Chapitre 2 : Le principe de légalité Flashcards
Bloc de constit
Constitution de 58, DDHC de 1789, le Préambule de 46, les PFRLR, la Charte de l’Environnement de 2005
Mr Rouquette
CE 1999
Le juge administratif ne peut pas examiner la conformité d’une loi à la Constitution
Levacher et autres
CE 1998
Le juge administratif ne se prononce pas non plus sur la conformité d’un traité international à la Constitution
Le juge administratif peut-il interpréter à sa façon le bloc de constitutionnalité ?
Peut être interprété aussi bien par le juge administratif, le juge judiciaire ou le Conseil constitutionnel (Conseil d’Etat, 1998, Sarran)
Koné
CE 1996
Le Conseil d’Etat n’a pas laissé au Conseil constitutionnel le monopole de dégager l’existence de PFRLR -> Le Conseil d’Etat découvre un nouveau PFRLR selon lequel l’Etat doit refuser l’extradition d’un étranger quand celle-ci est demandée dans un but politique
Arcelor-Atlantique
CE 2007
Le Conseil d’Etat peut aussi contrôler la constitutionnalité d’un décret transposant une directive communautaire
Dans une telle situation, le juge administratif doit d’abord rechercher si le principe constitutionnel évoqué a un équivalent dans le droit communautaire primaire (traités et PG européens). Si tel est le cas, le conflit entre le décret et la Constitution se résumé à un conflit entre la directive et le droit communautaire primaire. Soit la validité de la directive n’est pas sérieusement contestée et le juge administratif écarte, de son propre chef, les moyens soulevés, soit il existe une difficulté sérieuse et le juge administratif saisit la CJUE d’une question préjudicielle, ce qui a été fait en l’espèce.
Société de Groot
CE 2006
Les interprétations données par la CJ du Traité et des actes communautaires s’imposent au juge national
2 règles importantes normes internationales
- Préambule de la Constitution de 46 dispose que la France se conforme aux règles du droit public international (alinéa 14).
- Art 55 Constitution dispose que les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont dès leur publication une autorité supérieure à celle des lois sous réserve de son application par l’autre partie
Cc 1975 Ile de Mayotte
Le Conseil constitutionnel a reconnu la supériorité des PG du DPI sur les lois conformément au 14e alinéa du préambule de 46
Société Nachfolger navigation compagny
CE 1987
Un acte administratif s’expose à l’annulation s’il méconnaît un principe général du droit public international
Paulin
CE 2000
Pour le Conseil d’Etat, un principe général du droit international n’a pas de valeur supérieure à la loi FR
Aquarone
CE 1997
Le Conseil d’Etat a aussi fait prévaloir la loi interne sur la coutume internationale au motif que l’art 55 de la Constitution était silencieux sur la place de la coutume internationale dans le droit interne
Pour être introduite dans le droit FR, une convention doit satisfaire à 3 conditions cumulatives :
- Être régulièrement ratifiée (traités) ou approuvée (accords)
- La convention doit être publiée
- Être appliquée par l’autre partie (condition de réciprocité)
Cas ou la condition de réciprocité n’est pas exigée
Conventions humanitaires
Le fait pour un traité d’avoir été régulièrement intégré au droit interne ne suffit pas pour que les stipulations du traité soient invocables devant le juge ->
Les traités internationaux ne peuvent être invoqués qu’à la condition d’être dotés de l’effet direct
Effet direct : GISTI
CE 2012
Une stipulation est d’effet direct si « eu égard à l’intention exprimée des parties et à l’économie générale du traité, ainsi qu’à son contenu et à ses termes, elle n’a pas pour objet exclusif de régir les relations entre Etats et ne requiert l’intervention d’aucun acte complémentaire pour produire des effets à l’égard des particuliers ».