le captage des sédiments et des herbicides s’est avéré particulièrement efficace.