Chapitre 2.1 - Consommation et épargne Flashcards
Consommation
Permet de satisfaire nos besoins
Ces besoins transforment l’être humain en agent économique actif
Consommation = une des composantes principales de la demande globale
Au coeur de l’efficacité des politiques de relance
Etude préalable avant toute décision économique
Consommation intermédiaire
Bien ou service qui n’a pas achevé son itinéraire. Qui sera transformé. => Destruction créatrice
Consommation finale
Simple destruction destiné à satisfaire un besoin humain
Un ménage reçoit un revenu Y
Plusieurs sources : salaires, actifs financiers, transferts de l’Etat
Une fraction de ce revenu est utilisé pour payer taxes et impôts
Revenu disponible
Yd = Y - T
Réparti entre C et S
Yd = C + S
La loi psychologique fondamentale
0 < ∆C < ∆Y ⇔ 0 < ∆C/∆Y < 1
Hommes accroit sa consommation quand revenu augmente. Mais cette augmentation de consommation est inférieur à l’augmentation du revenu
Propension marginale à consommer
pmc : 0 < c < 1
Elle mesure la variation de la consommation induite par la variation du revenu disponible
c = ∆C/∆Yd
La fonction de consommation :
C = cYd + C0
C0 = consommation incompressible, seuil minimum de survie
La propension moyenne à consommer
PMC = C/Yd
Elle mesure pour un revenu disponible (Yd) la part moyenne consacrée à la consommation
Elle est décroissante de Yd
Cette décroissance signifie que les ménages aux revenus disponibles élevés consacrent une plus faible fraction de leur revenu à la consommation que les ménages aux revenus disponibles faibles
La propension moyenne à épargner (taux d’épargne)
PMS
S/Yd = (Yd - C) / Yd = 1 - C/Yd
Les ménages aux revenus élevés épargnent une fraction plus grande de leur revenu que les ménages aux revenus faibles
La propension moyenne à épargner est donc croissante du revenu disponible
Epargne individuelle
L’épargne individuelle est simplement le résultat de la décision de consommation, prise sans que l’individu arbitre réellement entre épargne et consommation
On parle alors d’épargne «résiduelle» dont le niveau est déterminé sans considération des avantages intrinsèques liés à cette épargne
En considérant l’épargne comme un résidu, la théorie Keynésienne revient donc à exclure le taux d’intérêt comme variable explicative de la consommation
Pour Keynes, cette exclusion correspondrait en fait à une approximation correcte à CT : l’influence du revenu sur la consommation est immédiate tandis que celle du taux d’intérêt est beaucoup plus lente à se manifester
Fonction d’épargne
s est la propension marginale à épargner (psm)
0 < s < 1
c + s = 1
S = Yd - C
= Yd - (cYd + C0)
= (1 - C)Yd - C0
S = sYd - C0